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Le partage du cœur entre amour interdit et loyauté...
Pour contrebalancer des histoires plus chargées, j’aime me tourner vers des dramas aux intrigues simples et regardables en quelques heures. A Tale of Love Loyalty est idéal en raison de sa durée (~ 4h30) et de son histoire facile. Son rythme ne laisse pas le temps de faire traîner le scénario. Parfois, c'est un peu déroutant (notamment lorsqu'on sort de plusieurs dramas à la suite qui étaient tous lents), mais c’est exactement ce que je cherche en ce moment.Même s’il s’agit d’un drame à petit budget, les décors et les costumes sont de bonne qualité. Li Fei est resplendissant dans ses tenues noires. Si bien que j’étais presque déçue de la couleur argentée de son armure. Je plaide coupable quant au fait d’avoir été séduite par le personnage, aussi terrible qu’il soit. Ming Jia Jia est élégante en tant qu’Impératrice grâce à sa tenue gracieuse et distinguée, bien qu'elle restait trop stoïque de temps à autre. Cela dit, on se prend facilement d’affection pour elle, tandis qu’elle se retrouve malmenée par son amour interdit et sa loyauté. Enfin, Quan Pei Lun livre un personnage aux portes de la folie avec intérêt. C’est parfois un peu grossier, mais il parvient à maintenir l’illusion jusqu’au bout.
L’ensemble du casting est bon (antagonistes, personnages secondaires et figurants). J’aime le fait que ces drames n’aient pas besoin d’une foule pour fonctionner. Cela nous évite les scènes et les personnages inutiles.
Bien évidemment, ces dramas ne sont pas autant censurés que les plus grands, en terme de production. D’ailleurs, il suffit de regarder The Double et son baiser coupé pour exemple. Ainsi, A Tale of Love and Loyalty offre de belles scènes du genre aux notes sexy sans jamais être vulgaires ou dénoter avec l’ambiance du drame. D'accord, la relation entre Yu Wen Yuan et Su Yan n'est pas la plus saine, d'autant plus qu'on voit clairement un jeu de pouvoir et de domination dans les premiers épisodes, mais les effluves sexy l'emportent.
La fin (épisode 9) est surprenante, mais chacun ira de sa proposition (la happy end n'est pas au rendez-vous). Cependant, j'ai trouvé le scénario cohérent et bien amené avec ce qu'il faut de tensions tout au long de l'histoire. Le dernier épisode (10) est surprenant. Vous pouvez débuter par l'épisode 10, puis les épisodes 01 à 09 si vous voulez voir l’histoire dans l’ordre chronologique. D'autant plus que l'épisode 09 nous donne une vraie sensation de fin, contrairement au dixième.
En bref, même si le budget est moins onéreux que la plupart des C-Dramas, il n’a pas à rougir pour autant. Grâce à son scénario et ses rebondissements, l’histoire reste entraînante, portée par des acteurs convaincants ainsi qu’une jolie bande son.
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Comme ma sauce piment-doux favorite...
Unknown est un drama curieux qui m'a rappelé ma sauce piment-doux favorite. Peu importe si le lundi elle m'arrache la bouche, et le mardi elle est trop sucrée, j'y reviens toujours. Ce drama est un peu similaire. J'aime sa douceur et son côté piquant qui fait que je ne peux pas m'empêcher d'y revenir pour connaître la suite. Pour cette raison, j'étais au rendez-vous tous les lundis (ou presque) pendant les semaines de diffusion.Les histoires de relations interdites sont excitantes. Elles ont un goût unique, si bien qu’elles en deviennent piquantes de la meilleure des façons. Toutefois, chacun à ses propres principes moraux en matière de relations du genre. Naturellement, Unknown connaît sa controverse en raison de la relation entre Qian et Zhi Yuan.
À mes yeux, Qian et Zhi Yuan ne sont pas frères, contrairement à Qian et Lili qui sont réellement frère et sœur. Qian recueille une petite souris des rues, Zhi Yuan. En tant que chef de famille, il va l’aider et le protéger. Quelqu’un qui agit de la même façon devient-il un membre de votre famille pour autant ? Personnellement, les histoires de demi-frères qui tombent amoureux ne me plaisent pas. D’ailleurs, je n’étais même pas sûre de regarder Unknown pour cette raison.
En fin de compte, j’ai suivi ce drame avec une certaine curiosité et un réel intérêt. Parce qu’après tout, si je n’avais pas été à l’aise devant mon écran, je n’aurais pas continué. De plus, je pense que la confusion vient également des titres honorifiques. Le titre de « frère » est bien plus large qu’en Occident. Il y a tellement de facteurs qui peuvent modifier la perception de leur relation. En réalité, votre appréciation dépendra de votre point de vue.
Les deux premiers épisodes dépeignent l’histoire des membres du foyer Wei. Malgré les ombres qui rampent sur les murs, on n’échappe pas à la dynamique familiale colorée et bienveillante. Parce qu’il s’agit d’une grande qualité de Unknown. Celle de montrer que les liens les plus forts ne sont pas nécessairement ceux du sang. Les problèmes ne tardent pas et progressent au fil de l’intrigue, alors que les personnages se dévoilent. Pourtant, chacun reste le soutien de l’autre.
