
Poutrage de zombies réussi pour la Thaïlande...
Ziam est un film thaïlandais qui place une épidémie de zombies dans un monde qui se meurt suite au dérèglement climatique. L'eau et la nourriture se font rares. Si le gouvernement tente d'imposer un semblant d'ordre, il n'est qu'illusion pendant que la population meurt dans les rues.La propagation du virus est simple, efficace et bien intégrée. On ne reste pas dans le brouillard, le film nous dévoile des indices dès les premières minutes. Le virus est comme un cafard qui se faufile dans les moindres recoins ce qui donne vie à des zombies parfaits ! Gestuelle, agressivité, physique sombre aux veines noircies. Les maquillages sont excellents sur chacun d'eux. Au fur et à mesure du film, la mutation gagne du terrain sur l'humain, si bien qu'à la fin, ils adoptent un physique unique qui tire son épingle du jeu. Ils en deviennent fascinant, tant l'inspiration donne vie à des hybrides dérangeants et captivants.
Sing (Mark Prin Suparat) m'a tout de suite séduite par son allure simple, mais déterminée. C'est un ancien combattant de muay thaï qui compte bien sauver Rin, peu importe ce qui lui en coûte. Rin (Nychaa Nuttanicha Dungwattanawanich) est une médecin qui se retrouve coincée dans l'hôpital et tente de survivre. Les deux forment un bon duo qui se complète avec le petit bonhomme, Buddy. Les personnages ne sont pas trop développés (sur un film d'une heure trente, ce n'est pas surprenant). Pour cette raison, l'action reste l'essence principale. On ne s'attarde pas avec de longs discours ou des larmes à profusion. Le film va à l'essentiel.
Toujours sensible à la photographie des mondes post-apocalyptique, l'image est ravissante avec ce jaune sablonneux. La ville est bien représentée, tandis que l'hôpital devient étouffant. Les effets sont bons. Quelques ratés, mais rien qui ne gâche le plaisir.
Bien que je ne sois pas une grande adepte des productions de Netflix, je ne peux qu'avouer être ravie que la Thaïlande puisse montrer ce dont elle est capable dans le genre. La musique n'apporte rien de nouveau, mais elle s'accorde parfaitement aux scènes. Cependant, Netflix reste fidèle à lui-même et nous offre une fin ouverte prévisible. Ce qui, personnellement, me laisse avec un goût amer.
En bref, la baudroie n'est pas le poisson le plus sexy de l'océan et elle donne naissance à une horde de zombies sauvage aux dents acérées. Avec un trio engageant et de l'action à revendre, Ziam s'immerge dans le gore, même si son final laisse à désirer.
Was this review helpful to you?

Note sévère pour drama (très) amer !
Love in Contract est une comédie romantique qui se bat avec sa comédie et manque le bateau de sa romance. L'intrigue est facile au point d'ignorer quelques pistes qui auraient pu être intéressantes, mais qui ne seront pas mises à profit. On ne sait jamais, on aurait pu ajouter une note de modernité…Les personnages sont des clichés insipides. Si les acteurs sont bons, c'est indépendamment les uns des autres. Ensemble, ça ne fonctionne pas ! Park Min Young est dans sa zone de confort, cependant, elle n'offre rien de nouveau comparé à ce qu'elle a déjà joué. Go Kyung Po et Kim Jae Yoing ont également du mal à donner vie à leurs personnages. Ils manquent d'attrait et séduisants pour pas un rond.
Mais le pire revient au personnage de Wu Gwang Nam. Si Kang Hyung Suk offre une bonne performance, les scénaristes ont choisi de le diaboliser plutôt que d'amener un peu d'ouverture d'esprit. En effet, il est plus simple de blâmer un homme d'être un mauvais fils qui refuse de marier parce qu'il est gay. Quel fils égoïste !
La romance est paresseuse. Le triangle amoureux n'existe pas vraiment, tandis que l'attraction romantique fait défaut. Comme mentionné précédemment, c'est une comédie romantique dépourvue de comédie et de romance.
La cerise sur le contrat, c'est la morale… Vivre votre vie ? Être heureux ? Ne soyez pas offensants, s'il vous plaît. Tout cela est surfait ! Votre bonheur ne fait pas le poids face aux apparences. Ne soyez surtout pas authentique, conformez-vous aux attentes de la société, même si cela signifie de renier que vous êtes vraiment.
Bref.
Was this review helpful to you?

Assaisonnement tout en douceur...
