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  • Last Online: 5 hours ago
  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 5,701 LV15
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Completed
Ziam
13 people found this review helpful
by Link
Jul 9, 2025
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 8.0

Poutrage de zombies réussi pour la Thaïlande...

Ziam est un film thaïlandais qui place une épidémie de zombies dans un monde qui se meurt suite au dérèglement climatique. L'eau et la nourriture se font rares, et si le gouvernement tente d'imposer un semblant d'ordre, il n'est qu'illusion pendant que la population meurt dans les rues.

La propagation du virus est simple, efficace et bien intégrée. On ne reste pas dans le brouillard, le film nous dévoile des indices dès les premières minutes. Le virus est comme un cafard qui se faufile dans les moindres recoins ce qui donne vie à des zombies parfaits ! Gestuelle, agressivité, physique sombre aux veines noircies. Les maquillages sont excellents sur chacun d'eux. Au fur et à mesure du film, la mutation gagne du terrain sur l'humain, si bien qu'à la fin, ils adoptent un physique unique qui tire son épingle du jeu. Ils en deviennent fascinant, tant l'inspiration donne vie à des hybrides dérangeants et captivants.

Sing (Mark Prin Suparat) m'a tout de suite séduite par son allure simple, mais déterminée. C'est un ancien combattant de muay thaï qui compte bien sauver Rin, peu importe ce qui lui en coûte. Rin (Nychaa Nuttanicha Dungwattanawanich) est une médecin qui se retrouve coincée dans l'hôpital et tente de survivre. Les deux forment un bon duo qui se complète avec le petit bonhomme, Buddy. Les personnages ne sont pas trop développés (sur un film d'une heure trente, ce n'est pas surprenant). Pour cette raison, l'action reste l'essence principale. On ne s'attarde pas avec de longs discours ou des larmes à profusion. Le film va à l'essentiel.

Toujours sensible à la photographie des mondes post-apocalyptique, l'image est ravissante avec ce jaune sablonneux. La ville est bien représentée, tandis que l'hôpital devient étouffant. Les effets sont bons. Quelques ratés, mais rien qui ne gâche le plaisir.

Bien que je ne sois pas une grande adepte des productions de Netflix, je ne peux qu'avouer être ravie que la Thaïlande puisse montrer ce dont elle est capable dans le genre. La musique n'apporte rien de nouveau, mais elle s'accorde parfaitement aux scènes. Cependant, Netflix reste fidèle à lui-même et nous offre une fin ouverte prévisible. Ce qui, personnellement, me laisse avec un goût amer.

En bref, la baudroie n'est pas le poisson le plus sexy de l'océan et elle donne naissance à une horde de zombies sauvage aux dents acérées. Avec un trio engageant et de l'action à revendre, Ziam s'immerge dans le gore, même si son final laisse à désirer.

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Completed
Love in Contract
7 people found this review helpful
by Link
Dec 3, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 3.0
Story 2.0
Acting/Cast 6.0
Music 2.0
Rewatch Value 1.0

Note sévère pour drama (très) amer !

Love in Contract est une comédie romantique qui peine avec la comédie et loupe le coche de la romance. L'intrigue est d'une telle facilité que même les pistes les plus intéressantes seront ignorées. On ne sait jamais, on aurait pu ajouter une touche de modernité dans le fond…

Les personnages sont insipides (et clichés). Si les acteurs sont bons, c'est indépendamment les uns des autres. Ensemble, ça ne fonctionne pas ! Un comble pour un drame romantique avec un arrière goût de triangle amoureux. Park Ming Young est dans sa zone de confort, mais elle ne livre rien de nouveau et campe sur des acquis redondants. Go Kyung Po et Kim Jae Young ne parviennent pas à donner vie à leurs personnages. Aucun attrait, aucun charme, et séduisants pour pas un rond.

Cependant, le pire revient au personnage de Wu Gwang Nam. Si l'acteur offre une bonne performance, les scénaristes ont préféré le diaboliser plutôt que d'amener une petite note d'ouverture d'esprit. En effet, il est plus simple de blâmer un homme d'être un mauvais fils qui refuse de se marier parce qu'il est gay. Quel fils égoïste !

La romance est paresseuse, le pseudo triangle amoureux n'existe pas et l'attraction romantique s'est perdu entre deux pages du script. En soit, une comédie romantique dépourvue de comédie et de romance.

La cerise sur le contrat, c'est la morale… Vivre votre vie ? Être heureux ? Ne soyez pas offensants, s'il vous plaît. Tout cela est surfait ! Votre bonheur ne fait pas le poids face aux apparences. Ne soyez surtout pas authentique et conformez-vous aux attentes de la société, même si cela signifie de vous reniez vous-même.

Bref.

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Completed
Mokkoji Kitchen
6 people found this review helpful
by Link
Nov 16, 2021
9 of 9 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 5.0

Assaisonnement tout en douceur...

Mokkoji Kitchen est une initiative mise en place par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme visant à présenter le style de vie et la culture coréenne à travers le monde. Bien que je ne sois pas convaincue que cela montre véritablement quoi que ce soit (c'est trop court), cela reste charmant sur sa petite durée.

C'est un court webdrama sans prétention avec une intrigue légère qui suit tranquillement son cours dans un format rapide. C'est simple et rapide avec une jolie mise en scène, une photographie agréable. Rien qui ne vienne chambouler votre monde, mais quelque chose qui occupe un petit temps.

