
Entre rire et larme, un immense coup de coeur.
Je manque de temps, mais il m’était impossible de ne pas venir donner mon avis, aussi court soit-il.Au détour de mastodontes, de déceptions et de coups de cœur, mes yeux se sont posés sur ce drama presque par inadvertance. Presque par hasard. Presque par paresse. Je pourrais m’auto-flageller, étant une fan inconditionnelle de Zhang Ruo Yun, de ne pas avoir visionné plus tôt ce remake japonais. Je n’ai pas eu l’opportunité de voir la version japonaise. C’est donc l’avis d’une néophyte en la matière que je viens humblement partager :
J’ai adoré.
Rien ne m’a déçue dans ce drama.
Tout était presque parfait (la perfection n’étant pas de ce monde, paraît-il).
L’émotion véhiculée dans ce drama est d’une rare intensité.
Je me suis surprise plus d’une fois à verser des larmes. Des larmes de tristesse, de bonheur, de soulagement. La force de ce drama réside dans la relation entre les personnages. J’ai été touchée au-delà de ce que je pouvais imaginer par les diverses relations : celle de Lei Ming avec son père, avec ses élèves, avec Wang Xiu Ling ; celles des adolescents avec leur famille ; celle du père de Lei Ming avec ses propres élèves (Oh mon Dieu, la scène des funérailles m’a fait pleurer à chaudes larmes)… Les relations ne sont pas là pour décorer une scène ou mettre en valeur les protagonistes (ce que font malheureusement beaucoup de dramas). Nous plongeons au cœur des familles, des souffrances assumées ou niées de chacun, des espoirs, des maladresses, du pire comme du meilleur. Chaque relation est soignée, aucune n’est factice. Résultat : nous sommes saisis de compassion, de pitié, de compréhension, de rage à chaque épisode.
On suit donc le parcours de la classe 11 avec une rare passion, allant même jusqu’à grincer des dents avec Lei Ming et San Xia à l’avant-dernier épisode, pestant de concert pendant les dernières minutes d’attente des résultats.
On passe du rire aux larmes en passant par l’agacement.
On rit : ne ratez pas la danse des professeurs !
On pleure : je ne pourrais énumérer ici le nombre de fois où j’ai pleuré.
Les romances ne sont pas au cœur de ce drama, mais elles restent présentes et adorables. J’ai adoré la relation entre San Xia et Lei Ming, qui, bien que ni fusionnelle ni passionnelle, a réussi à me faire sourire plus d’une fois.
Le jeu des acteurs ? Un mot : parfait. Je n’en attendais pas moins de Zhang Ruo Yun, qui me prouve une fois de plus que son jeu est magistral, incarnant à la perfection ce professeur loufoque oscillant entre enfer et passion. Personne n’aurait pu apporter autant d’émotion et de rires en même temps. Huang Yao est une actrice que je ne connaissais pas du tout. Pour être franche, lorsqu’elle est apparue, ma première pensée fut « bof… » (je me suis pourtant déjà fait avoir plusieurs fois ainsi, je n’ai toujours pas appris…). Mais je vous assure que dix minutes plus tard, elle m’avait conquise. Et plus les épisodes défilaient à toute vitesse, plus j’en étais subjuguée ! Si j’avais eu une prof comme elle (ou comme Lei Ming), sincèrement, j’aurais moins séché les cours :p
Cette femme dégage un charme incroyable et a illuminé ma télévision avec sa joie de vivre. J’ai adoré son personnage, qui tranchait vivement avec celui de Lei Ming. C’est ce que j’appelle « complémentaire » avec un grand C. Apportant sa chaleur et sa délicatesse, j’ai adoré la voir panser les blessures de Lei Ming ou des élèves avec un discernement rare. Sa relation avec Lei Ming fut adorable, de par leur complicité et leur soutien mutuel.
Je n’ai malheureusement pas le temps de m’étendre sur les autres acteurs. Mais ils furent tous, sans exception, extraordinaires. Chaque acteur, chaque actrice a largement contribué à la réussite de cette perle.
Je vais terminer sur l’OST. Je collectionne depuis toujours les OST : d’animation japonaise, de jeux vidéo, de dramas… mais rares sont celles que je trouve aussi réussies que celle de « The Hope ». Chaque musique colle parfaitement au drama. Chaque épisode est souligné par une bande-son soigneusement choisie. L’OST est diversifiée et apporte à chaque épisode son lot d’émotions. J’ai aussi apprécié l’introduction : si vous faites attention, elle diffère en couleur et en musique, introduisant ainsi l’ambiance à venir. J’ai adoré « 無聲的煙花 », qui est magnifique ! Mais aussi « I Know It’s Love This Time ». Et ma préférée : « Find My Shadow »… mais toute la bande-son est superbe…
Alors oui, le dernier épisode peut paraître un peu étrange, mais j’avoue que le drama ayant été parfait pour moi, je ne lui en tiens pas rigueur : un épilogue qui ne fait pas l’unanimité mais qui parvient à clôturer sans accroc.
C’est un très grand coup de cœur, qui prend place parmi mes favoris de ces vingt dernières années.
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Falling High School Girl and Irresponsible Teacher
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Une vision édulcorée mais qui atteint son but
C'est un drama que j'ai choisi afin de me permettre de souffler après "Joy of Life 2". J'avais juste besoin de quelque chose de simple et de rapide. Ce fut ma foi un excellent choix, le hasard m'ayant juste pousser à appuyer sur "start".Le thème aurait dû me faire fuir, n'ayant aucune affinité avec les histoires de ce genre. J'avoue que le format court m'a incité à y jeter un coup d'oeil.
L'intrigue n'apporte rien de neuf, une lycéenne, le coeur brisé se décidant à sauter du toit de l'école. Ce qui change par contre, c'est :
- la réalisation. Toute l'intrigue tourne essentiellement autour de nos deux protagonistes, occultant tout ce qui n'est pas eux. C'est assez perturbant, car nous avons l'impression que rien n'existe réellement si ce n'est eux. Il y a bien évident des scènes avec parfois des personnages extérieur, mais l'importance qui leur est donnée est si insignifiant que notre attention est à 100% portée vers Mikoto et Haiba.
- l'humour omniprésent et qui apporte une touche de folie et d'absurdité dans ce tourbillon " d'immoralité" et de "suicide". Cette façon de tourner en dérision la mort, la solitude, la relation professeur/élève nous permet de sourire à tout bout de champs et de ne pas ressentir l'habituel inconfort face à ce genre de thème (du moins en ce qui me concerne). C'est très drôle et intelligent.
- une façon intelligente de dénoncer la solitude et le désarroi des adolescents. Les dialogues pointent sur la façon que chacun d'entre nous a de concevoir la mort et la vie, et j'ai trouvé brillant leur dialogue, leur réflexion qui ont rendu ce drama assez unique.
- la relation interdite entre le professeur et l'élève. Ce n'est pas moi qui vous dira "oh, c'est pas bien!". J'aime ce qui est interdit. Si c'était banal, je ne viendrais pas chercher à me divertir avec un drama, je n'aurais qu'à lire les infos sur FB ou sur le net...(ou pas, vu la qualité des infos). La relation est drôle, intelligente avec une pointe de sensualité. La limite n'est d'ailleurs pas franchi, la morale est sauve ( sauf, une certaine scène haha).
- Les personnages. Les répliques entre ces deux là étaient tellement hilarantes que je me suis retrouvée plusieurs fois à rire. J'ai adoré les regards choqués de Mikoto et ses expressions à la limite de l'exaspération ainsi que les pitreries de Haiba., cachant par ailleurs une intelligence aiguisée!
C'est donc un drama court qui réussit son pari de nous apporter un petit vent de fraicheur, et nous en avons besoin avec ces 37° qui plombe la région en ce moment. Ne boudons pas ce petit plaisir !
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This review may contain spoilers
Une jolie romance intemporelle...
C'est un film dont s'est inspiré "A little thing called first love", le cdrama avec Lai Kuan Lin et Zhao Jin Mai. Ce drama a été un de mes premiers cdrama et comme souvent possède le goût unique de la première fois. J'étais donc curieuse de sa grande soeur, plus âgée.Bien que j'avoue que le drama a ma préférence, pour les raisons que je vais développer en même temps que ma critique, le film a des points positifs et surtout a réussi à me surprendre ce que n'a pas fait le drama.