Il ne s'agit pas d'une histoire développée dans les moindres détails. En revanche, sans aucune prétention, l'intrigue est simple et suit tranquillement son cours dans un format rapide (neuf épisode d'en moyenne huit minutes). C'est simple et rapide avec une jolie mise en scène, une photographie propre et quelques dialogues. Rien qui ne vienne renverser votre monde, mais quelque chose qui pourrait l'occuper un petit temps.Avec ses sourires et sa bienveillance, Gongchan apporte un certain attrait à son personnage. Nam Kyu Hee est charmante avec sa petite frimousse, même si elle incarne un cliché du genre. Les personnages sont ordinaires et ne sont jamais dépeint comme des êtres exceptionnels et tout le tralala habituel du drama aujourd'hui. Cela dit, ce n'était pas l'endroit pour s'y prêter.
Mokkoji Kitchen est une initiative mise en place par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme visant à présenter le style de vie et la culture coréenne à travers le monde. Bien que je ne sois pas convaincue que cela montre véritablement quoi que ce soit (c'est trop court), cela reste charmant sur sa petite durée.
En bref, c'est un webdrama court avec une pointe romantique sucrée-salée. Un idéal pour passer une heure de son temps.
Was this review helpful to you?

Tranche de vie réaliste ainsi qu'une romance mature et réconfortante…
Sur le papier, Love Scout ressemble à un tranche de vie quelconque. Pourtant, grâce à son scénario fluide, ses personnages bien écrits et interprétés, ainsi que sa romance mature, il en ressort une histoire rafraîchissante avec une touche de réalisme et un couple charmant.Kang Ji Yun (Han Ji Min) ne ressemble en rien à la PDG froide et insensible que les scénaristes aiment nous servie en temps normal. Au contraire, c'est une femme inspirante et aspirante qui avance dans un secteur particulièrement compétitif. Son travail, elle le maîtrise jusqu'au bout des doigts. En revanche, lorsqu'il s'agit de prendre soin d'elle ou d'accorder une attention aux gens et ses employés, c'est une autre paire de manche. Elle ne vit que pour son travail, espérant que cela pourra apaiser la douleur qui la ronge depuis toutes ces années. La voir évoluer et faire le deuil de son passé a été un moment incroyable. Elle méritait d'enfin faire la paix avec elle-même. Han Ji Min a offert un personnage parfaitement équilibré.
Yoo Eun Ho (Lee Jun Hyuk) est un père célibataire dévoué et efficace dans son travail. C'est un homme gentil et d'une affection immense pour sa fille, Yoo Byeol. Cette dernière passe avant tout le reste et cela ne fait que rendre Yoo Eun Ho que plus attachant. Ses débuts en tant qu'assistant vont le mettre à l'épreuve. Cependant, tout comme Kang Ji Yun, il est capable de s'adapter et parvient à prendre le train en marche. Il en profite même pour amener de la nouveauté, permettant ainsi d'améliorer les conditions de travail de chacun, mais aussi une meilleure efficacité dans leurs travaux respectifs. Yoo Eun Ho est un homme charmant qui vole des cœurs. Lee Jun Hyuk a été fantastique en tant que père dévoué, mais aussi qu'homme voleur de cœur.
Leur relation n'a cessé d'évoluer au fil des épisodes. Leur histoire connaît quelques scènes marquantes. Ma préférée reste celle où Kang Ji Yun s'est tenue droite devant lui et n'a pas sourcillé en lui disant qu'il lui plaisait et que cela affectait son travail. J'ai adoré voir cette femme assumer si fièrement ses sentiments, sans essayer de jouer la carte de la minauderie ou autre cliché mielleux habituel.
C'est une romance qui sonne réelle parce qu'on croit aux sentiments qu'ils dégagent. C'est ce qui rend les tranches de vie si particuliers pour moi. Ce réalisme qu'on aime fuir, mais qu'on aime aussi retrouver de temps à autre. Tout est centré sur les personnages, car ils sont l'intrigue et non l'inverse. La partie boulot prend autant de place que le reste, parce qu'elle leur permet d'avancer et de progresser. Le tranche de vie, c'est un morceau de vie d'un quotidien quelconque, et pour cette raison, ils sont si précieux (s'ils sont bien réalisés).
L'histoire est fluide et ne traîne pas. Les désaccords sont résolus dans un temps imparti honnête et de façon intelligente. Les clichés habituels sont balayés au profit d'une narration simple, sans grandes crises de larmes ou de scènes absurdes. Certes, le lien d'enfance est présent, mais il permet à FL d'avancer dans sa vie et surtout, elle n'en profite pas pour déverser sa haine sur ML. Ce qui aurait été le cas en temps normal.