Tout d’abord, Chris Chiu en tant que Qian. Sous son air stoïque se cache une émotion intense qu’il parvient à transmettre. En effet, son personnage semble froid et impassible, mais l’acteur apporte un contraste et une sensibilité unique. Ainsi, il dépeint un personnage authentique et poignant, tiraillé entre son amour et son souhait de rendre Lili et Zhi Yuan heureux. De l’autre côté, il est indéniable que Kurt Huang s’est approprié son rôle de Zhi Yuan. Derrière ses grands yeux d’amoureux, c’est le personnage qui évolue le plus. Kurt Huang dévoile une large palette d’émotions, notamment sa colère sous-jacente qui est, à mes yeux, la plus réussie. Ainsi, il délivre un personnage lourd et intense.
– Qian : Tu as déjà pensé à ce que tu feras si la personne que tu aimes se marie un jour ?
– Zhi Yuan : Je deviendrais probablement fou.
Si la ténacité mise en scène dans Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto était belle, celle de Zhi Yuan me laisse toujours perplexe. Encore une fois, il revient quatre ans plus tard et semble refouler ses sentiments. Pourtant, il agit comme un loup qui traque sa proie. Souvent, j’avais le sentiment que Zhi Yuan était maître dans l’art de la manipulation affective. Après tout, son monde n’est composé que de Qian. Parfois, j’avais l’impression d’étouffer devant mon écran, alors que j’observais Qian, impuissant, semblant, lui aussi, chercher son souffle. Zhi Yuan sait ce qu’il veut et il compte bien l’avoir, même à l’usure. Naturellement, je me suis souvent demandée si leur relation était aussi saine qu’elle voulait prétendre l’être ?
Avec son intrigue romantique chargée, la romance entre la sœur et le meilleur ami n’est pas développée plus que nécessaire. L’OST est jolie, bien qu’elle prend trop le téléspectateur par la main. C’était comme s’il fallait absolument expliquer ce que ressent le personnage. Pour finir, le début de l’épisode 11 est un choix d’édition catastrophique. Une nouvelle version éditée est sortie, cependant, j’ignore si elle a été corrigée également sur Viki.
En bref, Unknown est un drame qui jongle entre le plaisir coupable et la curiosité. Avec son couple principal charismatique, c’est une histoire entraînante dans laquelle l’importance des liens qui nous lient peuvent souvent dépasser ceux du sang.
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Pour les fossettes de Lee Sang Min (et quelques autres trucs aussi)...
Je ne vais pas comparer avec la version thaïlandaise simplement parce que les deux histoires sont diamétralement opposées. La version thaï était torride et brute contrairement à la version coréenne qui se révèle fraîche et douce.Je sais que pour certains 4.5/10 c'est bas, mais c'est plutôt représentatif de l'ensemble. Que ce soit les intrigues, le jeu d'acteur, la musique ou encore la possibilité que je puisse le revoir.
L'histoire est courte au point de ne pas trouver de fil rouge - ce qui me fait dire qu'il s'agit plus d'un tranche de vie. On suit l'évolution de certains personnages sur un temps défini, c'est tout. Petite mention aux baisers qui sont bons. Mais une question me hante toujours : qui peut bien écrire une fanfic sur son frère ? Brrr.
En réalité, ma motivation est apparue lorsque j'ai vu Lee Sang Min (Woo Seon Woo) sourire. Ses fossettes sont la raison pour laquelle je suis restée puis pour Park Chang Hoon (Go Yoo Gyeom) aussi. Ils ont volé la vedette à mes yeux. Je ne sais pas si on peut parler de couple secondaire parce qu'ils ont autant de présence que Lee Jung Min (Jeong Lee Won) et Lee Ye Hwan (Kim Ji Oh), donc ! Jeong Lee Won et Kim Ji Oh semblaient un peu capricieux dans l'ensemble. Tandis que l'autre couple plus mature, bien que jouant un peu de la girouette.
Les acteurs sont tous sympathiques. Parfois c'est un peu plat, mais au-dessus de certains KBL (je tente encore de me remettre de l'horrible et embarrassante scène de larmes de Jeon Chang Ha dans First Love Again (et ça fait plus d'un an)).
En revanche, la technique n'est pas à la hauteur.
L'audio est mauvais. Pendant un moment, j'ai eu un doute sur le doublage, mais plus on avance plus c'est flagrant. Parfois, ça donne l'impression d'être doublé et le plan suivant, les grillons font leur retour en premier plan. Voir ne rien entendre du tout (la fin de l'épisode 5 avec Do Yeon). L'ajout des grillons comblent un dialogue enregistré en studio, mais c'est sans âme.
Le son devait être mauvais dès le départ. Par conséquent, peu importe les efforts, c'était un ratage assuré sur ce point.
Il y a souvent un fond sonore quand il n'y en a pas besoin. A contrario, plus d'une fois, il manque une ambiance pour certaines scènes. Les musiques ne sont pas mémorables, mais sympa.