L'histoire reste inchangée dans les deux versions, et le film commence de la même façon. J'avais des doutes quant à l'évolution de Nam. En effet, dans la version chinoise, la transformation et l'évolution de Miao Miao est progressive et prend du temps à se mettre en place. Qui plus, le format des épisodes a permis une meilleure compréhension des protagonistes et nous voyons leur relation progresser, grandir au fur et à mesure que le temps passe. Le drama ne fait pas l'impasse sur les années de lycée ou universitaire et nous prenons plaisir à suivre leur parcours. C'est pourquoi, un film de 1H58 me paraissait dérisoire et difficile à nous pouvoir nous faire ressentir tout cette évolution. Que nenni!
Malgré le peu de temps dû au format par rapport à la version chinoise, la version originale s'en tire plus que bien! L'évolution et la transformation de Nam a été progressive et d'un tel naturel que je me suis retrouvée à penser bêtement "heu, à quel moment a-t-elle autant changée??" Alors, oui, nous voyons le processus mais contrairement à "my calories boy" par exemple où la transformation est soudaine, ou encore dans "my Gnangnam beauty" où nous ne voyons pas du tout la transformation, ici nous participons à la naissance du papillon, non seulement physiquement mais aussi mentalement. C'est extraordinaire, limite, nous la voyons grandir et mûrir en 1h et des brouettes. C'est donc un point que je salue tout particulièrement.
La deuxième chose parfaitement réussi est la romance entre Nam et Shon. Sincèrement, lorsque la scène de la déclaration arrive, je me suis dit "heu..... ils ne finissent pas ensemble???" par ce qu'à aucun moment du film nous ne voyons une relation entre deux, une étincelle ou un semblant d'intensité qui aurait pu me donner des papillons au coeur. Rien. Nada. Je me suis dit "heu, c'est une histoire à sens unique ce truc..." ou bien ils vont nous faire une fin pourrie, genre il se rend compte qu'il l'aime et blabla, le truc classique pour expédier une fin en 2 minutes chrono...Et puis vint, cette déclaration ratée, et l'après déclaration. Et là, je le dis carrément, ils ont réussi à m'avoir. A tel point qu'en ai pleuré d'émotions. Ouais, faut le faire, une blasée de la vie qui a tout vue ( du moins qui le pense) s'est faite avoir en beauté. Je n'en dirai pas plus, mais la fin m'a vraiment vraiment vraiment touché!!!!
C'est un film qui m'a sincèrement plus surprise que le drama chinois. Et qui m'a rappelé le moi de mes 15 ans. 15 ans et tellement amoureuse du plus joli garçon du collège. Sur son skate, toutes les filles se pavoisaient à son passage. Et la gamine que j'étais, maladroite, avec ses lunettes et sa coupe au bol, n'en faisait pas moins....Un premier amour, totalement fou, et qui aura duré 6 ans. Une histoire digne d'un drama entre une gamine insignifiante et le plus joli garçon du collège, une histoire qui m'aura aussi permis de me transformer, de devenir aussi un papillon....Que l'ayez vécu ou pas, peu importe, si vous aimez les jolies romances, n'hésitez pas à donner la chance à ce film touchant.
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Une cascade d'adrénaline où l'émotion n'a pas été oubliée.
C'était avec une certaine impatience que j'attendais la suite de cette saga, bien que le 1 n'est pas été dans mes coups de coeur de ces dernières années. Et il faut l'avouer, c'est un sacré bond en avant! Un film de science fiction mêlant habilement de la science fiction à un thème qui se fait plus rare, celui de "catastrophe".Je vais le dire de suite, j'ai tout simplement adoré.
La réalisation est époustouflante et n'a rien à rougir face à des blockbusters américains ou coréens. Les effets spéciaux nous immergent réellement dans ce monde futuriste, avec un graphique classique mais maîtrisés. Les couleurs loin d'être froides (ce que je reproche souvent à la science fiction) jonglent entre le métal propre à ce thème et des couleurs plus chaudes comme les scènes avec Yaya, ce qui permet d'éviter l'overdose de sensation de quelque chose d'impersonnel.
Les scènes d'actions sont excellentes, la première scène d'attaque est grandiose, où tout part dans tous les sens mais sans pour autant avoir une sensation de brouillon désorganisée. C'est rapide, fulgurant et l'intensité de l'urgence se fait sentir tout au long du film avec une intensité grandissante.
Le scénario est intéressant et bien que n'étant pas fan de science fiction, j'ai pris un grand plaisir à suivre, voire à comprendre, les tenants de cette histoire. C'est prenant et je n'ai pas décroché une seule fois.
Au-delà de cette histoire de sauver le monde face à une catastrophe qui apparaît comme inéluctable, c'est avant tout une histoire d'être humain. La dimension de l'Humanité est donc transcendé au maximum! Le message, que j'ai trouvé sublime, ici n'est pas de savoir qui sauvera le monde, mais tout simplement de faire de son mieux, de son sacrifice, et surtout de le faire TOUS ensemble!
C'est remarquable. Il faut saluer l'initiative de l'auteur et du réalisateur de nous montrer un monde où chaque pays travaillent main dans la main. Exit les rivalités, les préjugés, les agressivités et arrogances des pays. Ici, tous sont concernés par cette catastrophe et tous s'écoutent et s'alignent ensemble. Ne serait-ce que ce détail où chacun parle librement sa propre langue, traduit directement par une oreillette, est un détail qui a son importance. C'est un délice que d'entendre conjointement du chinois, de l'anglais, du russe, du français, du coréen, du japonais etc....
Le souffle épique du film apporte une émotion qui m'a bien arraché plusieurs larmes. Une des dernières scènes, celle où le choix des sacrifiés doit être fait m'a fait vibrer, et c'est le coeur en miettes que nous voyons "les escadrons des pays" faire le choix de laisser la jeune génération porter le flambeau de la continuité, du combat futur. C'est une scène forte, car, personne ne cherche à passer l'un devant l'autre ou à s'attribuer une gloire éphémère, c'est une scène qui permet de comprendre cette force de l'Homme, celle de se dépasser, celle de s'écouter et d'agir avec humilité. J'ai juste adoré.....
Un fait rarissime à souligner. Il n'y AUCUN méchant, antagoniste à baffer ou à haïr, agissant stupidement ou égoïstement contre les protagonistes. Ici, chacun à un devoir à remplir, une responsabilités sur les épaules et , chacun porte sa croix sans jamais se plaindre.
C'est donc un film grandiose par le message véhiculé, par des scènes d'actions trépidantes et intenses, par une multitude palettes d'émotions. Je ne sais si un 3 est programmé, mais je ne dirai pas non à une conclusion de cette histoire....
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Zéro affinité
Je ne dirai pas que c'est mauvais. Ce n'est juste pas ma tasse de thé.La réalisation est plutôt bonne, avec un dynamisme certain. Mais.
1. Je ne suis pas du tout fan de cette ambiance crue et provocatrice. Le délire du type "american pie" ne me fait pas sourire. La fameuse et délirante scène dans la classe (ceux qui l'auront vu, sauront de quoi je parle) est plutôt originale et je peux comprendre que cela puisse plaire. Je la trouve pour ma part assez choquante... Le film est donc parsemé de ces scènes qui sans tomber dans le voyeurisme n'en sont pas moins "lourdes". Cela me dérange cette image de ces futurs adultes, qui vivent dans la crasse, à poil, se m***** à longueur de journée ou qui s'en donnent à coeur joie sous la douche. Je ne suis pas pour ma normalité. Mais pour la diversité. Oubliez ici l'homme timide, l'homme viril, l'homme blasé, l'homme intelligent, l'homme droit, l'homme violent, l'homme fidèle....non, ils sont tous pareil, ne pensant tous qu'à une chose. Assez dégradant, n'est-ce pas?
2. et les femmes dans tout cela? Elles n'ont surement pas le beau rôle. Un rôle extra secondaire comme les mères. secondaire comme la copine qui ne sert à rien. Ou comme l'héroïne, pure comme la neige et qui selon moi n'a au final aucun caractère. Je pense encore friendzone où j'ai trouvé Palm tellement marrante, délirante et adorable, en comparaison, Chia Yi est fade. C'est dommage, je la trouvais jolie avec un magnifique sourire...
3. La romance....La fin ne me dérange pas. Mais il faut avouer que l'alchimie n'est pas ce qui brille dans ce film, même si elle n'est pas non plus mauvaise. Mais je n'ai pu à aucun moment ressentir leur amour l'un pour l'autre. Leur intérêt oui. Mais, je dirais que c'est tout.
Je n'ai donc pas su trouver quelque chose à m'accrocher, et bien que cela ne soit pas un mauvais film, c'est loin d'être un truc qui me fasse rêver ou rire pendant 1h40...et la version japonaise, sans être autant provocante, ne fait que reprendre les même ficelles, ce qui me laisse penser que c'est donc l'histoire qui n'a pas su me toucher.