Pour finir, le format de 12 épisodes a été parfait. Il n'en fallait ni plus ni moins. Le rythme était excellent, trouvant une bonne répartition entre le travail, la vie de famille et la romance. Ma seule question reste le titre que j'ai du mal à saisir.
En bref, Love Scout est un tranche de vie honnête avec ses tracas et ses bons moments, le tout dans une romance mature et réconfortante qui partage une superbe alchimie et au casting merveilleux.
Was this review helpful to you?

Le téléphone a sonné, j'ai décroché...
Je ne comptais pas le regarder tout de suite, mais lorsque le premier épisode a été diffusé, je n'avais aucun autre drama à regarder. Il était déjà trop tard, mon pied était pris dans l'engrenage. Il ne me restait plus qu'à m'asseoir et attendre la diffusion des épisodes chaque semaine.Ce n'est pas un thriller tortueux et complexe, ni même un drame aux rebondissements inattendu. Parfois, il ne faut pas s'attarder sur le scénario, néanmoins, ce n'est pas si gênant parce qu'il est resté captivant, addictif même, malgré une perte de vitesse dans son milieu. La romance en fond a amené un fil conducteur supplémentaire, élevant l'excitation. Cela dit, When the Phone Rings est particulièrement solide grâce à ses personnages.
Baek Sa Eon (Yoo Yeon Seok) connaît un changement radical entre le premier et le dernier épisode. Il possédait tout ce qu'il fallait pour briser l'écran : l'assurance, le charisme et le style. Yoo Yeon Seok a offert une performance remarquable en tant que porte-parole du président. C'était un mélange idal d'émotions et de vivacité (tant pour sa carrière que pour son mariage). Ceci pourrait-il expliquer la fadeur de Hong Hee Joo (Chae Soo Bin) ? C'est un personnage passif qui n'atteint jamais son plein potentiel, ce qui alimente la frustration. Chae Soo Bin est une bonne actrice, sa performance est honnête, cependant, son personnage n'a jamais été à la hauteur. Toutefois, le fait d'avoir signé tout au long des épisodes a permis d'apporter de la profondeur au personnage.
L'alchimie entre eux est intéressante, car elle génère des étincelles. Ils se détestent ? Ils se tolèrent ? Ils s'apprécient ? Ils s'aiment ? Les débuts sont curieux, mais piquants ! J'ai apprécié le fait de ne pas tout miser sur la romance, bien qu'une grande partie des événements soient liés au couple (directement et indirectement).
Ji Sang Woo (Heo Nam Jun) est un homme intelligent, passionné, investi et mesuré. En plus de sa voix parfaite, Heo Nam Jun a dépeint un personnage intrigant auquel il a été facile de s'attacher. Il possède un naturel dans son regard qui fait s'emballer des cœurs (j'ai toujours eu un faible pour cet homme). J'ai apprécié les doutes vis-à-vis du personnage sans que l'histoire ne tente de me mettre sur de fausses pistes absurdes, tandis que ses sourires étaient (comme toujours) des récompenses. Ba You Ri (Jang Gyu Ri) est une présentatrice rayonnante et chaleureuse. Fan incontestée de Baek Sa Eon, elle apporte une touche de fraîcheur dans ce monde politique terne. Jang Gyu Ri a été un vrai rayon de lumière dans sa performance et dans son personnage. Pleine de vie avec des sourires magnifiques. La relation de ce second duo semblait naturelle avec une alchimie douce et tranquille, mais puissante. J'ai adoré les voir enquêter ensemble partageant des moments plein d'enthousiasme et d'affection.
Pour finir sur le casting, je ne peux pas passer sous silence Park Jae Yoon. L'acteur était stupéfiant par la façon dont il s'est approprié son personnage. Les scènes où les émotions le submergeaient au point d'en perdre pied sont, à mes yeux, les meilleures. J'espère sincèrement le revoir dans un nouveau projet avec tout autant d'intensité.
L'histoire suit son cours. Cependant, vers son milieu, elle devient répétitive avec un schéma récurrent. Pour cette raison, le drame connaît une phase de faiblesse plus ou moins longue avant de se relancer. Toutefois, il ne retrouve jamais son excitation des premiers épisodes. J'imagine que la romance en est responsable (mais cela n'est que personnel). De plus, le dernier épisode me laisse perplexe, il n'était pas nécessaire. Cependant, je ne vais pas chipoter des heures dessus, il me suffit de l'ignorer.