Côté image, les filtres sont (encore une fois) trop forts ce qui la rend peu agréable. Cela se répercute aussi sur les visages beaucoup trop lisses (c'est mon obsession du moment).
Bref, la technique n'est pas folle, mais j'imagine qu'elle est assez représentative du budget alloué.
Malgré les défauts, ça reste un webdrama mignon si on ne le compare pas à la version thaï qui est très différente. Je pense même que les deux n'ont rien en commun, pas même l'apparition (inutile) de Nat et Max.
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Gentille comédie sur fond d'amitié honnête...
Il se dégage de New Life Begins de bonnes ondes positives avec assez de légèreté et de gentillesse pour intéresser jusqu'au bout, malgré la romance (très) discrète.C'est vendu comme une comédie romantique, mais le "romantique" est en trop d'après moi. Cela dit même avec une romance discrète (qui prend de l'ampleur sur les derniers épisodes), le drama arrive à garder son intérêt entre deux conflits de palais et la franche camaraderie qui le compose.
Les femmes sont à l'honneur. Bien qu'on soit dans un univers fictif, les personnages féminins luttent pour le droit des femmes. L'amitié est ce qui ressort de ce drama. Tant entre femmes qu'entre hommes et femmes.
Pour parler rapidement des couples, on en voit plusieurs, mais c'est celui de Yin Zheng et Li Wei qu'on va suivre.
Je n'avais plus revu Bai Jing Ting depuis "You Are My Hero" que je n'avais pas aimé. C'était agréable de le voir dans le genre historique. Bien que son personnage soit lisse, il arrive à lui donner un côté royal, mais doux à la fois.
Tian Xi Wei ne m'avait pas marqué dans "Ms. Cupid in Love", ici elle représente la douceur et l'innocence, parfois un peu trop. Malgré tout, cette aura fonctionne pour son personnage (avec son adorable fossette).
Le couple peut facilement donner l'impression d'être de proches amis qu'un réel couple amoureux. La relation reste légère et s'ils sont mignons ensemble, on a l'impression qu'ils ne sont pas amants la majeure partie du temps.
Cela dit, 40 épisodes c'est long et pourtant, il y avait un réel déséquilibre dans les personnages. Certains viennent et repartent sans raison alors qu'ils ont un intérêt dans l'intrigue.
En bref, un drama gentil et mignon avec des femmes solides sans aucune toxicité ou rivalité (ou presque). Malgré sa nature fictive, on s'amuse de voir la modernité s'emparer d'un drama historique dans la lutte des femmes sans jamais en faire trop.
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Romance avec sa différence d'âge assumée...
C'est agréable de voir des dramas comme Why Women Love. Ces productions qui assument leur thématique jusqu'au bout et qui n'ont pas besoin de polluer l'intrigue avec un regard archaïque de la société moderne.Il suffit de s'attarder sur les visuels promotionnels pour avoir une bonne idée de l'endroit où on va mettre les pieds avec WWL. Pas de scénario complexe, aucune grande et lourde intrigue mystérieuse. En revanche, une jolie romance qui peut faire palpiter quelques cœurs.
Les histoires avec une différence d'âge sont attirantes. C'est toujours intéressant de découvrir comment le sujet va être abordé et placé, notamment dans la conception des personnages.
Jia Xin (ML) ne se comporte jamais comme un minet de 22 ans immature. À contrario, Jiang Yue (FL) n'agit pas non plus comme la parfaite trentenaire. Les deux personnages s'associent et trouvent un équilibre agréable qui contrebalance en permanence. On nous évite les erreurs habituelles ou des catastrophes comme ce fut le cas dans le drama japonais « 20 ans les séparent ». L'héroïne était une gamine de 20 ans qui agissait comme une enfant avec, face à elle, un homme d'une quarantaine d'années plus posé et, c'était juste pénible à regarder. Bref !
Quant aux personnages secondaires, on retrouve les portraits habituels : la glue qui ne lâche pas le ML, le spécialiste des non-dits ou encore celui qui met toujours les pieds dans le plat. Peu utiles à l'histoire et oubliables.
Ceci étant dit, j'ai vu passer plusieurs comparaisons sur lesquelles je vais m'attarder, car en désaccord.
You Are My Glory : Non. La seule ressemblance entre les deux dramas est l'alchimie du couple principal. Clairement à l'aise, ils ont offert de magnifiques scènes. Cependant, à aucun moment WWL ne devient un tranche de vie contrairement à YAMG dans sa seconde moitié.
Love is Science? : Oui et non. Dans les grandes lignes de son intrigue sur le plan professionnel, oui. On parle d'application de rencontre, de femmes à la tête d'une société... En revanche, WWL n'utilise jamais le regard de la société pour influencer la relation entre Jiang Yue et Jia Xin.
My Fated Boy : Non. La différence d'âge du couple n'a aucune incidence majeure sur le déroulement de l'histoire.
Si vous aimez WWL vous allez sûrement adorer YAMG, LIS ou encore MFB. Mais pour des raisons différentes.
