
Whoa, juste un immense Whoa!
Je suis de loin une des pires chochottes de ce monde. Je fuis tout ce qui est trop : gore, violent, sanglant, les scènes un peu trop charnels (voui, je vous l'ai dit, la pire chochotte du monde) etc.... Fleur bleue dans l'âme, ce type de drama a tendance à me soulever le coeur. Je n'ai pas toujours été comme cela, je suis de la génération "l'exorciste", "Amityville" et tous les "Freddy Krugger" ou "Jason". Tous vu. Mais en vieillissant, je m'en suis détournée.Alors lorsque j'ai entendu pour la première fois de ce drama, cela fut sur les avis de "Squeed Game" que je n'ai pas vu et qui ne fait définitivement pas partie de ma watch liste (surtout plus maintenant). Les critiques d'"Alice n Bordeland" m'ont intrigué. Ni une, ni deux, hop, puisque la saison 2 étant sorti, nous nous sommes lancés, sans avoir lu le manga, sans avoir quasiment rien lu dessus.
Et Ô quelle surprise!
Quelle claque magistrale!
On ne vas pas se mentir. C'est sanglant à souhait et certaines scènes sont insoutenables (La scène de l'acide par exemple dans la saison 2). La violence extrême des jeux et des morts sont parfois dérangeants notamment par le message véhiculé, la fragilité et l'inutilité d'une vie. Tout au long des épisodes, rien ou presque ne nous sera épargné : tuerie de masse, tentative de viol, humiliation.....Je ne vous cacherai pas avoir détourné plus d'une fois le regard (et pas que moi, hein, chéri?) et avoir senti un malaise. Ce sentiment de voyeurisme m'a parfois gênée, notamment lors des épisodes finaux de la saison 1. Les massacres que nous voyons à travers la caméra peuvent nous rappeler des souvenirs un peu douloureux, comme les attentats à Nice.... Il faut donc avoir le coeur bien accroché. Car, je vous le redis, rien ici ne vous sera épargné....
Mais alors, pourquoi lui donner une note si haute? pourquoi l'avoir regardé jusqu'au bout? pourquoi?
Par ce que c'est la première fois, oui oui la première fois qu'un drama aussi violent a su me faire rire. Me toucher. Et me faire pleurer.
La force réside dans l'écriture de l'intrigue et des personnages.
L'intrigue : Une intrigue incroyable qui commence sur les chapeaux de roues et qui a le mérite de nous tenir en haleine jusqu'à la toute dernière seconde. C'est une rareté à souligner. Je ne compte plus le nombre de fois où un drama a su nous captiver pour tourner en un désastre calamiteux ou à nous offrir une fin pourrie. "Alice in Borderland" est une perle rare, car elle a su maintenir un suspense parfois insoutenable jusqu'au final grandiose. J'ai tellement prié pour que la fin ne soit pas une de ces fins expéditives où on nous bricole une explication foireuse afin de nous satisfaire. Non seulement, la fin nous donne une explication plausible et logique mais surprenante. Dès que le mystère fut soulevée, nous nous sommes levés d'un bond, nous nous écriant à qui mieux mieux
" WTH!!!!!!, No freaking way!!!!" Ca pour une surprise, la fin a réussi à tous nous surprendre.
L'intrigue est donc ficelée comme un masterpiece, où l'incertitude croisera souvent les interrogations. Et lorsque vous saurez, vous verrez le pourquoi, le comment... J'en reste encore bouche bée.
Alors, oui l'intrigue est excellente, au-delà de mes mots. Mais la force de ce drama ne réside pas seulement sur un scénario diaboliquement construit. Les personnages ont cette aura INCROYABLE qui nous les ont fait aimer, adorer, priant tous les dieux du monde de ne pas les tuer. Bien que tous baignent dans cette violence intense et cette haine qui parfois nous coupe le souffle, nous les accompagnons dans leur combat, leur douleur et petit à petit, nous apprenons à les aimer, à les comprendre et à en pleurer lorsqu'ils finissent par vivre ou mourir. Afin de ne rien vous révéler, je ne dirai presque rien sur eux. Juste que les personnages sont extraordinaires, leurs forces et leurs faiblesses en ont fait de véritables héros à mes yeux. Leurs vécus m'ont viscéralement touchée, comme Kuina, et je me suis surprise à pleurer comme un bébé durant les dernières minutes de ce drama.
Des personnages émouvants, des personnages drôles, des personnages qui ont transcendés mon écran pendant 16 épisodes.
Les relations entre eux est d'une force qui a soulevé les montagnes. J'ai adoré la relation entre Arisu et Usagi, la pureté de leur amour, la force et la solidité de leur foi en eux. Mais il y a aussi Kuina qui m'a beaucoup touché, le cynique et si intelligent Chishiya (mon chouchou), l'impitoyable Niragi qui m'aura réussi à m'émouvoir, Aguni , Ahn et bien d'autres....Ansi les antagonistes, par leur cruauté indéniable, n'en étaient pas moins incroyable charismatique, humains et OUI émouvants! Je pense à Kyuuma Ginji (non, le fait qu'il soit nu n'a pas du tout fait pencher la balance en sa faveur....) par exemple, mais aussi la dame de coeur.
Ce drama regorge donc de personnages tous attachants et d'une écriture forte et soignée! C'est une pépite!
Au-delà de cette sanglante bataille, nous est contée une philosophie de la vie qui est juste époustouflante. Tout a un sens. Tout s'imbrique. Lorsque nous avons enfin compris, les paroles prononcées depuis le premier épisode prennent finalement tout leur sens.
La réalisation n'a pas à rougir des Kdrama, le visuel est magnifique et le travail des couleurs a donné une intensité tragique et sombre à la fois au drama. Certaines scènes apocalyptiques, je pense aux immeubles envahis de ronce, sont superbes et rappellent les illustrations d'un animé ou d'une peinture à l'aquarelle.
Une petite note pour l'OST superbe et qui a su mettre en valeur les scènes de ce drama. Parfois épique, parfois tragique.
Alors oui, c'est sanglant. Oui, cela peut paraitre immoral. Oui, le pire de l'être humain est mis à nu. Oui, oui.
Mais ce drama est avant tout une fable sur la raison de vivre. Une fable sur l'humanité. Une fable sur nous.
Ne le manquez pas. Une perle comme cela, il n'y en a pas souvent.
(Je vais de ce pas aller lire le manga....)

Un des premiers dramas. Une envie de parler de mes coups de coeur d'il y a 10 ans. En voici un.
Il y’a de ceux qui transcendent, ceux qui te grandissent, ceux qui t’émoustillent, ceux qui te gardent éveillés la nuit, et ceux…qui commencent mal. Miss Korea fait partie de la dernière catégorie. Un drama dont le synopsis ne me faisait guère sautiller. L’affiche est plutôt jolie et un article qui en faisait l’éloge m’ont pourtant incité à le regarder.1 fois. 2 fois. 3 fois.
Cela fut le nombre de tentative. Hélas. J’aurais pu passer à côté d’un de mes plus gros coups de cœur. Je n’irais pas par 4 chemins. Ce drama fait partie de ceux qui commencent mal. Et : De ceux qui te transcendent. De ceux qui t’émoustillent. De ceux qui te gardent éveillés la nuit. Il est de ceux qu’on écoute en boucle, le cœur en pâmoison. Sans cesse. Les yeux ouverts, tout encore émerveillé.
Mais avant tout, un petit résumé de ce petit bijou d’émotion et d’intelligence :
Oh Ji Yeong est tout sauf banale. Jeune femme d’une beauté certaine, elle travaille comme beaucoup pour se subsister au milieu d’un environnement ingrat et difficile. Une « elevator girl ». Jour après jour, Ji Yeong se confronte à la réalité de son emploi : une journée de dur labeur, debout, à sourire à s’en avaler des larmes (ne serait-ce qu’à l’écrire, me voilà à retenir les miennes), debout, encore, à saluer sans rien en retour, le ventre sur les talons, des plaintes ravalées, à subir le graveleux en la personne de son supérieur. La rencontre fortuite de son ancien petit ami, Kim Hyeong Jun, un propriétaire de cosmétique au bord de la faillite, et de Ma Ae Ri, ancienne reine de beauté et gérante d’un salon de beauté réputé, lui permettra-t-il de prendre sa revanche sur la vie ? Sur elle ?
Disons le de suite. Les premiers épisodes, sans être ennuyants ne sont guère addictifs. Et cela pour une raison toute simple. Je n’ai pu m’attacher à certains personnages. Un ex- petit ami surendetté qui décide d’utiliser la jeune fille afin de remettre sa boite à flot. Un gangster pas très sympathique et grossier. Un docteur limite garçon manqué qui ne cesse de hurler. Un rival douteux, un grand frère pourri…Bref.
Je ne voyais vraiment pas du tout comment tous ces personnages, que tout opposait, obnubilés par leur propre intérêt, pouvaient ensemble défier le monde. Non vraiment, les 7 premiers épisodes, j’ai bien failli jeter l’éponge.
Mais…
Oh Ji Yeong !
Je n’ai avancé que pour elle. Pour sa force. Son sourire. Ses rêves. Et ses larmes. Avancer avec elle, ceux qui m’étaient si antipathiques se sont alors mis à nu. Et quel éblouissement, mon Dieu. Une histoire banale qui se révèle magique. Intense.
Des relations d’adultes qui ne tombent nullement dans le « tous les jours », une infinie de palette d’émotion à travers des regards et des gestes qui ont su rendre gloire à ce que beaucoup ironise sur ce que je clame tout haut…une histoire d’amour, d’amitié…bref ce qui habituellement peut faire ricaner. Arrêtons de nous emballer, quoique, et détaillons tout ceci à la loupe. Le sujet n’avait rien de grisant il est vrai, un concours de beauté, les « Miss France » datent de mon enfance, et aujourd’hui avec mes yeux usés, je ne trouve plus rien de joli dans ce type de concours. Voir les coulisses d’un « Miss Korea » fut pourtant jouissif et le suspens toujours hasardeux, a su me rendre asthmatique. Car l’enjeu ici n’est plus un simple concours de beauté. L’histoire prend place durant la crise économique que traverse alors la Corée du Sud, en 1997, et les répercussions désastreuses que cela a eu sur les ménages coréens. Il a été intéressant de découvrir à travers nos héros la difficulté de sortir d’une situation au premier abord ardue. Et savoir que ce petit pays a su se relever et devenir une puissance économique ne me rend que plus admirative.
Le scénario va se révéler solide, avec une écriture des personnages majestueuse, un crescendo dans le rythme, une évolution parfaite, ni trop lente ni trop rédhibitoire des sentiments qui animent chacun, dans sa croix à porter. On y découvre les escarmouches nécessaires entre rivales mais aussi le pourquoi qui les rend au final si humaines.