Avec ses sourires et sa bienveillance, Gongchan apporte un certain attrait à son personnage. Nam Kyu Hee est charmante avec sa petite frimousse, bien qu'elle représente un cliché du genre. Les personnages sont ordinaires et ne sont jamais dépeints comme des êtres exceptionnels et tout le tralala. Cela dit, ce n'était pas l'endroit pour s'y prêter, et c'est également le charme des personnages, être ordinaires.

En bref, c'est un webdrama avec une pointe romantique sucrée-salée. Idéal pour passer une heure de son temps.

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Completed
Love Scout
5 people found this review helpful
by Link
Feb 14, 2025
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 10
Music 7.0
Rewatch Value 7.5

Tranche de vie réaliste, romance mature et réconfortante…

Love Scout ressemble à un tranche de vie quelconque. Pourtant, grâce à son scénario fluide, ses personnages développés et bien interprétés, ainsi que sa romance mature, il en ressort une histoire rafraîchissante avec une touche de réalisme portée par un couple charmant.

Kang Ji Yun (Han Ji Min) ne ressemble en rien à la PDG froide, insensible et sans expression, presque cruelle, que les scénaristes aiment nous servir. A la place, c'est une femme inspirante et aspirante qui avance dans un secteur particulièrement compétitif. Son travail, elle le maîtrise. En revanche, lorsqu'il s'agit de prendre soin d'elle ou d'accorder une attention aux autres, c'est une autre paire de manches. Elle ne vit que pour son travail, espérant que celui-ci pourra apaiser la douleur qui la ronge depuis toutes ces années. La voir évoluer et faire le deuil de son passé a été un moment incroyable. Elle méritait d'enfin faire la paix avec elle-même. Han Ji Min a offert un personnage parfaitement équilibré.

Yoo Eun Ho (Lee Jun Hyuk) est un père célibataire efficace dans son travail. C'est un homme sincèrement gentil et d'une grande affection pour sa fille, Yoo Byeol. Cette dernière passe avant tout le reste, et c'est un trait qui rend Yoo Eun Ho que plus attendrissant. Ses débuts en tant qu'assistant vont le mettre à l'épreuve. Cependant, il s'adapte et prend le train en marche. Il en profite même pour amener de la nouveauté, permettant ainsi d'améliorer les conditions de travail de chacun, tout en décuplant l'efficacité de chacun. Lee Jun Hyuk a été fantastique en tant que père dévoué, mais aussi en tant qu'homme voleur de cœur.

Leur relation n'a cessé d'évoluer dès leur première rencontre. Leur histoire connaît quelques scènes marquantes. Kang Ji Yun qui se tient droite devant lui sans sourciller et qu'elle reconnaît qu'il lui plaît et qu'il affecte son travail ? Bon sang ! Mais oui. J'ai adoré voir cette femme assumer si fièrement ses sentiments sans essayer de jouer la carte de la minauderie ou autre cliché ennuyeux habituel.

C'est une romance qui sonne réelle parce qu'on croit aux sentiments qu'ils dégagent. Pour moi, c'est ce petit détail qui rend les tranches de vie si particuliers. Ce réalisme qu'on aime fuir, mais qu'on aime retrouver aussi. Tout est centré sur les personnages, car ils sont l'intrigue et non l'inverse. La partie professionnelle prend autant de place que le reste parce qu'elle leur permet d'avancer. Le tranche de vie, c'est un morceau de vie d'un quotidien quelconque et, pour cette raison, ils sont si précieux lorsqu'ils sont bien réalisés.

L'histoire est fluide. Les malentendus sont résolus dans un temps imparti honnête et de façon intelligente. Les clichés habituels sont balayés au profit d'une narration simple, sans crises de larmes ou de scènes absurdes. Certes, le lien d'enfance est présent, toutefois, sa mise en scène est agréable. D'autant plus que FL ne l'utilise pas pour déverser toute sa haine ou sa rancœur sur ML. Encore une fois, le réalisme et l'intelligence ont porté ce drame.

Le format de 12 épisodes était parfait. Le rythme était excellent avec une bonne répartition entre le travail, la vie de famille et la romance. Ma seule interrogation reste le titre. Un mystère.

En bref, Love Scout est un tranche de vie avec des personnages ordinaires, mais sincères, le tout avec un couple mature et réconfortant, partageant une belle alchimie.

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Completed
I Feel You Linger in the Air: Uncut Version
5 people found this review helpful
by Link
Nov 4, 2023
12 of 12 episodes seen
Completed 2
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 9.0

BL historique d'une délicate sensibilité…

Dès son annonce et ses premiers visuels, je l'attendais avec autant d'excitation qu'une enfant attend Noël. C'était un vrai bonheur lorsque sa diffusion a commencé, me donnant l'impression que chaque épisode était une case de plus sur mon calendrier de l'avent. I Feel You Linger in the Air est un véritable coup de cœur dans les années 20.