Bref ! WWL est le genre de drama facile a aborder, car léger et douillet. Il ne connaît pas de personnages meurtris au passif douloureux ni de retournement de situation tout droit sortie de la cuisse de Jupiter. Seulement une histoire d'amour entre une femme et un jeune homme sans avoir une quelconque raison de se soucier du regard de la société.
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Discret et tendre moment autour d'un plat de pâtes...
Les pâtes, c'est de la farine et de l'œuf. Deux ingrédients qui sont la base de la cuisine. Mais ce qui est formidable avec les pâtes, c'est qu'elles n'ont jamais le même goût en fonction de la préparation. Certains plats vont créer des souvenirs. Une relation, c'est la même chose. Aucune n'est identique, mais nous gardons certains souvenirs intacts au travers d'un lieu, un vêtement, un parfum ou encore un plat.The Summer Pasta Recipe ne s'encombre pas de flash-back inutiles. Il s'agit seulement d'une conversation légère entre deux anciens amants autour de la préparation d'un plat de pâtes. Cette discussion qui amène avec elle des souvenirs.
Au travers des échanges, on découvre ce qu'était leur relation. Comme ils étaient en tant que personnes, et qui ils sont aujourd'hui. Certains aveux sont dits, d'autres ont besoin de mariner un peu, d'être devinés entre deux regrets, sourires et un exquis plat de pâtes avec une belle image et une ambiance chaleureuse.
Un petit réconfort avec un zeste d'émotion.
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*soupire* (je l'ai cherché)
Les BL scolaires thaï et moi, c'est une histoire d'amour/haine. La faute à GMMTV et ses intrigues vues et revues qui me font désormais fuir. Nitiman n'était donc pas une priorité, mais c'était le seul candidat pour un BL donc...Je dois avouer que les affiches me vendaient du rêve. Celle de Bomb & Jin avec chacun une cheville bandée m'avait interpellé. Je m'étais imaginé une histoire avec deux idiots maladroits et quelle erreur !
Ok, je n'ai rien contre les clichés. Mais est-ce qu'on pourrait changer un peu de registre niveau études ? Notamment lorsque les scènes à l'université prennent 70% de l'intrigue... D'ailleurs en parlant de l'intrigue, rien de nouveau de ce côté-ci. Les situations s'enchaînent et suivent un schéma bien rodé avec un supplément d'alcool. Le combo de luxe : problèmes d'étudiants + alcool. Yoopi !
Pour parler des leads principaux. Nous serons tous d'accord pour dire que la beauté est suggestive. Par conséquent, Jin la lune du campus ? Rien ni personne n'est plus hot que Jin ? Ok... Rien que Bomb est plus hot que Jin, ça suffit à chasser la poudre qu'on tente de nous jeter aux yeux. Jin est ennuyeux et semble lui-même se faire chier dans son rôle. Beaucoup ont vanté sa performance, pour ma part, je n'ai rien vu de convaincant, encore moins une quelconque émotion.
Bomb est... Présent ? Il laisse de marbre malgré sa belle gueule. Le personnage manque d'intérêt. En réalité, les personnages ne sont pas aboutis et ne donne pas envie de donner plus de temps que nécessaire.
Quant au couple lui-même, il n'a rien d'attirant et ne possède même aucune alchimie. La faute à qui, aucune idée, mais c'est un de ces couples oubliables devenant presque désagréables à regarder.
(Edit : pour avoir revu Noh Phouluang Thongprasert (Bomb) dans un autre BL, il se débrouille bien mieux que dans Nitiman).
Quoiqu'il en soit, Nitiman ne promet pas grand chose et ça tombe bien étant donné qu'il n'offre pas grand chose. Juste un énième BL scolaire pénible.
Sans intérêt !
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Une bonne surprise...
My Fated Boy est une bonne surprise dans le genre de la romance moderne. Malgré ses quelques clichés, ils ne sont jamais usés jusqu'au bout permettant ainsi de les apprécier.L'intrigue est simple, mais a le mérite d'être logique jusqu'au bout. On retrouve quelques longueurs et indécisions des personnages, mais cela permet d'apporter plus de concret aux relations. Le jeu du chat et de la souris reste mignon et parfaitement géré.
Le casting tant principal que secondaire est très bon. D'ailleurs, chacun possède un rôle et ne sont pas bêtement relayés aux scènes inutiles.
L'alchimie des leads principaux est bonne. Lu Zheng Ah est comme un rayon de soleil, tandis que Lin Yang reste plus dans la neutralité (ou l'ivresse, parfois). Bien qu'on ne s'éloigne pas complètement des codes habituels du c-drama, on nous épargne les grands maux de ce genre de ces dernières années (clichés, personnages mal habillés...).
Globalement, My Fated Boy possède ce petit côté addictif avec sa touche de skinship mignonne. Loin de révolutionner le genre, le drama a le mérite d'être bien réalisé et de passer un bon moment.
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Une leçon de vie pleine de réalité et d'espoir...
