l'histoire sans fin de 24 heures
Uso daro ! Nippon TV a osé nous remplir notre temps de cerveau disponible cet été (2025) avec une troisième saison de Senkyo. Et vous n’allez pas le croire, j’ai encore une fois kiffé débrancher celui-ci avec la même histoire, les mêmes personnages et la construction scénaristique qu’il y a deux ans. Ma chronique pourrait s’arrêter là, mais comme revivre les mêmes événements inlassablement ne semble pas vous déranger, voici le bis repetita de ma review de 2023… ou pas.
Après avoir pris en otage un hôpital, un aéroport, on s’attendait bien sûr à une gare, un bateau, ou le centre des impôts à la veille de la fermeture. Mais non, coupe drastique dans les budgets oblige, la prise d’otages se fait dans les locaux de Nippon TV. C’est tout du moins ce qui est suggéré par le nom de la chaîne, et certainement les émissions visibles. Mais les clins d’œil à votre mémoire collective sont surtout pour la série elle-même : auto-référence assumée, elle se parodie alors qu’elle est déjà une parodie de 24 et consorts. Et la fractalisation de votre cerveau n’est qu’à ses débuts avec l’introduction de la prise d’otage du bus, car une fois les caméras en place pour les Oni masqués (enfin Yokai, mais où est vraiment la différence, pour nous Occidentaux), le 4e mur est brisé définitivement en assistant au programme de la chaîne de TV en temps réel. Seule véritable trouvaille de cette saison, nous plongeant dans un tableau d'Eicher. Le reste, c’est tout pareil.
Jusqu’au casting, qui ressemble à s’y méprendre à celui de la première. Si les fans de Sexy Zone seront contents du retour de leur Oni préféré, ça sent clairement le réchauffé, voire le brûlé. D’un côté, on peut découvrir la série avec cette saison, mais je la sens bien moins folle que la première. Déjà la deuxième était moins excitante par ses délires de situations improbables. La magie de la découverte estompée, on a du mal à retrouver ces éclats de rire sur une bagarre entre deux protagonistes qui étaient à l’article de la mort deux secondes avant. On connaît la chanson, alors la production s’est dit : « Faisons tout pareil. Et voyons l’accueil. » Et effectivement, on est subjugué par l’audace du manque d’originalité voulu. Un peu déçu par le peu de rôle que joue la fille de Musashi Keiji, alors que le potentiel était de créer une sorte de Maman, j’ai raté l’avion version Yokai. Frustration qui nait après le clin d’œil à son père du 2e épisode et le sentiment que la relève était là.
Mais comme dit, le what the fuck reste permanent même si la surprise est contenue. On reste donc aspiré par les cliffhangers d’avant coupure pub et surtout d'avant générique. Le kitsch et les réductions de budget transpirent de la série, mais retrouver les mêmes musiques, personnages, envies de vengeance, masques, lieux et pièges mortels un peu cheap, c’est un peu comme une madeleine de Proust. On se dit que le monde n’a pas changé depuis 2023. Un côté rassurant dans cette période en perpétuel mouvement. Vivement la version de Noël, dans un grand magasin, diffusée en après-midi de décembre sur TF1.
Après avoir pris en otage un hôpital, un aéroport, on s’attendait bien sûr à une gare, un bateau, ou le centre des impôts à la veille de la fermeture. Mais non, coupe drastique dans les budgets oblige, la prise d’otages se fait dans les locaux de Nippon TV. C’est tout du moins ce qui est suggéré par le nom de la chaîne, et certainement les émissions visibles. Mais les clins d’œil à votre mémoire collective sont surtout pour la série elle-même : auto-référence assumée, elle se parodie alors qu’elle est déjà une parodie de 24 et consorts. Et la fractalisation de votre cerveau n’est qu’à ses débuts avec l’introduction de la prise d’otage du bus, car une fois les caméras en place pour les Oni masqués (enfin Yokai, mais où est vraiment la différence, pour nous Occidentaux), le 4e mur est brisé définitivement en assistant au programme de la chaîne de TV en temps réel. Seule véritable trouvaille de cette saison, nous plongeant dans un tableau d'Eicher. Le reste, c’est tout pareil.
Jusqu’au casting, qui ressemble à s’y méprendre à celui de la première. Si les fans de Sexy Zone seront contents du retour de leur Oni préféré, ça sent clairement le réchauffé, voire le brûlé. D’un côté, on peut découvrir la série avec cette saison, mais je la sens bien moins folle que la première. Déjà la deuxième était moins excitante par ses délires de situations improbables. La magie de la découverte estompée, on a du mal à retrouver ces éclats de rire sur une bagarre entre deux protagonistes qui étaient à l’article de la mort deux secondes avant. On connaît la chanson, alors la production s’est dit : « Faisons tout pareil. Et voyons l’accueil. » Et effectivement, on est subjugué par l’audace du manque d’originalité voulu. Un peu déçu par le peu de rôle que joue la fille de Musashi Keiji, alors que le potentiel était de créer une sorte de Maman, j’ai raté l’avion version Yokai. Frustration qui nait après le clin d’œil à son père du 2e épisode et le sentiment que la relève était là.
Mais comme dit, le what the fuck reste permanent même si la surprise est contenue. On reste donc aspiré par les cliffhangers d’avant coupure pub et surtout d'avant générique. Le kitsch et les réductions de budget transpirent de la série, mais retrouver les mêmes musiques, personnages, envies de vengeance, masques, lieux et pièges mortels un peu cheap, c’est un peu comme une madeleine de Proust. On se dit que le monde n’a pas changé depuis 2023. Un côté rassurant dans cette période en perpétuel mouvement. Vivement la version de Noël, dans un grand magasin, diffusée en après-midi de décembre sur TF1.
Was this review helpful to you?