Je ne saurais dire à quel moment réellement j’ai été conquise.
La romance, et quelle romance mon Dieu, est PARFAITE. Dieu seul sait combien de romance ai-je pu engloutir durant ces ** années, et certaines sortent du lot. Définitivement, Miss Korea en fait partie.
Un début difficile, où il me fut impossible d’imaginer Ji Hyeong et Hyung Joon ensemble. Leur passé, trop lourd, me semblait épineux. Chaque mot tiré à vue de nez durant les premiers épisodes n’était que rancune et incompréhension de part et d’autres. Adhérer à Kim Hyung Joon relevait du challenge. Comment la belle et intelligente Ji Hyeong avait-t-elle pu succomber à ce visage que je ne trouvais pas assez séduisant, trop vieux, anguleux, une vois trop grave, un être stupide à la limite de bête.
C’est ce qu’on appelle magique.
Vraiment.
Lorsque Ji Hyeong décide de lui donner une seconde chance. De lui tenir la main. Sans jamais plus la lâcher. Définitivement. J’ai applaudi. J’ai ri. Que dis-je, une euphorie lancinante te laissant tout pantois.
A quel moment Hyung Joon est-il devenu séduisant, intelligent, l’épaule infaillible sur laquelle sans douter nous nous posons, un sourire affolant un cœur mature? Une romance parfaite, je me répète sans honte, dans leur simplicité du quotidien, une indéfectible loyauté malgré les doutes que chaque humain est en droit d’avoir.
Les flashbacks sur leur passé ont su souligner cet état de fait, nous faire comprendre les raisons de leurs échanges acérés. Des retours dans le passé merveilleusement dosés et filmés. Peu importe que 10 ans se soient passés et que leur physique soit resté le même (il faut avouer que Hyung Joon en lycéen frôlait le ridicule), j’ai savouré ces flashbacks avec envie, leur complicité, leur retenu, leur baiser maladroit, leur doute, leur peur, bref, leur eux.
Oh Ji Yeong. Dés les premières scènes avec elle, j’ai été conquise. Oh Ji Yeong est l’héroïne typique qu’on aime. Sa force de caractère nous est démontrée tout au long du drama, une force qu’elle puise par la suite il est vrai en Hyung Joon, et il m’est difficile de rester de marbre devant tant d’opiniâtreté à se faire une place en ce monde.
J’avoue. J’ai eu quelques petits doutes quand à son aptitude à gagner le concours de miss Korea. Est-elle belle? Ce n’étais pas mon avis premier. Bien faite, toute en longueur et en finesse, elle ne dépare pas du tout au milieu de toutes ses rivales. J’ai eu pourtant des difficultés à trouver son visage une quelconque exceptionnalité.
Et ce fut son sourire. Le regard pétillant. Tout ce qui peut transformer une femme. La rendre infiniment belle.
Doutes et interrogations se sont envolés dés le premier sourire malicieux. Dés le premier retour en arrière. Le premier flashback est juste magnifique. Il n’y a pas d’autre mot. Voir Ji Yeong danser nonchalamment devant toute la classe est une image qui restera longtemps dans ma mémoire. Digne des plus grands mangas. De nos rêves les plus insolents.
C’est donc cette image insouciante qui s’oppose violemment à celle de Ji Yeong adulte, travaillant dans l’ascenseur. Cette déchirure qui nous prend les tripes lorsqu’elle avale en catimini son œuf dur, ravalant des larmes face aux réprimandes et finalement ce sourire tremblotant qui s’essaie à s’affirmer. On ne compatit pas devant ses épreuves. Oh que non ! On s’y investit. On devient un 5ème membre de sa famille, dans l’ombre à prier pour qu’obstacle s’agenouille humblement. En parlant de famille, une mention spéciale à son grand père, son père, son oncle et son frère. Tant de bonne humeur et d’amour, toutes ces scènes bon enfant qui par petites touches nous amènent dans le cercle de Ji Yeong de façon si naturelle.
Au delà de sa volonté à réussir coûte que coûte, Sa loyauté sans faille est une des facettes qu’on ne peut oublier. On y apprend petit à petit les aléas qui ont jonché sa relation avec Hyung Joo, et malgré des décisions qui se contestent, elle les fait en toute intelligence, en toute connaissance de cause. Sa façon de ne pas se voiler la face est tout simplement « bravo ». Face à certains malentendus, certains d’entre nous en tireraient des conclusions mal interprétées. Pas elle. Ji Yeong ne fuit pas. Elle réfléchit. Prends du recul. Belle et intelligente.
Hyung Joo. Au premier regard, je ne l’ai pas aimé. Du tout. Un physique bien loin de ces standards coréens, (je sais, je sais je ne jure que par Song Joon Ki) bien trop « fade », un je-ne-sais-quoi de ringard et de poussiéreux. Son comportement vis à vis de Ji Yeong n’as pas du tout arrangé les choses. Je ne pouvais vraiment pas me montrer clémente face à ses manipulations sournoises dans le but d’obtenir son aide. Bien sur, sauver sa compagnie n’était pas franchement et à proprement parler une mauvaise raison.
J’ai basculé.
Mon cœur a basculé, je pense, Lors de cette scène, ce combat intérieur qu’il avait déjà perdu d’avance : Ji Yeong « vendue » à son ancien camarade de classe Yoon Hee ou sa compagnie. A partir de là, petit à petit, Hyung Joo devient le preux chevalier blanc, sans peur, sans faille. Et ca fait du bien. A mon âme de fleur bleue.
C’était juste beau.
Ses réparties remplies d’humilité envers elle.
Ses incessantes inquiétudes teintées de tendresse.
Ses sourires cachant ses propres faiblesses et angoisses. Jamais, il ne les montrera volontairement à sa belle.
Et son regard, mon Dieu : Elle est l’unique et c’est ce qui rendra Ji Yeong si forte, si sure d’elle face au public.
Si au départ, j’ai trouvé Hyung Joo trop faible face à ses adversaires, l’admiration a pris peu à peu place, son évolution n’est pas flagrante car son assurance n’avait au final jamais fait défaut, il n’abandonne pas, allant jusqu’à se laisser frapper (ce qui peut paraître inconcevable pour un homme) mais jamais ne baissera les bras. Quelle jouissance de le voir remporter de petites victoires qui annoncent la sortie d’un long tunnel semé d’embûches. Alors oui, j’ai adoré Hyung Joo. Mais pas que...
J’ai détesté d’emblée Jung Sun Saeng. Mais quelle pourriture (selon ma vision des choses bien sur). Le type, ni méchant, ni bon, juste bon à frapper, à prendre les deniers de Hyung Joo. Non vraiment, il m’a horripilé dés le départ….Dois-je rappeler que les coréens sont des magiciens (quand ils le veulent bien)? Quand ? Quand ai-je pu sourire aussi bêtement à chaque interaction entre lui et Hwa Jung ? Serrer les dents à chaque fois que Jung Sun Saeng se retrouvait à se prendre des coups ? Applaudir comme une groupie lorsqu’il joint ses maigres forces au petit groupe ?
Il m’aura fallu encore plus de temps qu’avec Hyung Joo avant de voir mon cœur enfin tomber en poudre. Et petit à petit l’agacement a fait place à une douce folie. Sa romance avec Hwa Jung et son amitié avec le groupe paraissaient si improbable que j’ai été agréablement surprise. Une romance qui sans être aussi droguant que celui de Ji Yoong et Hyung Joo, fut remplie de douceur. C’est étrange non ? Une « brute » qui cogne avant de demander roucoule avec une femme parée comme un homme criant et pleurant tout au long du drama….Pourtant une relation émouvante s’installe, remplie de maladresse et de gêne tellement intense qu’on en retient son souffle à chaque interaction entre ces deux écorchés vif.
Je n’oublierais pas de sitôt teacher Jung malgré son look débraillé et son visage souvent tuméfié, sa tendresse qu’il a su si bien camoufler derrière ses mots de racaille.
Et si sa romance avec Hwa Jung était attachante, son amitié grandissante pour Hyung Joo est tout aussi euphorique. J’ai juste savouré leur dialogue, leur complicité, la drôlerie de leur réplique. Le lien qui se crée petit à petit entre eux était adorable.
Go Hwa Jung. Elle est aussi un des personnages que je n’arrivais pas du tout à sonder. Cela peut paraître redondant, mais son physique à la garçonne et ses talents de chouineuse moralisatrice n’étaient pas faits pour me séduire. T’ai-je déjà parlé de magie ? Oui, oui je crois bien. Tout dans ce drama est magique. Et encore plus la façon dont on s’attache subitement, sans s’en rendre compte à Hwa Jung. D’insipide, elle m’est apparue soudainement jolie, attendrissante et sa relation, que cela soit avec Teacher Jung ou Ji Yeong était simple, franche et sans prise de tête. J’ai apprécié sa franchise, son sang froid et sa façon de « s’accrocher » à teacher Jung, sa façon diplomatique de cacher ses sentiments à ses deux comparses afin de ne pas leur faire du mal, ses conseils d’Unnie à Ji Yeong.
Ma Ae Ri : Au premier regard, j’ai de suite su que j’allais adorer cette femme. Elle est la classe personnifiée. Froide, limite arrogante, parfois méprisante et souvent de bon conseil, Ma Ae Ri, jouée de façon magistrale par Lee Mi Sook, est une femme forte, qu’on devine bien plus humaine, qui s’est battue et se bat encore pour ce qu’elle croit être juste. J’ai été admirative face à son regard calculateur que l’on devine remplie de sincérité envers ceux qu’elle côtoie. Hautaine et forte de ses succès, Ma Ae Ri ne reculera devant aucun obstacle et pourtant, elle est loin de vouloir écraser impunément pour arriver à ses fins. Sa tendresse maternelle qui se dilatait au compte goutte pour ses protégées étaient vraiment intense et rafraichissant. Et s’il y a eu une « bromance », il y a eu encore mieux…la relation de boss-ex-future-employée mais au combien drôle entre Ma Ae Ri et Yang Choon Ja. J’ai eu (encore) du mal au départ avec Yang Choon Ja, que je trouvais vraiment à la limite du ridicule et j’ai pensé sincèrement « oh que voilà une méchante pas belle et stupide ». Que ne me suis-je mordue la langue avant de penser tout haut de manière aussi effrontée. Car Yang Choon Ja, bien que moyennement intelligente est tout sauf méchante. J’ai vraiment été émue par sa façon qu’elle avait de protéger ses « filles ». Sa sincérité n’était pas du tout feinte et j’ai secrètement espéré qu’une de ses filles puisse aller très loin dans le concours, par ce que je pense qu’elle le méritait un peu… Et grâce à elle et sa relation avec Ma Ae Ri, j’ai pu rire de bon cœur : Le passage où Ma Ae Ri et Choon Ja se mettent à deux pour donner une bonne correction à une vieille connaissance est CULTISSIME.