Ah...j'ai oublié, la seule chose qui a su me toucher, et je dois l'admettre, c'est aussi ce qui m'a fait venir vers ce film : la chanson....Je trouve la chanson juste magnifique!
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Hello Yesterday!
C'est un doux parfum nostalgique qui m'a avalé lors du visionnage du drama, je ne m'attendais pas à un tel déluge de sourire, de battement de coeur, de larme. J'ai vécu ces moments. Ces fous rires. ces chamailleries. Ces regards par dessus une feuille qui ont fait battre mon coeur d'adolescente. Ces paroles qui m'ont empêchées de dormir. Ces angoisses la veille d'un contrôle. Vraiment, ce fut un retour dans le temps et ça fait un bien fou.La réalisation est d'une qualité rare pour un drama "moderne". La photographie est lumineuse et en même temps intime. Nous nous sentons chez nous. Le doublage est excellent et ne donne pas cet impression d'écho que l'on retrouve souvent chez les chinois. Le scénario bien que classique fait mouche. Une tranche de vie magnifiquement contée.
Tous les personnages ont une histoire, une sincérité dans leur parcours et qui me rappelle le,moi, le toi, le nous, toute mon adolescence. J'ai reconnu mon père. Mes amis. Celui dont mon coeur en secret aimait. La grand-mère. Tous. Il m'arrive rarement de m'attacher à tous les personnages, ici j'ai eu un coup de coeur pour tous.
On aime ce lien qui les unit, que cela soit chez les ado ou chez les adultes. La force de ces liens nous apporte plus d'une fois la larme à l'oeil et mon coeur a battu plus d'une fois.
La romance a une jolie place. Si elle n'est pas ostentatoire, elle est présente dans chaque regard et chaque action. Je dis la Romance, car elle ne concerne pas seulement les protagonistes principaux mais presque tous.
Le jeu des acteurs est excellent, et si au départ je n'étais pas convaincue par Ren Min, elle m'a par la suite bluffée par ses expressions de gamine retors. Quant à Guo Jun Chen, c'est son deuxième drama que je regarde et j'avoue que cette fois-ci, il m'a séduite par son jeu, certes classique, mais efficace! Le jeu des vétérans est parfaite! Surtout la bande des 3 papas! Chapeau, je les ai tous adoré et je les ai tous "shippé" à 100%!
Je terminerai par la bande son!!! Elle va me marquer longtemps. C'est le type de bande son qui vous ramène en arrière et vous transcende. Non seulement d'être magnifiques, les paroles vous rappellent inlassablement la beauté de cette jeunesse insouciante que nous avons tous plus ou moins vécu. Et je trouve vraiment dommage d'avoir autant de mal à me procurer l'OST....
Bref, une petite perle qui fait du bien. Une perle qui vous rappelle vos 18 ans, et qui vous le rappelle bien.
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décevant
Je n'aime pas écrire une critique lorsque j'abandonne un drama, sauf si je visionne déjà la moitié de la série. A un épisode près, je vais dire que je peux me permettre de vous dire ce que j'en pense.Le premier épisode était prometteur. Un zeste de surnaturel, un prince héritier qui avait une certaine prestance et … c'est tout. Dès l'apparition de l'héroïne, je pense que tout est parti en fumé. J'ai tenu 11 épisodes. Dans l'espoir que cela s'arrange un peu. Si le schéma classique ne dérange pas, bien au contraire, la logique et l'enchainement des épisodes y laissent un goût amer.
Les enquêtes ne sont pas très intéressantes, voire ennuyeuses. La trame était un tantinet intéressant mais le parti pris de centrer l’attention tout autour d’une protagoniste manquant d’attrait et de ses acolytes non moins attrayants a rendu l’intrigue lourd à digérer.
Les protagonistes? Si le prince m'était bien sympathique, l'héroïne est quant à elle dépourvue de charme à mes yeux. Si elle nous est décrit comme un personnage fort, intelligent, malin et débrouillard dont la seule présence requis aurait le don d’aider le prince, malheureusement à la lumière un peu crue de la réalité, elle devient tout le contraire. Ses compétences de détective ne nous sont jamais réellement démontré, et le peu d’étalage de ses hauts faits n’impressionne guère. Quant à son bagou et à la force de son caractère? Maladroit. Passant le plus clair de son temps à pleurnicher, elle ne cesse de se plaindre. Sa douleur d'avoir perdu sa famille n'est nullement clairement illustré, j’aurais aimé plus que quelques flashbacks entre elle et son père afin de pouvoir compatir à ses malheurs. Nous sommes donc loin de la douleur de Ye Tan lorsque cette dernière perd sa soeur
( The Starry Love) ou de la vengeance implacable de Lin Bu Yi (Love Like The Galaxy). C’est aussi un peu la même chose avec le prince héritier, où il nous est difficile de vouloir le soutenir. Sa relation avec son père ne nous fait pas ciller et celle avec son frère disparu n’est que suggéré. Je ne mentionnerai pas les personnages secondaires où sans surprise, ils se révéleront sans substance.
C’est donc un drama décevant et qui n’aura pas réussi à me garder intéressé jusqu’au bout.
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Beaucoup de bruit pour presque rien....
Soit j'ai vieilli, soit ce drama est mauvais....J'ai tenu bon, et je ne sais encore si j'aurai le courage de le finir. J'en doute.
Si le synopsis est intéressant, sans être novateur, l'écriture horrible des personnages (le livre ou le scénariste?) m'a fait grincer des dents plus d'une fois. Ajoutons à cela un jeu moyen des acteurs, il n'y avait plus grand espoir d'avoir ne serait-ce qu'un battement de coeur à travers une romance fade et une intrigue qui s'essouffle rapidement. Pourquoi ai-je donc détesté?
- La romance. J'ai compris depuis bien longtemps que tout dépend de chacun d'entre nous. Ce qui va me faire glousser n'aura aucun effet sur mon voisin et vice versa. C'est donc une question de perspective. Mais si certaines romances n'arrivent pas à me mettre des papillons au ventre, je peux tout de même reconnaitre la solidité du couple, ou la logique d'une relation. Ici....rien de tout cela, le couple n'aura pas réussi une seule fois à me faire ne serait-ce que sourire.... Li Xun est horrible (de mon point de vue, bien sur) avec Zhu Yun, dominateur, narcissique et centré sur lui. Je n'ai rien contre les bad guy, bien au contraire, ce sont bien souvent mes perso favori ( The wolf, Boys over Flowers (version thai), Love between fairy and Devil....). Mais, soit le jeu de Shen Fei Yu est excessivement mauvais, soit son personnage est super mal écrit! Il n'y a aucun équilibre entre Li Xun et Zhu Yun. Il y a cette mauvais impression : Li Xun ne se remet jamais en question et ne prend jamais en considération les autres, un personnage difficile à aimer.
Et Zhu Yun? Une princesse?? hum, je ne dois pas avoir la même définition de princesse que l'auteur ou le réalisateur. J'imaginais une princesse à l'image de Xia Lin Xi dans "Forever Love" par exemple, ou encore Shi Yi dans "One and Only".... Zhu Yun est ordinaire, classique et ne brille nullement par aucune des qualités d'une princesse : altière, gracieuse, lumineuse....Alors, certes, elle vient d'une famille aisée, mais cela est loin d'être suffisant pour être étiquetté "princesse".
Sa façon d'aimer Li Xun? loin d'être ma tasse de thé. Sa phrase " Il est mon roi, et je suis sa vassale" la résume assez bien.... Je suis loin d'être une féministe dans l'âme, mais proclamer fièrement que celui qu'on aime est le roi et qu'on est son vassal... c'est un peu limite.
D'ailleurs la romance m'a vaguement fait penser à "Forever Love", sauf que dans ce dernier, l'équilibre du couple est bien pesée et l'alchimie bien présente, pas de relation de dominant et de dominée.
- Les personnages secondaires? Ennuyants et presque inutiles si ce n'est paver le chemin de nos tourtereaux, leur mettre des embûches etc... En dehors de l'intrigue principale, les personnages secondaires n'ont aucune vie propre (pas de famille, pas d'amis en dehors du cercle, pas de passé qui leur sont propres, des amourettes rapides juste pour faire croire qu'ils évoluent...).
- Des vilains prétentieux, faisant acte de présence, histoire de mettre en valeur le protagoniste principal. Pareil, pas de passé propre à chacun, pas de vie en dehors de la parenthèse où ils croisent nos tourtereaux....
