Quand une série de meurtres sordides jette une ville dans le chaos, un procureur opiniâtre doit jouer au chat et à la souris sur fond de dangereuse manipulation. (Source : Netflix) Modifier la traduction
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- Titre original: 模仿犯
- Aussi connu sous le nom de: imitator , Mo Fang Fan , Naśladowca , O Assassino Midiático , Zdání vraha , Убивця-наслідувач , 카피캣 킬러
- Genres: Thriller, Mystère, Psychologique, Drame
Où regarder Copycat Killer
Subscription (sub)
Distribution et équipes
- Chris WuKuo Hsiao ChiRôle principal
- Alice KeHu Yun HuiRôle principal
- Tuo Chung HuaLin Shan Yong / Yong GeRôle principal
- Jack YaoChen He PingRôle principal
- Fandy FanShen Jia WenRôle principal
- Cammy ChiangLu Yan ZhenRôle principal
Critiques

Cette critique peut contenir des spoilers
Le jeu du chat et de la souris...
Basé sur le roman de Miyabe Miyuki, Copycat Killer retrace l’histoire du premier cas de meurtre en série à Taïwan. À la fois sombre et tordu (rappelant souvent Saw (l’original de James Wan)) dans ses premiers épisodes, c'est un drama qui joue avec les nerfs malgré des longueurs. Pourtant, ses personnages et son ambiance sont la clé de sa réussite.Guo Xiao Qi (Chris Wu), est un procureur intègre et motivé par le sens de la justice. Traumatisé dans son enfance, ce passé alimente sa motivation pour rendre justice. Personnage marquant de la série, il est celui qu’on suit avec son envie de clôturer cette affaire par tous les moyens. Chris Wu offre un personnage intègre, porté par une émotion subtile. Face à la main de la justice, Shen Jia Wen (Fandy Fan). Tueur dangereux et manipulateur, il s’amuse avec les médias et se délecte des menaces proférées à son encontre. Si l'antagoniste est une forme de caricature, Fandy Fan montre une nouvelle palette de son jeu d’acteur dans laquelle se confronte folie et sauvagerie. Quant au reste casting, chacun participant de près ou de loin à l’enquête, permet d’ajouter une dynamique intéressante.
Comme tout drama impliquant la justice, le spectateur aussi ressent le besoin de l'obtenir et nous l'avons avec des révélations et des actions. La narration est lente, mais offre quelques récompenses avec des révélations impactantes. Cela dit, un format plus condensé aurait renforcé la tension au lieu de la distiller et perdre une partie de son effet. L'image est superbe et son ambiance offre une réelle (re)plongée dans les années 90. J'ai particulièrement aimé le montage et le jeu de caméra qui influent sur les émotions jouant avec les nerfs du spectateur. L’horreur psychologique s’associe aux scènes plus graphiques – sans que cela ne devienne gratuitement répugnant.
Pour finir, on ne peut que pointer du doigt la façon dont les médias peuvent être manipulés et délivrer des messages biaisés aux heures de grande écoute, notamment lorsque cela concerne des victimes qui n'ont plus la parole. C'était fascinant et terrifiant, mais une triste représentation de notre société actuelle. L'info avant tout, on vérifiera plus tard si c'était une intox.
En bref, Copycat Killer respecte les codes du thriller et arrive avec son ambiance et ses personnages a offrir un sacré bon moment malgré sa narration traînante.
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Relations troubles entre le crime et les médias
Thriller très bien fait et complètement envoûtant…pendant les 2/3, les derniers épisodes se relâchent un peu… C’est toujours le cas quand on sait qui est le vrai coupable et qu’il ne reste plus (si j’ose dire !) qu’à l’arrêter !Ce qui rend ce drama si passionnant c’est la description de la relation frelatée entre les médias et le tueur, celui-ci ayant un don pour manipuler ceux-là ! Il faut bien avouer que les médias n’attendent que ça, leur politique de tout pour l’audience en fait une proie rêvée pour ce genre de cervelle dérangée ne rêvant que de passer en gros titre aux nouvelles !
On suit donc à la fois les enquêtes, et le développement de ce lien détestable qui, je dois l’avouer, est quand même un peu exagéré dans le drama ! Enfin, je l’espère !
Deux personnages portent le drama sur leurs épaules : le procureur, la Justice incarnée (magnifique Chris Wu !) et le Méchant (excellent Yao Chun Yao). Si le procureur est assez classique dans son écriture (passé tragique, douleur contenue et volonté de fer dans la poursuite du coupable) le Méchant sort de l’ordinaire, par la peinture plutôt juste de la perversion narcissique poussée à l’extrême. Le scénario nous offre plusieurs coupables possibles, ce qui est habituel, mais ce qui est original ici c’est l’imbrication de ces « fausses » pistes les unes dans les autres et avec le vrai coupable ! La scène des aveux du coupable est un moment hallucinant de prise de pouvoir total de la folie sur un esprit, et tout le drama est une route tortueuse (parfois trop) vers cette scène !
Si vous aimez le genre thriller, sombre, (très sombre, parfois trop, on frôle parfois la complaisance, et le voyeurisme !) je vous le conseille, vous ne serez pas déçu(e)s !
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