Kim Ja Hee : Je vais finir par la rivale qui n’en est pas une au final. Ce n’est pas souvent qu’une rivale peut se targuer d’être aussi jolie et intelligente, et fair play. Car au-delà de la poupée bien faite, Ja Hee surpasse son angoisse et ses interrogations sur sa place dans ce monde.Elle a une personnalité forte et fragile à la fois, et j’ai été attendrie par ses tentatives maladroites envers Ji Yeong. Je ne me suis pas attendue à la trouver aussi intéressante…et classe aussi !
Bien sur, il y’aurait encore tant à dire sur ce drama : (je ferais l’impasse sur l’ancien copain prétentieux, le grand frère qui aurait mérité une bonne raclée, ou l’ancien responsable de Ji Yeong que j’ai adoré voir se casser la figure).
La famille un peu disjonctée de Ji Yeong si tatillonne et qui n’a pourtant pas hésité à l’accompagner jusqu’au bout ses rêves. Mention spéciale à l’oncle, que j’ai vraiment adoré !! Son regard de tueur était juste génial ! Ou la mère de Hyung Joo si hilarante avec ses récriminations incessantes…
Je n’ai pas eu la douce folie d’un « Faith », l’euphorie d’un « Queen In Hyun’s Man » ou la magie d’un « You who came from the star », mais cela fut certainement, dans sa « lenteur » à progresser, un incontournable. Et l’OST magnifique tournera en boucle pendant très très longtemps.

Un excellent thriller
Ma critique sera (pour une fois) courte. Il serait dommage de vous dévoiler des indices, aussi infimes soient-elles, je m'en voudrais de vous gâcher le suspense. Car suspense, ce n'est pas ce qui manque à ce drama. Un enfant disparaissant entre deux étages presque sous les yeux de sa mère et de son père. Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité.Contrairement à "Bad Kids" dont l'ambiance étouffante et lourde avait tendance à me freiner par moment, ici l'ambiance, bien que parfois tragique, ne sera jamais suffocante. Bien au contraire. Ici, c'est presque un hommage à la force des liens. Familiaux. Amoureux. Au final, tous ces protagonistes, bien que différents et malgré tout liés, ont tous un point en commun : la force de leur amour. Cet amour qui permettra de se battre et de vivre. De vouloir changer pour devenir meilleur. De tomber dans la folie. Dans cette solitude qui quelque part nous tend les bras.
Le scénario est astucieusement construite et nous mène presque par le bout de nez. La gestion du temps et la narration peut paraître complexe, mais nécessaire à la conclusion. Prêtez attention aux détails, bien que cela ne soit pas du niveau d'un Sherlock Holmes, les rebondissements sont intéressantes et la réponse à ce mystère satisfaisante.
J'ai tout particulièrement aimé les protagonistes. Bien que dépeints comme des êtres baignant dans les problèmes quotidiens, ils ne tombent jamais dans le pathétique. Chacun, à sa façon veut survivre.
L'officier de police Tao Fang est une femme remarquable. Son opiniâtreté ainsi que son sens de l'observation, le calme indécent dont elle faisait preuve et sa compassion ont fait d'elle un des meilleurs officiers de police de ces dernières décennies.
J'éviterai de parler des autres protagonistes, au risque de vous dévoiler involontairement des indices. Sachez, que tout prends un sens logique au fur et à mesure que l'histoire progresse.
Petite note : L'opening est super intéressant et donne des indices, ne le "skippez" pas, amusez-vous à le décortiquer.

Une jolie comédie romantique sans prétention qui fait mouche!
Il en faut parfois vraiment peu pour satisfaire l'être humain. Un bon repas. Un lit douillet. Un rire partagé. Peu mais si nécessaire dans une vie souvent ennuyeuse et avide d'énergie.Ce drama n'est pas exempte de défaut. Bien au contraire. Beaucoup y trouverait à redire. Je ne le dénierais pas, car cela est bien vrai : Un doublage qui laisse bien à désirer. Des effets spéciaux pauvres. Une histoire simpliste et parfois caricaturée. Un jeu d'acteur qui ne révolutionne pas l'industrie. Des clichés qui tombent à la pelle.
Mais c'est tout aussi vrai que ce drama m'a fait rire. Pleurer. Et j'ai senti étonnement mon coeur s'envoler avec joie.
- Un couple ultra adorable et dont la progression des sentiments est d'un naturel déconcertant. J'ai adoré chaque interaction entre Chu Ye et Xioa Ya. Que cela soit leur chamaillerie ou leur moment extra "kawai", mon petit coeur n'a cessé de sourire bêtement. Alors, je ne vous cacherais pas que c'est bourré de cliché : La belle sauvée par le héros, tombant en pâmoison dans ses bras, les longs regards énamourés échangés durant ces ralentis sur fond musical...En temps normal, j'aurais sûrement dit "beurk", mais étrangement pas ici. J'ai fondu devant chacune de ces scènes, sentant une émotion sincère entre nos deux tourtereaux. Leur couple a si bien fonctionné sur nous ( chéri et moi) que nous ne pouvions nous empêcher de glousser bêtement et d'en pleurer durant le dernier épisode (je n'aurais jamais cru pouvoir pleurer sur ce genre de scène déjà mille fois vu et revus...)
- Indépendamment du couple, les deux protagonistes ont été fantastique. Il faut avouer que si Chu Ye ou Xiao Ya avaient été mauvais, l'impact n'aurait pas été le même.
* Chu Ye : OMG. Sa première apparition, ma pensée fut "hum...il est pas terrible" pour très vite devenir "OMG, il est trop sexy et trop cool". Son gros point positif ? Son attitude de déité qu'il maintient du début à la fin. C'est un dieu froid et qui ne semble n'avoir cure de ce que pense les autres. Son attitude froid et insensible est un régal car ses tirades et répliques sont tellement drôles face à une Xiao Ya spontanée et acerbe. Et comment ne pas fondre lorsqu'il regarde Xiao Ya, que cela soit de manière agacé, surpris, confus et surtout lorsqu'il est attendri. Son évolution est attendrissante, nous le voyons devenir d'insensible et froid à chaleureux et amoureux. J'ai tout autant aimé que malgré ses sentiments envers Xiao Ya, il reste le même. Trop souvent, le protagoniste en tombant amoureux devient stupide, maladroit, immature ce qui a tendance à me faire grincer des dents. Ici, Chu Yen reste un dieu plein de calme et de morgue, qui devant l'incompréhension de la nature féminine semble décontenancé mais sans être stupide, jaloux oui, mais pas immature, amoureux mais pas maladroit. Cela fait donc un bien fou de voir un protagoniste qui évolue mais qui garde sa nature et son attitude tel quel. L'acteur qui m'est totalement inconnu m'a convaincu à 100% et j'ai bien hâte de le voir dans un autre rôle.
* Xiao Ya : Alors oui oui, elle peut paraître acariâtre, enfantine, immature et toussa, MAIS.... personnellement nous l'avons adoré. Son attitude grincheuse, illogique, immature, joyeuse et spontanée tranche à la perfection avec celui de Chu Ye. Ce fut un délice de voir Xiao Ya mener par le bout du nez Chu Ye avec ses actions et répliques si farfelues et pourtant adorables. Elle semble avoir tout les défauts du monde, jalouse, colérique, prétentieuse, avare. Mais si l'on retourne la pièce, nous avons devant nous une jeune femme sensible, profondément amoureuse, joyeuse et honnête. Il est impossible pour Chu Ye de ne pas craquer devant une bouille aussi attendrissante. Et quelle bouille. Mutine, elle sait aussi jouer de ses expressions drôles que cela soit dans la colère que dans la surprise ou dans la suspicion. L'actrice? c'est pour elle que j'ai atterri devant ce drama. Je suis fan de Tian Xi Wei depuis "Lovely Us". Dans ce drama, elle joue à la perfection nous faisant passer du rire aux larmes avec maestria. Bien sûr, c'est avant tout un ressenti personnel, mais peu d'actrices savent me faire rire et pleurer en même temps.
- Les personnages secondaires ne resteront pas dans la mémoire, mais ont su être sympathique et drôles. J'ai beaucoup aimé le couple secondaire dont les personnalités différentes à l'extrême apporte aussi sa petite touche d'humour. Les rivaux ne sont pas extraordinaires et nous ne retiendrons ici que leur présence qui permettra à nos deux protagonistes d'avancer dans leur relation. Mention spéciale à la grand-mère dont aimions compter les répliques à chaque épisode, et qui a pourtant su nous faire rire avec le peu de parole qu'elle avait.
- Les costumes de Xiao Ya! J'ai adoré ses nombreuses robes! Peu de drama peuvent se targuer d'avoir une garde robe aussi bien fournie.
C'est donc un drama simple, que cela soit dans son scénario ultra édulcoré ou dans l'écriture de ses protagonistes mais qui apporte un énorme souffle de fraîcheur. Une excellente pause qui a agrémenté nos heures de déjeuner quotidien avec son lot de romance adorable, de rire bon enfant et de personnages attachants.

Une première partie rafraichissante et très drôle et une deuxième partie plus fragile
Je ferais court, le drama étant en deux saison.J'ai bien hésité avant de me lancer dans cette saison. Une des raisons qui me freinait, tout à fait personnel, était la présence de Jo Jung Suk. Déçue de ses rôles précédents dans"Jealousy incarnate" et "Oh My Ghost", je n'étais pas impatiente de le revoir sur "scène". L'autre étant que je n'avais pas envie de série médicale dans l'immédiat, ayant déjà eu ma dose avec "Doctor Romantic" et "Doctor John", deux dramas que j'ai adoré.
Et puis, il y a eu les raisons qui m'ont poussé à le regarder, même tardivement : Jung Kyung Ho que j'adore!!! et surtout un scénario pondu par Lee Woo Jung, le talentueux scénariste de la saga des "Reply" et surtout " Prison Playbook" que j'avais adoré.
Nous retrouvons comme dans la saga des "reply" ou "prison playbook" un groupe d'amis dans la quarantaine, amis depuis leur 20 ans, partageant le temps d'une saison (de deux plutôt) leur vie quotidienne de médecin.
Un groupe d'amis, un thème récurrent que nous adorons voir, surtout si cela est bien fait. Et pour tout dire : C'est plus que bien fait. Leur amitié est non seulement solide mais d'une complicité hors du commun. J'ai été frappé par la symbiose du groupe, où tout un chacun se connait sur le bout des doigts (bien que chacun ait ses secrets), se titille dans la joie et la bonne humeur tout en se soutenant avec une loyauté sans faille! Quelle amitié! On rit, on rit et on rit. Leurs pitreries sont à la hauteur de leur chamailleries! Mais tout cela avec un lien que rien ne semble pouvoir défaire.