J'ai aimé ce drama. Pour une quelconque raison, Nut et Phob sont arrivés et se sont tranquillement installés le temps de sa diffusion. Pourtant, c'est difficile de le noter, notamment à cause des deux derniers épisodes. Cela dit, j'ai décidé de ne pas les inclure dans ma note, mais j'en parle plus bas.L'intrigue est intéressante. Si au début j'ai eu quelques sueurs froides lorsque Phob file à l'anglaise, c'est rapidement expliqué et nous obtenons des réponses à nos questions. Le drama ne joue pas l'autruche et ne garde pas la tête enfoncée dans le sable en attendant que le temps passe et qu'une solution tombe du ciel. Tout au long des épisodes, le drama nous délivre divers messages d'espoir.
Côté casting, ce sont les premiers rôles de Man et Title. Ils ne sont pas parfaits, cela dit ils vont clairement évoluer dans le futur. Leur jeu n'est pas aussi catastrophique qu'on peut le lire. En réalité, bien qu'on sente une retenue de leur part, ils savent mieux jouer qu'une bonne poignet d'acteurs et actrices du genre. Le manque de naturel sur certains interactions et les (très) longues pauses entre deux lignes de dialogues peuvent user. Cela dit, il ne fait aucun doute que Man et Title y ont mis du coeur, ça se voit.
Côté narration, elle est lente. Si c'est sujet à débat, pour ma part, j'ai trouvé son rythme idéal. The Yearbook est un drama dans lequel on a besoin de prendre son temps. C'est un style de narration qui ne plait pas à tout le monde, c'est vrai. À mes yeux, c'est le rythme dont il avait besoin.
Autre point, les deux derniers épisodes. Le septième était moyen bien qu'il permettait d'enfin avoir un aperçu de la situation du point de vue de Phob. Cependant, le fait que tout soit sous la forme de flash-back était gênant. Quant au dernier épisode, il semblerait que la production ait été victime des nouvelles directives sanitaire en Thaïlande, par conséquent, elle ne pouvait faire autrement. C'est dommage parce que les deux derniers épisodes ne rendent pas honneur au drama qui avait tout depuis le début. Pour cette raison et parce que je pense sincèrement que c'est indépendant de la volonté de la prod, j'ai décidé de montrer patte blanche sur les deux derniers épisodes.
Bref ! Malgré ses défauts, The Yearbook est une jolie découverte aux multiples messages d'espoir avec une agréable (re)plongée du début des années 2000.
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Dompter l'indomptable…
Les premiers épisodes ont été laborieux. Il m'a fallu plusieurs tentatives et un certain nombre d'épisodes avant de me plonger dans l'histoire. Toutefois, une fois installée, le reste de l'histoire a été plaisante, bien qu'imparfaite. S'il n'est pas un drame mémorable pour moi, il reste un agréable souvenir.Wei Wu Xian (Xiao Zhan) est un cultivateur jovial, souriant, plein de vie et espiègle. C'est un électron libre qui explore et se souci peu des qu'en-dira-t-on. Wei Wu Xian est naturellement curieux et dévoué envers les membres de son entourage. Au fil des épisodes, j'avais la crainte de voir le personnage s'essouffler, mais cela n'est pas arrivé. À la place, il n'a cessé d'évoluer, restant cramponné à ses valeurs et sa bonté, même s'il n'empruntait plus le chemin traditionnel. Certes, ses valeurs peuvent être discutées à bien des égards, mais ceux des autres aussi.
Lan Wang Ji (Wang Yibo) est un personnage de peu de mots. Avec la froideur comme seconde peau, il garde constamment cette allure détachée, presque ennuyée en toutes circonstances. Il doute rarement de Wei Wu Xian, et c'est sûrement l'un de ses défauts majeurs. Lan Wang Ji n'a pas de réelles évolutions pour moi. Sa droiture et sa combativité sont exemplaires et inspirantes. Toutefois, elles étaient trop lisses pour me satisfaire complètement.
Comme mentionné plus haut, le début m'a demandé des efforts. Si j'ai aimé la plupart des intrigues, elles étaient souvent traînantes, bien que j'ai apprécié la noirceur de chacune d'elle, donnant aussi lieu à certaines scènes puissantes. Si les scènes de combat étaient honnêtes, la majorité des CGI étaient moyennes, parfois médiocres (je pleure encore le loup). Le sérieux manque de budget est décevant. Toutefois, si la production reste modeste, elle s'est débrouillée pour offrir de beaux costumes et de jolies mises en scène.
En bref, The Untamed possède des mécaniques efficaces, une panoplie de personnages intrigants et un univers entraînant. Peu mémorable pour moi, mais agréable.
