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  • Last Online: 1 hour ago
  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 5,781 LV15
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Completed
Les Belles
2 people found this review helpful
by Link
Mar 3, 2025
26 of 26 episodes seen
Completed 5
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 6.0
This review may contain spoilers

Un c-drama historique simple aux romances dynamiques...

Il s'agit d'un drame historique classique avec des personnages attachants et des antagonistes caricaturaux et aux intrigues simples et efficaces. Pour moi, c'est le drama de transition idéal parce qu'il n'est pas compliqué. La simplicité est restée attractive, malgré quelques épisodes inutiles sur la fin.

L'ensemble du casting est bon. Jelly Lin (Luo Ling Yu) refuse l'idée d'un mariage arrangé. C'est une femme intelligente et posée, ne serait-ce que pour sa débrouillardise. Elle croise le chemin de Lu Yun et d'une manière ou d'une autre, ils finissent par se rapprocher. Lu Yun est attachant et honnêtement doux (ses petites touches de jalousie sont craquantes). C'est un couple mignon avec une dynamique légère, mais c'est aussi un couple qui compte sur l'autre.

Cependant, le couple secondaire vole la vedette pour moi. Zhou Yang Ling (Zhao Qing) et Aman (Guo Jia Nam) m'ont fait sourire, rire et couiner. Zhou Yang Ling est une femme intelligente et indépendante. Aman est un homme qui ne cherche pas à l'enfermer, au contraire. Leur relation se construit gentiment de façon amusante et change lentement lorsque la vérité éclate. J'ai adoré ce couple qui possède une dynamique amusante et délicate.

J'ai adoré le soin apporté au personnage de Heng Yang (Charles Lin) qui n'est pas qu'un rival romantique de seconde zone. Au contraire, il fait progresser l'histoire et surtout devient une personne sur laquelle on peut compter. Enfin, si les motivations de Fan Qing Chen (Jerome Deng) sont nazes, l'acteur a donné une bonne performance, créant un contraste intéressant entre ses pensées rudes et sa gestuelle élégante.

Comme dit plus haut, l'histoire n'est pas très compliquée. Elle est bien amenée et reste entraînante. Cependant, les derniers épisodes sont redondants dans les c-dramas historiques. Ils n'ont pour intérêt que de créer un nouvel élan dramatique. Pour finir, sur le titre, pour moi, il n'a pas été choisi avec soin. Sans donner un cours de français, l'adjectif "belle" convient d'être lié à un nom : les belles demoiselles, les belles fleurs, etc.

En bref, Les Belles est un c-drama historique de transition sympathique. Avec deux couples entraînants (dont un syndrome du couple secondaire), il est agréable de les voir tomber amoureux et évoluer, le tout avec une jolie photographie et une bande originale discrète.

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Completed
The Blossoming Love
2 people found this review helpful
by Link
Feb 6, 2025
40 of 40 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 7.0

Choisir et faire fleurir sa destinée...

The Blossoming Love est une gentille déclaration à l'amour qui fleurit sur le temps, au travers de différentes expressions. C'est un xianxia peu original, néanmoins efficace avec des personnages intéressants pour la plupart, notamment son trio principal. Cela dit, si la première moitié est formidable, l'histoire perd de la vitesse dans sa deuxième partie avant de recouvrer un léger souffle, mais échoue avec un final plat.

Tout d'abord, Mu Xuan Ling (Sun Zhen Ni) qui redéfinit la séduction dans le genre. J'avais quelques craintes de la voir réduite à jouer de ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut, mais ce n'était pas le cas. Elle flirte ouvertement, mais cela apporte une séduction nouvelle au personnage. Mu Xuan Ling n'est pas une demoiselle en détresse qui use de ses beaux yeux. À la place, c'est une femme puissante qui sait ce qu'elle veut. Sun Zhen Ni m'avait marqué dans TTEOTM, aucun doute qu'elle fait sensation une nouvelle fois, tant du côté du bien que du mal. Les contrastes entre ses personnages et sa façon de les interpréter étaient excellents. J'espère que l'industrie chinoise sera capable de lui donner les rôles qu'elle mérite, évitant de la réduire à une belle paire de jambes.

Ensuite, Xie Xue Chen (Vin Zhang), un personnage charismatique, mais aussi plein d'incompréhensions face au monde qu'il protège. S'il est un immortel sans surprise, il possède de bonnes nuances. Il est puissant, mais pas infaillible, bien qu'il se relève toujours. Malgré la déchéance du monde, il ne perd jamais espoir de le voir s'améliorer. Il reste pleinement digne de son statut, peu importe le temps qui s'écoule. Vin Zhang est un bon acteur, même s'il ne m'a jamais donné l'impression de chambouler l'écran. Néanmoins, c'est la première fois que j'ai tant de plaisir à le voir, peut-être aussi parce qu'il s'est retrouvé dans les deux camps, permettant de développer différentes facettes.

L'alchimie du couple est amusante sur la première moitié. Par la suite, c'est devenu plat, parfois répétitif, mais cela ne m'a pas dérangé pour autant. J'aime cette romance parce qu'elle s'étale sur le temps et s'avère bien plus profonde qu’une centaine de baisers inutiles.

Enfin, Nan Xue Yue (Wang Duo), l'homme qui a volé mon cœur, mais aussi la vedette. Dès sa première apparition, l'histoire change d'angle. Nan Xu Yue alimente le doute quant à ses motivations de part son calme et sa patience. Est-il aussi bon, mauvais ou neutre qu'il le prétend ? Agit-il pour le bien du monde ou seulement ses propres intérêts ? Après tout, ne faut-il pas se méfier de l'eau qui fort ? Nan Xue Yue est un personnage énigmatique captivant qui aspire toute la lumière lorsqu'il apparaît dans une scène. Je n'ai même pas honte de n'avoir vu que lui la plupart du temps… Wang Duo dépeint un personnage profond, torturé et d'une délicate sensibilité avec une palette de nuances ravissantes. De sa gestuelle à son regard passionné, il éclipse tous les hommes de ce drame pour moi. Il était fascinant de le voir évoluer, même s'il a perdu un peu de vitesse dans la dernière partie de l'histoire. Néanmoins, aucun doute que Wang Duo a offert une force unique et mémorable au personnage.