Alors je vais être franche, le groupe d'amis est LE point fort de ce drama. Ils sont parfaits quand ils sont ensemble, et on en redemande encore..... Ce qui pose donc problème est leur vie en dehors de ce groupe. Ils deviennent moins intéressants, moins dynamiques, moins drôles. En tant qu'individu, ils sont très bien, je n'irai pas dire qu'ils sont inintéressants, juste moins attachants. Moins loufoques. Moins eux.
Les protagonistes interagissent souvent avec leur équipe et, bien que cela ne soit pas du tout une mauvaise chose, j'avoue que je n'ai pas trouvé leur interaction avec les autres équipes médicales transcendantes, à la hauteur de leur groupe d'amis. Il y a des seconds rôles intéressants comme Do Jae Hak, mais je pense que son personnage n'a pas été assez approfondi. Et puis des rôles inutiles comme Cheon Myung Tae si ce n'est pour nous démontrer brièvement tout l'opposé de nos héros.
Il y a pléthore d'acteur et d'actrice connus venus en tant que guest star, cela serait trop long de n'en citer ne serait-ce que quelques uns, mais c'était sympathique de trouver des visages connus d'épisode en épisode.
Les romances sont un point faible dans ce drama. Il n'y a aucune romance qui m'ait vraiment donné envie de retenir mon souffle et d'en avoir des papillons dans le ventre. Sincèrement, j'ai même trouvé certain duo...ennuyant. Si vous recherchez une ou des romances trépidantes, passez votre chemin.
L'autre point faible qui m'a posé problème est la succession de cas à chaque épisode. Si la première partie, nous sommes témoins de 2 ou 3 cas médicaux, en deuxième partie, il y'en a tellement qu'il m'est devenu impossible de ressentir une quelconque connexion avec ces personnages, m'obligeant à me souvenir qui avait quoi, et qui souffrait de quoi. C'est un choix, que celui de vouloir traiter de nombreux cas différents à chaque épisode, cela donne en effet l'impression que les médecins n'ont plus de vie privée et doivent courir à chaque instant de leur vie. Mais l'effet pernicieux est de nous obliger à nous détacher rapidement des personnages pour pouvoir suivre la progression du drama. Résultat, on croule nous aussi sous les cas à traiter, et nous n'arrivons plus à ressentir de la compassion ou n'importe quelle émotion si ce n'est de l'ennui. J'ai préféré de loin d'autres séries comme "Doctor John" ou "Doctor Romantic" où les cas font avancer les médecins dans leur apprentissage, les rendant plus forts à travers leur faiblesse.
L'OST est loin d'être mauvais mais ne sera pas inoubliable comme l'OST des "Reply" ou de "Prison Playbook".
Les acteurs? Alors je dis bravo, j'ai été époustouflée par leur jeu alors que je les connais plutôt bien. Ils ont su créer ce lien incroyable entre eux, rendant les moments entre amis hilarants et émotionnellement forts!
Alors que Jo Jung Suk m'avait dernièrement déçue, il a été de loin mon préféré dans ce drama, alors que je n'étais venue que pour Jung Kyung Ho! Jo Jung Suk m'a fit rire aux larmes, et ses expressions de voyou au grand coeur m'ont fait fondre comme neige au soleil!!! Sa relation avec son "fils" est incroyable, sa patience et son humanité envers ses patients m'ont fait un bien fou! J'en redemande encore et encore!! Et puis, juste pour son arrivée dans le premier épisode, je n'aurais loupé ceci pour rien au monde! (cela a presque supplanté son entrée calamiteuse dans "Jealousy Incanarte" et qui m'aura fait rire pendant 3 jours).
J'ai adoré Jung Kyung Ho, toujours fidèle à lui même, son attitude un peu hautain mais tellement humain parfois m'ont donné à plusieurs reprise des envie de le câliner.
Yoo Yeon Seok n'était pas à la base mon favori, mais depuis "Mr Sunshine" et "Doctor Romantic" je le suis de près, un acteur qui sait jouer avec nos émotions avec maestrio. Ici, encore il nous démontre tout son savoir, jongler entre le rire et l'émotion...
Je connais moins bien Jeon Mi Do et Kim Dae Myung dont c'est ma première fois, mais j'avoue ne pas avoir été déçue par leur prestation, même si cela ne m'a pas marqué plus que cela.
Je voudrais apporter une mention spéciale à mes deux petits coups de coeur : Kim Hae Sook et Kim Gab Soo! Ils ont été un rayon de soleil incroyable!!! Leur prestation a été magnifique et j'ai adoré les voir interagir. Leur duo a été empreint d'une telle complicité phénoménal, que je n'attendais qu'une chose : qu'ils finissent ensemble. Si j'ai la chance de vieillir, Si j'ai la chance d'avoir encore mon époux à mes côtés, je veux être ce couple. Se chamaillant sans cesse, mais avec tant d'amour et de respect l'un envers l'autre, et cela toujours dans la bonne humeur.
Un drama qui a donc la particularité de nous faire rire grâce à un groupe d'amis unique dans ce genre, une amitié indéfectible et d'une telle complicité qu'on ne peut que vouloir en être aussi. Malgré des faiblesses dans la deuxième partie, ce drama reste un must to see. Et puis certaines scènes sont inoubliables! Comme le karaoké au début du drama, à mourir de rire ou les scènes de repas (fight) entre nos protagonistes!
Vous ne regretterez pas d'y jeter ne serait-ce qu'un coup d'oeil. Rire garantie!

Une surprise comme on les aime
Dans ma "watch list" depuis un moment, je me suis décidée à lancer ce drama dans un moment de "craving" intense, la saison 2 de "Joy of Life" se faisant de plus en plus attendre, en manque total de ma dose "Fan Xian", la seule certitude que j'avais en me lançant dans les aventures de Ning Yi fut le bonheur de retrouver Guo Qi Lin et Son Yi. Cerise sur le gâteau, une apparition, certes éclair, mais une apparition tout de même, de Zhang Ruo Yun.L'équipe est donc pour beaucoup composée de "Joy of Life" : Gao Shu Guang, Hai Yi Tian, Tian Yu ou Karina Zhao. Je ne vous cacherai pas, bien que le drama soit loin d'être aussi réussi que "Joy of Life" (et en toute honnêteté, ce n'est sûrement pas prêt d'arriver), cela fut un immense bol d'air frais (surtout après "LuoYang").
Basé sur le roman "Zhui Xu" (赘婿) de Fen Nu de Xiang Jiao, "Zhui Xu" signifie matrilocalité.
Kézaco? Tout simplement, le fait que l'époux, après l'union, vive dans le village de son épouse, dans sa demeure ou à proximité de sa famille. C'est une particularité culturelle, peu commune, que l'on retrouve notamment chez les iroquois ou chez les Moso du Yunnan et du Sichuan au sud-ouest de la Chine par exemple.
Ning Yi est donc ce mari matrilocal, épousant Su Tan Er, l'unique fille d'une famille aisée, commerçant de tissu.
L'histoire pourrait prêter à sourire, un époux matrilocal, ce n'est pas commun.....et il faut avouer que nous sourions avec joie et parfois, si ce n'est souvent, follement face à ce couple ultra adorable. La première surprise vient donc de ce duo qui crève allègrement l'écran et pétille bruyamment devant nos yeux pleins d'étoiles! L'alchimie flagrante de nos tourtereaux est soulignée par le jeu, toujours aussi, impeccable de Guo Qi Lin et de Song Yi. Les étincelles fusent à chaque interaction, l'attitude pro-active de Tan Er est un régal!
Ce que je regrette peut-être un chouia est le ralentissement dans cette relation, qui il faut l'avouer est un enchantement, durant la deuxième partie. Tan Er disparait ainsi durant plusieurs épisodes, laissant place aux personnages de la seconde partie. Bien que leur lien nous soit démontré avec force, la magie de la première partie s'est un peu émoussé. Rien de bien méchant, mais je n'aurais pas été contre d'un peu plus de Ning Yi et Tan Er se titillant maladroitement.
Ning Yi est le deuxième gros plus de ce drama. Loin du cliché habituel, le scénariste nous dépeint ici un époux matrilocal comme au final nous aimerions en voir plus souvent. Acceptant sa condition de la manière la plus simple qui soit, Ning Yi use sans modération de ses réparties pleines d'humour et d'intelligence, gagnant ainsi le coeur des protagonistes qu'il rencontrera tout au long de ses aventures. Si l'aspect "bel homme" et "homme fort" fait place à un homme dont les capacités physiques sont moindres, la justesse de ses observations et la finesse de son esprit en valent pleinement la chandelle. Sans parler de son amour inconditionnel envers Tan Er. Il fait bon de voir un époux aux petits soins envers sa belle, et cela dès les premières minutes de leur rencontre. Oui, car loin de s'en plaindre, Ning Yi s'accommode de ses tâches de mari matrilocal avec un sourire bon enfant.
Mais pas que.
Il est aussi le premier à s'élever contre les préjugés, apportant ainsi une touche de modernité drôle et rafraichissante.
A noter que Ning Yi a beau être adorable et simple dans sa façon d'aimer, il ne fait pas bon de s'en prendre à ceux qu'il aime, ses amis, et surtout Tan Er. Certains en feront (durement) les frais.
Face à lui, il n'en fallait pas moins une pointure de taille afin de lui donner la réplique. Song Yi, sans surprise, est éclatante de beauté et de perfection dans son jeu. Je venais de la quitter dans "LuoYang", c'est donc avec bonheur que je la retrouve dans un rôle qui lui va (toujours) comme un gant.
L'alchimie attendrissante du couple est en grande partie due aux actions de Tan Er. Ses minauderies sont à mourir de rire. Les actions de la jeune femme afin de faire avancer plus rapidement leur relation sont impulsives et émouvantes. L'attitude active de Tan Er afin de faire avancer rapidement leur relation est appréciable.
La scène où apprenant que Ning Yi est possiblement en danger avec Qin Si Yuan, nous voyons une Tan Er attrapant un couteau au passage et s'envolant à son secours nous aura bien fait rire pendant plusieurs jours.
Comme souligné plus haut, je regrette tout de même que dans la dernière partie du drama, Tan Er perde un peu de son importance. Je comprend bien sur que cela soit avant tout les aventures de Ning Yi, que j'apprécie par ailleurs, mais un peu plus de Ning Yi et de Tan Er jouant au chat et à la souris auraient été le bienvenu. Mais je pinaille.
Les personnages secondaires sont très intéressants et nous donne l'impression d'un scénario qui donne la part belle à ces dits protagonistes. J'ai adoré l'amitié entre Ning Yi et ses amis, apportant cette touche d'émotion que seuls des amis vrais savent apporter.