Peut-être que les choses s'améliorent après l'épisode 20, en attendant, je n'ai pas le courage de regarder encore plus de 15h un drama qui me frustre au plus haut point.
C'est un avis qui bien sur est personnel, fondé sur mes 12 années de drama-non-stop. Malgré une réalisation correcte et une jolie bande son, je n'ai pas été convaincue.
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Méfiez vous de l'eau qui dort....
Après "The glory", je n'avais pas envie de replonger dans un univers fait de violence et revanche. Et pourtant me voilà, ici, après avoir vu les 8 épisodes de "Weak Hero Class 1" à vitesse grand V. Si "The glory" a engendré une certaine gêne niveau moralité, j'avais peur d'avoir à subir la même chose. J'évite les dramas où la violence règne et où les victimes doivent péniblement survivre, faisant face à la pire des cruautés. Le quotidien est assez angoissant et pesant, inutile, selon moi, d'en rajouter une couche. C'est donc avec une certaine appréhension que je lance le premier épisode, accompagnée de l'Ado de 16 ans et de Chéri. Résultat, nous avons adoré.Un sujet que l'on retrouve bien souvent chez les coréens, le harcèlement scolaire. Mais ici, au lieu de la victime ou du super bad ass classique, nous avons un profil atypique. Et c'est ce qui fera la différence dans ce drama. Shi Eun se démarque dès les premières secondes du drama. Un regard indifférent, une dégaine de gamin un peu joufflu et une posture d'étudiant/geek, c'est ce qui en ressort au premier abord. Et. Là, la magie s'opère. Shi Eun impressionne par sa répartie, un mix d'arrogance et de tranquillité indifférent. Imperturbable jusqu'au « je m'en foutisme » le plus total, ce personnage ne laisse jamais transparaitre ses émotions, que cela soit la peur, l'angoisse ou la colère. Sauf à la fin. C'est ce calme olympien et ses répliques nonchalantes qui pertubent, non seulement son opposant, mais nous aussi. Et lorsqu’enfin, il passe à l'action, plus d'une fois nous nous exclamerons de surprise "Whoa" ou "Oh My Gosh!" .
Mais c'est avant tout, une histoire d'amitié. Shi Eun apparait comme un élève qui porte un regard indifférent à ce qui l'entoure. Sa rencontre avec Soo Ho et Beom Seok va changer ce regard. D’indifférent, il deviendra plus investit dans ses relations, apportant ainsi une importance capitale à la loyauté de ses amis. La violence des images est donc fortement adoucit par cette amitié adorable, fraîche et bourrée d’humour. C’est donc d’autant plus difficile pour nous d’encaisser la suite des événements. En effets, l’escalade de la violence est progressive mais aussi plus violente. Et si cautionner les actes de Shi Eun ou de Soo Ho appartiendra à chacun, j’avoue avoir trouvé jouissif le dernier épisode avec la réaction en chaine de Shi Eun. Une seule chose me venait en tête « bien fait pour vous! ». Soo Ho, quant à lui, il est bien sur le bad ass du groupe. Mais quel bad ass. Emouvant, drôle et attachant, il a le profil du super pote qu'on aimerait tous avoir. Je ne dirais rien sur Beom Seok. je risquerais d'être méchante....
Les relations sont très bien construites, autour d’une amitié improbable et qui pourtant se révélera bien plus forte que ce que l’on en pense. Juste quelques épisodes, et c’est un peu « ami pour la vie ».
C’est donc un drama violent mais qui se regarde d’une traite (contrairement à « The Glory » où l’ambiance malsaine nous permettait de regarder qu’un épisode par jour) et dont l’adrénaline des scènes a le mérite de nous scotcher jusqu’à la fin. La réalisation des-dites scènes sont bien filmés, les angles sont dynamiques et nous permettent de nous faire vivre tout cela d’une manière réaliste.
Les petites touches d’humour, la psychologie saine de nos deux chouchous permettent aussi de savourer ce drama sans tomber dans la dépression.
une saison 2, on y croit!
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Un drama décevant
Aie. Double Aie! Mon chouchou, mon bébé Cha Eun Woo! Comment a-t-il pu jouer dans un drama aussi mauvais???J’aurais dû écouter ma fille qui me disait (narquoisement) que le manhwa n’était pas génial (quoique « Extraordinary you » a fait battre mon petit coeur à 90 à l’heure (Haru!!!) bien que le manhwa ne soit pas super génial)…Mais l’idée de revoir le magnifique sourire de Cha Eun Woo était trop tentant. Bien mal m'en a pris…Le rôle de Cha Eun Woo est d’un ennui rhôooo et malgré son sex appeal flagrant, je n’ai pas réussi du tout à sentir les battements habituels de mon coeur. Moon Ga Young n’est pas forcément mauvaise, mais allez, je me lance, elle n’est pas aussi jolie que le voudrait le scénario (pourquoi ne pas avoir choisi Suzy??), du moins pas dans l’idée de ce que je me fais d’une fille parfaitement belle (oui oui toujours Suzy ou bien Shi Min Ha…). Et son rôle est d’un niais! Aucun des rôles secondaires n’en valent la peine (je cherche encore, en fait…). Je n’ai rien contre les scénarios sur le complexe du physique quand c’est bien fait (comme « Oh my Vénus! », avec la MAGNIFIQUE Shi Min Ha ou bien le drama « Birth of Beauty » avec la sublime Han Ye Seul qui parlent tous deux de ce complexe physique et de la transformation du personnage). Mais ici, son jeu de cache-cache est frustrant. Je n’ai pas réussi à adhérer à ses souffrance, à comprendre son geste. Alors oui, nous avons affaire à une adolescente qui a déjà subit des traumatismes mais j’aurais aimé une héroine forte, une héroine qui s’assume. Et puis, c’est assez fatiguant d’avoir les deux personnages qui ne cessent de se battre, pour bien sur finir ensemble, mais c’est redondant et pas assez bien dosé pour qu’on se prenne au jeu.
Un drama que je n’ai pu finir et qui ne restera pas dans ma mémoire, en bien ou en mal…
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Un idée originale qui n'aura pas réussi à me captiver
Comme dit au-dessus, l'idée de départ est plutôt sympa et le traitement de ce "bad and crazy" était intéressante. La métaphore de ces personnalités et l'alternance de ces deux façons de voir et d'agir étaient drôle et promettaient sincèrement de bon moments en perspective....Jusqu'à l'épisode 3, où tout retombe comme une crêpe mal calibrée.Voici l'exemple même du drama inconsistant au scénario illogique. Ajoutez à cela à des personnages secondaires fades et des antagonistes certes psychopathes mais tellement, tellement pathétiques et sans une once de charisme, on obtient un drama qui non seulement déçoit mais nous fait grincer des dents de rage. Alors, oui, je viens de terminer l'excellent "Under The Skin" qui nous montre tout l'étendu du talent réuni d'un réalisateur à une excellente équipe (acteurs/scénariste/ARTISTE....), mais le fossé entre ces deux dramas policiers est tellement criant et bien que "Bad and Crazy" ne soit pas non plus extrêmement mauvais (j'ai vu pire), il est juste humainement impossible de l'apprécier.
1 : Le scénario écrit par Kim Sae Bom (The uncanny counter) n'est pas forcément mauvais. Sans entrer dans les détails afin de vous éviter de spoiler la trame, l'originalité repose sur nos deux protagonistes, le Bad et le Crazy et la façon astucieuse de les faire interagir. Malheureusement, cela n'aura duré que le temps de deux épisodes....Lorsque Ryu Soo Yeol et K finissent par interagir réellement, le dynamisme retombe. C'est un duo qui aurait pu tellement nous offrir, un duo qui aurait pu nous faire rire ou nous émouvoir à l'image de mes chouchous Kim Sung Ryong et Seo Yool dans "Chief Kim" ou de Kim Hae Il et de Goo Dae Young dans "The fiery priest".
Sans parler de ce duo décevant, le scénario en lui-même semble avoir été écrit à la va vite par un novice....On ne sait pas vraiment à quoi servent ces vilains, qui rappelons le n'ont absolument aucun charisme, dont la folie comme le député n'aura réussi qu'à nous le rendre absurde et sans profondeur....Pourquoi le meurtre et les circonstances? Que devient sa femme et son enfant? Et l'opinion publique? Cela doit compter pour du beurre.... Et les russes à l'accent nord coréen? Peut-on s'il vous plait nous dépeindre des personnes avec un passé? une histoire? une raison d'en être là aujourd'hui? Ils sont tellement ennuyants que nous n'avions qu'une envie, c'est de zapper les scènes de ces vilains inutiles. Et le méchant "surprise"? hahahaha, le voilà qui arrive donc après les deux autres, faisant son entrée d'une manière tellement inopportune et sans aucune logique derrière... Je me suis arrêtée là, n'ayant pas même pas la volonté de savoir si d'autres antagonistes n'allaient pas sortir du chapeau d'un magicien....