Le reste du casting était excellent, dont l'adorable A Bao (Li Zhi Mo) qui était une petite touche de douceur dans ce monde chaotique. Cependant, en raison d'un grand nombre de personnages, tous n'ont pas le temps de se développer.

L'ensemble de l'histoire est intéressante. Certes, les grandes lignes (et même les plus petites) ne sont pas nouvelles pour un xianxia, mais c'est cohérent. Cependant, voir ce qui est arrivé 10 000 ans auparavant sous la forme d'autant d'épisodes a rendu l'histoire trop longue. Les personnages sont puissants. Pas infaillibles, mais d'une telle puissance qu'il leur suffit de plisser les yeux pour faire courber l'échine de quelqu'un. Mais ils discutent. Beaucoup. Ce qui a rendu le final plat à mes yeux. En temps normal, c'est une bataille épique qui s'engage, chargée d'une lourde émotion, mais c'est l'une des rares fois où j'attendais juste le générique de fin.

La musique était sympathique, mais le thème principal a été surutilisé. Les décors et les effets étaient beaux. L'ajout des particules a rendu l'ensemble plus vivant. Les maquillages n'étaient pas parfaits, notamment ceux de Xie Xue Chen qui paraissait toujours un peu malade. En revanche, les coiffures étaient très stylisées. Les différentes broches de Mu Xuan Ling et Nan Xu Yue étaient sublimes, tout comme les chaînes en guise de mèches. Quant aux costumes, ils étaient parfaits avec de très belles couleurs, mais aussi des styles différents.

En bref, The Blossoming Love n'est pas original dans son scénario, mais connaît des personnages puissants, tant par leur force spirituelle que par leur performance respective. S'il perd de son dynamisme dans son milieu et fini par traîner plus qu'il ne le devrait, il délivre plus d'une forme d'amour qui fleurit même sur les terres les plus froides.

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Completed
Go Back Lover
2 people found this review helpful
by Link
Jan 24, 2025
24 of 24 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 6.0
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.0
This review may contain spoilers

Des romances diverses et un troisième couple adorable...

Je me suis lancée dans ce drama pour Li Yun Rui après l'avoir trouvé excellent dans Blossom. J'avais aussi un bon souvenir de Xu Ruo Han. De plus, l'idée d'une seconde chance laissée à l'amour dans une intrigue légèrement différente et sur un court format était plaisante.

L'intrigue est facile avec une mise en scène intéressante. La construction des épisodes est bonne avec un flash-back, le présent et l'interview de l'émission à laquelle ils participent. C'est dynamique et ça permet de ne pas briser le rythme des épisodes. Si le cycle devient un peu répétitif, le format de 24 épisodes permet aussi d'éviter les longues scènes ennuyeuses tout en jonglant entre les trois couples de façon équitable.

Les trois couples étaient complètement différents les uns des autres. Tout d'abord, le premier couple avec Lu Xing Yan (Li Yun Rui) et Shen Xing Ruo (Xu Ruo Han). Leur histoire est jolie tout du long, c'est une relation confortable dans laquelle chacun va trouver son indépendance et maturité. Ils connaissent une belle évolution, ensemble et chacun de leur côté également. Ensuite, le deuxième couple avec Xu Cheng Zhou (Ryan Ren) et Chen Zhu (Wang Yi Jin). Ils se disputent sans cesse, l'une attend que l'autre comprenne tous ses désirs, tandis que l'autre ne supporte plus d'être un défouloir. Ce n'est pas une relation saine, jusqu'au moment où ils décident de faire une chose incroyable : communiquer. Pour finir par le troisième et dernier couple, He Si Yue (Xia Hao Ran) et Shi Qin (Duan Yu). Les grands timides du drame, ils étaient adorablement mignons tout du long. En tant que personne timide et introvertie, j'ai apprécié de voir leur nature être mise en avant avec douceur et surtout être respectée.

Cependant, si l'idée d'une émission de télé-réalité est intéressante, elle se révèle peu utile. Le peu de contenu avancé n'est pas intéressant, tant sur les jeux que les rendez-vous. Sur ce point, l'anticipation n'est pas au rendez-vous, dommage. En revanche, l'intrigue ne s'y attarde pas, mais elle aborde des sujets lourds tels que les violences domestiques, le suicide ou encore les traumatismes.

En bref, Go Back Lover est une romance simple avec trois couples qui livrent des histoires différentes et où chacune possède son propre chemin. C'est simple à regarder avec des méchants caricaturaux, mais suffisamment léger si on n'en attendait pas tout un spectacle.

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Completed
Dangerous Romance
2 people found this review helpful
by Link
Jan 9, 2025
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.0
Acting/Cast 7.0
Music 6.0
Rewatch Value 5.0
This review may contain spoilers

Rien de dangereux, mais distrayant !

En lisant quelques critiques avant de commencer, je m'attendais presque à m'arrêter en cours de route. Cependant, ça s'est révélé meilleur que ce que j'en ai lu. Des défauts, il y en a, c'est vrai. Les personnages n'évoluent pas. À la place, ils prennent un virage à 180° d'un épisode à l'autre. Le scénario manque de finesse et de fond. Cependant, je pense qu'en ayant aucune attente, sauf celle de me détendre sans me triturer les méninges, cela a joué sur mon appréciation.

La relation entre Kang (Perth Tanapon Sukumpantanasan) et Sailom (Chimon Wachirawit Ruangwiwat) évolue de façon rapide et vient totalement chambouler la dynamique instaurée dans les premiers épisodes. Au départ, ce sont deux tigres en cage animés par la rage, la haine et aux feulements féroces. Puis l'épisode suivant, ils deviennent deux adorables chatons aux yeux endormis et aux miaulements mignons. L'hostilité qu'ils ressentaient l'un envers l'autre était trop élevée pour un changement si abrupt. Notamment lorsqu'on s'attarde sur les coups bas de Kang.