Mais les relations dont j'ai le plus apprécié, en dehors de Tan Er, sont celles :
- La plus problématique. Ning Yi, Xi Gua et Chen Fan. Touchante et drôle, nous sentons dès le départ une fin prévisible et douloureuse. Et bien que le sachant pertinemment, mon coeur s'est tout de même brisé durant les derniers épisodes. J'espère de tout coeur que pour la saison 2, les choses pourront s'améliorer. Vraiment. Une amitié sincère se construisant au fur et à mesure des obstacles rencontrés. Face à l'adversité, leur amitié n'en était que plus forte. Et si bien sûr, Xi Gua en voulait beaucoup plus, elle n'a jamais cherché à être plus gourmande que ce qu'elle était en droit d'attendre. L'actrice Jiang Yi Yi ne m'avait pas du tout impressionnée dans "Eagle and Yougster". Ici, elle nous délivre une interprétation juste, touchante et drôle de Xi Gua.
- La plus adorable mais aussi la plus émouvante. Ning Yi et Geng Hu Yuan.... La maladresse de Geng Hu Yuan est à la hauteur de l'immensité de son coeur généreux.... Leur relation était la plus jolie à voir, d'une sincérité désarmante, nous n'en avions jamais assez de leur chamaillerie qui au final n'était qu'une façon de cacher des émotions d'amitiés. C'est aussi avec eux que nous rions et que nous finirons par pleurer toutes les larmes de notre corps. Un super duo!
Le scénario n'est pas d'une complexité désarmante mais suffisante pour maintenir l'attention de l'auditoire. J'ai par contre une préférence pour la première partie où Ning Yi nous démontre avec brio tout son talent d'homme d'affaire. La deuxième partie perd un peu de la fraicheur du début, et l'accélération de certaines parties, due probablement à l'obligation de respecter le format des épisodes dont on leur a octroyé, gâche un peu cette seconde partie. Il faudra s'y faire...
Pour conclure, une surprise plaisante où on ne voit pas le temps passer.

Gore à souhait? carrément. Adrénaline? peut-être. Un scénario complexe et riche? sûrement pas.
C'est tendance depuis toujours. Et parfois, il faut bien se le dire, un peu d'adrénaline ne fait pas de mal. Et les histoires de zombie sont une bonne façon de passer sa nuit sous sa couette, hululant à qui mieux mieux lorsqu'une invasion oblige nos protagonistes à faire le plein d'astuces pour ne pas être mangé.Oui, je ne nie pas. Je fais partie de ceux qui aime avoir peur. Avoir 2 de tension en se bouffant les ongles dans l'espoir de voir le héros ou l'héroïne s'en sortir avec classe, c'est un peu ce que je recherche. Et pourquoi pas avec une pincée d'humour. Une petite romance ou bromance ne serait pas de refus. Mais surtout une histoire qui tient la route.
J'ai pu en délirer avec délectation avec "Train to Busan" ou encore "Kingdom". L'émotion alliée à une tension soutenu servi avec un scénario intéressant m'ont réconcilié avec ce genre. Je suis de celle qui a grandit avec "Resident evil" (jeu et film). Et question horreur et gore, je suis de la génération "Amityville", toutes ces sagas redondantes mais tellement "drôles" comme les "Jason" ou les "Freddy Krueger" ou le très malsain "La colline a des yeux". Je suis donc loin d'être une novice.
Mais. Je ne cherche plus ce genre de frisson.
Avec les k-dramas, j'ai pu découvrir un univers différent où le scénario et les protagonistes nous obligent souvent à prier sincèrement pour leur sauvegarde. Estampillé "Netflix", j'avoue avoie eu des préjugés et une crainte....justifiée. Si je me suis détournée des séries US qui m'ont nourrie toutes ces années, ce n'était certes pas pour y replonger version coréenne...non merci.
Le scénario est donc tristement classique avec les éternels protagonistes destinés à être sacrifiés sur l'autel du voyeurisme et érigés en tant qu'héros dont la mort fut bête, voire inutile mais assez sanglante pour nous en donner des nausées . Des antagonistes stupidement méchants, sans passés complexes qui justifieraient au moins leur attitude craignos. Des romances fades qui font soupirer et ne parlons même pas des liens d'amitiés sans aucune ambition si ce n'est faire pleurer dans les chaumières. Et je ne vous ferais pas l'honneur de parler des personnages de passage (le streamer, la nana meurtrière prise de remord, le bébé....) d'une telle inutilité si ce n'est nous avoir mener sur de fausses spéculations (on en est encore à se demander ce que sont devenues les souris, où si la souris a mordu ou non un des personnages...). Bref, niveau scénario, ce fut prévisible à 100%, illogique et souvent absurde.
Et sinon, est-ce que cela a le mérite de faire monter la tension de nos neurones? Un peu, il faut l'avouer. Quelques scènes sont intenses et ont le mérite de nous faire retenir le souffle. Dommage que la tension retombe dès la première stupidité d'un personnage amenant inévitablement à sa mort ou au sacrifice d'un autre personnage.
Bien que je puisse comprendre que certains ont besoin de voir, je trouve les scènes gores malsain et à vomir (au sens propre), ces images n'avaient pas vraiment besoin d'être montré de manière aussi cru. C'est un affront à notre imagination....
La vulgarité des insultes dérange lorsqu'on est habitué au drama coréens ou chinois. Si cela devait souligner la réalité des dialogues, peut-être.... Mais je cherche en quoi cette réalité là peut nous permettre de nous immerger dans ce monde apocalyptique....
Idem pour les scènes de harcèlement (très à la mode...) ou d'agression sexuel, le malaise s'installe vite. Et ne sert en rien l'histoire. Ah, si! cela est sensé nous faire comprendre leur rage (aux victimes) et heu, le pourquoi de leur action inutile ( j'avoue tout de même qu'un affrontement entre la victime et l'agresseur, cela aurait eu plus de sens que de brûler l'école...).
Alors certains me diront que cela fait partie du jeu. Sûrement. Mais je n'ai pas eu ce sentiment désagréable et cette envie de vomir avec "Train to Busan" ou " Kingdom". J'ai pu voir avec énormément de plaisir ces deux titres avec mes ados.
Avec "All of are dead", même mes ados ont pudiquement baissé leur yeux.
Dans tous les cas, ce drama devrait plaire aux amateur de sensation forte (quoique....) mais si vous recherchez un drama épique avec un scénario riche, passez votre chemin.

Un très bon moment de franche rigolade accouplé à une émotion certaine
Jung Bo Hoon a peu écrit. Mais il a bien écrit.Après "Prison Playbook" et les turbulences drôles et attachantes d'une cohabitation forcée entre prisonnier , le scénariste nous conte ici une tranche de vie à travers le regard de joueurs de badminton. Si on peut regretter que le badminton, qui sert ici seulement de scène pour nous retranscrire des relations humaines, que cela soit entre les joueurs ou entre les villageois, nous pouvons applaudir tout de même sur l'écriture brillante de ces personnages.
Ah le badminton, je me revois encore voler avec insouciance durant ma prime jeunesse vers le filet, raquette à la main, plongeant avec "classe" sur le volant capricieux... C'est une des raisons qui m'amènent aujourd'hui à écrire sur "Racket Boys", ça et aussi ma tendance naturelle à aimer les dramas traitant de sport (ne pas oublier que l'un de mes mangas de chevet reste encore et toujours "Touch" mais aussi "I'll Generation Basket"...).
C'est un sport loin d'être aussi populaire que le basket ball ou le football (chez nous) ou encore le base ball.
Du moins, c'est ce que je pensais.
Après quelques petites recherches (afin de ne pas me coucher trop bête), j'apprend que le badminton était assidûment pratiqué en Chine il y a 2000 ans de cela. Plus proche de nous, en Angleterre, le battledore and shuttlecock serait l'ancêtre du badminton. Le badminton moderne quant à lui est inspiré du jeu indien poona.
A ma grande surprise, le badminton, celui dont on ne parle jamais, est non seulement le sport le plus pratiqué en Asie ( j'ai toujours naïvement cru que c’était le base-ball…) mais aussi le deuxième sport le plus pratiqué dans le monde après le football, dont le nombre estimé de pratiquant s’élève à 100 millions. Oui, si c’est le sport le plus pratiqué en Asie, c’est plutôt logique….
Il est tout autant logique que les plus grands champions viennent d’Asie. Le pays avec le plus de médaillé aux jeux olympiques est la Chine suivi de l’Indonésie et de la Corée du Sud. Voili, voilou un petit peu de culture sportive.
Mais revenons à nos moutons….Ce drama parle donc de badminton. Du moins, le cadre de ce drama est le badminton. Il faut avouer que le badminton sert ici de base pour nous conter les amitiés d’une bande d’adolescent ainsi que de leur relation avec le monde des adultes à travers leur coach.
C’est un des points négatifs de ce drama : la pratique du sport n’est qu’un prétexte et est donc survolé. Il n’y a aucune explication dudit sport en question. J’aurais aimé, un peu comme dans « Ping Pong Life », des petites touches d’information sur le sport, les règles, les techniques. Nous voyons peu d’évolution au niveau des joueurs, que cela soit durant les compétitions ou dans le peu d’entrainement qui est mis en scène. Yoon Hae Kang est doué, on nous le répète sans cesse, tout autant que Han Se Yoon, ils rencontrent donc très peu d’adversaire qui peuvent réellement les mettre en échec. Il y a donc peu de suspense et peu de remise en question sur leur aptitude sportif. Les autres membres sont plus ou moins talentueux, avec quelques minutes éparpillés sur leur avancement sportif, mais rarement en profondeur, juste assez pour nous rappeler que leur rêves restent tout de même leur sélection nationale et la victoire nationale.
Les affrontements que cela soit amical ou lors d’une compétition sont mis en valeur esthétiquement mais ne sont pas assez passionnants, sportivement parlant. Le spectateur n’assiste pas réellement à une tension lors de ces fameux matchs. Ce qui n’enlève en rien la valeur émotionnelle de ces jeux. Malgré tout ,on y prend du plaisir.
Deuxième point négatif : Si l’amitié des garçons et filles est brillamment mise en valeur tout au long du drama, j’aurais aimé un peu plus d’emphase sur leur relation familiale. Hae Kang est le seul adolescent en relation directe avec sa famille. Bien que l’entente soit bonne avec des fluctuations classiques parents-enfant, au final cela ne durera que le temps d’un épisode. Il y a donc peu d’évolution ou de démonstration entre les protagonistes et leur famille. Juste un liseré, comme Se Yoon et sa mère ou Woo Chan et son père. Touchant mais si peu comme In Seol et son père. Ou inexistant comme Yoon Dam ou Han Seol.
Un parti pris du scénariste qui plaira. Ou pas.