2 : Ryu Soo Yeol est un personnage détestable. Alors, vous me direz qu'il évolue et change progressivement. Certes, certes. Mais, il reste à mes yeux un personnage sans profondeur, sans moralité réelle. Je ne suis pas contre un personnage narcissique, imbu, froid et arrogant évoluant doucement et devenant une personne plus humaine comme Thyme" dans "F4 Thailande". J'ai beaucoup beaucoup plus de mal avec un personnage soumis, avare et se désintéressant d'autrui (alors qu'il est tout de même flic...). Il n'est pas "bad" à mes yeux. "Bad" serait Chu You Wen dans "The wolf". Ici, Soo Yeol serait plus "l'hypocrite" ou "le lâche" ou "le lèche-botte".... Alors lorsqu'arrive le mystérieux K avec sa folie, ses expressions déjantées et ses actions vraiment "crazy", je l'ai tout de suite adoré. Cela n'aura duré que le temps de 2 épisodes, et K deviendra presque un mouton, attendant parfois que Soo Yeol ne lui donne son feu vert. La folie et les actions de K perdent alors toute leur force au profit de Soo Yeol que le scénariste se plaît à mettre en avant. Et c'est tellement dommage. Plus de K entrainant Soo Yeol dans une course folle endiablée, plus d'action musclée afin de réveillée Soon Yeol qui prend le dessus sur K d'une manière aussi abrupte qu'étonnante (dans le mauvais sens). Bref, un duo qui peine à nous convaincre. l'alchimie n'est pas inexistante, je n'irai pas jusque là, juste une alchimie sans fond, sans raison dont le rythme peine à se trouver...
3 : Les personnages secondaires.... je n'attends pas à trouver des personnages aussi réussis et maitrisés que dans "Joy of Life", mais ici, c'est vraiment mauvais. Lee Hee Kyum représente la femme forte, nous démontrant à tour de bras sa force et son agilité. Elle nous fait un peu penser à Seo Seung Ah dans "The fiery priest". Mais voilà....pourquoi grand dieux, une femme au caractère bien trempé n'hésitant pas à user de ses poings contre des gangsters se retrouve à terre (en 3 secondes top chrono) contre 3 femmes dans une prison (est-ce un message du genre " une femme sera battue par des femmes et non par des hommes") ou terrassée par des sans abris toxicomane et crasseux donnant l'impression de ne pas avoir pu manger à leur faim...
Ne parlons même pas des acolytes de Soo Yeol, Oh Kyung Tae et Kwak Bong Pil. Je cherche encore à comprendre leur utilité dans cette histoire, si ce n'est des personnages qu'on utilise pour faire mettre en valeur Soo Yeol. Des faire-valoir donc...
Pour terminer ma critique, le drama pourra plaire si on n'a pas besoin de réfléchir et de trouver un sens logique au scénario. Si on apprécie ce type de héros (si on peut appeler cela un héros) n'ayant au départ aucun charisme, aucune fierté, aucun savoir vivre. Si vous êtes fan de Lee Dong Woo ou de Wi Ha Joon. En ce qui me concerne, bien que n'ayant pas terminé ce drama, je ne peux pas aller plus loin.
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Les points positifs? Un début léger et frais qui sans mentir promettait beaucoup. Le duel de nos deux protagonistes étaient intéressant et on se prenait facilement au jeu de leur petite escarmouche. Je ne trouvais pas que leur couple soit un couple-incroyable-de-la-mort-qui-tue, mais cela se laissait regarder avec facilité.
Mais encore? ....en fait, c'est tout.
Passons aux points négatifs :
Pour faire court, on n'y croit pas une seule seconde à leur romance. Du moins, je n'y crois pas une seule seconde. Malgré les yeux énamourés de Li Ni, j'ai trouvé horripilant de le voir la suivre partout, courbant l'échine à chaque instant. Sincèrement, les seules fois où il se fâche après elle, et à raison, je n'avais qu'une seule envie, le voir s'éloigner d'elle au plus vite.... J'adore toutes les romances sous toutes ses formes, sous toutes ses relations, mais je déteste les relations qui ne vont que dans un sens... Et bien que la nénette soit amoureuse, permettez moi tout de même d'en douter… Une profonde affection, certes, peut-être de l'amour, mais pas celui auquel j'aimerais assister. Elle le fait tourner en bourrique, le tourne en dérision, s'amuse à tricher en l'embrassant pour gagner, se permet de bouder et de l'envoyer bouler lorsqu'il lui oppose ferment un "non" à devenir le prince héritier, se permettant de s'offusquer lorsque la moitié des hommes de Li Ni périssent lors de la trahison de l'armée de Cui et que Li Ni, de colère froide la rabroue....ou pire se drape dans sa dignité lorsque son père est piégé et l'arme de Cui dissoute tout en battant froid son époux. Mais WTH...elle le force à devenir prince héritier, le pousse, fait du chantage genre "c'est moi et le trône ou rien" ( heu, ce n'est pas ce que j'appelle de l'amour...). Son père pour les beaux yeux de sa fille pousse Li Ni sous les projecteurs. Résultats? le groupe d'amis de Li Ni exterminé en bonne et dû forme, deux frères (pas très jojo certes) s'entretuant à qui mieux mieux.
Alors résumons, elle lui pique ses villes, la nourriture de l'armée, elle ne participe certes pas à la trahison de l'armée Cui mais "cautionne" en restant au côté de celui qui a fomenté cette belle trahison et ne prenant pas la peine de s'excuser auprès de Li Ni pour tous les hommes perdus (alors je sais que c'est la guerre et toussa, mais tout de même, des soldats qui meurent sont des êtres humains...), l'oblige à devenir prince héritier. Une fois devenue une cible, Li Ni perds ses hommes, perds sa nourrice et se voit obligé à devenir le prince héritier par obligation. Et que fait-elle? ah, elle boude encore, refuse d'être son épouse, blabla.... OUI, j'avais envie de lui mettre 2 ou 3 claques "hé ma cocotte, tu l'as un peu cherché, non??".
Bref, une romance lamentable...
Les personnages secondaires ne sont pas intéressants, la romance secondaire est ennuyeuse à souhait, oui oui, car encore une fois, nous avons droit au gars maladroit suivant suit la nana partout. Alors, je suis une nana qui a la réputation d'être un peu bossy, mais sincèrement un gars qui me colle partout en faisant mes 4 volontés me ferait fuir à toute jambe.
Les méchants? heu, grotesques et stupides avec un manque flagrant de jugeote! vous savez les méchants de "City Hunter"? c'est un peu le même principe, sans le "mouahahahaha, je suis le méchant" mais pas loin...
L'obsession de Liu Chenfeng est tellement pitoyable qu'on a du mal à croire qu'elle ait pu le considérer comme un frère. Et punaise, il passe son temps à fomenter des complots pour tuer Li Ni et enlever Cui Yi les trois quart du drama. Il n'a pas une vie sinon?
Et l'intrigue dans tout cela? il n'y en a pas. J'étais venue dans l'idée de trouver un peu de réconfort après "A journey to Love"
( un traumatisme ce drama!), mais tout le drama tourne autour du couple. L'intrigue n'existe que pour mettre en scène le couple principal.
C'est donc un drama que j'ai fini (je ne sais pas comment) mais que je ne recommande pas vraiment. Du moins pas si vous cherchez un couple de ouf, un cerveau machiavélique, des personnages secondaires intelligents et qui ont leur propre histoire, une intrigue haletante...
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Une satire social intense et effrayante
En voilà un drama qui a enfin ravit nos exigences du moment : intense poursuite de "zombie" sans dégouliner de scène gore, une romance adorable qui n'a pas du tout empiété sur l'histoire, une action musclée mais bien pesée.Non, vraiment, les détracteurs pourraient grincer des dents faute d'hémoglobines à gogo ou de mort stupides ou encore de pseudo sacrifice pour l'humanité.
Enfin, un drama d'infection à la "zombie" que nous avons pu voir en famille (oui, oui parfois, c'est sympa de regarder ce type de truc avec ses ados) : une censure de certaines actions (j'entend d'ici les grognements des mécontents, mais c'est appréciable quand on est en famille), pas de grossièreté toutes les deux répliques (j'exagère un peu, j'avoue), pas d'ambiance glauque et malsaine (oui, je parle de toi "All of us are dead").