Le cœur brisé, Jom (Non Chanon Santinatornkul) fait une sortie de route et se réveille au bord de la rivière de Chiang Mai, en 1927. Perdu, les ennuis lui collent à la peau, alors qu'il tente de rassembler les pièces du puzzle afin de comprendre ce qui lui arrive. Jom est timide, prévenant, doux et honnête. Bien qu'il simule une amnésie, il ne cherche pas à nuire, et même plusieurs occasions s'offraient à lui. Non Chanon Santinatornkul a fait un travail remarquable pour dépeindre un personnage d'une aussi grande douceur et d'une émotion à fleur de peau. De par sa gestuelle, sa voix et ses sourires, c'était comme se fondre dans un nuage de guimauve.

Khun Yai (Bright Rapheephong Thapsuwan) est le personnage idéal pour contraster et amener un équilibre face à Jom. C'est un homme sauvage avec des émotions profondes et intenses. Ses yeux ne mentaient pas, alors que Jom le fascinait. Charmant et mesuré, j'ai adoré le voir tomber amoureux. Il était d'abord curieux, puis intrigué et, avant qu'il n'ait le temps de reprendre son souffle, il était profondément amoureux. Bright Rapheephong Thapsuwan a livré une performance formidable aux sentiments variés, mêlant curiosité et amour grandissant.

La romance est magnifique. Léger et intense, l'amour est là depuis leur premier regard. C'est une relation mature avec des sentiments sincères, tandis qu'elle prend le temps de se développer. Le cheminement est doux, tendre, lent et juste. Il est aussi agréable de voir que la production n'est pas tombée dans le gouffre des scènes de lit inutiles. C'est sans aucun doute l'une des plus belles histoires d'amour portées à l'écran cette année.

L'ensemble de la distribution est bon. Tous les personnages sont liés d'une façon ou d'une autre, tandis qu'aucun ne sert de simple décoration. Malgré tout, la temporalité était confuse. Entre deux actions/scènes, j'ignorais le temps écoulé. Une heure ? Une journée ? Une semaine ? Un mois ? De plus, le final me laisse un arrière goût de facilité, malgré une scène post-générique qui laisse imaginer une suite.

En bref, I Feel You Linger in the Air plonge dans une Thaïlande passée grâce à sa musique, son ambiance, ses décors, ses costumes et son couple d'une beauté et d'un amour saisissant.

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Completed
When the Phone Rings
12 people found this review helpful
by Link
Jan 4, 2025
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 7.0

Le téléphone a sonné, j'ai décroché...

Je ne comptais pas le regarder tout de suite, mais lorsque le premier épisode a été diffusé, je n'avais aucun autre drama à regarder. Il était déjà trop tard, mon pied était pris dans l'engrenage. Il ne me restait plus qu'à m'asseoir et attendre la diffusion des épisodes chaque semaine.

Ce n'est pas un thriller tortueux et complexe, ni même un drame aux rebondissements inattendus. Parfois, il ne faut pas s'attarder sur le scénario, néanmoins, ce n'est pas si gênant parce qu'il est resté entraînant, addictif même, malgré une perte de vitesse dans son milieu. La romance en fond a amené un fil conducteur supplémentaire, élevant l'excitation. Cela dit, When the Phone Rings est particulièrement solide grâce à ses personnages.

Baek Sa Eon (Yoo Yeon Seok) connaît un changement radical entre le premier et le dernier épisode. Il possédait tout ce qu'il fallait pour briser l'écran : l'assurance, le charisme et le style. Yoo Yeon Seok a offert une performance remarquable en tant que porte-parole du président. C'était un mélange idéal d'émotions et de vivacité (tant pour sa carrière que pour son mariage). Ceci pourrait-il expliquer la fadeur de Hong Hee Joo (Chae Soo Bin) ? C'est un personnage passif qui n'atteint jamais son plein potentiel, ce qui alimente la frustration. Chae Soo Bin est une bonne actrice, sa performance est honnête, cependant, son personnage n'a jamais été à la hauteur. Toutefois, le fait d'avoir signé tout au long des épisodes a permis d'apporter de la profondeur au personnage.

L'alchimie entre eux est intéressante, car elle génère des étincelles. Ils se détestent ? Ils se tolèrent ? Ils s'apprécient ? Ils s'aiment ? Les débuts sont curieux, mais piquants ! J'ai apprécié le fait de ne pas tout miser sur la romance, bien qu'une grande partie des événements soient liés au couple (directement et indirectement).

Ji Sang Woo (Heo Nam Jun) est un homme intelligent, passionné, investi et mesuré. En plus de sa voix parfaite, Heo Nam Jun a dépeint un personnage intrigant auquel il a été facile de s'attacher. Il possède un naturel dans son regard qui fait s'emballer des cœurs (j'ai toujours eu un faible pour cet homme). J'ai apprécié les doutes vis-à-vis du personnage sans que l'histoire ne tente de me mettre sur de fausses pistes absurdes, tandis que ses sourires étaient (comme toujours) des récompenses. Ba You Ri (Jang Gyu Ri) est une présentatrice rayonnante et chaleureuse. Fan incontestée de Baek Sa Eon, elle apporte une touche de fraîcheur dans ce monde politique terne. Jang Gyu Ri a été un vrai rayon de lumière dans sa performance et dans son personnage. Pleine de vie avec des sourires magnifiques. La relation de ce second duo semblait naturelle avec une alchimie douce et tranquille, mais puissante. J'ai adoré les voir enquêter ensemble partageant des moments plein d'enthousiasme et d'affection.