Troisième point négatif : La narration un peu brouillon. Sûrement volontaire. Mais je n’ai pas réussi à m’adapter et à apprécier les nombreux aller-retours entre les nombreux protagonistes. Cette impression, un peu comme un échange de volant, où la caméra saute entre les événements, ces coupures volontaires afin de donner plus de poids à un suspense, que nous devinions au final assez rapidement, étaient frustrantes, de mon point de vue. Un peu comme les réalisations, caméra à l’épaule, volontairement choisi, mais qui ne plaira pas forcément à tous.
Mais alors, me direz-vous….Malgré ces défauts, qui n’en seront pas pour d’autres, c’est un drama qui reste de qualité. La réalisation comme souvent est claire et fluide, avec des images naturelles et une mise en scène esthétique.
L’écriture des protagonistes est plutôt réussie et il vous faudra peu de temps pour vous attacher naturellement à chaque protagoniste. Les liens, que cela soit entre les adolescents ou les villageois, sont émotionnellement bien construits. On rit souvent devant les répliques fantasques de Hae Kang ou devant les actions puériles des divers protagonistes. Actions qui cachent bien souvent une générosité débordante d’affection. L’amitié entre les différents adolescents est mise au devant la scène servant ainsi de moteur à leur désir d’avancer et de grandir. J’ai particulièrement apprécié le fait que cette franche amitié fut rapide à se mettre en place et faisant front face aux obstacles sans jamais faiblir. Il n’y a donc pas de place à la frustration des éventuels malentendus ou de problème relationnels.
Les romances sont mignonnes, on apprécie aussi ici la drôlerie et la chaleur de ces romances, qui correspondent bien à l’idée que j’ai encore en mémoire de l’adolescence et ses premiers amours.
L’histoire des villageois, sans être exceptionnellement bouleversante, reste vraiment agréable à suivre. Chaque personnage a sa propre histoire. Celle qui m’aura la plus émue est celle des citadins, Shin Phil Ja et Kim Tae Ho, leur évolution a été la plus flagrante et leur implication la plus bouleversante.
J’aurais aimé un peu plus d’interaction entre les jeunes et les adultes, le peu qui a été montré m’ayant fait stupidement sourire.
Un drama qui aurait mérité plus de profondeur certes, mais avec un indice émotionnel assez élevé vous obligeant à sourire tout le long, voire parfois a retenir subrepticement vos larmes. Si vous recherchez un drama simple à suivre, sans aucune frustration, avec beaucoup d'amour, n'hésitez pas.

Un drama qui se regarde facilement
Je ne dirai pas que « The day of becoming you » est mauvais, loin de là. L’écriture du scénario n’est pas original mais cela faisait un petit moment que nous n’avions pas eu ce thème, il aurait été dommage de ne pas y jeter un coup d’oeil.L’histoire reste classique puisque nous avons une superstar et une journaliste qui, après un échange malencontreux et mystérieux de corps, apprennent à se connaitre, à devenir amis pour finalement tomber amoureux. l’histoire se focalise donc sur le couple principal et il y a peu ou prou de développement autour d’eux et c’est à mon sens un des défauts majeurs du drama.
Les personnages secondaires sont fades et s’apparente plus à des figurants qu’autre chose. Bien que nos protagonistes interagissent avec eux que cela soit la famille ou les collègues/amis, ils ont peu de profondeur. Prenons pour exemple Jiang Yi et ses relations avec sa mère ou son père. Quelques flashbacks nous indiquent que Jiang Yi a des problèmes relationnels avec ses parents. Ces souvenirs nous apportent certes des indices sur son comportement actuel mais ne nous apportent aucune émotion et c’est de façon détachée que nous observons sa difficulté à surmonter ses affres familiales. Tout comme sa relation avec sa petite soeur, elle n’apporte pas d’évolution majeure pour lui, c’est clairement Sheng Sheng qui apporte cette dynamique. Il est donc dommage que ses liens avec sa famille n’aient pas été développé de façon convaincante. Autre exemple, Sheng Sheng avec ses parents. Il n’y a pas ici de conflit majeur mais leur relation qui devrait être complice nous amène à une certaine indifférence. C’est donc avec un regard un peu impassible que j’assiste à leur discussion et leur interaction. Si je prend pour comparaison « My Fated Boy » ou « Love Scenery », des romances où la place familiale sans être majoritairement présente à l’écran avaient une touche émotionnelle très forte, amenant à plusieurs reprises des battements de coeurs affolés, des rires d’attendrissement et des larmes de bonheur, je dois avouer qu’ici, il n’y a rien eu de tout cela.
Ce que je trouve dommage est l’absence flagrante des liens entre Jiang Yi et les membres de son groupe. Je suis sûrement un peu blasé mais je m’attendais au minimum à un trio à l’image de « You’re beautiful » par exemple. Que cela soit Pei Jia Shu ou Cheng Le Yi, j’oserai dire qu’ils ne servent presque à rien…Que Jiang Yi soit d’un naturel froid et associable aurait pu nous amener à pléthore de situations cocasses et touchantes, un peu comme dans « Promise Cinderella » où notre Issei au mauvais caractère couplé avec Kurose Koya nous ont distribué un duo hilarant et magique.
Vous l’aurez compris, seuls les protagonistes ont ce lourd fardeau de porter ce drama au sommet.
Est-ce un succès? Mon avis ici est en demi-teinte.
Le jeu de Zhang Xin Cheng et de Liang Jie est sans conteste de qualité. C’est un énorme bon point. Lors des échanges d’âmes, il a été bluffant de voir leur trait de caractère, attitude et façon de s’exprimer s’imprégner du corps en question. Sans aucun doute, à mes yeux, Zhang Xin Cheng a été fabuleux.
Et la romance dans tout cela? Elle avance progressivement et de façon naturelle. Il est aisé de comprendre pourquoi ils finissent par s’aimer. Leur complicité est bien présente et prête parfois à sourire. Et je pense que c’est ici que le bât blesse. En tout cas pour moi. Je n’ai pas eu le coeur en émoi, ni de montée de fièvre. Je faisais face à une romance mignonne mais dont l’intensité était bien moindre. Juste un sourire de temps en temps. Malgré des baisers passionnés, je n’ai pas eu d’affolement dans mon cerveau. La première partie est selon moi plus intéressante. La seconde partie, le couple s’enferme un peu dans une routine un peu terne, les petits pétillements du début disparaissent et les obstacles qu’ils rencontrent ne nous force pas à enchainer épisode sur épisode.
Il n’en reste pas moins que c’est un drama agréable à suivre et qui plaira à un très grand nombre grâce à un scénario simple, à un très bon jeu d’acteur et à une romance naturelle.

un drama avec beaucoup de défaut mais qui tire son épingle du jeu.
Si….…Vous réussissez à passez le premier épisode, voire peut-être le deuxième épisode : un début fragile et inconsistant, me voilà sur le point de zapper. Les premières images nous dépeignent la princesse Jiu Ling, le jour de son mariage, accusant son oncle royal, l'empereur Chu Rang, du meurtre de son père devant une cour silencieuse et amorphe. Le ridicule ne tue pas mais les scènes prêtent à sourire devant la mauvaise réalisation et écriture du premier épisode. Je ne vous ferais pas l’affront de vous raconter l’évasion absurde et le changement de visage (et de voix!!!) de la princesse. Mon but, étrangement n’est pas de vous détourner de ce drama…
Les scènes sont d’une telle maladresses et tellement mal écrites, qu’on est tenté de se lever et d’éteindre la télévision… et le jeu de l'actrice He Hong Shan n'était pas forcément des plus convaincants...
…Vous fermez les yeux quant à la qualité de la réalisation qui sans être ce qui peut se faire de pire aurait pourtant bien mérité ce qui se fait de mieux. Les personnages portent souvent, si ce n'est toujours, les mêmes costumes. Le doublage se fait bien sentir ( ce qui est souvent pour moi rédhibitoire et m'oblige parfois à abandonner un drama) avec tous les défauts : décalage, ton sur-joué, écho maladroit et agaçant… Ce que j’aurais à reprocher aussi, est le manque de transition entre les scènes, ce qui rend le tout parfois saccadé, ou la pauvreté des-dits scènes : peu de mouvement, souvent, les personnages sont déjà présents ou arrivent tous en troupeau dans une salle et s’installent en rang d’oignons, ce qui rend le tout peu naturel.
…Vous faites fi des derniers 15 épisodes : Les derniers épisodes rejoignent le reproche du premier….l’écriture précipitée de l’histoire et des scènes qui sortent un peu de nulle part. Les batailles nous sont seulement contées (sauf la dernière), un parti pris dû probablement au manque de moyen, mais qui ne nous implique pas du tout dans leur combat. Une dernière partie bâclée, mal filmée et mal réalisée….
…Vous faites abstraction du non sens de beaucoup de chose, de l’illogisme de l’histoire….
Ah, mais avec autant de défaut, pourquoi grand dieu, l’ai-je terminé avec un sourire niais sur mes rides? Je ne vous le cache pas, ce drama jongle entre le très mauvais et le très bon. La combinaison est pour le moins inconfortable. Doit-on détester? Aimer?
J’ai adoré ce drama.
Tout simplement car ce drama possède deux choses qui m’ont fait presque oublier ses défauts :
Jun Jiu Ling! Si le début ne nous laisse qu’une image d’un personnage éructant déraisonnablement de colère, par la suite, nous découvrons avec surprise un personnage d’une intelligence redoutable et d’une force de caractère étonnante. Ses gestes d’une grande douceur s’allient parfaitement avec un regard ferme et brillant d'ingéniosité. J’ai été bluffé par ses paroles mesurées, mûrement réfléchies et intelligentes. Jun Jiu Ling est clairement une héroïne émouvante. Ses atouts résident essentiellement dans sa façon stratégique de penser et de mettre en place des actions souvent rondement pensées. Le calme et la sérénité dont elle fait preuve quelque que soit l’obstacle rencontré sont impressionnants. Si j’aime les personnages féminins fortes et de caractère, je fuis devant celles qui usent d’arrogance et de mépris envers la gent masculine afin d’asseoir leur supériorité. Ce qui est ici loin d’être le cas. Jun Jiu Ling n’aura de condescendance qu’envers l’empereur et Lu Yun Qi, présentant le plus souvent du respect ou du moins de la reconnaissance pour les autres personnages. Difficile de ne pas aimer un personnage d’une telle force qui ne dévalorise jamais ceux qui l’entoure, bien au contraire. Jun Liu Ling connait ses forces mais aussi ses limites. Il n’est dont pas surprenant de voir les 4 protagonistes masculins se morfondre à ses pieds. Et il faut avouer que ses relations avec les 4 personnages masculins avaient ses atouts et ses charmes. Ses liens que ce soit avec Fang Cheng Yu ou Ning Yun Zhao étaient vraiment rempli de respect et d’affection sincère. J’en ai eu un peu le coeur brisé pour ces malheureux.
Un peu.
Car, la deuxième raison qui m’a poussée à finir ce drama est indiscutablement Zhu Zan !!
