
Une symphonie fragile qui laisse une empreinte profonde
Glass Heart — Une symphonie fragile qui laisse une empreinte profondeIl est des œuvres qui ne se contentent pas de raconter une histoire, mais qui nous habitent, longtemps après le mot "fin". Glass Heart fait partie de celles-là.
Ce drama m’a profondément bouleversée. Ce n’est pas juste un récit sur la musique ou sur la célébrité, mais un voyage intérieur, une plongée dans la solitude, la douleur invisible, et l’espoir ténu que quelqu’un, quelque part, puisse nous comprendre.
Le personnage principal interprété par Satoh Takeru avec ses silences, ses maladresses, ses regards fuyants, ses comportements étranges incarne à merveille ce mal-être qu’on n’arrive pas toujours à nommer. Par moments, il semblait presque autiste — pas dans une représentation forcée ou stéréotypée, mais dans cette justesse troublante de quelqu’un qui perçoit le monde autrement, plus intensément, plus crûment. Son mal-être m’a profondément touché, peut-être parce qu’il m'a fait ressentir cette sensation d’être "à côté" même quand on est entouré.
Et puis, il y a l’esthétique. Chaque image est une émotion visuelle. Les scènes de pluie, en particulier, sont d’une beauté à couper le souffle. Elles ne sont pas là juste pour faire joli : elles parlent, elles pleurent, elles lavent. C’est comme si le ciel lui-même accompagnait le cheminement intérieur des personnages.
La musique, quant à elle, n’est pas un simple fond sonore : elle respire avec eux, elle crie quand ils se taisent, elle panse quand ils saignent. L’album de TENBLANK est un prolongement de cette expérience — fragile, intense, vrai.
Glass Heart ne plaira peut-être pas à tout le monde. Il faut accepter la lenteur, le silence, l’ambiguïté. Mais pour ceux qui cherchent une œuvre qui touche au plus profond, qui fait pleurer , qui résonne avec nos fêlures… alors ce drama est une perle rare.
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if cats disappeared from the world
If Cats Disappeared from the World raconte l’histoire d’un jeune postier qui découvre qu’il est atteint d’une tumeur cérébrale et qu’il ne lui reste plus qu’une semaine à vivre. Au moment où il est confronté à cette terrible nouvelle, un mystérieux personnage lui apparaît et lui propose un pacte : pour chaque journée supplémentaire accordée, une chose disparaîtra à jamais du monde.Ce point de départ simple, presque fantastique, devient le prétexte à une réflexion universelle. Le film interroge notre rapport à la vie, à la mort, mais aussi à la valeur des choses et des êtres qui nous entourent. Qu’est-ce qui fait que l’existence mérite d’être vécue ? Faut-il survivre à tout prix si cela implique de perdre ce qui nous est essentiel ?
La mise en scène est délicate et empreinte de poésie. Les images de pluie, d’eau et de nature traduisent avec finesse la fragilité de l’existence et la beauté éphémère du quotidien. Chaque disparition potentielle nous confronte à une question profonde : tout peut-il réellement se remplacer ?
Porté par une atmosphère mélancolique et contemplative, le film nous invite à repenser nos priorités et à apprécier ce qui, dans sa simplicité, donne un sens à nos vies. Plus qu’un drame, c’est une méditation sur le deuil, l’amour et l’acceptation de la mort.
Certes pas très gai, mais un très beau film porté par l'excellent Satoh Takeru et en toute objectivité 😉.
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