Pour finir sur le casting, je ne peux pas passer sous silence Park Jae Yoon. L'acteur était stupéfiant par la façon dont il s'est approprié son personnage. Les scènes où les émotions le submergeaient au point d'en perdre pied sont, à mes yeux, les meilleures. J'espère sincèrement le revoir dans un nouveau projet avec tout autant d'intensité.

L'histoire suit son cours. Cependant, vers son milieu, elle devient répétitive avec un schéma récurrent. Pour cette raison, le drame connaît une phase de faiblesse plus ou moins longue avant de se relancer. Toutefois, il ne retrouve jamais son excitation des premiers épisodes. J'imagine que la romance en est responsable (mais cela n'est que personnel). De plus, le dernier épisode me laisse perplexe, il n'était pas nécessaire. Cependant, je ne vais pas chipoter des heures dessus, il me suffit de l'ignorer.

En bref, When the Phone Rings est un très bon drama qui aurait pu être encore meilleur s'il avait fait des choix différents. Cependant, cela n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu de le regarder et les frustrations de devoir attendre les épisodes suivants chaque semaine, le tout avec une photographie ravissante, une belle mise en scène et un casting excellent.

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Completed
Silenced
4 people found this review helpful
by Link
Jan 2, 2025
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 10
Music 8.0
Rewatch Value 6.0

Le bruit déchirant du silence...

Silenced est de ces films qu'on ne regarde qu'une seule fois, mais dont on garde un souvenir indélébile.

Tiré du roman éponyme de Gong Ji Yong, et basé sur des faits réels, Silenced est un film coup de poing. Il fait naître un réel mépris et un dégoût profond, tout comme un besoin de révolte et de justice. Certaines scènes sont insoutenables au point de vouloir en découdre avec les personnages de façon particulièrement violente (même si vous êtes une demi-portion). S'il est interdit au moins de 16 ans, ce n'est pas pour des prunes. Silenced nous plonge dans une tourmente violente et brutale.

Les scènes d'abus sont assez graphiques (voici une raison principale qui me pousse à ne pas le recommander à n'importe qui). Hwang Dong Hyuk n'épargne personne, encore moins le spectateur en le forçant, malgré lui, a assister à des scènes insupportables dans lesquelles les larmes et les cris se mélangent. Dégoût. Mépris. Haine. Toutes ces émotions bouillonnent, alors que les scènes, clairement dérangeantes, servent aussi le film afin de pointer directement du doigt une réalité trop souvent édulcorée ou ignorée.

Le casting est exceptionnel avec des performances qui prennent aux tripes du début à la fin, tant les protagonistes que les antagonistes. Des adultes et des enfants aux histoires différentes et révoltantes.

Je n'aime pas l'idée de noter ce film. Silence n'est pas un long-métrage a mettre entre toutes les mains. Sa réalité dérange, pointant du doigt des faits dramatiques et écœurants et dont les coupables ne répondent pas toujours. Plus effrayant encore, des faits qui se produisent partout à travers le monde, mais dont on ignore tout.

En bref, Silenced est un film qui met en colère avec un développement solide, un rythme cohérent, un casting irréprochable et une bande originale qui accentue chaque émotion.

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Completed
Uprising
4 people found this review helpful
by Link
Oct 11, 2024
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 10
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

Suis-je toujours ton ami ? Non, Netflix, ça fait un moment que toi et moi, on ne s'entend plus...

Les productions de Netflix ne sont pas mes préférées. Aujourd'hui, j'ai l'habitude d'ignorer les épisodes finaux (ou au moins les vingt dernières minutes) de leurs productions. Le fait d'être sur le catalogue de Netflix n'est plus un gage de qualité. Cependant, le casting principal me vendait du rêve. Il en va de même pour les grandes lignes de l'histoire, mêlant amitié et confrontation sur fond d'invasion japonaise.

Uprising raconte l'histoire de deux amis d'enfance coréens, issus de milieux différents qui se sont déchirés et sont devenus ennemis. Le film est segmenté en plusieurs parties, aidé par un montage sert à rappeler où on se situe dans l'Histoire. Malgré l'occupation japonaise et sa sombre histoire de nez coupés, il est intéressant de voir la façon dont le braiser a dévoré l'intérieur du peuple coréen, mettant à mal l'amitié entre Cheon Yeong (Kang Dong Won) et Yi Jong Ryeo (Park Jung Min).

Les scènes de combats sont superbes. Tout au long du film, j'attendais avec impatience de voir le trio principal s'affronter, et c'est exactement ce qui s'est produit dans des scènes vivantes et sanglantes. En revanche, c'est regrettable que le film délaisse certaines idées, en particulier celles autour du roi Seonjo. Ce dernier donne souvent l'impression d'être une autruche aux portes de la folie, mais pour une quelconque raison, le scénario ne s'y attarde pas une seconde. En outre, l'histoire manque de développement et d'inspiration pour les dialogues.

En bref, Uprising n'atteint jamais son apogée bien qu'il reste un film entraînant, jonglant entre l'invasion japonaise et le soulèvement populaire, le tout avec des scènes de combats riches (dont un bon dernier combat), malgré un final décevant.

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Completed
Tokyo Tower
4 people found this review helpful
by Link
Aug 9, 2024
9 of 9 episodes seen
Completed 2
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 6.0

L'exploration des sentiments à des âges différents…

Avec le temps qui passe, nos goûts et nos attentes changent. On grandit, on expérimente, on mûrit. C'est ce qu'explore Tokyo Tower au travers d'histoires interdites où chacun évolue à des stades différents de sa vie.