En bref, When the Phone Rings est un très bon drama qui aurait pu être encore meilleur s'il avait fait des choix différents. Cependant, cela n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu de le regarder et les frustrations de devoir attendre les épisodes suivants chaque semaine, le tout avec une photographie ravissante, une belle mise en scène et un casting excellent.
Was this review helpful to you?

Suis-je toujours ton ami ? Non, Netflix, ça fait un moment que toi et moi, on ne s'entend plus...
Les productions de Netflix ne sont pas mes préférées. Aujourd'hui, j'ai l'habitude d'ignorer les épisodes finaux (ou au moins les vingt dernières minutes) de leurs productions. Le fait d'être sur le catalogue de Netflix n'est plus un gage de qualité. Cependant, le casting principal me vendait du rêve. Il en va de même pour les grandes lignes de l'histoire, mêlant amitié et confrontation sur fond d'invasion japonaise.Uprising raconte l'histoire de deux amis d'enfance coréens, issus de milieux différents qui se sont déchirés et sont devenus ennemis. Le film est segmenté en plusieurs parties, aidé par un montage sert à rappeler où on se situe dans l'Histoire. Malgré l'occupation japonaise et sa sombre histoire de nez coupés, il est intéressant de voir la façon dont le braiser a dévoré l'intérieur du peuple coréen, mettant à mal l'amitié entre Cheon Yeong (Kang Dong Won) et Yi Jong Ryeo (Park Jung Min).
Les scènes de combats sont superbes. Tout au long du film, j'attendais avec impatience de voir le trio principal s'affronter, et c'est exactement ce qui s'est produit dans des scènes vivantes et sanglantes. En revanche, c'est regrettable que le film délaisse certaines idées, en particulier celles autour du roi Seonjo. Ce dernier donne souvent l'impression d'être une autruche aux portes de la folie, mais pour une quelconque raison, le scénario ne s'y attarde pas une seconde. En outre, l'histoire manque de développement et d'inspiration pour les dialogues.
En bref, Uprising n'atteint jamais son apogée bien qu'il reste un film entraînant, jonglant entre l'invasion japonaise et le soulèvement populaire, le tout avec des scènes de combats riches (dont un bon dernier combat), malgré un final décevant.
Was this review helpful to you?

L'exploration des sentiments à des âges différents…
Avec le temps, nos goûts et nos attentes changent. On grandit, on expérimente, on mûrit. C'est ce qu'explore Tokyo Tower au travers d'histoires interdites.Toru (Nagase Ren) est un étudiant en médecin lassé. Sa rencontre avec Asano Shifumi (Itaya Yaku), une architecte reconnue, va bousculer sa lassitude avec des sentiments nouveaux. Bien qu'Asano soit mariée, ils ne tardent pas à entamer une liaison. En parallèle, on suit aussi Koji (Matsuda Genta), un ami de Toru. Plus expérimenté dans les relations, il est pourtant curieux de celle qu'entretient Toru avec une femme plus âgée. Motivé par le goût du challenge et la curiosité, il séduit la mère d'une adolescente à qui il donne des cours, Kawana Kimiko (Yamano Megumi).
Peu importe le nombre de drames vus, j'apprécie toujours la façon dont la narration japonaise développe une histoire en jouant sur une large palette d'émotions. La curiosité, le plaisir, l'excitation, la fascination, l'amour et la peine. Cela dit, Toru et Koji peuvent-ils vraiment porter sur leurs épaules la rudesse des sentiments qui les attendent ? Aimer un est un joli mot, la pratique est toute autre. Pour moi, la relation entre Koji et Komiko est celle qui possède le plus de sens. Elle est passionnelle et sincèrement amoureuse, elle est réelle. En revanche, celle de Toru et Asano me semble illusoire depuis leur rencontre. Elle était terminée avant même d'avoir commencé.
Toru et Koji se retrouvent confrontés à la vie d'adulte et ce qu'elle implique. L'immaturité connaît des expériences qui alimentent la maturité. De l'autre côté, Asano et Kimiko ont décidé de reprendre le contrôle de leur vie et de leur désir. En réalité, la seule chose qui m'échappe est l'intérêt de Toru pour la Tokyo Tower. Je n'ai pas réussi à saisir les sous-entendus, mais je ne m'en formaliste pas non plus.