Perth Tanapon Sukumpantanasan est fidèle à ses rôles précédents, tout en peaufinant son jeu au fil de ses projets. J'aime ce style naturel qu'il donne à ses personnages, ce côté charmeur avec des sourires attrayants et une petite subtilité en plus qui lie l'ensemble. J'aimerais beaucoup le voir dans un BL plus sombre avec un rôle plus torturé. Chimon Wachirawit Ruangwiwat est bien, sans être transcendant. Il s'en sort bien lors des scènes amicales, celles où il veut défier Kang également, mais pour le reste, c'est juste bien. Apparemment, il semble aller mieux et revient doucement sur la scène, j'espère donc avoir l'occasion de le revoir dans un nouveau drame où il pourrait montrer l'étendue de son jeu.

Leur alchimie n'est ni bonne ni mauvaise. Ça ne me dérange pas de voir un BL scolaire être plus chaste. Si les scènes de drague par Perth sont bonnes et les quelques confessions à la volée de Sailom sont sympathiques, les baisers ne sont pas terribles. Ce n'est pas catastrophique (pas de poisson mort, ni l'impression que l'un des deux va vomir (et mourir après)), mais ce n'est pas folichon non plus. Pour voir actuellement Perth avec Santa Pongsapak Udompoch dans Perfect 10 Liners, ils ont beaucoup plus de complicité.

Quant aux autres personnages, je ne comprends pas le besoin de nourrir le couple secondaire Guy/Nawa (qui n'est qu'un genre de copié/collé du premier) pour abandonner aussi vite Saifah (Papang Phromphiriya Thongputtaruk) et Name (Pepper Phanuroj Chalermkijporntavee). Ils avaient un grand potentiel, mais les gars n'ont même pas eu le temps de dire "oups" qu'ils étaient déjà au mitard. En revanche, j'ai adoré l'amitié entre Sailom, Auto et Guy. C'était plein de bonnes choses.

Plus globalement, je suis assez surprise du manque de finesse du scénario lorsqu'on voit les projets (avant et après) des deux scénaristes. Les premiers épisodes sont bons et rythmés, malgré la dureté du thème abordé, la violence et le harcèlement scolaire. C'est un fléau que le réalisateur ne tente pas de dissimuler en y plongeant le téléspectateur. Comme l'avait fait Bang Soo In avec Shadow Beauty. Cela dit, une fois ces premiers épisodes passés, on entre dans une routine faiblarde, ponctuée de quelques sauvetages et retournements de situation. Tout n'est pas mauvais, mais la plupart du temps, je n'étais pas surprise devant mon écran. Cela dit, c'est vrai que je n'en attendais pas tout un spectacle.

En fin de compte, le réel danger de Dangerous Romance, c'est la façon dont le corps enseignant met sous le tapis la violence et le harcèlement scolaire qui permet aussi de rappeler le déséquilibre des classes sociales. En soit, ce n'est pas ce que j'appelle un mauvais BL (scolaire) thaïlandais non plus. Il n'est pas mémorable, mais il m'a distraite le temps de mon visionnage avec une bonne mise en scène et le joli sourire de Perth, ça me suffit.

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Completed
Cute Programmer
2 people found this review helpful
by Link
Jan 3, 2025
30 of 30 episodes seen
Completed 0
Overall 3.5
Story 3.0
Acting/Cast 7.0
Music 5.0
Rewatch Value 1.0

Les affiches sont cute, oui…

Lu Li (Zhu Xu Dan) est amoureuse de Jiang Yi Cheng (Xing Zhao Lin), un génie de l'informatique. Après ses études, elle postule dans son entreprise, mais est recalée parce qu'elle est une femme. Loin d'abandonner, elle décide de se déguiser en homme.

L'idée de base est simple : une jeune femme se déguise en homme afin d'intégrer une entreprise. Pourtant, le défi est de taille, mais c'est à croire que les scénaristes ont oublié leur propre histoire en dévoilant la vérité en un tour de main.

D'ailleurs, peut-être qu'il aurait fallu ajouter un peu plus de blush et d'eyeliner au style de Zhu Xu Dan. C'est vrai qu'elle ne possède pas de traits assez fins en temps normal… Elle n'avait aucun moyen de paraître un tant soi peu crédible en homme. Elle apparaissait plus virile dans Miss the Dragon. De l'autre côté, Xing Zhao Lin est pour moi dans son rôle de confort. Malheureusement, son personnage ne tient pas la route avec un manque de sensibilité, un tempérament puéril et enfantin.

Loin de s’épargner des clichés habituels, le drame n’offrira aucune originalité dans son développement ni dans son achèvement. Il pourra décourager plus qu’encourager avec ses clichés sans surprises. A moins d’être un grand amateur des acteurs, il restera un énième drame au bon potentiel, mais où la page erreur était inévitable.

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Completed
Daily Dose of Sunshine
2 people found this review helpful
by Link
Jan 3, 2025
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 10
Music 6.0
Rewatch Value 5.0

Espoir et guérison au service psychiatrie...

Ces dernières années, on a souvent entendu parler de maladies mentales. Cependant, des œuvres qui explorent un service psychiatrique sont rares, car elles peuvent plonger le spectateur dans un certain malaise. Pourtant, c’est un service indispensable.

Avec douze épisodes, on suit l’infirmière Da Eun (Park Bo Young), nouvellement arrivée au service psychiatrie. L’actrice signe sûrement son meilleur rôle à ce jour. Elle fait face, en même temps que nous, aux patients du service. Sans vouloir déprimer complètement le spectateur, Lee Jae Kyu préfère mettre en scène de nombreuses maladies liées au stresse de la société et de la pression familiale. Pas besoin d’aller dans les hautes sphères du drame, les cas abordés hurlent de réalisme dans une société toujours plus dures et en proie à une perfection de moins en moins atteignable.