Toru (Nagase Ren) est un étudiant en médecine lassé. Sa rencontre avec Asano Shifumi (Itaya Yaku), une architecte reconnue, va bousculer sa lassitude. Bien qu’Asano soit mariée, ils ne tardent pas à entamer une liaison. En parallèle, on suit Koji (Matsuda Genta), un ami de Toru. Plus expérimenté dans les relations, il est pourtant curieux de celle qu'entretient son ami avec une femme plus âgée. Motivé par le goût du challenge et la curiosité, il décide de séduire la mère d'une adolescente à qui il donne des cours, Kawana Kimiko (Yamano Megumi).

Portée par une narration toujours aussi efficace de la part du Japon, l'histoire s'amuse avec une large palette d'émotions. La curiosité. Le plaisir. L'excitation. La fascination. L'amour. La peine. La colère. Cela dit, les deux amis peuvent-ils vraiment porter sur leurs épaules la rudesse des sentiments qui les attendent ? Aimer est un mot magnifique, mais la pratique est toute autre. Dire qu'on aime quelqu'un ne suffit pas… Pour moi, la relation entre Koji et Komiko est sensée. Elle possède plus de sens parce qu'elle m'est apparu passionnelle, amoureuse et réelle. En revanche, celle de Toru et Asano n'a été qu'illusoire depuis leur première rencontre. Elle était terminée avant même d'avoir commencé.

A un moment donné, Toru et Koji se retrouvent confrontés à la vie d'adulte et ce qu'elle implique. L'immaturité connaît des expériences qui alimentent la maturité. De l'autre côté, Asano et Kimiko ont décidé de reprendre le contrôle de leur vie et de leur désir. En réalité, la seule chose qui m'échappe est l'intérêt de Toru pour la Tokyo Tower. Je n'ai pas réussi à saisir les sous-entendus, mais je ne m'en formalise pas non plus.

« C’est une bonne chose d’apprendre de nos expériences. Il n’y a rien de pire que de grandir dans l’ignorance. On ne serait jamais devenus de vrais adultes si on s’était accommodés de nos défauts immatures. En ce sens, nous avons tous les deux fait un pas en avant dans notre vie. »
– Kojima Toru

En bref, Tokyo Tower est une façon d'expérimenter et d'explorer ses sentiments, tandis que les uns grandissent et les autres reprennent le contrôle de leurs vies.

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Completed
The Sign
4 people found this review helpful
by Link
Feb 28, 2024
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 8.5
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L'année du dragon serait-elle propice à l'inspiration et au fantastique ?

Exploiter un univers fantastique est toujours une idée intéressante. En revanche, surexploiter un univers l’est rarement. Fort heureusement, The Sign choisit la première approche pour offrir un drama excitant sur plus de sa première moitié afin de faiblir sur les derniers épisodes. Malgré tout, 2023 et début 2024 semblent être le signe de nouveauté pour le BL thaïlandais. Des productions différentes avec des intrigues originales et inspirantes. Mais aussi de nouveaux visages, contrant ainsi une industrie rôdée aux BL scolaires et aux couples qui peinent à se renouveler, aussi sympathiques qu’ils puissent être.

Rapidement, les dynamiques des personnages se découvrent. Tharn (Babe Tanatat) et Phaya (Billy Patchanon Ounsa-ard) se regardent en chiens de faïence, mais loin d'être des têtes de nœud, ils sont aussi capables de faire équipe et de se serrer les coudes. Yai (Gap Jakarin Puribhat), Khem (Tack Phongsakorn Sukiang) et Thongthai (Poom Nuttapart Tuntistinchai) viennent renforcer la camaraderie au fil des épisodes, tandis que l’intrigue se tisse autour d’eux. Pas de super-héros ni de super enquêteurs surdoués avant l'heure. Chacun est logé à la même enseigne et participe activement à l'enquête. De même pour le capitaine Akk (Ak Akarat Nimitchai) et le lieutenant Singh (Surprise Pittikorn Siripornsawan) qui ajoutent un cadre à toute cette fine équipe. Cependant, l'utilité de Chalathon (Heng Asavarid Pinitkanjanapun) reste un mystère pour moi. Était-il vraiment un antagoniste ou un simple élément perturbateur ?

La relation de Tharn et Phaya est conjointement liée au reste de l'intrigue. Pour cette raison, c'est à la fois palpitant et tendu avec une bonne dose d'anticipation. Néanmoins, il est dommage de constater que les scènes intimes n'ont qu'un seul but : satisfaire une partie de l'audience. Les baisers sont magnifiques et, oui, voir Billy torse nu est toujours un moment exquis, mais dépourvu d'un réel intérêt.

Quant à leur nature de Naga et Garuda, il y avait un potentiel (deux opposés qui tombent amoureux et bravent les interdits), mais cela ne sera pas exploré. Cependant, le final laisse supposer une possible seconde saison, alors… Malheureusement, si la première grande moitié est entraînante, les derniers épisodes s'épuisent. En particulier l'épisode final qui se révèle décevant et bâclé.