« C’est une bonne chose d’apprendre de nos expériences. Il n’y a rien de pire que de grandir dans l’ignorance. On ne serait jamais devenus de vrais adultes si on s’était accommodés de nos défauts immatures. En ce sens, nous avons tous les deux fait un pas en avant dans notre vie. »
– Kojima Toru
En bref, Tokyo Tower est une façon d'expérimenter et d'explorer ses sentiments, tandis que les uns grandissent et les autres reprennent le contrôle de leurs vies.
Was this review helpful to you?

I Feel You Linger in the Air: Uncut Version
4 people found this review helpful
BL historique d'une délicate sensibilité…
Je l'attendais comme une enfant un matin de Noël. Et quel plaisir lorsque sa diffusion a débuté, me donnant l'impression que chaque épisode était comme mon calendrier de l'avent en avance.Le cœur brisé, Jom (Non Chanon Santinatornkul) est victime d'un accident de voiture. Lors de son réveil, il se retrouve au bord de la rivière de Chiang Mai en 1927. Paumé, les ennuis lui collent à la peau alors qu'il tente de rassembler les pièces du puzzle. Jom est timide, prévenant et honnête. Bien qu'il simule une amnésie, il ne cherche jamais à nuire à quiconque, au contraire. Non Chanon Santinatornkul a fait un travail remarquable tout au long des épisodes pour dépeindre un personnage d'une grande douceur aux émotions à fleur de peau.
Khun Yai (Bright Rapheephong Thapsuwan) est le personnage idéal pour contraster avec Jom. Il est sauvage avec des émotions profondes et intenses. Cela vient créer un bel équilibre. Ma partie préférée à son sujet est la façon dont il est tombé amoureux. Il a été curieux, puis intrigué et avant qu'il n'ait le temps d'inspirer, il était profondément amoureux. Bright Rapheephong Thapsuwan a délivré une performance formidable aux sentiments multiples.
Leur relation est magnifique ! L'amour est là depuis leur premier regard, tourbillonnant, taquinant et faisant s'envoler une nuée de papillons. La romance est mature avec des sentiments francs et purs, alors qu'elle prend le temps de se développer. Le cheminement est doux, lent et juste. C'est sans aucun doute une des plus belles romances portées à l'écran cette année. De plus, il est agréable de ne pas tomber dans une multitude de scènes intimes pour seulement créer de l'audience.
Le reste du casting est bon. Tous les personnages sont liés, directement et indirectement. C'est un détail plaisant, tout en évitant de s'encombrer de personnages inutiles. Malgré tout, la temporalité m'a posé problème. Entre deux actions, je ne savais jamais combien de temps s'était écoulé. De plus (et à mon plus grand regret), le final laisse un goût de faciliter flotter dans l'air, malgré une scène post-générique à la fois curieuse et amusante.
En bref, sur fond d'amour maudit, I Feel You Linger in the Air nous plonge dans une Thaïlande passée grâce à son ambiance, ses décors, ses costumes, ainsi qu'un couple magnifique. Le tout avec une bande son qui fini de sublimer l'ensemble. Coup de cœur dans les années 20 !
Was this review helpful to you?

This review may contain spoilers
Une histoire d'amour intemporelle...
Il y a quelque chose d'incroyablement romantique dans le fait d'aimer une personne du début à la fin. An Ancient Love Song remonte dans le temps afin de révéler des vérités ignorées. Derrière ce drama au petit budget se cache une belle histoire d'amour qui s'anime au fil du temps.C'est une production modeste, pourtant les plus grandes pourraient prendre exemple. Derrière son faible budget, l'implication de toute l'équipe de production se ressent dans les moindres recoins, à commencer par les personnages. Tous ont des bases solides, et si la chronologie est déroutante, le travail des acteurs n'est pas en reste. Zhang Ya Qin était merveilleuse et impériale dans son rôle. Tandis que Guo Jia Nan ne cessait de s'améliorer au rythme des épisodes. Le reste du casting était bon, avec un doublage de qualité.
À mes yeux, An Ancient Love Song est l'un des meilleurs drames à la romance torturée. La tragédie renferme souvent les moments les plus beaux. Je pense que c'est pour cette raison que les plus belles histoires d'amour se terminent (généralement) mal. Contrairement à d'autres dramas où les personnages souffrent dans l'unique but de souffrir, ceux-ci sont différents. S'aimer n'est pas possible, et pourtant les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sont écrasants. Peu importe que leur amour ne puisse s'épanouir, ils s'aiment et acceptent la souffrance sans jamais en douter.