Daily Dose of Sunshine traite en surface plusieurs cas, donnant quelques détails, mais à aucun moment elle ne sert d’auto-diagnostique à qui le veut. La série met en avant qu’un professionnel de la santé est le plus averti pour venir en aide à des personnes en détresses.

Le secteur médical est en souffrance depuis des années. Par des délais anormalement long, mais également un manque de personnel. Si la série reste honnête, elle ne se prive pas de le mentionner à quelques reprises. Et derrière ces efforts et une journée toujours plus épuisante que la précédente, c’est un métier au contact fort. Où des infirmiers et médecins finissent par sympathiser avec leurs patients. Jusqu’au moment où même un personnel avisé peut faiblir.

Réalisé avec soin et intimité, Daily Dose of Sunshine dépeint le milieu d’un service psychiatrique. Sans être dans le voyeurisme ou l’accusation, Lee Jae Kyu livre un drame touchant aux personnages attachants.

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Completed
The Double
2 people found this review helpful
by Link
Jan 3, 2025
40 of 40 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 5.0
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La vengeance d’une femme trahie...

The Double met les femmes à l’honneur dans un drame alimenté par la vengeance et la justice. Malgré un début entraînant, le milieu devient long pour se terminer sur un final sans réels enjeux autres que dramatiques.

Dès le premier épisode, l'histoire plonge directement le téléspectateur au cœur de son intrigue lorsqu’on découvre Xue Fang Fei être victime d’une injustice. Accusée d’infidélité, son mari la tue (ou du moins, il pense l’avoir tué) et l’abandonne dans une tombe de fortune en pleine montagne. S’extirpant de sous terre, Xue Fang Fei prend l’identité de Jiang Lie et promet d’obtenir justice pour cette dernière et elle-même.

Au-delà de la vengeance, la première chose qui se démarque dans ce drame, c’est le développement des personnages. Chacun possède son histoire et les raisons les poussant à agir comme ils le font.

Tout d’abord, le Duc Su (Wang Xing Yue). D’une beauté cruelle, c’est un homme confiant, calme et stratège qui manie l’éventail avec finesse. Souvent vêtu de rouge, cela vient renforcer son aura dangereuse, mais aussi la douleur de son passé pour lequel il tente d’obtenir justice. Cependant, et malgré le fait qu’il soit un personnage principal, il reste plus effacé que la FL devenant secondaire dans la plupart des intrigues. Or, les hommes de ce drame n’avaient aucune chance face au Duc Su ! Et je ne suis pas tellement désolée pour eux, car il n’en fallait pas moins pour se tenir aux côtés de Xue Fang Fei.

Une femme en quête de vengeance est une thématique abordée plusieurs fois ces deux dernières années. Cela dit, c’est toujours intéressant de voir la façon dont elle sera traitée. Dès le premier épisode, l’histoire nous pousse vers un élan de sympathie pour Xue Fang Fei (Wu Jin Yan). Personnellement, j’aime les femmes en quête de vengeance. Elles sont souvent dangereuses, car rusées et imprévisibles. On dit souvent que se mettre entre une femme et sa vengeance est une mauvaise idée. Xue Fang Fei le démontre plus d’une fois en ayant toujours une sortie de secours lorsqu’elle se retrouve acculée.

C’est une femme audacieuse, mais sans jamais entrer dans une provocation gratuite ou de la grossièreté. Elle reste élégante et humble. Parfois théâtrale, mais le drame s’amuse justement avec le théâtre. Cela n’ajoute que plus de charme à l’histoire et à son personnage.

En plus des personnages principaux, deux autres se sont démarqués. Tout d’abord, la princesse Wan Ning (Li Meng). Une dominatrice égoïste, jouissant sans pudeur de son pouvoir afin de faire plier les genoux de Shen Yu Rong. Une obsession qu’elle nourrit depuis sa première rencontre avec lui. Peu importait qu’il était marié, elle le voulait, alors elle était prête à tout pour l’avoir.

Ensuite, Shen Yu Rong (Liang Yong Qi) est un personnage intéressant. Il refuse de bafouer son travail et de trahir l’Empereur. Malheureusement, le pauvre homme a abandonné la seule femme qui ne voulait pas l’utiliser. En fin de compte, Shen Yu Rong est un pantin dont on tire les ficelles sans vergogne. Si cela n’excuse en rien ses actes, c’est un personnage intelligemment mis en scène qui ne sert pas seulement de catalyseur.

En revanche, en raison de la multitude de sous-intrigues, on s’éloigne régulièrement de la quête de vengeance. Les chemins empruntés sont nombreux et parfois peu utiles – avec 40 épisodes au compteur, ça peut vite devenir long. Le milieu de l’histoire n’était pas nécessaire. Elle pouvait seulement sauver le concerné et rentrer à la capitale. Cette partie était trop longue et oubliée une fois rentrée, donc sans intérêt. De plus, la grande majorité des morts se sont accumulées sans susciter de réelles réactions (sauf deux, pour moi (le magistrat et la servante)).

« Les femmes subissent les conséquences de leurs erreurs alors que les hommes s’en sortent souvent avec une attitude insouciante. »
– Xue Fang Fei

D’une façon générale, le drame s’intéresse à l’oppression des femmes et aux abus dont elles sont victimes. Les femmes morflent dans The Double, mais cela ne devient pas un discours interminable sur les droits des femmes. C’est tout en subtilité avec des personnages forts et aux différentes motivations. Le tout accompagné d’une jolie mise en scène et d’une bande originale discrète et efficace.

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Completed
Train to Busan
2 people found this review helpful
by Link
Jan 2, 2025
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 8.0
Rewatch Value 9.0

Un des meilleurs films de zombies de ces dernières années...

Peu importe le nombre de fois où je revois ce film, il reste l'un de mes grands favoris. Sans révolutionner le film de zombies, Train to Busan est pourtant un nouveau souffle pour le genre. Yeon Sang Ho livre un film dynamique avec un parfait équilibre entre le poutrage de zombies, l'horreur, le drame et la critique sociale dans un huis clos angoissant.

