Avocats tout risque
Des A-vocats ultra-burinés qui reprennent les affaires délaissées par d'autres pour défendre la veuve, l'orphelin ou toute autre victime d’une entreprise ou d’un gros bonnet. Du déjà-vu, peut-être, mais pas du côté qu’on croit. Notre agence lorgne plutôt du côté de l’A-Team : sans foi ni loi, elle ne s'embarrasse pas de contradictions. Et si elle prend le risque de s’inspirer de notre fameuse agence Ignite, elle évoque aussi le fameux Hannin Keisatsu du cultissime Sentaku Takushi de Bakarhythm.
Alors oui, j’exagère un peu : on n’est ni dans le kitsch, ni dans l’irréalisme scénaristique. Ignite reprend les codes de la team de spécialistes au service de la loi… tout en les détournant. On dira plutôt qu’ils sont au service du droit, mais n’hésitent pas à en placer une là où ça fait mal. Pas de violence outrancière non plus. Mamiya Shotaro campe un "Barracuda" plutôt classe : sanguin, direct, honnête, il cache une blessure qui lui donne juste ce qu’il faut de charme. Très juste dans son rôle, il porte la série sans pour autant cannibaliser ses partenaires.
Côté mystère et charme animal, Miyama Ryoki n’est pas en reste. Il fera sans doute fondre ceux qui seraient restés de marbre face à la beauté de papier glacé de Shotaro-kun. Même si les blessures de ces personnages, dévoilées peu à peu, font déjà-vu, et donc moins réalistes, elles touchent encore une fois en plein cœur. Le fil conducteur qui réunit l’équipe assurant la cohérence des situations.
Comme dans l’A-Team, les personnages féminins, notamment Kamishiraishi Moka, sont malheureusement relégués au second plan. Dommage, elle aurait fait une excellente Looping. Elle reste ici un Robin, qui vient tirer son Batman de Shotaro des situations inextricables. Sous-exploitée, c’est une vraie déception dans une série qui, heureusement, n’en compte pas tant que ça.
Nakamura Toru incarne un Hannibal d’enfer, épaulé par deux autres vétérans, Oikawa Mitsuhiro et Ryo. Le trio propose une version alternative de la série, plus Derrick que Starsky et Hutch tout en gardant un côté mystérieux et classe, ce qui manquait évidemment dans Derrick.
Quoi qu’il en soit, la série transpire la classe. Américaine ou allemande, elle dynamite le genre du bengoshi drama. Même si, une fois dans le tribunal, révélations et jargon juridique risquent de vous prendre la tête, comme à l’accoutumée… Une série à recommander à ceux qui s’intéressent au métier, mais pas seulement : à tous ceux prêts à s’enflammer pour défendre la justice dans un monde rongé par les dramas judiciaires trop mous.
Alors oui, j’exagère un peu : on n’est ni dans le kitsch, ni dans l’irréalisme scénaristique. Ignite reprend les codes de la team de spécialistes au service de la loi… tout en les détournant. On dira plutôt qu’ils sont au service du droit, mais n’hésitent pas à en placer une là où ça fait mal. Pas de violence outrancière non plus. Mamiya Shotaro campe un "Barracuda" plutôt classe : sanguin, direct, honnête, il cache une blessure qui lui donne juste ce qu’il faut de charme. Très juste dans son rôle, il porte la série sans pour autant cannibaliser ses partenaires.
Côté mystère et charme animal, Miyama Ryoki n’est pas en reste. Il fera sans doute fondre ceux qui seraient restés de marbre face à la beauté de papier glacé de Shotaro-kun. Même si les blessures de ces personnages, dévoilées peu à peu, font déjà-vu, et donc moins réalistes, elles touchent encore une fois en plein cœur. Le fil conducteur qui réunit l’équipe assurant la cohérence des situations.
Comme dans l’A-Team, les personnages féminins, notamment Kamishiraishi Moka, sont malheureusement relégués au second plan. Dommage, elle aurait fait une excellente Looping. Elle reste ici un Robin, qui vient tirer son Batman de Shotaro des situations inextricables. Sous-exploitée, c’est une vraie déception dans une série qui, heureusement, n’en compte pas tant que ça.
Nakamura Toru incarne un Hannibal d’enfer, épaulé par deux autres vétérans, Oikawa Mitsuhiro et Ryo. Le trio propose une version alternative de la série, plus Derrick que Starsky et Hutch tout en gardant un côté mystérieux et classe, ce qui manquait évidemment dans Derrick.
Quoi qu’il en soit, la série transpire la classe. Américaine ou allemande, elle dynamite le genre du bengoshi drama. Même si, une fois dans le tribunal, révélations et jargon juridique risquent de vous prendre la tête, comme à l’accoutumée… Une série à recommander à ceux qui s’intéressent au métier, mais pas seulement : à tous ceux prêts à s’enflammer pour défendre la justice dans un monde rongé par les dramas judiciaires trop mous.
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