Au-delà de ses défauts, The Sign reste un drame entraînant avec un univers riche et intelligemment distillé qui n'abuse pas du fantastique. Les visions de Tharn ne sont pas une facilité scénaristique. Le flirt et le charme du couple principal est efficace. L'action est bien menée et suit son rythme, bien que l'intrigue puisse prendre des directions étranges. La photographie est superbe, tout comme la musique. De plus les CGI sont honnêtes.

D'ailleurs, à ce sujet, quelqu'un a mentionné qu'il faudrait « prendre des notes sur GoT » concernant les CGI. Le budget d'un seul épisode de GoT est d'environ 15 millions de dollars pour le plus raisonnable, soit environ 539 millions de baht. Pour être honnête, je n'ai pas trouvé de source quant au coût de production d'un drame thaï, notamment avec des effets spéciaux. Cependant, je ne pense pas que le budget de The Sign puisse être comparé à celui de GoT. Les CGI coûtent une blinde, tout le monde ne peut pas en assumer le coût. J'adorerai que ce soit le cas, parce que même si les deux dernières saisons de GoT sont des purges, la DA est exceptionnelle. Pourtant, très peu de productions peuvent s'asseoir à la même table. Et honnêtement, elles ne sont pas si mauvaises. Allez donc jeter un œil aux films de monstres chinois (et je le dis en étant adoratrice de ces films).

En bref, The Sign est une proposition exceptionnelle et audacieuse. C'est un drama imparfait qui parvient à passer au-delà grâce à la dynamique de ses personnages, sa pointe de fantastique, son folklore qui amène un vent nouveau, sa romance portée par un joli duo tout en mettant en lumière des genres qui étaient, jusqu'ici, ignorés dans les BL thaïlandais.

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Completed
An Ancient Love Song
4 people found this review helpful
by Link
Jul 25, 2023
14 of 14 episodes seen
Completed 2
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 8.0
Rewatch Value 7.0

Une histoire d'amour intemporelle...

Il y a quelque chose de magnifiquement romantique dans le fait d'aimer une seule personne du début à la fin. An Ancient Love Song remonte dans le temps et révèle des vérités cachées. Derrière ce drame à petit budget se cache une magnifique histoire d'amour qui vit au rythme du temps.

An Ancient Love Song vit grâce à une équipe de production impliquée, faisant ainsi oublier son faible budget. Les personnages sont développés et suivent une chronologie cohérente. Zhang Ya Qin était merveilleuse et impériale, tandis que Guo Jia Nan ne cessait de s'améliorer au fur et à mesure. L'ensemble du casting a été bon, avec en plus un doublage de qualité.

Pour moi, An Ancient Love Song est sans aucun doute un des meilleurs drames à la romance torturée. Si les tragédies sont si populaires, c'est parce qu'elles renferment souvent les plus belles émotions. Contrairement à d'autres drames où les personnages souffrent dans l'unique but de souffrir et de rendre la romance faussement plus complexe, An Ancient Love Song offre une approche différente. S'aimer est impossible, et pourtant, les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre en deviennent écrasants. Peu importe que leur amour ne puisse s'épanouir, ils ne peuvent cesser de s'aimer et acceptent la souffrance sans douter de l'autre. Ce n'est pas une tension brûlante, mais une romance douce, sincère, amère et tragique (en quelque sorte, cela dépendra de chacun).

La chronologie joue sur inversion du temps. C'est un choix que j'ai rarement vu, pour cette raison j'étais d'abord déroutée, puis curieuse avec de trouver l'ensemble cohérent. L'intrigue est plaisante à suivre, tandis que les destins des personnages changent afin de révéler des vérités cachées. Cela demande un peu de temps pour que tout se mette en place, mais une fois fait, tout devient aussi clair que de l'eau de roche.

En bref, An Ancient Love Song est la preuve qu'une équipe passionnée peut délivrer un drame poignant aux émotions fortes avec une narration originale et efficace.

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Completed
Unlocked
4 people found this review helpful
by Link
Feb 17, 2023
Completed 2
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 9.0
Music 3.0
Rewatch Value 3.0
This review may contain spoilers

Failed...

Malgré son casting alléchant, je ne peux pas m'empêcher d'être déçue par Unlocked qui manque cruellement de corps pour devenir haletant, préférant rester à l'état d'une petite braise timide sans nouveaux enjeux.

O Jun Yeong (Yim Si Wan) est un tueur méthodique et dépourvu d'empathie qui cultive le silence comme la mort. Parfois, il semble fou. Et l'idée pouvait être intéressante, mais elle est mal amenée. En réalité, c'est comme si le scénario avait opté pour la folie, car c'était plus facile que de lui donner un réel fond. Ce qui fait de O Jun Yeong un tueur, c'est d'être fou, point.

Lee Na Mi (Chun Woo Hee) est une femme qui aime passer du temps avec ses amie. C'est une acharnée de travail qui utilise constamment son téléphone. Une personne sans chichi, mais qui semble incapable de tirer des leçons de ses mésaventures. Peu importe les ennuis qui lui collent à la peau, elle ne se remet jamais en question et tombe naturellement dans le piège de n'importe qui. Son instinct de survie est inexistant.

L'inspecteur Woo Ji Man (Kim Hee Won) est un cliché du thriller. Afin d'oublier la culpabilité qui le ronge, il se plonge dans son travail et devient, sans que personne ne s'en doute, le seul qui puisse résoudre l'affaire en cours. Malgré un trio efficace, les personnages ne sont ni développés, ni attrayants. C'est l'interprétation de chacun qui permet de ne pas complètement tomber dans l'oubli.