J'ai conscience du ras-le-bol général avec le genre zombiesque. Pour ma part, j'ai toujours aimé ces créatures, peu importe le support. Je ne m'en suis jamais lassé, et reste curieuse de découvrir chacun d'eux.

Yeon Sang Ho est un réalisateur qui dénonce au travers d'œuvres fortes. Pour son premier film, il oppose différentes classes sociales. Sans pour autant sur-analyser le film de long et en large, on y voit l'isolement d'un SDF, l'ignorance d'une femme malade ou encore le stéréotype entre les hommes d'affaires et quelques adolescents.

Le film offre des scènes haletantes où l'individualisme de chacun coûte cher. Le scénario est simple, mais solide avec des zombies visuellement répugnant, mais ô combien exquis à l'écran. Jonglant continuellement entre le film apocalyptique et horrifique, Train to Busan ne néglige pas pour autant quelques répliques bien placées avec l'humour type d'une production sud-coréenne. L'action est entraînante ainsi qu'un poutrage jubilatoire.

En bref, Train to Busan est un film de zombies redoutable qui offre un voyage efficace, en temps et en heure.

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Completed
Until We Meet Again
2 people found this review helpful
by Link
Dec 30, 2024
17 of 17 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 8.5
Music 6.5
Rewatch Value 8.5
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Amour et au-delà...

Until We Meet Again est un drame d'une beauté aussi ravissante que déchirante. Comme une poésie composée des mots les plus doux, mais qui renferment les émotions les plus violentes. Une histoire qui aborde de nombreuses thématiques sur fond d'une légende chinoise.

J'ai aimé cette histoire lors de mon premier visionnage (2020). Je l'ai tout autant apprécié la deuxième fois (2024). La réincarnation et ce qu'elle apporte est la thématique principale. Elle est joliment mise en scène, tandis que le drame jongle entre le passé et le présent, mettant en avant ses personnages.

Korn (Kao Noppakao Dechaphatthanakun) et Intouch (Earth Katsamonnat Namwirote) sont meurtris. Ce couple qui renaît trente ans plus tard sous les traits de Pharm (Fluke Natouch Siripongthon) et Dean (Ohm Thitiwat Ritprasert), qui ne sont plus meurtris, mais torturés tandis qu'un rail de bonheur leur tend les bras. Et puis un autre couple, Win (Boun Noppanut Guntachai) et Team (Prem Warut Chawalitrujiwong) dans une relation attirante, mais survolée. Cependant, elle sera explorée dans Between Us.

J'ai aimé la façon dont les personnages (Korn/Intouch et Pharm/Dean) étaient différents, mais similaires à la fois. Trente ans se sont écoulés depuis, les choses sont différentes, mais il y avait dans leur façon d'être des similitudes. Kao était exceptionnel, tandis que Earth s'est révélé touchant signant son meilleur rôle. Cependant, malgré l'affection pour ce couple, les baisers n'étaient pas flatteurs du tout. De l'autre côté, j'ai apprécié l'idée de nouveaux visages trente ans plus tard. Fluke et Pharm ont fait un excellent travail pour s'approprier leurs personnages sans perdre l'intensité instaurée par le passé.

Les thématiques abordées sont nombreux et loin d'être édulcorées. L'homophobie et le suicide étant les plus dures. Elles ne sont pas mal traitées, au contraire, c'est fait avec respect et mesure. D'autant plus que cela impacte les personnages du présent. De même quant au fait d'aborder l'amitié et le pardon (notamment familial). Cependant, la narration est parfois trop lente et fait traîner des scènes qui n'ont pas d'intérêt à l'être.

En bref, Until We Meet Again était mon premier drama thaïlandais. Une partie de moi se sentira toujours sacrément chanceuse pour ça, parce que malgré ses défauts, il n'y avait pas plus belle déclaration d'amour.

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Completed
Serendipity's Embrace
2 people found this review helpful
by Link
Oct 28, 2024
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 5.0

Cliché, mais divertissant...

Dans un saladier, mélangez le scénario (simple et efficace) et les personnages. Ajoutez une pincée d'une musique et enfournez pour huit petites heures.

C'est un drame facile et divertissant. L'intrigue est légère avec une FL sentimentalement aveugle (vraiment aveugle, je crois que même un phare en pleine nuit pourrait se pavaner sous son nez qu'elle ne verrait rien) et un ML charmant, mais peu dégourdi. Ils s'aiment, c'est mignon et ça tombe bien, on en attend pas plus de ce genre d'histoire. Le couple secondaire est aussi amusant, mais peu nécessaire. Il fait une bonne transition, c'est tout.

La romance laisse peu de place à la surprise. Toutefois, certaines répliques font mouche. On sait comment tout commence, on sait aussi comment tout se termine. Encore une fois, ce n'est pas grave parce que le synopsis révèle tout. On sait ce qu'on va regarder, et pour cette raison c'est un drama idéal lors d'un week-end où le mot d'ordre c'est traîner sans s'fouler.

En bref, Serendipity's Embrace est une histoire facile et mignonne avec un coup adorable et souriant, malgré un ML un peu trop lisse.

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Completed
Nancheng Banquet
2 people found this review helpful
by Link
Jun 22, 2024
24 of 24 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.5
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0
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Comédie romantique et historique sans chichi, mais...

Une assassine douée se retrouve amnésique et devient proche du General Yan, celui qu'elle devait assassiner. D'ennemis à amants, c'est aussi l'histoire d'un passé commun...

Parfois, je ne peux pas m’empêcher de me gaver d’un drama, en particulier si sa diffusion est terminée ou sur le point de s’achever. Dernièrement, c’est ce qui m’est arrivé avec The Spirealm et My Journey to You. Ce qui fait de Nancheng Banquet un bon compromis. Ce n’était pas suffisamment captivant pour grignoter des heures de sommeil. Néanmoins, c’était une histoire agréable à suivre les jours de pluie, lorsqu’il n’y avait rien d’autre en diffusion.

