Shiratori Kenji is a lawyer who has a unique sensitivity to the "colors" and "smells" of letters and sounds. Kenji is dispatched as a school lawyer to Hama Solaris High School, a private school that is in the midst of becoming a coeducational school due to the declining birthrate. The story depicts Kenji facing the problems of young people that cannot be easily solved by law or school rules. (Source: Japanese = KTV || Translation = kisskh) Edit Translation
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- Native Title: 僕達はまだその星の校則を知らない
- Also Known As: ぼくたちはまだそのほしのこうそくをしらない , Bokutachi wa Mada Sono Hoshi no Kosoku wo Shiranai
- Screenwriter: Omori Mika
- Director: Takahashi Natsuki
- Genres: Law
Where to Watch School Lawyer: Finding the Colors of the Stars
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Cast & Credits
- Isomura HayatoShiratori KenjiMain Role
- Hotta MayuKoda SuzuSupport Role
- Inagaki GoroOzaki MisaoSupport Role
- Hiraiwa KamiYamada MisatoSupport Role
- Ichikawa MiwakoKurushima KaoruSupport Role
- Sakai MakiMiyake YukoSupport Role
Reviews
École de nuit dans la Voie lactée
Avoir une belle gueule en tant qu’acteur a un prix : celui de devoir toujours prouver son talent pour ne pas être cantonné au rôle de simple distributeur de cartes, histoire d’augmenter la “bogossitude” d’une suite insipide et scénaristiquement inutile. Simple Joker dans l’ultra-attendu Alice in Borderland, l’acteur numéro un dans le cœur des Japonais pourrait bien être Isomura Hayato, précédé à 33 ans par une longue carrière déjà riche dans tous les domaines. Et cet été, il a peut-être signé sa plus belle performance avec Bokutachi wa Mada Sono Hoshi no Kosoku wo Shiranai. Un drama poétique, centré sur l’école, le handicap et le “train des étoiles”. Vas-y Kenji, fais-nous rêver.J’ai longtemps cherché le jeu de mots autour de son patronyme (peut-être lié à la forme des kanjis), mais le prénom, lui, ne trompe pas : les références pleuvent tout au long des 10 épisodes. On assiste bel et bien à un nouvel hommage au grand Miyazawa Kenji, subtilement incarné par ce doux rêveur de Shiratori Kenji. Il se perd dans les étoiles pour échapper à une réalité bien sombre, lui qui a été ostracisé à l’école puis au lycée à cause d’un léger handicap cognitif. Alors qu’on sublime aujourd’hui le HPI en prêtant tous les pouvoirs et tout l’humour du monde à nos héros de séries policières (ça a commencé avec Monk, et pitié, arrêtons-ça maintenant…), personne ne pense vraiment à montrer le quotidien d’un adulte souffrant de troubles autistiques, même légers, mais lourds de conséquences dans sa vie. Heureusement, Sono Hoshi no Kosoku wo Shiranai corrige cette injustice en racontant le combat d’un jeune avocat complètement fermé aux codes de la vie sociale et qui souvrira difficilement aux autres.
Alors je vous entends déjà : « Oui, c’est encore un shōnen où un gars incapable de parler en public résout toutes les affaires dès le 3ᵉ épisode. » Eh bien non. Certes, il a obtenu son diplôme, mais il reste cantonné aux conseils juridiques, sans réel contact humain. Et c’est poussé par sa famille et ses amis qu’il replonge malgré lui dans l’univers scolaire qu’il a tant détesté. Le pitch est simple, mais efficace. L’histoire, que certains jugeront “nian-nian” à cause d’un romantisme platonique exacerbé, touche pourtant en plein cœur. Elle ne cache pas la haine du héros envers le système scolaire, ni sa peur des contacts humain, et lui permet d’asséner à des adolescents paumés ou à une institution sclérosée, les conseils qu’il a appris à force de lutter pour la justice. On reconnait tous les principes qui ont guidé le professeur et po^éte Miyazawa Kenji le long de sa courte vie.
Comme il se doit dans un school drama, on retrouve une galerie de jeunes acteurs déjà très à l’aise devant la caméra, livrant à chaque épisode leurs déboires d’adolescents. Les problèmes sont mieux amenés, plus réalistes et originaux que dans beaucoup d’autres séries. Certains les trouveront plus légers, mais la gentillesse et la bienveillance qui se dégagent des situations font un bien fou en cette période troublée, où, pour “divertir” les foules, on ose montrer dans un blockbuster un jeu reproduisant l’attaque du métro au gaz sarin. Que le même acteur joue dans les deux séries montre bien son importance dans le monde du show running nippon.
Mais même sans sa présence, la série resterait passionnante. Hotta Mayu continue d’incarner à merveille son rôle de jeune femme gaffeuse et coincée (mais qui sait aussi revêtir des rôles inquiétants, souvenez-vous de l’autre phénomène Mikami Sensei) et toujours animée par sa passion du métier. Le lycée est privé (et cela se voit), mais les problèmes traités sont universels. Et le fait que le héros, tout comme les professeurs, n’ont rien de Super neketsu sensei apporte un réalisme salvateur au genre. Kenji doit affronter et conseiller sur des situations qu’il a lui-même vécues et mal supportées : harcèlement, isolement… S’il devient rapidement le chouchou des élèves, il n’en reste pas moins solitaire face à son handicap.
De l’émotion donc, avec ce voyage dans les étoiles par une belle nuit d’été que tout élève rêverait de partager avec son professeur idéal. Mais le plus heureux dans ce moment-là, je peux bien vous le dire, c'est le professeur.
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