La chronologie joue sur une inversion du temps (un choix que j’ai rarement vu). L’intrigue est jolie à suivre, on change le destin de plusieurs personnages afin de rétablir une vérité ignorée. Il faut un moment pour correctement placer les personnages dans le temps. Chaque fois que Shen Bu Yan retourne dans le passé, il retourne plus loin dans le temps.
Bref, avec son petit budget, An Ancient Love Song est la preuve qu'une équipe passionnée peut livrer de belles choses.
Was this review helpful to you?

This review may contain spoilers
Casting solide, mais intrigue trop facile
Basé sur le roman de Akira Shiga (que je n'ai pas lu), je reconnais une certaine déception quant au film qui manque cruellement de corps pour devenir haletant.Malgré un casting solide, cela ne reste qu'une flamme timide qui peine à se démarquer du reste.
Im Si Wan incarne un tueur méthodique et dépourvu d'empathie qui cultive le silence comme la mort. Parfois, il passe pour un fou. Une idée qui avait de quoi fonctionner, mais qui est mal amenée et perd tout son intérêt. En réalité, c'était plus simple de mettre ses actions sur le compte de la folie plutôt que de lui donner un réel fond.
Chun Woo Hee prend les traits de la ravissante Lee Na Mi. Elle aime passer du temps avec ses amis, c'est une acharnée de travail et bien évidemment, elle utilise son téléphone en permanence. Le genre de personnage simple et sans chichi, cependant, elle ne semble pas capable de tirer des leçons de ses mésaventures. Peu importe le nombre d'ennuis qu'elle connaît, elle ne se remet jamais en question.
Pour finir, Kim Hee Won dans la peau de l'inspecteur Woo Ji Man. Là aussi, aucune prise de risque avec le détective usé qui s'implique corps et âme dans une affaire pour oublier la culpabilité qui le ronge. Parfois regardé de travers, il est pourtant le seul capable de mettre le fin mot de l'histoire etc.
En soit, si les personnages ne sont pas originaux, les interprétations le sont, et c'est ce qui empêche le film de complètement tomber dans le gouffre.
En bref, Unlocked n'est pas un mauvais film, mais il ne sort pas des sentiers battus. Il possède tous les codes du thriller, mais rien ne le fait devenir stressant. Cependant, il aura le mérite de rappeler les dangers du numérique lorsqu'on s'y attend le moins.
Was this review helpful to you?

On en avait pas besoin, mais il fait du bien
Dans le fil de discussion, j'ai vu quelqu'un comparer ce BL au fait de manger une glace en fin de journée. Ce n'est pas quelque chose de nécessaire, ce n'est pas comme si on en avait besoin, mais on sait qu'un va apprécier cette sucrerie glacée. Et bien, c'est exactement la meilleure façon, pour moi, de décrire ce drama.Il n'est pas original. Il n'est même pas travaillé plus que nécessaire. Pourtant, il donne quelques moments mignons tout en apportant son petit lot de réconfort. Ce même réconfort qui donne le sourire avec ses scènes faciles et courtes.
Les clichés sont au rendez-vous, notamment un triangle amoureux bancal qui ne sert qu'à faire avancer la relation. Un couple secondaire est également présent et prend un certain temps d'écran, sans qu'il ne trouve de réel intérêt à mes yeux. Les acteurs sont bons avec des scènes sympathiques, bien que le dernier baiser n'ait pas une très jolie mise en scène.
Bref, un tranche de vie simple, rapide et suffisant.
Was this review helpful to you?

Un des drames les plus touchants de cette année...
Si You Raise Me Up n'est pas exempt de défauts, mais il fait sa place en possédant un rythme idéal ainsi qu'une belle émotion au travers de ses thématiques.Un homme vulnérable rencontre des difficultés sur plusieurs aspects de sa vie. Dont un particulièrement sensible, sa virilité. Ce que Yong Shik ignore, c'est que son médecin n'est autre que Ru Da, son premier amour…
Le roi de ce drame, c'est naturellement Yong Shik qui apparait tout de suite comme un homme sympathique et gentil, mais paumé. Il accuse les échecs comme une second peau et est incapable d'échanger avec une femme. Il se voit comme un raté et cela impacte tous les aspects de sa vie : professionnelle, personnelle et intime. Yoon Si Yoon dépeint un personnage aux émotions multiples. De son visage à sa coiffure en passant par sa gestuelle et sa posture, l'acteur offre une performance touchante et émouvante.