Au départ, Fu Xiao (Zhao Zhao Yi) est dépeinte comme une redoutable meurtrière. Un portrait qui s’effiloche une fois le premier épisode passé. Si l’amnésie n’est pas originale, elle reste une idée intéressante. Cependant, la façon dont elle est mise en scène nuit complètement à l’héroïne. Je ne comprends pas les scénaristes qui qui ne parviennent pas à créer un personnage amnésique tout gardant leurs capacités intellectuelles. Cela met en lumière la pauvreté du personnage, en plus de la mettre dans de nombreuses situations absurdes. Si le personnage s’améliore au fil de l’histoire, le chemin est long avant qu’elle ne recouvre la mémoire (fin de l’épisode 22 (sur un format de 24 épisodes)). Toutefois, Zhao Zhao Yi est une actrice intéressante, car elle ne correspond pas aux critères habituels. Son visage ne possède pas de traits fins et délicats comme c’est couramment le cas dans les dramas chinois. C’est une belle femme, mais sans le côté superficiel (n’y voyez rien de péjoratif). D’ailleurs, l’actrice est superbe au naturel et cela lui donne un avantage quant au fait d’interpréter un eunuque.

Par ailleurs, il me semble que c’est la première fois que je vois Wang You Shuo en tant ML. L’acteur est ravissant dans la peau d’un homme inatteignable et distant. Il dépeint le général Yan avec ce qu’il faut dans les qualités attendues. Un homme fidèle à ses valeurs, dur en apparence, mais avec le cœur tendre. Un général bon et apprécié par ses soldats, mais aussi un homme en quête de justice pour sa famille. En revanche, bien que le regard de Wang You Shuo reflète magnifiquement ses émotions, son absence d’expressions faciales lui donne tort sur quelques scènes. Si le personnage s’avère intéressant et bien joué, les quelques ébauches de sourires ne suffisent pas.

La romance est mignonne, toutefois, elle ne prend pas de risques. Le passé commun n’est plus vraiment une surprise dans les drames historiques. De plus, j’ai apprécié le fait que Fu Xiao tombe amoureuse du Général Yan avant de recouvrer la mémoire. À contrario, j’ai boudé la façon dont le Général Yan réalise l’aimer lorsqu’il découvre qu’elle est son amour d’enfance. Comme le disait quelqu'un, c'est comme si avant qu'il ait confirmation de leur lien, FL ne valait pas son amour. Cela dit, le fait qu’ils viennent du même milieu et qu’ils aient emprunté des chemins différents pour diverses raisons, s’opposant ainsi l’un à l’autre était une piste intéressante.

L'Impératrice Xiao Heng (Zhou Zi Xin) était merveilleuse et d'une grande élégance. J'ai beaucoup aimé l'amour de l'Empereur Zhao Yuan (Xia Ning Jun) envers la dramaturgie. Sa vie est une vraie pièce de théâtre, c'était amusant. Le méchant ne se cache pas, mais je l'ai trouvé étonnamment passif tout au long de l'histoire, pour finalement faire une tentative dans le final, mais c'est tombé à plat.

L'intrigue est facile à suivre malgré le sous-titrage discutable (lors de mon visionnage, le drama n'était pas disponible sur Viki). En soit, l'histoire n'est pas originale, elle ne prétend pas l'être et c'est bien assumé jusqu'au bout. Le doublage était correct. Les effets également. Les scènes de combat étaient honnêtes, bien qu'imparfaites pour certaines.

En bref, Nancheng Banquet est une comédie historique à l'intrigue facile, son casting sympathique et sa romance en fond qui s'apprécie les jours où on souhaite mettre ses pensées sur pause.

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Completed
The Legend of Shen Li
2 people found this review helpful
by Link
Jun 12, 2024
39 of 39 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0
This review may contain spoilers

Xianxia et romance d’immortels...

The Legend of Shen Li jongle habilement entre ces genres avec des personnages matures. L’intrigue manque d’originalité, tout comme ses personnages. La structure est similaire à celle de la plupart des xianxia et elle ne présente pas de concepts inédits. Néanmoins, il se révèle engageant dès son premier épisode, malgré un milieu extrêmement long pour un final satisfaisant.

L’histoire commence par Shen Li, Seigneur du Ciel Azur. S’opposant au mariage politique avec le fils de l’empereur céleste, elle se blesse lors de sa fuite. Elle tombe dans le monde des mortels et prend l’apparence d’un poulet (ou plutôt un phénix hybride). Il ne s’agit pas d’un poulet ordinaire, c’est évident ! Elle est sauvée de la lame du boucher par un mortel malade, Xing Yun. Il n’a de mortel que son apparence, étant donné qu’il s’agit du dernier dieu du royaume des immortels encore vivant.

Les personnages occupent une place centrale. Leur romance est très lente tout en correspondant au rythme de l'histoire. Cependant, j’ai trouvé le couple principal un peu trop idéal. Shen Li et Xing Zhi ne rencontrent pas de conflits qui mettent à mal leur amour. De même quant au fait que les autres dieux aient été punis d’être tombés amoureux, mais pas Xing Zhi. Tout cet amour interdit pour finalement voir Xing Zhi comme une exception. Pourquoi ? On l’ignore… En revanche, l’arc de Liu Yu et Feng Lai était brillant. Cet arc m’a happé par la force émotionnelle de ce couple, mais aussi son impact sur le monde des immortels. J’aurais volontiers échangé de nombreuses longueurs de l’histoire pour le Roi des Chimei.

Ensuite, le personnage de Mo Fang (Xin Yun Lai) clairement sous-estimé. Le pauvre gars ne sert que de réceptacle pour un chimei et son père. D’ailleurs, le personnage manque cruellement de charisme lorsqu’il est possédé. Contrairement à l’assurance et l’attraction qu’il dégage en tant que général de l’armée de Shen Li. Au même titre, les antagonistes sont des archétypes décevants. Les méchants sont méchants, point. De plus, il est dommage de voir certaines morts passer inaperçues. Les méchants meurent et c’est tout. La mort de Mo Fang est sûrement une des pires, d’ailleurs.