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Émotions à fleur de peau…
Ce drama, c'est une pépite émotionnelle en plein âge ingrat, l'adolescence. Le corps change, les choix semblent cruciaux, l'orientation scolaire, les rêves et les retours à la réalité. C'est aussi l'heure des premières expériences, des premiers amours. Un rien devient un tout, alors que les émotions sont souvent les plus vives à cette période. Pour moi, c'est ce qui ressort de I Told Sunset About You. Est-il parfait ? Non. Est-il réaliste ? Oui.L'amour, qu'il soit d'adolescent ou d'adulte, reste un sentiment puissant. Ce drame le met joliment en lumière avec Teh (Billkin Putthipong Assaratanakul) et Oh-Aew (Krit Amnuaydechkorn), deux amis d'enfance qui se sont adorés, séparés et retrouvés. Billkin et Krit livrent des performances franches et honnêtes, jonglant entre timidité, maladresse et tristesse. Chaque message est passé, reçu et ressenti de plusieurs façons. Parfois, ils tâtonnent et ce côté maladroit apporte un charme supplémentaire. Après tout, qui, pendant cette période, était une bombe d'assurance et de charisme ?
Les confessions sont mignonnes, avec en fond le charme des vagues et de la nuit. Parfois, ils se comprennent en un regard, tandis que par moment, quelques étincelles crépitent. Pourtant, c'est toujours mesuré. Toutefois, certaines scènes sont étranges (sniffer des feuilles). De plus, il faut faire l'impasse sur quelques scènes disgracieuses (le combo morve, bave et larmes ne fait pas bon ménage).
En bref, I Told Sunset About You est un concentré émotionnel dans lequel deux adolescents s'entremêlent et se déchirent sur fond de rêves, d'espoirs et des premières découvertes.
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L'amour n'est pas rose dans ce grand tourbillon d'émotions...
Beaucoup de mots me viennent à l'esprit pour décrire Love in the Big City. Pourtant, j'ai l'impression qu'aucun ne parvient à vraiment capturer mon sentiment à son sujet. Unique et réaliste, il brille par ses thématiques fortes, sa remise en question et son éventail d'émotions que traversent les personnages, ainsi que le spectateur.Le ton est rapidement donné, lorsque l'histoire emprunte sans attendre les chemins épineux, plutôt que la route principale. Go Yeong (Nam Yoon Su) est un homosexuel en quête d'équilibre et du grand amour, malgré le regard critique de la société. Au fil des épisodes et de ses rencontres, il apprend, expérimente, se découvre et grandit.
Tout d'abord, il fait la rencontre de Kim Nam Gyu (Kwon Hyuk). À ce moment de sa vie, il n'est pas prêt à recevoir le grand amour, alors que Nam Gyu lui conte fleurette au détour de vieilles balades ringardes ou de nourriture gentiment préparée. Ensuite, il fait la rencontre de No Yeong Su (Ha Hyun Woo). Alors qu'il pensait être prêt pour l'amour, son partenaire ne l'était pas. Trop égoïste pour aimer, trop enfermé, loin des idéaux de aspirations de Go Yeong. Et puis… Gyo Ho (Jin Ho Eun), son amour idéal. Celui qu'on espère rencontrer. Cette forme d'amour qui n'attend pas d'autorisation pour nous percuter. Il vient, il s'installe et c'est si naturel qu'on se demande si tout est normal, avant qu'il ne s'échappe. Et c'est exactement ce qu'est la relation entre Go Yeong et Gyo Ho. Une relation qui avait tout du parfait amour, mais qui s'est envolée pour diverses raisons. Si pendant un temps, il s'est réconforté dans les bras d'Habibi (Kim Wong Joong), ce n'était qu'une aventure fugace qui ne s'est jamais approchée de Gyu Ho, son véritable amour.
Les baisers et les scènes intimes sont incroyables, tandis qu'elles renforcent les personnalités des personnages. Chacune est intime avec une belle mise en scène, à la fois fine, élégante et sexy. On voit que n'est pas du spectacle pour faire monter l'audience. Certains dialogues sont d'une grande finesse avec des sous-entendus amusants, ou au contraire, crus au possible, mais cela donne davantage de caractère à l'histoire.
L'ensemble de la distribution apporte du corps à l'histoire. Aucun des personnages n'est tout blanc ou tout noir, ils ont du contraste. Chacun possède un caractère, des qualités et des défauts. Ils font des erreurs, se remettent en question, échouent, recommencent ou parfois décident d'abandonner. Ce sont des personnes comme vous et moi, des gens ordinaires qui vivent leur vie et font face à leur quotidien. Aucune forme de moralisation, mais du réalisme et de l'honnêteté dans les choix qu'ils doivent faire et des décisions qui en découlent.
Ce n'est pas un drame confortable et douillet. Au contraire, c'est un tourbillon émotionnel d'une grande sensibilité et d'une réalité brutale, mais touchante. Chaque événement dans la vie de Go Yeong saisit le spectateur au travers d'espoirs, de désirs, d'incertitudes, d'interrogations, de vieux amis ou de nouvelles rencontres. On explore des sujets plus tabous comme le VIH et l'IVG. Si les deux thèmes sont abordés sans trop de profondeurs, ils ont le mérite d'y être.