Si le drame ajoute une touche d'humour ici et là, il n'en devient jamais bêtement grossier, réducteur ou moqueur. Au contraire, les choses sont abordées avec légèreté, mais sérieux avec quelques pointes d'humour. Derrière sa thématique, le drame se révèle réconfortant et chaleureux. Son format de 8 épisodes permet d'avoir une histoire rythmée et mesurée tout en évitant la fin précipitée ou, au contraire, des longueurs. Parfois, on pointe du doigt un manque d'éthique professionnelle, mais cela n'empêche par ce drame d'être franchement bon et honnête.
En bref, You Raise Me Up est une comédie à la fois sexy et amusante qui met en son centre un sujet tabou avec confiance et respect.
Was this review helpful to you?

Gomme et quiproquo…
Kieta Hatsukoi est le genre de drama au pouvoir d'attraction inexplicable. Avec son histoire toute douce et ses personnages plein de tendresse, je suis tombée dans ses filets dès le premier épisode, attendant la semaine suivante. J'ai eu l'impression de revenir aux sources du JBL. Ceux aux scénarios simples, mais efficaces avec une brochette de personnages attachants. Le tout dans une ambiance légère et positive, agrémentée de cette poésie propre au Japon.Aoki (Michieda Shunsuke) est un adorable lycéen maladroit. Ses expressions sont extrapolées tout en accentuant davantage les caractéristiques du personnage. Il a l'art et la manière de mettre les pieds dans le plat, décuplant son côté attachant. Il n'agit jamais comme une mauvaise personne, il est soucieux des autres, notamment Ida. Cependant, derrière ses moues boudeuses et ses petits cris amusants, le personnage manque un peu de profondeur, bien que Michieda Shunsuke soit resté juste du tout long.
Ida (Meguro Ren) est tout le contraire d'Aoki. Charmant et de peu de mots, s'il apparaît désintéressé, c'est tout le contraire. Lorsqu'il s'attache à quelqu'un, il donne tout. Sa curiosité envers Aoki était magnifique à suivre. Il s'est longuement questionné, il a prit le temps de réfléchir sans jamais vouloir froisser Aoki. Néanmoins, lui aussi manque un peu de profondeur, bien que Meguro Ren livre une très jolie interprétation. Un acteur à suivre, sans aucun doute.
Les voir développer des sentiments l'un envers l'autre était adorable. C'était fluide, naturel et mignon. Le côté solaire d'Aoki s'accordait parfaitement à celui plus réservé d'Ida. Il y avait une forme d'équilibre où l'un aimait déverser ses pensées, tandis que l'autre préférait les garder. C'était agréable de les voir évoluer au fil des épisodes.
Bien sûr, Hashimoto (Fukumoto Riko) et Aida (Suzuki Jin) étaient des renforts solides qui pourraient tout aussi bien avoir leur propre histoire. Les deux acteurs ont livré de belles performances.
Derrière la romance, Kieta Hatsukoi aborde aussi les inquiétudes et les doutes qui vont avec sa thématique principale. Les questions et les craintes d'une telle relation. Le regard de la société, également. Aimer quelqu'un c'est magnifique, mais aimer une personne du même sexe, c'est (malheureusement) encore difficile. Plus haut, j'ai mentionné que ce drama me rappelait les premiers JBL, et c'est vrai, cependant, il a amenait avec lui une touche de réalisme aux nombreuses barrières qu'on peut rencontrer à cet âge.
En bref, malgré un final précipité (et légèrement décevant), Kieta Hatsukoi est un JBL adorable et sûrement l'un des plus mignons de cette année, porté par un casting sympathique et une très jolie photographie.
Was this review helpful to you?

L'ennui...
Abandonner un drama ne me gêne pas. Le plus souvent, j'abandonne sans y réfléchir à deux fois. Mais devant la popularité de ce drame, une partie de moi voulait comprendre son succès. Ai-je trouvé la réponse ? Non. Ai-je perdu mon temps ? Oui.Malgré un démarrage prometteur, le drama souffre d’un cruel manque d’originalité sur le plan médical. Des tumeurs et cancers en nombre indécent et c'est tout. Que la FL soit médecin ne change rien non plus.