Les CGI sont très jolies et généreuses. Les costumes sont très beaux pour la plupart. L'OST était un peu répétitive, notamment le thème principal de Shen Li. Enfin, les figurants auraient pu être mieux dirigés, cela aurait évité de les voir en fond en train d'échanger des coups dans le vide, littéralement.

En bref, The Legend of Shen Li est un xianxia qui présente certains défauts, mais qui reste intrigant grâce à un excellent équilibre de ces genres, malgré un manque d’action.

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Completed
Wedding Plan
2 people found this review helpful
by Link
May 31, 2024
7 of 7 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 7.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

Stupidement regardable et bêtement mignon !

Je voulais quelque chose de stupide (dans le bon sens) sans avoir besoin de réfléchir. Une histoire où le scénario n'est pas une surprise avec des personnages sympathiques. En soit, une série simple, rapide et mignonne. Cela faisait un moment que Wedding Plan revenait dans mes recommandations, mais le fait que ce soit une œuvre de MAME ne m'emballait pas vraiment. Je n'apprécie pas la plupart de ses projets pour diverses raisons. Mais les quelques extraits ont fini par me convaincre de lui donner sa chance.

Comme dit ci-dessus, l'histoire est simple. Un organisateur de mariage (Namnuea) se retrouve en charge d'un nouveau couple Yiwa/Sailom. Complètement désintéressés de leur propre mariage, Namnuea doit presque se battre avec les mariés en devenir pour obtenir quelques avis sur les propositions qu'il soumet, le rapprochant ainsi de Sailom. Au fur et à mesure, Namnuea tombe de plus en plus amoureux du futur marié. L'amour, ça ne s'organise pas, et peu importe notre vie bien rangée, ça échappe très facilement à notre contrôle.

Le jeu d'acteur est correct et engageant pour avoir envie d'aller jusqu'au bout. Ça manque de naturel de temps en temps, mais ce n'est pas horrible. Pour un premier rôle, Pak Naphat Leelahatorn livre une jolie performance. Certes, ça manque parfois de naturel, mais il possède des compétences d’acteur et donne vie à un personnage attachant. Namnuea est un jeune homme doux et sympathique avec lequel il est facile de s’entendre. Face à lui, Sunny Tittistul Wannarathapat qui interprète un futur marié qui ne semble pas si enclin à se marier. Sunny possède un charme indéniable, sans être envahissant. C’est plutôt une forme de séduction subtile. On se laisse facilement charmer par Sailom entre deux sourires en coin et sa façon de porter si bien le jean.

L’alchimie légère du couple s’accorde avec le rythme et l’ambiance de l’histoire. Les baisers sont agréables, tout en amenant une touche sexy. Si leur relation débute de façon chaotique, elle s’améliore. J’ai été touché par la culpabilité qui traverse Namnuea alors qu’il sent son cœur battre pour Sailom. Si nous avons connaissance du fait qu’il s’agit d’un mariage d’apparence, cela rend les choses que plus horribles tandis qu’on voit l’organisateur tomber que plus amoureux encore du futur marié. Le fait qu’ils aient en fin de compte une conversation franche et honnête donne du baume au cœur. D’un autre côté, on se prend d’affection pour Sailom, tiraillé entre sa promesse envers Yiwa et son amour grandissant pour Namnuea.

En effet, Sailom aurait pu être honnête bien plus tôt avec Namnuea. Cependant, l’histoire ne s’intéresse pas à la confrontation parentale, mais au secret que Yiwa et Sailom veulent conserver. Dans le cas contraire, il n’y aurait eu aucun intérêt à l’histoire. Le final est l’un des plus honnêtes que j’ai vu depuis longtemps dans un BL de ce genre. C’est une fin heureuse, mais surtout normale. On ne nous sert pas la recette parfaite sortie tout droit d’un chapeau magique. Ils sont amoureux et heureux, c’est suffisant. Comme mentionné plus haut, au départ, je n’avais pas envie de m’y lancer parce qu’il était écrit par MAME. J’ai du mal avec ses œuvres, car la plupart d’entre elles n’ont aucune notion de consentement. Cependant, j’ai été agréablement surprise de constater que Wedding Plan est son œuvre la plus saine, et ça fait du bien. Elle me laisse aussi une bonne impression pour ses histoires à venir.

Petit aparté sur l’épisode spécial. Il n’est pas nécessaire de le voir, à moins de vouloir absolument assister à un mariage. Cela dit, je me souviens plus de l’histoire de la série que de cet épisode qui n’est qu’une continuation sans apporter quoi que ce soit d’utile.

En bref, Wedding Plan n'est pas un incontournable du BL. Cela dit, il se défend suffisamment pour tirer quelques sourires et rires sur une note légère et sans prétention avec une format qui lui évite de broder dans le vide. Une petite romance naïve et mignonne.

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Completed
We Go Fast on Trust
2 people found this review helpful
by Link
May 11, 2024
22 of 22 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 7.0
Acting/Cast 7.0
Music 7.0
Rewatch Value 5.0

Pour l'amour de la piste...

J'ai commencé ce drama en raison de l'intrigue sportive. La romance était un plus dans l'histoire. Si le côté sportif est satisfaisant, la romance fini en dernière place.

Toute l'histoire baigne dans l'industrie automobile. La plupart des personnages ont le nez dedans depuis qu'ils savent marcher. C'est un monde de passionnés, tant par les pilotes que les ingénieurs et ça se sent. Lorsqu’un pilote et un ingénieur décident de s’associer, une relation de confiance doit se créer. Si l’un doute des capacités de l’autre, rien de bon ne peut en sortir. Au fil de l’histoire, Shen Xi et Chen Mo Bai alimentent ce lien – professionnellement et personnellement. J’en attendais un drame sportif sur la course automobile, et c’est ce que j’ai trouvé. En plus de cela, je n’avais rien contre une romance lente avec quelques défis personnels pour les personnages. En revanche, c’est sur ce point que le drama n’a trouvé aucun intérêt.