Bref, 12 épisodes qui nous aura fait rire, crisper d'angoisse, "shipper" pour nos deux protagonistes, hurler de déception quand x meurt, et même une petite larme à la fin.
Alors, oui, ce n'est pas le drama du siècle. Oui, ce n'est pas à proprement parler un drama de zombie. Oui, n'attendez pas d'avoir de grosse sueur ou de sursauter de terreur (je doute fort que l'on puisse encore...).
Amateur de sensation forte, vous risquez fort d'être déçu.
Si par contre,
- Vous aimez les femmes fortes! Yoon Sae Bom est symboliquement la femme forte par excellence. Sa profession, élite de l'anti-terrorisme, rien que cela tout même, aurait pu nous rebuter (j'ai dû mal avec les femmes fortes et qui manient le sarcasme avec brio tout en laissant fuser des répliques arrogantes, je ne trouve pas que cela leur sied aussi tant que cela). Or, Yoon Sae Bom est affublée d'un fort (mauvais) caractère et d'une curiosité excessive et problématique (dixit son dossier hahaha) lui permettant de garder les idées claires quelque soit la situation (face surtout à la puanteur de certains personnages), mais aussi d'un humour décapant dont j'ai adoré savourer chacune de ses répliques. Sa capacité physique n'est pas étonnante au vu de sa spécialité, mais cela fait toujours plaisir de voir une femme se battant avec classe et férocité, ne rechignant pas à dire qu'elle a mal ou qu'elle a besoin d'aide. Pas de complexe d'infériorité, pas de traumatisme d'enfance, pas de revendication, un brin rebelle, mais un personnage qui a su aussi faire preuve d'une humanité rare et d'un dévouement altruiste sans borne. Zéro frustration avec elle, nous la suivons avec plaisir, soutenons ses choix et décisions et c'est un sentiment qui se raréfie ces dernières années.
Han Hyo Joo signe ici son retour après "w", 5 ans pff sans l'avoir vu sur petit écran (nan, ne venez pas me parler de "dramaland 2" par pitié...) n'ayant que principalement jouée que sur grand écran dont le très récent "the pirates 2".
- Vous aimez les lead masculins séduisants à l'humour bien caustique! Jung Yi Hyun m'a fait craquer, et cela faisait bien longtemps pour un K-drama. Un humour à toute épreuve, des poings fermes et parfois spontanés sertie d'un sourire de gamin pris en faute, il n'en fallait pas plus pour le suivre jusqu'au bout du monde. Loin d'être un lead en retrait par rapport à Sae Bom, Yi Hyun est un homme d'un caractère trempé doté d'une volonté de fer et d'une droiture insoudoyable. Sa force principale réside en sa présence rassurante, en ses décisions assumés et bien sur ses capacités physiques. Zéro frustration avec lui aussi. Pas de complexe ou de sentiment négatif. Pas de traumatisme ou de relation suffocante. Pas étouffant ou de jalousie infantile. Un personnage qu'on aimerait en voir plus souvent à dramaland.
- Vous aimez les duos de choc! Je ne vais pas vous le cacher, la qualité principale du drama repose sur l'alchimie de ce duo. Ici point de conflit ou de quiproquo qui amènerait ce couple à se séparer. Leur force est donc l'extraordinaire complicité qui les lie depuis leur adolescence. La scène de leur "rencontre" est symbolique, car elle représente un peu ce que ce futur leur réserve, cette confiance immuable qui sera la leur. Si la romance n'a pas une place prépondérante, elle reste le moteur de ce couple, elle sera leur force, leur volonté à survivre, jusqu'à ce don de soi typique des amoureux transi. Leurs interactions ponctuées de tendresse et de confidence étaient non seulement un havre de paix pour leur eux mais aussi pour le spectateur que nous étions. Grâce à leur synergie, l'ambiance de ce drama qui aurait pu tomber facilement dans le glauque et le violent était parfois étrangement apaisante et hors du temps. Toutes ces petites attentions l'un envers l'autre, ces petites touches qui dévoilaient ce qu'eux même ne voyaient pas ont été une oasis. Par ce que ce couple est tout cela, nous avons croisé les doigts jusqu'au bout, pour leur bonheur. Cela n'arrive pas souvent croyez-moi....
- Vous aimez les satires sociales! Si ce drama semble traiter d'un virus rendant les gens hors de contrôle, c'est avant tout une histoire sur l'être humain. Sur nos désirs profonds. Sur ce qui nous rendrait complet. Cette définition de bonheur qui diffère selon chacun.
Et ce n'est parfois ni joli, ni rassurant.
La progression de ce virus est à l'image de l'évolution de l'âme humaine dans une situation d'urgence où le chacun pour soi règne en maître. Certains personnages nous font rapidement découvrir le mauvais en eux dès le départ et d'autres ne se dévoileront qu'au fur et à mesure que la tension progresse, que le doute s'installe. Que ce que nous désirons soit à portée de main.
Ironiquement ici, ce n'est pas le virus dont il faudrait se méfier.
Le virus ne sert que d'exutoire pour certains protagonistes, une façon pour eux d'exprimer le pire de l'humanité. Et je vous assure que c'est pleinement réussi. Lentement mais sûrement, la folie des hommes parait évidente, et le pire des vices fait petit à petit surface. Avec un naturel désarmant.
Nous en sommes venus à détester certains protagonistes, souhaitant ardemment leur mort (je sais, ce n'est pas bien...).
Il y a d'ailleurs une moralité derrière tout cela, une moralité d'actualité, angoissante : les infectées ne sont au final pas ceux que nous devrions le plus craindre. Dans une situation apocalyptique, il est fort à parier que ces mêmes personnes tuant père et mère afin de se nourrir étaient déjà autour de nous, des proches, des amis, des voisins...ou nous-même.
Déprimant? Que nenni, une leçon d'une certaine façon.
Je vous rassure, en dehors de ces antagonistes, il y a aussi ceux qui nous font encore croire en l'humanité.
Le lieutenant Han Tae Seok, personnage complexe que nous avons adoré dés le départ. Ses raisons bien évidentes et oh si compréhensibles n'en ont pas fait un homme dépourvu de coeur prêt à l'extinction de l'Homme coûte que coûte. Bien au contraire, des décisions difficiles à prendre, impopulaires, mais toujours assumés. J'ai aimé la droiture de ce personnage, de son dévouement envers son épouse et surtout sa prise de position assumée quelqu'elle soit, que nous soyons ou non en accord avec. Je regrette de ne pas savoir réellement ce qu'il lui arrive à la fin....Tout comme pour l'agent Kim Jeong Gook, ses faiblesses loin d'en faire un personnage à détester nous l'ont rendu proche et nous a permis de nous poser cette question : qu'aurions nous réellement fait dans cette situation?
Cette fable nous démontre que la volonté de l'humain, cette conscience si chère à nos philosophes est aussi ce qui a permis à ces personnages à ne pas céder à la facilité, à rester profondément humain.
Une mention spéciale pour l'OST! Une OST, composée par le prolifique Kim Tae Seong, qui colle parfaitement à l'ambiance du drama et qui a apporté un vrai plus! Que cela soit au niveau des chansons ou des musiques, vraiment, un super travail a été fait.
En conclusion, un drama que nous avons adoré, de l'épisode 1 à 12, sans aucun temps mort et qui au-delà d'un virus potentiellement dangereux pour l'humanité nous conte avant tout la fable de l'homme face à lui même : le meilleur comme le pire.
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La parfaite histoire de Cendrillon, attachant et ultra adorable!
Il était une fois Katsuragi Hayame, une jeune femme de 27 ans au bord du désespoir. Trompée par son mari, la voilà fuyant le domicile conjugal et se retrouvant du jour au lendemain à la rue et sans un sous. S’en vient un prince, arrogant et méprisant, un jeune prince de 17 ans. Par jeu, par vengeance, par ennui, voilà notre joli prince, Kataoka Issei s’en menant notre belle en sa demeure et lui proposant de gagner sa pitance sous forme de jeu, pas très sympathique au demeurant. De fil en aiguille, le prince perdant de sa superbe se retrouve bien marri : Hélas, le voilà bel et bien amoureux de sa belle divorcée.Voilà, un résumé qui en dit long. Un classique que l’on retrouve souvent chez les japonais. Plus par ennui, j’ai appuyé un peu par dépit sur le bouton play. 8 épisodes de pur bonheur. 8 épisodes de franche rigolade. 8 épisodes de battement insensé d’un petit coeur qui pensait avoir tout vu. 8 tout petit épisodes!!
