Hanamura Aiko is a skilled lawyer who specializes in divorce cases. She is a warm-hearted person who sympathizes with clients who are suffering from marital problems, but she grew up seeing her parents' discord, and has lost faith in romance and love. She dotes on her recently adopted dog, Sakura, and is enjoying her single life. Shirosaki Kai is the director of a 24-hour animal hospital who deals with life every day. He is loved by staff and patients for his good looks and skills, but he doesn't talk much about himself and keeps people away from him. A year ago, he rescued a stray dog that was brought to the hospital and named it "Shogun". One day, while walking Shogun, Kai meets Aiko with Sakura. At that time, the two dogs fell in love at first sight, and the destinies of the two began to change. Woo So Ha is a friendly young man from Korea who is popular wherever he goes. Woo So Ha has come to Japan with a mission and tries to get closer to Kai, and by chance, he also meets Aiko. (Source: Japanaese = natalie.mu || Translation = kisskh) ~~ Adapted from the webtoon "Dog-Like Romance" (DOG한 로맨스) written by Bo Hyeon (보현) and illustrated by Mun Sseoni (문써니). Edit Translation
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- Native Title: 初恋DOGs
- Also Known As: Hatsukoi DOGs , はつこいドッグス
- Screenwriter: Kaneko Arisa
- Director: Okamoto Shingo
- Genres: Romance, Life
Where to Watch Love Is for the Dogs
Cast & Credits
- Kiyohara KayaHanamura AikoMain Role
- Narita RyoShirosaki KaiMain Role
- Na In WooWoo So HaMain Role
- Fukada KyokoMiyase YukaSupport Role
- Hagiwara RikuWatanabe KosukeSupport Role
- Miyazawa EmmaYuge RumikoSupport Role
Reviews

Pet Shop Boys
Alors là, les choses commencent vraiment à se compliquer. Si les K-dramas envahissent mes chroniques, je vais complètement perdre en crédibilité. Déjà qu’avec Married My Husband Japan, je me sentais comme Emmanuel Macron à la Japan Expo, faisant semblant de m'y connaître en Kamehame, alors qu'ado, il lisait du Mallarmé. Hatsukoi Dogs est la deuxième coproduction nippo-coréenne que je chronique en une semaine. Et comme pour la première, issue de la même maison de production Studio Dragon, je me sens comme un escroc de vouloir la chroniquer, tant elle transpire les codes de la comédie romantique coréenne. Des milliers de spécialistes écrivent des commentaires chaque jour sur MyDramalist.com, et moi, je voudrais donner des leçons… Encore un point commun avec notre président.Ironie de ma trop longue intro : Na In Woo, fameux acteur coréen, fait partie de ce triangle amoureux alors qu’il était déjà l’héritier dans la version originale de Married My Husband. Je vais donc, une nouvelle fois, faire mon François Bayrou essayant de ne vexer aucune formation politique, qu’elle soit coréenne ou japonaise, surtout que vous savez bien de quel côté de la mer penche mon cœur.
C’est donc reparti pour un K-drama romantique, triangle amoureux des plus classiques, porté par trois poids lourds de la bogossitude :
Je ne m’étalerai pas sur Na In Woo, même si, d’après mes sources, beaucoup le souhaiteraient, pour faire une inclinaison, en tout bien tout honneur, sur Narita Ryo et Kiyohara Kaya, qui semblent bien partis pour une carrière au-delà de l'Asie.
Et avec tous les tics (c’est là que je vais commencer à me faire incendier par les fans) des K-dramas, tout est fait pour les propulser. Ça brille, c’est coloré, c’est bien filmé, avec des mouvements de caméra dignes des meilleurs clips. Les levers et couchers de soleil synthétiques subliment les peaux, le maquillage et les moues boudeuses. Même les toutous ont droit à leur traveling make-up (désolé, je ne connais pas le terme exact), rendant les regards entre eux des plus... glamour.
C’est beau, parfois dérangeant, mais je suppose tourné avec une pointe d’humour pour se moquer des clichés du genre.
Je l’espère, du moins, car à l’heure où j’écris ces lignes, je ne sais pas encore si je regarderai les 10 épisodes. Moi qui avais apprécié Kiyohara Kaya dans Invert: Jozuka Hisui Toujoshu, où elle endossait plusieurs rôles avec une certaine maîtrise, elle me donne ici l’impression de subir son rôle d’avocate, qui croit peu en l’amour, et qui fond pourtant pour le beau Narita Ryo dès le premier épisode. Ces premiers moments sonnent tellement faux, avec son allure transpirant de sex-appeal, mais refusant tout contact avec la gent masculine, responsable de tous les maux de la Terre selon elle. C’est la loi du genre, d’accord, et même si la loi, c’est son domaine, on aurait voulu un peu plus de réalisme sentimental.
Pas de réalisme, mais du glam, donc. Yokohama se transforme en Palm Springs, avec un soleil éclatant, des urbains en Prada promenant leurs tout petits wan-chan (ça, c’est vrai par contre, question de place) jusqu’au véto de luxe, équipé en bloc opératoire et assistant·es trop sexy en blouse multicolore. Je me souviens alors avec émotion de la pauvre clinique de Kiken na Venus, pour nous, gens simples.
Mais n’ayez crainte : si Kiyohara Kaya risque fort de vous irriter (tout comme le riche héritier Na In Woo — pardon pour les fans), Narita Ryo rattrape tout. Un jeu dans la retenue et un caractère, on ne peut plus sympathique, pour ne pas dire séduisant. C’est vraiment le point fort de la série, car je le sais bien : c’est avant tout pour ses mignons petits animaux que vous êtes venus frapper à la porte de Hatsukoi Dogs.
Vous vouliez voir des petto trop kawaii ? Mais là aussi, sans être un spécialiste, on est clairement dans l’outrance pour pouvoir réellement s’attacher aux bêtes. Retouches Photoshop (ou IA plutôt, cette expression n’étant plus à la mode depuis 2023) à foison, on a parfois l’impression d’être dans un remake live-action d’un vieux Disney. Visuellement, c’est dérangeant, mais encore une fois, sans être expert en K-dramas, c’est peut-être moi qui surréagis.
Le scénario n’étant pas encore assez développé après deux épisodes (il y en aura dix, ça me laisse sans aboiement), il est impossible de le juger, au-delà de sa classitude absolue pour une comédie romantique. J’attends probablement l’introduction d’un troisième chien, qui viendrait troubler la romance naissante. Mais évidemment, on apprendrait dans l’épisode suivant que cette chienne est la sœur du mâle, et non pas sa petite amie. Hun hun, que de rebondissements.
La fin du second épisode laisse présager des rebondissements canins des plus mystérieux. De quoi tenir jusqu’au dernier sans se lasser de ce énième « fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis ». Et puis une promenade dans Yokohama, ça ne se refuse pas, surtout avec de tels maitres.