Le fond est redondant. On sait que les téléphones sont un danger et qu'il faut faire preuve de prudence. Pourtant, il est difficile, aujourd'hui, de faire quoique ce soit sans son téléphone (récupérer un colis, se connecter sur le site des impôts (ouais, on n'aime pas faire ça), aller voir son assurance maladie ou même se connecter sur YT). Et si, plutôt que de pointer du doigt les utilisateurs, pourquoi ne pas s'intéresser aux dysfonctionnements de la société ? Du manque d'encadrement des nouvelles technologies (et dont on a franchement besoin) ? Ou du manque ahurissant de transparence sur la protection et le traitement des données ? Des thématiques, ce n'est pas ce qui manque. Cependant, c'était plus simple d'accuser l'utilisateur d'être dépendant de son téléphone, plutôt que de mettre en lumière les vrais problèmes.

En bref, Unlocked possède les codes du thriller, mais il ne parvient pas à devenir stressant ou haletant. À la place, il sert des personnages classiques et rejette la faute sur les utilisateurs, plutôt que d'oser cibler le cœur du problème.

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Completed
You Raise Me Up
4 people found this review helpful
by Link
Oct 11, 2021
8 of 8 episodes seen
Completed 2
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 8.0
Rewatch Value 8.0

Réconfortant, humain avec un peu de sexy...

Pas exempt de défauts, You Raise Me Up est une comédie romantique qui libre une belle émotion au travers de ses différentes thématiques avec un joli rythme et un casting attachant.

Imaginez être Yong Shik (Yoon Si Yoon), un homme vulnérable qui rencontre des difficultés sur plusieurs aspects de sa vie. Dont un particulièrement sensible, sa virilité. Alors qu'il entre dans une clinique pour se soigner, il réalise que son médecin n'est autre que Ru Da (Ahn Hee Yeon), son premier amour…

Yong Shik apparaît tout de suite comme un homme sympathique et gentil, mais paumé. Il accuse les échecs, souffre d'un cruel manque de confiance et est incapable d'échanger avec une femme. Son miroir lui renvoie l'image d'un raté et cela vient impacter tous les aspects de vie, tant professionnelle que personnelle (et intime). Yoon Si Yoon dépeint un personnage profond et attachant. De son style à sa gestuelle et sa posture, il délivre une performance touchante et émouvante.

Ru Da est une médecin efficace et clinique, mais rongée par des regrets. Elle est loin d'être parfaite, elle fait des erreurs, mais c'est aussi ces aspects qui font d'elle une personne plus réelle que dans la plupart des comédies romantiques. Toutefois, il est difficile de la prendre en sympathique en raison des sentiments contradictoires à son encontre. Encore une fois, Ahn Hee Yeon est excellente dans son rôle, alimentant une part de sympathie et de contrariété pour son personnage.

Certaines comédies (même romantiques) peuvent être lourdes. Avec une telle thématique, j'avais quelques appréhensions. Pourtant, l'humour s'ajoute ici et là, mais avec légèreté. Le drame se révèle réconfortant et chaleureux (probablement parce qu'il traite d'un problème d'homme, alors qu'un problème de femme serait forcément moins bienveillant (ou tourné au ridicule)). Son format offre aussi une narration fluide et rythmée, ainsi qu'une mise en scène qui jongle entre le rire et le sérieux.

En bref, You Raise Me Up est une comédie romantique à la fois sexy et amusante, qui met en son centre un sujet sensible, mais abordé avec confiance et bienveillance, le tout avec un superbe casting.

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Completed
Marry My Husband: Japan
5 people found this review helpful
by Link
Jul 25, 2025
10 of 10 episodes seen
Completed 4
Overall 9.5
Story 8.5
Acting/Cast 10
Music 8.5
Rewatch Value 10

Tu es vivante, alors vis…

C'est ce qu'on qualifie de remake réussi. Pour moi, la version japonaise surpasse la version coréenne. Moins théâtrale et moins dramatique, elle s'ancre dans la réalité avec ce doux parfum propre au Japon.

Kanbe Misa (Koshiba Fuka) est tout ce qu'une femme meurtrie peut-être après avoir été traitée de la sorte. Elle est consciente du miracle qu'on lui offre avec sa seconde chance et elle sait la saisir au bon moment, abattant ses cartes avec minutie. Koshiba Fuka a brillé dans son rôle, délivrant des émotions intenses. Colère, tristesse, espoir, confusion… Tout y était avec, en plus, une garde robe très élégante. Suzuki Wataru (Sato Takeru) est son sauveur de l'ombre, la première vie de Misa hante toujours ses pensées. C'est un homme idéal qui s'est impliqué jusqu'au bout. Personnellement, j'adore Sato Takeru. C'est un acteur polyvalent qui sait comment mettre en avant ses personnages, même si le scénario est bizarre. Je pense qu'ici, il a signé l'un de ses meilleurs rôles.