Ce que j’ai adoré? La relation super « kawai » et ultra adorable de nos deux protagonistes!!! Sincèrement, je me suis retrouvée 30 ans en arrière (je sais, je suis vieille mais chut…) lorsque je courais dès la sonnerie de l’école afin de ne pas rater les épisodes de « Maison Ikokku » ou encore «Ranma 1/2» .
Les chamailleries d’Issei et d’Hayame ne sont pas sans rappeler ceux d’Akane et de Ranma ou encore de Kagome et d’Inuyasha. Un pur délice pour l’adolescente que je n’ai cessé d’être. A l’instar des mangas de Takahashi, la relation explosive des deux fortes têtes progresse rapidement vers un lien plus intime.
Les situations, comme le retour de l’ex-mari ou de Seigo mettent alors en évidence la force de leur sentiment qui petit à petit finissent par éclater aux yeux de tous, sauf bien sûr d’eux-même (c’est bien plus drôle ainsi). L’entourage de nos deux tourtereaux comme la sémillante grand-mère et son « plus que « majordome ou le délirant et ô combien génial Koya a ce doux parfum de cupidon tirant sa flèche à la moindre occasion, ô combien cliché mais si étrangement imprévisible et drôle, ajoutant encore plus de piment dans leur histoire. L’alchimie est incroyable entre Issei et Hayame. Chacune de leur interaction est drôle et tellement évidente à nos yeux. Les répliques fusent comme des bulles de champagne, le couple brille par une complicité intense faite de réthorique et de respect mutuel. Et contrairement à « Hajimete Koi wo Shita Hi ni Yomu Hanashi» , le baiser (le seul d’ailleurs entre nos protagonistes) arrive plus tôt. Bondissant comme une petite fille recevant une barbe à papa, à travers toute la salle à séjour et hululant à qui mieux mieux avec un chéri en délire, nous avons dû faire peur à toute notre tribu de môme.
La progression romantique d’Issei et d’Hayame est naturelle malgré leur nombreuses disputes, disputes qui s’apparentent plus à des querelles d’enfants amoureux. Point donc de frustration, nous adorons les voir se lancer des piques taquines avec toute la tendresse du monde dans les yeux. Il est difficile de ne pas les voir en tant que couple pratiquement dès le départ. Et cela bien que 10 ans les séparent.
Hayame, bien que clamant à qui mieux mieux ne voir qu’en Issei qu’un petit frère, nous délivre une complicité sans faille envers Issei, et je n’ai pas eu cette mauvaise impression de voir une relation de femme plus âgée/d’homme plus jeune comme dans
«The rational life» , où cette impression désagréable de décalage au niveau de l’âge était omniprésent.
Ici, Issei et Hayame sont dans le même délire et sur la même longueur d’onde. L’un n’hésite pas à user de stratagème foireux à l’aide d’un dé et de challenge plus que douteux et l’autre acceptant ce type de duplicité avec une facilité déconcertante. Cela aurait pu être malsain et graveleux, et pourtant, on s’amuse presqu’autant qu’eux.
Au-delà de leur relation adorable et ultra « cute », le côté sain et naturel rend cette romance addictive au plus haut point. La franchise que nos deux héros avaient l’un pour l’autre ne permettait pas au doute de s’immiscer entre eux. Cette confiance qu’ils avaient l’un pour l’autre était géniale, parler à coeur ouvert et sans tabou….Pour exemple, lorsque Hayame apprend de la part de son ex-mari qu’il s’est obligé pendant des années à manger sa cuisine bizarre sans broncher pour lui faire plaisir, j’ai adoré ce grommellement baragouiné par Issei, lorsqu’il a l’honneur de goûter un peu plus tard à la cuisine d’Hayame. Sans s’embarrasser de délicatesse, Issei ordonnant à Hayame d’arrêter de cuisiner était hilarant et en même temps touchant. C’est ainsi que je conçois une relation. Peut-être un peu souvent abrupte de la part d’Issei mais cela a le mérite de ne pas induire Hayame dans l’illusion d’un bonheur qu’elle est peut-être la seule à ressentir. Leur relation fonctionne donc en grande partie à 200% grâce à leur complicité et à leur communication franche et honnête.
L’écriture des personnages et le jeu des acteurs ont été le gros plus, ce qui a fait toute la différence, surtout lorsque le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard.
Je commencerais par Kataoka Issei ! Mon méga gros coup de ce début 2022! Pour tout vous avouer, lorsque j’étais adolescente, j’en pinçais pour un personnage de manga, de mon auteur favori, Rumiko Takahashi : Ranma. Ici, Issei me rappelle Ranma, version live. Bourru avec un coeur immense.
Toujours à lancer des piques, arrogant, parfois méprisant, et avare en compliment (je dois être maso, en fait…), le personnage n’en est que plus attachant durant ses moments maladroits, ses moments de bravoure (lorsqu’il accoure sans hésiter au secours d’Hayame face à la furie de la VIP), ses moments enfantins (lorsque dans les escaliers, il fuit le film d’horreur à la télé, hilarant!), ses moments de jalousie, d’incertitude…
L’évolution de ce personnage se fait progressivement et naturellement. Nous le voyons grandir et mûrir, essayer tant bien que mal à ne plus être l’adolescent à problème et devenir l’adulte sur qui Hayame pourra se reposer si besoin. Son comportement vis à vis de ses amis et ancien « jouet » témoigne de sa maturité. J’ai beaucoup apprécié la surprenante amitié et loyauté de Kensuke, Momoka, Chaisato et Kazuki. Surprenant, car tout pointait vers un « je traine avec toi car tu es riche » et j’ai été agréablement surprise d’apprendre que le paraitre ici ne correspondait pas à la profondeur réel de leur sentiment. Une fois révélé, on prend facilement goût à leur amitié, bien que peu présente à l’écran.
Le jeu d’interprétation de Maeda Gordon m’a grandement impressionnée. Peu séduite au départ, j’ai un peu de mal avec les acteurs et actrices japonais, j’ai très vite été séduite, sans vraiment m’en rendre compte. Sa voix grave et sa prestance font oublier qu’il est un lycéen de 17 ans. Rappelons, que l’acteur avait 20/21 ans au moment du tournage ce qui ne l’éloigne pas trop de l’âge d’Issei.
Son jeu est naturel, ses expressions mi-figue mi-raisin envers Hayame ou ses répliques arrogantes m’ont souvent fait sourire voire rire. D’ailleurs, sa façon d’interpeller sa grand-mère « old crazy woman » m’a fortement rappelée celle que Ranma avait envers son père .
Hayame est définitivement le type d’héroïne que je recherche. Non seulement, elle est jolie à croquer mais en plus de sa douceur et de sa joie de vivre, elle reste une femme de tête qui s’en tient rigoureusement à ses principes! Quel plaisir de la voir relever la tête quoiqu’il arrive et d’avancer avec ce mélange de fierté et d’humilité qui très vite vont la caractériser.
Bien qu’Hayame vive « au crochet » d’Issei et de sa grand-mère, Hayame ne s’en plaint pas, ni ne s’en offusque. Elle préfère au contraire montrer sa reconnaissance en travaillant, ce qui je l’avoue me semblait fort logique. Pas une seule fois, elle ne se montrera méprisante envers Issei pour sa richesse, sans pour autant vouloir en profiter ou le rejeter. L’argent n’est donc pas un tabou pour elle. Hayama sait qu’elle est dans une situation délicate et ne refuse aucunement les mains tendues, bien au contraire. Ce qui évite les conflits classiques pauvre/riche qui sont parfois étouffants au point de me faire fuir.
Sa joie de vivre et sa volonté de vouloir bien faire les choses la rendent extrêmement attachante. Assumant ses parts de responsabilités, elle ne rejette pas la faute sur les tiers et préfère se remettre en question. Ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est donc un personnage féminin qui incarne une féminité attendrissante et douce combinée à une force de caractère (et physique) exceptionnelle (la gifle du premier épisode restera inoubliable!). Ses sentiments envers Issei sont adorables. La complicité qu’elle partage avec lui est quasi immédiate, bien que tumultueuse. Elle est à l’aise à 100% avec lui, se confiant sans aucune hésitation sur ses pensées, notamment lorsqu’elle parle de son divorce. Je dis merci mille fois au scénariste, car il n’y a rien de plus frustrant que des quiproquos dû à un manque de communication !