L'amour, c'est compliqué. C'est un sentiment qui fait autant de bien que de mal, qui nous rend aussi heureux que malheureux. Pourtant, peu importe les blessures, la plupart d'entre nous cherchons ce sentiment qui nous rend si uniques aux yeux d'une personne. Et c'est une grande partie de la richesse de Love in the Big City. L'histoire se fiche complètement de votre orientation, parce que c'est un drame qui parle à tout le monde, sans restriction. Go Yeong est gay, et je suis une femme hétéro. Pourtant, ce qu'il ressent, traverse, expérimente, ce sont des choses que je connais aussi, que j'ai traversées ou que j'expérimente aujourd'hui. On peut tous s'identifier à l'amour, même si nos visions peuvent varier.
Mais comment chercher ce qu'on ignore ? Go Yeong est sûr d'avoir déjà aimé, mais est-ce vraiment le cas ? Et si cette amourette n'était qu'une vague idée de l'amour ? Pour moi, son premier amour, son vrai premier amour, c'est Gyu Ho. Ce sont ces deux syllabes chiffonnées sur une lanterne. Chaque relation qu'il a eu l'a fait grandir. Cependant, celle avec Gyu Ho l'a rendu heureux, insouciant et vivant.
Souvent, j'ai mentionné que le jour où nous aurons un KBL avec des épisodes d'au moins quarante minutes, alors ce sera comme un matin de Noël à chacun d'eux… Ce fut le cas.
En bref, Love in the Big City est l'un des meilleurs dramas de cette année, et sans aucun doute l'un des meilleurs BL. Doux, brut, puissant et si réel, il est une forme d'apprentissage sensible et touchant.
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Guérison au cœur de vagues...
Vous savez ce moment où vous venez tout juste de terminer un drama, le générique défile, mais vous n'avez qu'une envie, le recommencer ? Pas nécessairement pour capter tous les détails manqués du premier visionnage, mais parce qu'il est chargé d'émotions. C'est exactement ce qui m'est arrivé avec The Eighth Sense.Humain, c'est le mot qui me vient à l'esprit pour le décrire. Loin d'une simple romance universitaire, l'histoire dépeinte par Inu Baek est chargée. Ji Hyun (Oh Jun Taek) est une petite souris effrayée dans la grande ville. Terrifié à l'idée de faire des erreurs ou de ne pas être capable de s'en sortir, ce sont pourtant ces mêmes craintes qui vont le pousser à sortir de sa zone de confort. Jae Won (Lom Ji Sub) revient de l'armée et reprend ses études, bien qu'il soit hanté par son passé et des blessures qui n'ont pas encore entamés leur processus de cicatrisation. Il a tout pour être apprécié : des parents aisés, des amis, une personnalité plaisante et un beau visage. Pourtant, la dépression qui le ronge l'empêche de vivre pleinement.
Ji Hyun et Jae Won sont différents, mais fonctionnent aussi bien ensemble qu'individuellement. Ensemble, ils évoluent, mais c'est lorsqu'ils sont indépendants qu'ils brillent vraiment. Chacun se forge sa propre identité, ne restant pas coincé dans l'ombre de l'autre. Ji Hyun devient le phare en pleine nuit pour Jae Won, tandis que Jae Won devient la boussole de Ji Hyun.
Le drama aborde de nombreuses thématiques de façon intelligentes et réfléchies. L'exploration de la santé mentale est respectueuse en plus d'être utile au déroulement de l'histoire. Celle-ci ne sort pas une recette miracle quant au fait d'aller mieux. La guérison est longue, mais elle finira par arriver.
En bref, The Eighth Sense traite de sujets profondes et renferme bien plus qu'une simple romance universitaire. Certains dialogues deviennent une source de réflexion, le tout avec une bande originale entraînante. Si certaines ambiances paraissent superficielles, il serait pourtant dommage de passer à côté.
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Le ver est dans la pêche…
Peach Trap est une (petite) contrariété. Elle n'atteint pas le niveau de TNP, mais elle en reste une malgré tout. Et peut-être que ma contrariété est teintée d'une pointe d'aigreur.Je ne comprends pas comment Yoo Do Ha peut être aussi inspirant qu'un cours de maths à huit heures du matin à quelques heures des vacances (oui, c'est précis). Je n'ai pas compris à quel moment trois hommes (le meilleur ami, l'ancien supérieur et un serveur au joli sourire) se sont soudainement mis à butiner autour de lui. Je veux bien faire des efforts, mais un personnage d'une telle naïveté, et un acteur avec une telle expression d'ennui constamment imprimée sur le visage, n'est pas excitant, au contraire. Le personnage n'est ni mignon ou charmant, et l'acteur est particulièrement faible. Je ne comprends pas comment un personnage principal peut autant donner l'impression de vouloir être partout, sauf dans la peau de son personnage.
Dans l'ensemble, les acteurs n'étaient pas remarquables. Ils n'étaient pas mauvais au point de sangloter tant c'est douloureux à regarder, mais ils étaient peu convaincants, malgré quelques beaux sourires. Je suis encore en train de me remettre de Taek Gyeon qui hurle le nom de Do Ha, comme s'il était sur le point de tomber d'une falaise. Mais non, il était seulement sur une plage à se faire dorloter…
Cela m'est égal de parfois regarder des séries banales, au contraire. Généralement, elles apportent quelque chose, comme un sentiment de satisfaction ou une forme de réconfort. Cependant, Peach Trap ne possède rien de tout cela, si ce n'est une jolie photographie. C'est un enchaînement de scènes qui ne secouent rien, sauf quelques pétales (numériques) ici et là.
