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  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 4,878 LV13
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Marry My Husband: Japan japanese drama review
Completed
Marry My Husband: Japan
4 people found this review helpful
by Link
Jul 25, 2025
10 of 10 episodes seen
Completed 4
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 10.0
Music 8.5
Rewatch Value 9.0

Tu es vivante, alors vis…

C'est ce qu'on qualifie de remake réussi. Pour moi, la version japonaise surpasse la version coréenne. Moins théâtrale et moins dramatique, elle s'ancre dans la réalité avec ce doux parfum propre au Japon.

Kanbe Misa (Koshiba Fuka) est tout ce qu'une femme meurtrie peut-être après avoir été traitée de la sorte. Elle est consciente du miracle qu'on lui offre avec sa seconde chance et elle sait la saisir au bon moment, abattant ses cartes avec minutie. Koshiba Fuka a brillé dans son rôle, délivrant des émotions intenses. Colère, tristesse, espoir, confusion… Tout y était avec, en plus, une garde robe très élégante. Suzuki Wataru (Sato Takeru) est son sauveur de l'ombre, la première vie de Misa hante toujours ses pensées. C'est un homme idéal qui s'est impliqué jusqu'au bout. Personnellement, j'adore Sato Takeru. C'est un acteur polyvalent qui sait comment mettre en avant ses personnages, même si le scénario est bizarre. Je pense qu'ici, il a signé l'un de ses meilleurs rôles.

Esaka Reina (Shiraishi Sei) et Hirano Tomoya (Yokoyama Yu) sont des ordures qu'on ne peut tout simplement pas jeter dans une poubelle. Au Japon, le tri des ordures est strict. Il faut s'en débarrasser minutieusement et soigneusement. Selon moi, Reina et Tomoya ne sont pas aussi dérangés que dans la version coréenne et c'est ce qui les rend plus redoutables. Ils apparaissent davantage comme monsieur et madame Tout-le-monde. Tomoya est un fils à maman égoïste, aidé par sa mère tout au long de sa vie. Même à la fin, il rejetait la faute sur tout et tout le monde, prétextant avoir été trahi. Tomoya n'a jamais rien compris parce qu'il n'a jamais eu besoin d'assumer quoi que ce soit. Yokoyama Yu a délivré un personnage détestable et parfaitement dosé. Reina a été une véritable garce manipulatrice qui s'est retrouvée prise dans son propre piège. Chacune de ses actions était motivée par la jalousie et le contrôle, tout en s'appropriant la réussite et le dur labeur de Misa. Shiraishi Sei était incroyable dans la peau d'un vampire qui aspire le bonheur d'autrui, sombrant lentement dans la psychose.

Ce quatuor a été d'une grande puissance tout au long des épisodes. Chacun avait son propre développement, amenant diverses émotions. D'une certaine façon, cette version a humanisé les antagonistes, mais n'a pas enlevé le plaisir de les punir. Ils ont récolté ce qu'ils ont semé. Tandis que les protagonistes ont embrassé cette nouvelle vie qui leur a été offerte. Le reste du casting était tout aussi remarquable, à commencer par Shimekake Ryuya (que j'aimais voir sur mon écran chaque seconde), puis Kurosaki Reina (qui était une collègue pétillante) et Tabata Tomoko (qui incarnait le courage et le travail réunis).

Plus serrée en raison de son format, l'histoire adopte un rythme soutenu, mais efficace qui jongle entre la tension, les révélations, l'effet papillon et les relations entre les personnages (tant professionnelles que personnelles). On ne croule pas sous le poids des épisodes, la narration est fluide, généreuse et mesurée. Ce n'est pas un copié-collé, il se dégage de l'original et tisse sa propre intrigue. Si les grandes lignes sont les mêmes, les directions sont différentes et entraînantes.

En bref, fort dans ses messages et sa narration, magnifique dans sa photographie et excellent dans sa bande-son, Watashi no Otto to Kekkon Shite rappelle qu'être vivant, c'est profiter de vivre l'instant présent en jetant les ordures qui incommodent notre vie.
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