Esaka Reina (Shiraishi Sei) et Hirano Tomoya (Yokoyama Yu) sont des ordures qu'on ne peut tout simplement pas jeter dans une poubelle. Au Japon, le tri des ordures est strict. Il faut s'en débarrasser minutieusement et soigneusement. Selon moi, Reina et Tomoya ne sont pas aussi dérangés que dans la version coréenne et c'est ce qui les rend plus redoutables. Ils apparaissent davantage comme monsieur et madame Tout-le-monde. Tomoya est un fils à maman égoïste, aidé par sa mère tout au long de sa vie. Même à la fin, il rejetait la faute sur tout et tout le monde, prétextant avoir été trahi. Tomoya n'a jamais rien compris parce qu'il n'a jamais eu besoin d'assumer quoi que ce soit. Yokoyama Yu a délivré un personnage détestable et parfaitement dosé. Reina a été une véritable garce manipulatrice qui s'est retrouvée prise dans son propre piège. Chacune de ses actions était motivée par la jalousie et le contrôle, tout en s'appropriant la réussite et le dur labeur de Misa. Shiraishi Sei était incroyable dans la peau d'un vampire qui aspire le bonheur d'autrui, sombrant lentement dans la psychose.

Ce quatuor a été d'une grande puissance tout au long des épisodes. Chacun avait son propre développement, amenant diverses émotions. D'une certaine façon, cette version a humanisé les antagonistes, mais n'a pas enlevé le plaisir de les punir. Ils ont récolté ce qu'ils ont semé. Tandis que les protagonistes ont embrassé cette nouvelle vie qui leur a été offerte. Le reste du casting était tout aussi remarquable, à commencer par Shimekake Ryuya (que j'aimais voir sur mon écran chaque seconde), puis Kurosaki Reina (qui était une collègue pétillante) et Tabata Tomoko (qui incarnait le courage et le travail réunis).

Plus serrée en raison de son format, l'histoire adopte un rythme soutenu, mais efficace qui jongle entre la tension, les révélations, l'effet papillon et les relations entre les personnages (tant professionnelles que personnelles). On ne croule pas sous le poids des épisodes, la narration est fluide, généreuse et mesurée. Ce n'est pas un copié-collé, il se dégage de l'original et tisse sa propre intrigue. Si les grandes lignes sont les mêmes, les directions sont différentes et entraînantes.

En bref, fort dans ses messages et sa narration, magnifique dans sa photographie et excellent dans sa bande-son, Watashi no Otto to Kekkon Shite rappelle qu'être vivant, c'est profiter de vivre l'instant présent en jetant les ordures qui incommodent notre vie.

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Completed
My Love Mix-Up!
5 people found this review helpful
by Link
Jan 5, 2022
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 8.0
Rewatch Value 8.0

Gomme et quiproquo…

Kieta Hatsukoi est le genre de drama au pouvoir d'attraction inexplicable. Avec son histoire toute douce et ses personnages plein de tendresse, je suis tombée dans ses filets dès le premier épisode, attendant la semaine suivante. J'ai eu l'impression de revenir aux sources du JBL. Ceux aux scénarios simples, mais efficaces avec une brochette de personnages attachants. Le tout dans une ambiance légère et positive, agrémentée de cette poésie propre au Japon.

Aoki (Michieda Shunsuke) est un adorable lycéen maladroit. Ses expressions sont extrapolées tout en accentuant davantage les caractéristiques du personnage. Il a l'art et la manière de mettre les pieds dans le plat, décuplant son côté attachant. Il n'agit jamais comme une mauvaise personne, il est soucieux des autres, notamment Ida. Cependant, derrière ses moues boudeuses et ses petits cris amusants, le personnage manque un peu de profondeur, bien que Michieda Shunsuke soit resté juste du tout long.

Ida (Meguro Ren) est tout le contraire d'Aoki. Charmant et de peu de mots, s'il apparaît désintéressé, c'est tout le contraire. Lorsqu'il s'attache à quelqu'un, il donne tout. Sa curiosité envers Aoki était magnifique à suivre. Il s'est longuement questionné, il a prit le temps de réfléchir sans jamais vouloir froisser Aoki. Néanmoins, lui aussi manque un peu de profondeur, bien que Meguro Ren livre une très jolie interprétation. Un acteur à suivre, sans aucun doute.

Les voir développer des sentiments l'un envers l'autre était adorable. C'était fluide, naturel et mignon. Le côté solaire d'Aoki s'accordait parfaitement à celui plus réservé d'Ida. Il y avait une forme d'équilibre où l'un aimait déverser ses pensées, tandis que l'autre préférait les garder. C'était agréable de les voir évoluer au fil des épisodes.

Bien sûr, Hashimoto (Fukumoto Riko) et Aida (Suzuki Jin) étaient des renforts solides qui pourraient tout aussi bien avoir leur propre histoire. Les deux acteurs ont livré de belles performances.

Derrière la romance, Kieta Hatsukoi aborde aussi les inquiétudes et les doutes qui vont avec sa thématique principale. Les questions et les craintes d'une telle relation. Le regard de la société, également. Aimer quelqu'un c'est magnifique, mais aimer une personne du même sexe, c'est (malheureusement) encore difficile. Plus haut, j'ai mentionné que ce drama me rappelait les premiers JBL, et c'est vrai, cependant, il a amenait avec lui une touche de réalisme aux nombreuses barrières qu'on peut rencontrer à cet âge.

En bref, malgré un final précipité (et légèrement décevant), Kieta Hatsukoi est un JBL adorable et sûrement l'un des plus mignons de cette année, porté par un casting sympathique et une très jolie photographie.

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