Ah je ne vous cache pas que j’adore ce type de héros : Intelligent, excellent combattant et doté d’un charme taquin. Ce qu’on adore? Sans parler de son amour inconditionnel pour l’héroïne, son respect pour elle, sa foi en elle. Mais aussi son bagou plein de suffisance et son talent de combattant. Son impétuosité. Un plein de drôlerie qui fut plus que le bienvenu.
Sa relation avec Liu Ling a été un souffle printanier! Une romance d’un tel naturel et d’une telle spontanéité a été la bénédiction de ce drama. Sans ce couple, il n’y aurait pas eu de raison pour ma part de continuer jusqu’au bout. Leur interaction était faite de taquinerie et de flirt outrageusement adorable. Mon dieu qu’il était rafraichissant de voir un personnage féminin flirtant sans aucune honte avec un héros à la limite effarouché telle une vierge. Les petites piques et expressions amusées de Liu Jing étaient tellement drôles qu’on se prend facilement au jeu de la séduction entre eux. Il n’y a aucun moment frustrant, que cela soit de la jalousie excessive ou une rupture découlant de quiproquo. Que de l’amour avec un grand A et une confiance quasi aveugle l’un en l’autre.
On adore de ce fait les liens qui se créent, pas assez selon moi, entre Zhen Zan et ses « rivaux », des liens de fraternité sans arrière-pensée. Fondé sur leur attachement profond pour Jiu Ling.
Un drama qui peut arrêter plus d’un dû à la qualité aléatoire de la réalisation, mais qui possède deux atouts qui méritent pourtant notre attention : une héroïne forte et moderne, et un couple ultra ultra « kawai ».

un film qui rend heureux....
Rien ne me vient facilement.Ni le sourire.
Ni la joie.
Ni l’émotion.
Et encore moins les larmes.
Et c’est ce qui me fait écrire avec tant d’empressement lorsque j’arrive à rire, à avoir peur, à aimer…et surtout à pleurer.
C’est donc « à chaud » que je fleuris cette feuille de mon enthousiasme (cela date de 10 ans, et cet article, et ce visionnage). Mais commençons donc par le résumé, il faut bien s’aligner parfois sur le commun, n’est-ce pas mon ami ?
« Born to Sing » est inspiré d’une émission en Corée du Sud « National Singing Contest » toujours en diffusion sur une chaîne phare, KBS1, tous les dimanches soir (du moins quand j'écrivais ce billet). Une émission qui dure depuis 1980 (cela ne nous rajeunit pas, n’est-ce pas ?).
Nous suivons à travers plusieurs candidats un concours de chant national : L’apprenti coiffeur Bong Nam, le grand-père Oh et sa petite fille Bo Ri, La maire Joo Ha Na, et les deux collègues de travail Yoo Yeon Seok et Lee Cho Hee.
Tout d’abord, je dois préciser que le film est basé sur les témoignages de candidat recueillis pour l’occasion, ce sont donc un peu des tranches de vie que nous découvrons dans ce petit bijou cinématographique.
L’affiche rutilante et très kitch ne m’avait pas vraiment convaincue. La bande-annonce m’a fait sourire et l’idée de siroter mon cup of tea devant ce qui s’annonçait une petite comédie simple m’a fait sauter le pas. J’ai donc lancé le visionnage sans trop d’arrière-pensée, positive ou négative. Je n’en attendais ni plus ni moins.
J’avoue avoir une très grosse préférence pour les séries. Cela me donne le temps de m’attacher et de comprendre les personnages. Ce qui me semble rédhibitoire dans un long métrage c’est justement son format. 1h30 voire 2h sont nettement insuffisants en ce qui me concerne, avoir de l’empathie ou entrer dans les sombres couloirs tortueux d’un esprit humain me prends beaucoup beaucoup plus de temps. Résultat, un long métrage reste très souvent à un niveau correct…et comme le veut une règle universelle, il y a TOUJOURS des exceptions. Bienheureux, n’est-il pas?
Dès les premières secondes, j’ai été goulument aspirée par ces tranches de vie. De petites histoires sans aucune prétention qui ont réussi l’exploit à me faire pleurer et à me rendre honteusement heureuse. De m’obliger à me cacher afin d’y verser ce trop plein d’amour et d’émotion qui m’ont attaqué de manière bien sournoise.
A première vue, rien qui ne puisse expliquer ce bouleversement hormonal. Un assistant coiffeur dont le rêve de devenir chanteur depuis toujours voit l’opportunité dans ce concours de le concrétiser, un grand-père et sa petite fille au quotidien banal, madame le maire qui y voit l’occasion de promouvoir sa ville et enfin, deux employés travaillant sur la publicité d’un de leurs produits, un nostalgique buvant de manière éhonté afin de vivre confortablement dans un souvenir lointain…
C’est tout.
Pas de génie vocal. Pas de danseur sexy se déhanchant (quoique Bong Nam laisse rêveur) sur un rythme populaire. Et c’est ce qui fait un peu la particularité de ce film. Nous sommes loin de chorégraphie endiablée où à la lueur de feux de rampe, de jeunes et talentueux candidats s’affronteraient férocement afin d’obtenir la première place, la reconnaissance absolue de leur savoir ! Loin, très loin de ce cliché, « Born to Sing » s’ingénie au contraire à nous dévoiler ce qui dort au plus profond de soi.
Chanteur, tout simplement.
Le balbutiement d’un cœur hésitant.
Le fléau de deux générations se tâtonnant.
Un politiquement correct très sympathique.
J’ai donc été sincèrement et agréablement surprise par « l’originalité » sur le fond. Je m’attendais à tout sauf à cela. Oui, à sourire et à pleurer. Car c’est tout simple. C’est juste tout simplement beau.
Il n’y a pas de déluge de bons sentiments. Pas de mièvrerie. Juste le petit plus qui illumine chaque scène. Et le film réussit ce tour de force en ce qui me concerne, avec son format de long métrage. J’ai aimé tous les personnages. Leurs vécus. Leurs envies. Leurs angoisses. Leurs rêves…
Quelques minutes éparpillées ont suffi à m’attendrir. Et sincèrement, c’est très fort. Je n’ai pas d’autres mots. J’ai pleuré, et Dieu que cela fait du bien. De pleurer non pas de peine. Ou de haine. Ou de colère. Mais juste de joie. D’émotion. J’en ressors heureuse. Et cela, c’est magique.
Des personnages qui n’ont pas vocation à de grandes choses si ce n’est avancer.
Bong Nam, je l’ai adoré. De suite. Il est loin des canons de beauté que nous impose la société. Chanter, danser, entrainer la foule dans son délire n’est pas un problème. Et la première démonstration dans le salon de Mi Ae est fort éloquente. On se reconnaît aisément dans son parcours. Tu sais, cet abandon de rêve pour subvenir financièrement à sa famille, sa femme, ses parents. Nous sommes tous plus ou moins passés sur ce chemin caillouteux. Et j’ai d’autant plus applaudi de voir Bong Nam persévérer quitte à peiner l’être aimé.
J’ai eu du mal à comprendre Mi Ae, du moins au début, ne pas concevoir son manque de soutien envers son mari. Certain, je pense aurait été bien au contraire dans son sens. Il est plus facile je pense de s’emporter envers l’époux fautif, voir Mi Ae s’acharner à maintenir les finances du couple peut en effet indigner plus d’un. Mais le puzzle s’imbrique comme du beurre et je n’ai pu ni en vouloir à Mi Ae, la réalité de la vie rattrape impitoyablement, ni à Bong Nam, de vouloir enfin être complet.
L’autre « couple » qui m’aura fait fondre d’amour est le grand-père Oh et sa petite fille Bo Ri. Sur la multitude de dramas et films que j’ai pu visionner jusqu’à présent, il y a désormais une certitude qui s’impose! Les enfants coréens sont des SURDOUES. Non seulement ils sont physiquement adorables, mais surtout leur jeu est incroyablement « vrai ». Ils ont su faire mouche et me toucher, m’entraîner dans LEUR réalité à, chaque fois et pour cela, je leur tire la révérence.
La petite Kim Soo Mi qui joue Bo Ri est « too cute » et ses mimiques font sourire, voire rire. Sa relation avec son grand-père est mon idéal. Peut-être le vôtre ?
C’est ainsi que je vis, du moins la mienne, ma famille, mes enfants.
Les disputes, les remontrances, les sermons, les soupirs agacés de la vie de tous les jours. Mais aussi la complicité, les fous rires, la tendresse sous-jacente de tous les jours. Grand-père Oh et Bo Ri sont parfaits dans cette relation conflictuelle de génération et ils seront ceux qui m’auront obligé à courir derechef dans la salle de bain pour effacer ces larmes si traitres.
Le troisième couple n’explose pas de dynamisme ou de relation passionnelle et charnelle, je m’en gausse, mais tu sauras quand tu commenceras, qu’au pays du matin calme, les relations entre homme et femme sont souvent dépeintes de façon prude et platonique (bien sûr, comme partout et souvent dans une société qui évolue, cela est en passe de changer, et c’est bien, bien, bien dommage).
La très discrète Hyun Ja se retrouve « coincée » avec Dong Soo, tout deux devant promouvoir le produit-phare de leur entreprise au vu et sus de tous à l’antenne. Un produit bien difficile pour la douce Hyun Ja à décrire. Comment a-t-elle pu passer l’audition ? Je me pose encore cette épineuse question, mais peu importe, il m’a été agréable de suivre ses battements de cœur. Je l’ai trouvé très courageuse lors de la finale, et bien que loin des couples qui emportent avec passion nos neurones, la simplicité, je dirais presque la douceur de leur relation était presque un cadeau.
Je finirai avec madame le maire Joo Ha Na et son adjoint, Chef Maeng ! Le dernier couple hilarant. Que dire ? Elle ne sait pas chanter. Loin de là. Ni danser. Elle sait remettre à sa place ses subalternes, avec acidité, presqu’avec classe. Et sans Chef Maeng, que j’ai presque eu envie de le voir auditionner à la place de madame le maire, elle aurait été fade et usante. Chef Maeng a apporté ce petit plus, ce soutien sans faille qui change beaucoup. Il faut le voir à la finale la soutenant en chantonnant avec elle pour comprendre, un petit plaisir au goût de marshmallow.
Alors, oui ne nous voilons pas la face. Il n’y a pas de suspens. Pas de surprise réelle, pas de twist hargneux. Tout est prévisible. Ah! mais ici, peu me chaut ! car ce n’est pas le but de l’histoire. Ici-dans, c’est pleinement assumé, vouloir nous réchauffer le temps d’une chanson entraînante : une réussite.

Un drama totalement déjanté qui arrive à nous tirer un torrent de larme!