Je pense qu’il est, bizarrement, plus difficile d’écrire des personnages secondaires. Trop souvent, ces personnages ne sont que des objets parsemant le décor et permettant aux personnages de vivre leur aventures pleinement. Ils sont donc basiques et peu étoffés. Ce qui est dommage. Ici, les personnages secondaires ne sont pas du tout des outils mal écrits. Ils vivent pleinement leur vie comme nous pouvons le voir avec Kurose Koya et Sakamura Mahiro, les alliés de nos tourtereaux dans le ryokan. Kurose Koya maniant l’ironie et les remarques impertinentes est le playboy toujours prêt à s’imposer là où il n’est pas invité. Sa bromance avec Issei est subtile et pleine de drôlerie. Nous avons pensé très fort que ce personnage mériterait un drama à lui seul. Je ne vous raconte pas mon cri de victoire lorsque j’ai su que « Cinderella Complex » mettait justement en scène Kurose Koya et Sakamura Mahiro. Quelques petits détails amusants entre ces deux personnages nous avaient mis la puce à l’oreille et c’est une très bonne nouvelle de savoir qu’ils auront leur propre drama.
Mes deux personnages secondaires favoris ont été Kataoka Etsuko, la grand-mère, et Yoshitora Eiji , le majordome! L’essence de ce couple est la « kawai attitude ». La pertinence des remarques de la grand-mère et l’attitude obséquieuse du majordome ont réellement apporté un très grand plus. Le spectateur comprend rapidement que Kataoka Etsuko a décidé de jouer à cupidon, sans aucune subtilité d’ailleurs, rendant les situations embarrassantes et sans aucune ambiguïté aux protagonistes, pour notre bonheur.
Les autres personnages secondaires comme Kataoka Seigo ou Kagami Akira ne sont pas mauvais mais je pense ici qu’ils sont peut-être les moins bien écrits. Kataoka Seigo hérite du rôle du frère/rival malheureux et se révèle un chouilla ennuyeux et peut-être un peu trop passif. Tant mieux me dira-t-on, cela m’évite le syndrome du second lead. Mais c’est dommage car n’étant pas de poids face à Issei, pas une seule fois je n’ai senti un danger quelconque pour le couple. Vous me direz, Hayame ne le cherchera pas une seule fois, gardant toujours une distance bien délimitée.
Kagami Akira était loin d’être inintéressante. Souvent, l’antagoniste qui est bien écrit, intrigue et procure des émotions intenses comme la haine. Pour tout dire, Akira ne nous donne pas envie de la détester ou d’avoir de la compassion. Pour comprendre, il suffit de penser à Kim Min Jung dans « The Devil Judge » qui nous avait délivré une superbe interprétation. C’est donc surement la faiblesse de ce drama, ce qui reste minime.
En résumé, ce drama, qui peut ne pas plaire à tout le monde, trouvera surement une petite place auprès des nostalgiques de manga ou d’animé des années 80. Ou toi le lecteur passant par hasard.
Drôle et stéréotypé, le drama pourtant a su finement jouer la carte d’une romance pétillante entre deux personnages adorables et des personnages secondaires loufoques mais extrêmement attachants. Si cela n’est pas un masterpiece, il n’en reste pas moins qu’à mes yeux, il a peu de défauts. M’ayant fait rêver et rire, le but de ce drama a été pleinement atteint.
Le drama est basé sur le manga, publié en 2018, du même nom et dont l’auteur, Tachibana Oreco, n’a écrit pour l’instant qu’une seule oeuvre. Il m’est impossible de passer à côté de ce manga maintenant. Je reviendrais sûrement pour venir ajouter ma critique du manga, et peut-être un manga versus drama.
Si vous n’avez pas d’apriori sur une romance de noona avec un homme plus jeune (voire mineur).
Si un drama old school ne vous fait pas peur.
Si des BGM obsolètes ne vous rebute pas, allez-y le coeur haut et fort.
Vous ne le regretterez pas.
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Visuellement magnifique.....dommage que le reste ne suive pas.
Tout est dans le titre.Ce drama est graphiquement incroyable. Sincèrement, j'ai été bluffé par les couleurs et la réalisation du drama. c'est sublime, la mise en scène est fluide et dynamique. C'était du grand art. Les petites touches de couleur sur ce fond sombre apportaient une touche de grandeur et de poésie rafraîchissante. Et que dire des scènes d'action? J'ai vraiment apprécié cette partie. Je trouve en effet que les dramas chinois sont un peu radins en ce qui concernent l'action et, je dois avouer qu'un peu de baston bien faite, je ne dis pas non. Je trouve donc peu à redire dessus. Fan de RPG depuis toute petite, j'ai été plus que satisfaite ici de l'intrigue démons/humais. j'ai adoré les pouvoirs des démons, les CG étaient superbement réalisés et bluffants. j'ai surtout adoré les pouvoirs du great demon! Sa puissance, du moins durant la première partie, était jouissive et impressionnante. les confrontations Zhu Yan/Li Lun étaient sublimes et magnifiques. Si je devais être honnête, j'ai de loin préféré la relation entre ces deux adversaires que Zhu Yan et Yi Chen ( plus ennuyante selon moi). Et si je devais être encore plus honnête, j'ai eu un coup de coeur pour Li Lun. Oui, oui c'est le méchant de l'histoire, mais son histoire a trouvé un écho en moi, et puis il faut avouer que le personnage est superbe :) et le choix de couleur, bleu nuit et doré, lui va à merveille...
Alors, avec tout cela, pourquoi juste 6,5.
Parce que....
- La relation entre les protagonistes, bien que sympathique n'a pas pu m'émouvoir. Je n'ai vraiment pas réussi à m'investir dans leur histoire, les relations sont banals et ne laisse aucune place à l'imprévu.
- La romance....si elle commence plutôt bien, avec toute cette pointe d'humour et de sarcasme, elle tombe à plat à la 2eme partie...
- si j'ai adoré Zhu Yan et son ironie mordante, je l'ai détesté durant la 2eme partie, cette ironie qui nous faisait rire n'était plus, cette puissance qui m'en bouchait un coin n'était plus, cette superbe arrogante n'était plus...Bref, une redondance de plus, ce qui a le don de m'énerver, un personnage qui devient une barbe à papa dégoulinante de bon sentiment au contact de son meilleur pote ou de la nana de ses rêves...Un classique. Si c'est bien fait, j'applaudis. Ce qui ne fut pas le cas.....
- Les personnages principaux, mis à part Li Lun, ne sont pas extraordinaires. Ils ne sont pas mauvais mais pas assez bons pour rendre ce drama incontournables.
- Wen Xiao...premier épisode, on la voit se battre avec un petit démon avec agilité et assurance...et par la suite, elle devient d'une faiblesse physique terrible, limite, elle ne sait absolument rien faire....What the heck???
- Les personnages qui meurent (il en faut bien, hein?) on ne les pleure pas, cela veut tout dire.
- le vilain de l'histoire, on en parle? il est ridicule et est juste méchant. Alors oui, sa femme est morte et son bébé aussi, mais il reste méchant. Il n'y a aucune profondeur chez lui...(Je ne parle pas de Li Lun)
Surtout :
- Ca pleure TOUT LE TEMPS!!!!!! Oh my Gosh! je n'ai jamais JAMAIS vu un drama où TOUS les protagonistes passent leur temps à pleurer. Il n'y a pas un seul épisode où il n'y a pas de larmes qui coulent furtivement!!!! Le réalisateur doit adorer faire pleurer ses acteurs. Cela en devenait ridicule.
- je n'ai rien contre les dialogues profonds et philosophiques....mais pas quand c'est 80% du drama..... Ohlalala, vous avez le temps d'aller faire pipi, de répondre au téléphone, d'aller ouvrir la porte au livreur amazone, en revenant vous retrouverez les protagonistes, les mêmes, dans la même position, discuter ENCORE et ENCORE de la même chose depuis au moins 5 épisodes (avec les larmes aux bords des yeux of course). C'en était à s'en arracher les cheveux..
- le combat de fin...digne des CDZ ou DBZ (pour les vieux de ma générations, vous comprendrez de quel dessin animé je parle). Un combat sans fin qui dure sur 3 épisodes avec le méchant qui revient à la vie et qu'on a un mal fou à tuer, des ralentis pénible sur le sacrifice de l'un, une timeline étrange avec plusieurs combats dans des endroits différents, des flashbacks pour étirer un les épisodes, une chanson redondante ( que j'aimais bien au départ) pour intensifier le sacrifice et la difficulté du combat..Oui, je n'en suis pas fan, je ne vais pas m'en cacher...
C'est donc pour ma part, un beau gâchis. Un potentiel qui a été au final mal réalisé ce qui est un comble pour un drama aussi joli visuellement. Je me suis endormie sur les deux derniers épisodes. Je n'ai même pas envie de regarder l'extra, n'hésitez pas à me le raconter si le coeur vous en dit.
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