Shen Xi (Alice Ke) est une femme intelligente avec un lourd passé. Elle a construit un mur autour d’elle empêchant quiconque de pénétrer sa zone. C’est un personnage très fermé qui ne montre pas ses émotions. Au cours des 22 épisodes, elle est restée stoïque tout du long, ne montrant rien, pas même l’esquisse d’un sourire (c’est faux, j’ai en ai compté deux sur les 22 épisodes). Alice Ke dépeint un personnage distant où aucune de ses émotions n’est lisible – pas même dans son regard. Elle est tellement éloignée que j’ai été incapable de m’attacher à elle ou de ressentir une forme d’empathie.

Naturellement, Chen Mo Bai (Zhai Zi Lu) est son total opposé. C’est un homme talentueux, mais aussi très solaire et expressif. Lui aussi connaît un passé important, permettant ainsi de comprendre les raisons de sa famille qui souhaite l’empêcher de rouler. Au fil de l’histoire, il se découvre un intérêt pour Shen Xi – notamment son intelligence qu’il ne remet jamais en cause. À priori, c’est un contraste toujours intéressant. Après tout, les opposés s’attirent. Malheureusement, la nuance est bien trop forte entre les deux personnages. Zhai Zi Lu livre un personnage mature avec lequel on aime passer du temps.

La romance est lente. Si on sent les sentiments de Chen Mo Bai, il est plus difficile de déceler ceux de Shen Xi. Et cela, au point de faire intervenir une adolescente qui va lui expliquer l’amour. Leur histoire n’atteint jamais son apogée, d’autant plus qu’ils ne partagent pas une grande alchimie. D’ailleurs, il faut attendre les dernières minutes du dernier épisode pour voir un baiser du couple principal (et du couple secondaire, aussi). Quant au dernier couple, il a été abandonné en cours de route, et c'est bien dommage parce qu'il y avait tout du couple voleur de vedette, sans aucun doute !

Par ailleurs, le duo (on ne parle de couple qu'au dernier épisode) ne rencontre pas de problèmes. On comprend qu'une relation de confiance est capitale. Chen Mo Bai ne remet jamais en doute la parole de Shen Xi. En retour, si elle doute une ou deux fois de Chen Mo Bai, elle capitule, car la confiance va dans les deux sens. En revanche, si quelqu’un tente de les séparer, l’un va secourir l’autre et la situation va se résoudre. Le schéma devient répétitif sur les derniers épisodes. D’une certaine façon, ils n’avancent jamais côte à côte. C’est indépendamment l’un de l’autre, créant ainsi une distance quant à leur évolution commune.

Bref, We Go Fast on Trust connaît son propre podium. La première place est occupée par la course automobile, la deuxième place par l’industrie automobile chinoise. Enfin, c’est la romance qui se classe en troisième position.

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Completed
The Director Who Buys Me Dinner
2 people found this review helpful
by Link
May 1, 2024
10 of 10 episodes seen
Completed 4
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 8.0
This review may contain spoilers

J'adorerais les voir s'inviter à dîner pour une seconde saison...

Mal aimé et sévèrement critiqué, The Director Who Buys Me Dinner est pourtant une charmante romance du bureau avec une pointe de fantasy avec des scènes entraînantes et une jolie narration.

Le couple possède un charme indéniable, bien qu'il puisse passer inaperçu dans les premiers épisodes. C'est une relation qui évolue au fil de l'intrigue, faisant également fleurir l'alchimie entre eux. Les interactions sont mignonnes et convaincantes, sans avoir besoin d'en ajouter davantage. Les baisers sont un intéressant reflet de l'évolution de leur relation (et alchimie). Le premier n'était pas terrible, le deuxième était plus intense, pour finir par le troisième qui était adorable.

Un autre attrait du couple, c'est leur harmonie visuelle. Park Young Woo possède des traits saillants qui lui donne cet air distant, presque froid, exactement comme le personnage de Min Yu Dam. De l'autre côté, Park Jeong Woo possède des traits plus en rondeurs lui donnant un air plus doux et chaleureux, ce qui colle parfaitement au personnage de Seol Dong Baek.

En revanche, le personnage de Denis (Jang You Sung) me laisser perplexe. Au départ, j'ai supposé qu'il pouvait être lié à leurs vies antérieures (je pensais qu'il était l'archer). Pourtant… Denis n'est qu'un élément perturbateur sans réel enjeu si ce n'est appuyer sur le bouton rouge. Peut-être que le webtoon développe davantage le personnage.

Le final est un retournement surprenant, car peu habituel. Aucun doute qu'il fait son petit effet.

<< SPOILER >>

La fin m'a rappelé celle de Kissable Lips (de la même réalisatrice). Elle sort des sentiers battus et brise le cycle des fins habituelles du genre avec une entourloupe grotesque pour une happy end. La fin est en accord avec l'intrigue. Quand on y réfléchit deux minutes, ça ne pouvait pas finir autrement. D'autant plus qu'une fin n'est pas nécessairement la fin de tout.

D'ailleurs, et contrairement à Kissable Lips, la fin de The Director Who Buys Me Dinner active le paramètre de l'espoir. Plus encore, les personnages se retrouvent. Sans les souvenirs de l'un, mais ils se retrouvent.

<< / SPOILER >>

Au fond, le réel défaut de ce drama, c'est d'être trop court. Cela dit, c'est le défaut d'une majorité de KBL. Des idées merveilleuses, mais des formats trop condensés pour exploiter tout le potentiel. Néanmoins, il reste un plaisir non discutable pour moi. Dans la même veine que A Breeze of Love qui, malgré son succès mitigé aussi, est l'un de mes KBL préférés.

En bref, bien qu'il soit trop court pour révéler tout son potentiel, The Director Who Buys Me Dinner dégage un charme unique avec des personnages attrayants et une jolie note d'espoir.

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