Mi Ka (Sandra Ma) est une chirurgienne qui se retrouve envoyée aux urgences pour une quelconque raison. C'est le parfait gentil médecin aux qualités incroyables, mais que ses collègues ignorent. Soyons honnêtes, n'est pas Dr House qui veut. L'actrice joue son rôle sans apporter quoique ce soit au personnage. Wing Ke Lie (Bai Jing Ting) est membre d'une unité du SWAT. C'est un gars sympathique et clairement belle gueule dans ses overcoats, mais ça ne va pas plus loin. Pour avoir vu l'acteur dans d'autres œuvres, il est agréable, cela dit, il n'a jamais vraiment chamboulé l'écran de mon point de vue. Les personnages sont liés par un passé commun qui avait un fort potentiel. Serait-il exploité ? Nope ! À peine arrivé, l'événement est jeté dans la poubelle et oublié.
You Are My Hero, c'est quarante épisodes de quarante-cinq minutes chacun, et qu'est-ce que c'est long quand rien ne se passe. Je cherche encore le "super original" que j'ai croisé quelque part entre deux reviews. Les scènes sont toutes les mêmes et se suivent au point de se demander si elles ont un intérêt aussi minime qu'il puisse être.
La romance est digne d'une école maternelle. Déjà, il va falloir s'armer d'une patience de tous les diables pour qu'elle se concrétise vraiment. Et lorsqu'elle est là, c'est enfantin. Je n'ai pas vu des adultes, mais des gamins. Au début, ça pouvait être mignon, mais après, c'est seulement devenu ridiculement gênant. Quant à la romance secondaire, je n'y ai trouvé aucun intérêt.
Pour finir, la Chine est capable d'habiller les ML avec classe et élégance. Mais ça se passe comment pour les FL ? Non parce qu'entre les tenues peu flatteuses et moches et les cheveux mal coiffés, avec une meilleure amie à la pointe de la mode…
Bref, j'ai essayé de comprendre la raison de sa popularité, mais j'ai échoué. YAMH est, à mes yeux, un drame décevant où rien ne se passe avec, en prime, une romance digne d'une amourette entre enfants de primaire.
Was this review helpful to you?

This review may contain spoilers
Love to Hate ALL Men!
Honnêtement, j'imaginais une comédie romantique typique avec deux personnes qui se détestent et finissent par tomber amoureuses. Belle erreur… Love to Hate You accuse les hommes de tous les maux, tandis qu'ils sont incapables de faire preuve de savoir-vivre et de respect. Une triste représentation dans un drama qui tente de prôner la réussite et l'indépendance des femmes.Les personnages sont inintéressants pour la plupart, mais la palme revient à la FL, Yeo Mi Ran. C'est une femme antipathique, insupportable et hypocrite qui se voit comme une femme mature et honnête. C'est une pseudo-avocate qui provoque volontairement la chute d'un homme parce qu'elle a entendu une phrase à la dérobée. C'est vrai que le contexte est surfait de nos jours. Cependant, se considérant comme la personne la plus intelligente de ce drame et pouvant sentir les mauvaises personnes (aka tous les hommes) à la ronde, elle peut parfaitement comprendre ce que ML voulait dire, pas besoin du fameux contexte…
Love to Hate You place son intrigue dans un monde où les hommes sont des merdes et les femmes des personnes formidables. Si le drama avait été parodique, aucun doute qu'il aurait été hilarant. Pourtant, il est abordé avec tellement de sérieux qu'il est devenu, pour moi, un problème dès le premier épisode. Pour en faire briller un, on écrase l'autre. Vraiment, on en est encore là ? En 2023 ?
C'est vrai, la femme n'a jamais été l'égale de l'homme, et c'est révoltant. Or, je me demande si nous avons vraiment besoin de ce genre d'histoires avec de tels personnages ? En aucun cas cela ne défend la cause, au contraire ! J'adore les drames aux femmes fortes. Pas seulement parce que je suis une femme, mais parce que c'est toujours rafraîchissant de voir des FL rendre la monnaie de leur pièce aux ML. Ou déjouer des manigances avec subtilités de la belle-mère ou de la fausse meilleure amie. Notamment lorsqu'elles ne ressentent pas ce besoin de s'exposer et qu'elles font preuve d'humilité. Oui, j'adore ces femmes-là. Dignes et défenseuse de la cause féminine. Mais des femmes comme Yeo Mi Ran ? Non ! Voir des drames où les femmes entassent et humilient les hommes et où ces derniers deviennent les responsables de tous les malheurs du monde, c'est non.
La société doit évoluer. Cela dit, elle est supposée le faire d'une main unie et non au détriment d'autrui.
Was this review helpful to you?