En bref, Peach Trap est une perte de temps, ou une distraction dans le meilleur des cas.
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Douze, un nombre sublime…
Saisissant de bout en bout, Twelve Letters m'a époustouflé, en particulier grâce aux performances de Wang Ying Lu et Zhou Yi Ran. Peu m'importe d'en ressortir avec le cœur lourd et la vue brouillée par les larmes parce qu'il est, sans l'ombre d'un doute, l'un des plus beaux drames de cette année. C'est une histoire d'amitié, d'amour, d'espoir, de douleur et de sacrifices. Une déclaration à l'aspiration au bonheur.Aujourd'hui, on aime répéter que le positif attire le positif. Tout comme on sous-entend que si des malheurs arrivent, c'est que nous n'étions pas assez positifs. Twelve Letters ne s'encombre pas de cette maxime et replace la réalité en son cœur. Ainsi, on découvre des personnages aux vies brisées qui sont forcées d'affronter la dure réalité, seuls. Ce n'est pas la pensée positive qui leur permet de tenir et d'avancer, mais l'espoir d'un avenir meilleur, quelque part, et l'amour (sous toutes ses formes).
Ye Hai Tang (Wang Ying Lu) est une jeune fille brillante et studieuse, mais également le défouloir d'un père accro aux jeux. Chaque centime passe dans des parties de mahjong, tandis que les usuriers frappent à la porte tous les trois matins. Elle mène une ville douloureusement cruelle, parce qu'elle est un dommage collatéral des choix merdiques d'un géniteur inutile et égoïste. Wang Ying Li a été comme une lame tranchante dans mon cœur. Chaque mot et chaque geste ont eu un impact sur moi, y laissant une empreinte vive. Son timbre de voix, grave, profond et authentique, a donné du poids à son personnage, renforçant sa réalité.
Tang Yi Xun (Zhou Yi Ran) est un orphelin. Il aspire à une vie de famille avec l'idée de pouvoir compter sur quelqu'un. C'est plus ou moins ce qu'il découvre avec Zang Hao et Li Cha Dong. Pourtant, l'entrée de Ye Hai Tang dans sa vie va davantage nourrir ce désir. Zhou Yi Ran est l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération. Il me fait penser à Chen Zhe Yuan, parce qu'il ne cesse d'évoluer dans chacun de ses rôles. Il n'amène pas seulement un beau visage, il apporte aussi le talent à travers des interprétations sincères et brutes, il donne une réelle dimension à ses personnages. Lui aussi a été une lame aiguisée douloureusement réalité et intense.
L'ensemble du casting a été formidable. Yu Nian (Zheng He Hui Zi) et Shen Cheng (Ren You Lun) ont toujours été forts. Pas autant que le duo principal, mais pas loin. Leur implication pour découvrir la vérité, leur interprétation des personnages, tout y était. J'avais énormément d'affection pour eux, notamment sur l'amour familial qu'ils avaient en eux. Quant à Ye Yi Bo (Li Yi Xiang), un homme tout simplement détestable. Rien que de le voir à l'écran me donnait envie d'aller lui mettre la rouste du siècle. Méprisable jusqu'au bout.
C'est une histoire à la fois touchante, dramatique, révoltante et magnifique. Bien construite, elle possède une temporalité précise qui s'étend sur trente-cinq ans. L'intrigue n'est pas incohérente avec des énigmes tortueuses. C'est suffisamment complexe pour susciter de l'intérêt, et parfaitement fluide pour suivre aisément chaque piste, afin d'obtenir les indices et les réponses. Le mystère ne s'éternise pas, les choses sont révélées au bon moment, gardant ainsi une narration dynamique et entraînante.
Comme un fragment fugace, chaque rire, sourire ou moment de calme est une invitation au partage. Les personnages sont malmenés, le spectateur aussi. Chaque fois qu'ils s'échangent un regard ou un sourire, mieux encore, lorsqu'ils rient en toute insouciance, on rit avec eux. Et lorsqu'ils pleurent, qu'ils hurlent d'une rage trop longtemps contenue, notre cœur se fracasse et les larmes rejoignent les leurs. Quant à la romance, il est inutile d'en parler. Vous devez la voir par vous-même, très sincèrement.
L'ajout des lettres manuscrites apportent une intimité particulière. Peu importe la beauté des mots saisis sur un clavier, ceux griffonnaient sur du papier amènent une authenticité unique. Si les mots ne sont pas moins importants, ils ont ce charme que le numérique ne peut avoir.
En bref, Twelve Letters est un drame profondément inspirant qui met en lumière le courage de personnes qui n'étaient rien pour quiconque, mais qui sont devenus le tout de l'autre. Ce n’est pas une histoire que vous regardez simplement, vous la vivez avec les personnages, et c'est magnifique.
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