Lorsque je me suis lancée dans le visionnage de ce drama, je ne savais pas réellement à ce que j'allais voir. La surprise n'en fut que plus grande. J'avais juste envie de voir un drama qui me ferait passer agréablement le temps en attendant de pouvoir voir la suite de "Rainless love in Godless Land" (Aish, vivement la suite).Le ton du drama est donné dès début : loufoque et totalement délirant.
Mais. Il faut aimer ce genre d'humour.
Ce qui n'est habituellement pas mon cas. Je suis un peu snob sur les bords (au grand dam de chéri qui rit de tout) et j'affectionne généralement l'humour plus cérébral ( je dirais plutôt "j'affectionnais" maintenant).
Pourtant. Je dois vieillir.
J'ai ri, mais ri.
Les personnages sont tous loufoques et parfois tirés par les cheveux mais que diable, on leur pardonne leur pitrerie et leur "stupidité", car au-delà de leur fantasque répliques et "attitude qui n'en a cure de la honte", ce sont des personnages avec des personnalités profondes qui ont su déclencher en nous, habilement, des émotions surprenantes.
Et on pleure.
Et pas qu'un peu.
Diantre, passer du rire compulsif à des larmes difficilement refoulables (non, ce n'est pas un mot...) a été une bonne expérience.
L'histoire n'est pas extraordinaire. Les personnages le sont.
Stone, Pei An, Ah Gan, Jing Fang et French Toast font partie d'un club de paranormal à l'université. Bien décidé à faire fonctionner leur club, (et avec le dessein caché de se rapprocher de celle pour qui Stone a le béguin), ils prennent "le risque" d'aller filmer des lieux hantés. C'est ainsi que durant l'une de leur escapade, Stone tombe à l'eau en tentant de sauver Pei An et meurt noyé. L'apparition de la mystérieuse de Xiao Lu, un genre de guide vers l'au-delà, sauvera Stone mais avec en contrepartie une épée de Damoclés au-dessus de Xiao Lu. Etant allée à l'encontre des règles de l'au-delà, Xiao Lu, afin de pouvoir échapper à la punition, doit sauver 10 âmes avec bien sûr une limite de temps. Tout cela avec l'aide, cela s'entend, de Stone et toute sa joyeuse clique.
L'enchainement de ces âmes à récupérer suit rigoureusement un chemin bien défini, qui loin d'être dû au hasard semble, au contraire, ramener nos deux protagonistes, Stone et Xiao Lu, sur une vérité inavouable. Comme souvent chez les asiatiques, les cas traités ne sont pas anodins et l'histoire derrière le pourquoi de l'acte est souvent vecteur d'émotion. Chaque histoire contée nous amène un peu plus loin dans le passé des personnages. Qui plus est, les histoires sont émouvantes voire bouleversantes. Celle du professeur Lo m'a fait pleurer comme une Madeleine ! Professeur Lo, un des personnages les plus loufoques de la série....quoique, pour tout vous avouer, ils sont presque tous du même acabit....Donc, le professeur Lo totalement déjanté apparait comme un personnage somme toute banal. Ainsi lorsque son histoire nous est contée, c'est un vrai crève-cœur. Le décalage entre l'image qu'il nous donne et ce qu'il vit et ressent est immense. Ce n'est évidement pas la seule histoire touchante de la série, elle est seulement celle qui m'a le plus touché.
J'ai vraiment apprécié tous les personnages, qui ont tous quelque chose à raconter, même le mystérieux chanteur à poil sous la douche! La particularité est le lien qui unit chaque personnage. Les plus insignifiants, les plus secondaires auront chacun un rôle à jouer, une apparition qui apportera son lot de surprise par la suite et je ne suis pas loin de crier au génie.
Bien sûr, le drama tourne essentiellement autour de Stone et de Xiao Lu. Au fur et à mesure que le voile se lève doucement autour de nos deux protagonistes, nous comprenons les tenants de l'intrigue. La progression est lente mais solide. La révélation finale, bien que prévisible n'en reste pas moins émouvante. Punaise, j'ai pleuré (je passe mon temps à pleurer ces derniers temps...) aux derniers épisodes. Je n'en dirai pas plus afin de ne pas en dévoiler trop....Mais ici, n'en déplaise, une fin qui a su être aussi triste qu'heureuse...
Le jeu des acteurs est fantastique! Je ne connaissais aucun des acteurs ici présents. J'ai beaucoup de retard à rattraper avec les taïwanais et j'avoue que ces derniers temps, les taïwanais m'ont plutôt bluffés.
Kent Tsai/蔡凡熙 a été fabuleux. Son jeu de parfait "débile" au grand coeur a été parfait rendant encore plus incroyablement touchants les derniers épisodes....
Eugénie Liu/劉奕兒, que j'avais déjà vu dans "Behind your smile", aura été le personnage le plus "normal" de ce drama. J'ai bien peur de ne pas avoir grand chose à dire à son sujet, elle n'est ni mauvaise, ni exceptionnelle.
Chun Hong/洪群钧...inoubliable. Je n'arrive pas à comprendre comment un acteur peut avoir l'air si bête et si "weird" tout en étant un personnage aussi drôle et (parfois)adorable. Oui oui, adorable. Chapeau à l'acteur!
Il y a aussi les autres, comme le coach, Jing Fang ou Chi Hsian pour ne nommer qu'eux car pour tout vous avouer, ils ont presque tous été formidable.
J'ai, par contre, eu un coup de coeur pour la mère de Stone. Non seulement elle m'a fait mourir de rire (ah le coup du moustique!!!) mais et surtout, elle m'a fait pleurer dans le dernier épisode....
Je sais que ce n'est pas le genre de drama qui peut plaire à tout le monde. C'est un univers délirant avec beaucoup de scènes typiquement burlesque frôlant l'absurde mais qui sait aussi jouer la carte de l'émotion au bon moment.
C'est tout le charme de ce drama.
Drôle et émouvant, avec un scénario finement écrit.

Un super moment de détente
Ca ne casse pas trois patte à un canard. On est bien d'accord. Mais on rit. Et beaucoup.Alors, oui les blagues ne volent pas forcément très haut. Mais on rit. Et beaucoup.
Les personnages ne brillent pas particulièrement par un charisme de dingue. Mais on rit . Et Beaucoup.
Les actions s'enchainent avec fluidité et les gags fusent comme un tir à bout portant. Cela a l'effet escompté. On rit. Beaucoup.
Si vous avez besoin de rire sans arrière pensée, de voir une baston épique où le rire couvre joyeusement le bruit de la télé, n'hésitez pas. Un film sans prétention mais qui a su nous faire passer un excellent moment alors que dehors les éléments se déchainaient.

Un des meilleurs school drama
Ou comment grâce à ce drama, j'ai pu faire un retour dans le temps et retrouver mes 17 ans! Même la saga des "Reply" ne m'avait pas fait cet effet là. J'ai été cette adolescente de 17 ans. Ecoutant du Léon lai. Lisant "Ranma" et autres. Découvrant mes premiers amours. Batifolant avec mes meilleurs amis (aujourd'hui encore à mes côtés). Respirant à plein poumons mes rêves. Embrassant avec espoir mon avenir. A travers cette oeuvre, je me suis revue, humant ces effluves nostalgique avec bonheur.Ce drama est simple. Une tranche de vie parmi tant d'autres. Hua Biao, Yang Xi, Li Yu, Si Tu Er Tiao et Yang Xiao He Mei, ce petit groupe d'amis qui à travers 24 (trop courtes!) épisodes nous emmène dans ce voyage merveilleux qu'est l'adolescence, l'insouciance, les joies qui frôlent joyeusement avec les larmes. Il n'y avait rien à raconter et pourtant, je me suis accrochée à eux, poursuivant avec eux mes rêves d'ado. Des premiers prémices du premier amour à l'angoisse sur un avenir incertain, à la réalisation de leur rêve, les personnages grandissent à travers leurs amitiés, leurs amours et leurs relations familiale. Et nous avec.
Hua Biao interprété par Neo Hou est le personnage que l'on aime dés le premier regard. Une sorte de coup de foudre. Sa simplicité, son sourire incroyable, son regard lumineux et sa prévenance envers sa grand-mère en font un personnage chaleureux au grand coeur. Il est l'ami dont on aimerait tous avoir, dont aimerait toutes tomber amoureuse. L'interprétation de Neo Hou tout en justesse doit y être pour beaucoup...
Yang Xi est l'héroïne "cuteness" (oui ce n'est pas un mot, je sais...) par excellence. Non seulement adorable mais aussi tellement joyeuse et dynamique. Elle est le moteur du groupe, entrainant joyeusement derrière son sillage tout le groupe. J'ai adoré sa joie de vivre et son envie de s'affirmer et de devenir quelqu'un, de trouver sa voie. Ses interactions avec Hua Bio était juste "kawai", du genre "s'ils ne finissent pas ensemble, je n'ai plus qu'à arrêter les dramas pour toujours!".
Il arrive que l'on puisse craquer pour le second lead....Si Hua Biao n'aurait pas été aussi indécemment joli garçon, Li Yu aurait été définitivement mon chouchou. Sérieux, intelligent, droit comme un i, ce personnage a su m'émouvoir à travers ses regards perdus envers Yan Xi, ses actions parlaient d'eux-même et j'ai plus d'une fois eu le coeur brisé pour lui. Sa loyauté ne s'arrêtait pas à Yan Xi, ses amitiés avec le reste du groupe, notamment Hua Biao étaient inspirantes. Pas de rivalité humiliantes, ici point de triangles frustrantes. Juste un groupe solide ( cela rappelle Lovely Us, d'ailleurs avec Marcus Li, un autre personnage incroyable).
Nous nous retrouvons donc à adorer trainer avec eux. Comme de vieux potes. Ce drama a été une cure de jouvence incroyable. Les références nostalgiques sont parsemées un peu partout et c'est avec joie que l'on s'exclame "whoa, Leon Lai!" ou "Whoa Ranma!" entre autres... Les épisodes nous réchauffent le coeur et c'est avec beaucoup de tristesse que l'on voit arriver le dernier épisode. C'est un peu dire au-revoir à ses amis. Continuer son chemin seul, espérer se retrouver plus tard, une fois adulte...
Je n'aurais pas dit "non" à une saison 2. Peut-être.

Un bon drama/dectective
Un drama agréable à suivre. Les enquêtes font penser au manga Conan, on prend beaucoup de plaisir à trouver et à comprendre comment le meurtrier (ière) a fait . Les personnages sont attachants et on apprécie vraiment la relation très forte qui les unit. Surtout la relation entre Lu Yao et Chu Sheng, une bromance drôle et attachante. La relation entre Lu Yao et You Ning est sympathique mais la romance n'est pas assez forte et on a un peu de mal à comprendre l'évaluation de leur amour. Je recommande ce drama si on souhaite passer un bon moment à sourire et parfois à rire.