On dit souvent que les chats finiront par dominer le monde…
Aucun doute dans le fait que Moonlit Reunion est impressionnant sur le plan visuel. En particulier le Marché des Démons qui est d'une grande beauté. Les structures, l'agencement, les couleurs et les lumières. Je ne me lassais pas d'y être. Tout comme on trouvait des démons de toutes sortes et de tous genres. Il y avait une grande diversité qui m'a rappelé l'univers de Star Wars. Toutefois, l'accent n'a pas été mis sur cette diversité, le Marché étant davantage un refuge pour chacun d'eux, peu importe leurs apparences.Mei Zhu Yu (Xu Kai) est un personnage passif, bien qu'il possède un grand pouvoir. Plutôt que d'être le héros tout désigné, Mei Zhu Yu sait quand intervenir et quand garder ses distances. C'est un homme talentueux, mesuré et discret. Xu Kai correspondait au personnage, lui donnant l'allure digne d'un disciple taoïste déterminé. Wu Zhen (Tian Xi Wei) est tout son contraire. C'est une femme franche et directe qui sait se faire respecter et qui n'a pas peur de tirer quelques oreilles au passage. Tian Xi Wei s'est appropriée son personnage de Seigneur des chats à la perfection avec une jolie touche espiègle.
Leur romance est mignonne et se développe (très) lentement. Ils se complètement de la meilleure des façons, bien que leurs passés respectifs soient déséquilibrés. On connaît celui de FL dès les premières minutes, tandis que celui de ML tarde à se révéler, même si la plupart des pistes sont claires.
Liu Tai Zhen (Wang Jia Yi) et Mei Si (Yi Da Qian) est un couple amusant à suivre, tant dans leur arc romantique que dans leurs combats personnels. Cependant, pour moi, celui qui tire son épingle du jeu est Wu Zi Shu (Wu Jun Ting). Même si on ne doute jamais du vrai visage du personnage, l'acteur m'a vraiment surprise. Je l'avais trouvé sympathique dans ses projets précédents, mais cette fois-ci, il a été tout simplement meilleur. Avec un charme élégant, un côté distingué sans être pédant, et un petit air menaçant et mystérieux.
L'histoire est entraînante, bien qu'elle s'étende dans l'unique but d'apporter des drames habituels. Huit épisodes de moins suffisaient, tant en termes d'intrigues que de rythme. Cela aurait évité que les derniers épisodes soient si redondants et peu inspirés. Je suppose que cette habitude de Viki à modifier le rythme de parution des épisodes doit aussi y jouer (de deux épisodes par jour, on passe (sur les cinq derniers) à un épisode par jour).
En bref, Moonlit Reunion est une plongée formidable dans le Marché des Démons avec son esthétique unique et magnifique. Toutefois, il faut faire l'impasse sur plusieurs longueurs et une fin précipitée, malgré la tentative de sauver quelques meubles avec une scène post-générique.
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Floraison sous les étoiles…
Imaginez être promise au prince du Néant, et votre sœur à un Immortel. Cependant, les cortèges sont échangés et chacune se retrouve dans le mauvais Royaume…Les deux sœurs sont diamétralement opposées. L'aînée, Liguang Qingkui (He Xuan Lin) est gentille, serviable, dévouée. Sa douceur et sa timidité s'opposent à l'obscurité et la férocité du Néant. La cadette, Liguang Yetan (Lan Di Li) est rebelle, têtue et manque de manières. Son tempérament rebelle contraste avec la droiture et la délicatesse du Royaume Céleste. C'était amusant de les voir dans un environnement qui ne leur correspondait pas et de suivre leur évolution, bien qu'on passait plus de temps dans le Royaume Céleste que dans le Néant (à regret).
Autour des deux sœurs s'articulent plusieurs personnages. Les fiancés, les belles-sœurs, les beaux-frères et les amis. Tous avaient un rôle et une histoire, ce qui a rendu chacun d'eux plus attachants. J'ai eu le cœur serré avec certains, d'autres m'ont tiré une petite larme, et bien sûr, j'ai ri.
Les romances sont sympathiques, mais j'ai une nette préférence pour celle de Liguang Qingkui et Chaofeng. Elle était plus mature et moins puérile, contrairement à celle de Xuancheng et Linguang Yetan. J'avais rarement l'impression de voir un Immortel, et parfois, c'était trop enfantin pour que j'y crois pleinement. Quant à la troisième, c'était un petit classique du genre, mais toujours mignonne à regarder.
Certains arcs étaient excellents (le premier reste le meilleur (pour moi)), d'autres étaient trop longs et répétitifs. Le dernier arc apportait une note plus sombre, cependant il n'était là que pour apporter du drame (et ça se voyait). La fin m'a laissé un goût d'inachevé. Elle n'est pas mauvaise, mais elle ne me satisfait pas. De plus, il est dommage de voir les fiancés être que secondaires la plupart du temps. Ils n'étaient que des boucliers vivants ou des pots de fleurs attendant qu'on les déplace.
En bref, The Starry Love est un xianxia amusant à regarder avec des personnages sympathiques, de bons effets visuels et sans prise de tête. Encore faut-il survivre à la surexposition indécente du Royaume Céleste qui, passé dix épisodes, brûle la rétine.
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Mignon, douillet et réconfortant…
J'avais besoin d'une histoire légère et mignonne, sans crises de larmes ou de parents diaboliques. C'est ce que j'ai trouvé avec Only Boo!. Il m'est arrivé de sourire, de rire, et même de faire des petits bruits de satisfaction. Même sans être la cible, j'ai passé un bon moment, car il m'a permis de laisser mes pensées de côté. Et c'est précisément ce que je cherchais.Moo (Keen Suwijak Piyanopharoj) rêve de devenir idole, au détriment de sa mère. Dans l'idée de lui faire passer l'envie, elle décide de l'envoyer loin de la ville, en espérant également qu'il travaillera plus sérieusement. Là-bas, il fait la rencontre de Kang (Sea Dechchart Tasilp) qui aide sa mère au restaurant après avoir mis en pause ses études en art. Moo croit en son rêve et n'en démord pas, peu importe si ça lui attire des ennuis. Son amitié avec Kang va le pousser à grandir. En retour, grâce à Moo, Kang va recommencer à poursuivre ses propres rêves. Ils se sont complétés, sans pour autant devenir dépendants l'un de l'autre. Keen Suwijak Piyanopharoj et Sea Dechchart Tasilp ont étés convaincants, et même meilleurs que certains acteurs récurrents de ces dernières années.
Leur relation est progressive. Doucement, on les regarde devenir amis alors qu'ils partagent des moments banals du quotidien. Lentement, les sentiments se développent, et ce qui est davantage mignon, c'est de les voir tomber amoureux. Côte à côte, ils grandissent. C'est adorable de les voir faire ensemble, et individuellement. Pas de grandes scènes intimes, à la place, de petits et jolis baisers. C'est amplement suffisant pour un drame comme celui-ci, car c'est raccord avec son ambiance.
L'histoire est presque familière du genre. Elle ne connaît pas de grands retournements de situations sorties de nulle part, ni de scènes terriblement embarrassantes. C'est cohérent dans un schéma peu risqué, mais efficace. La seule ombre au tableau est le dernier épisode précipité. Quelques concessions auraient pu rendre le final meilleur.
En bref, Only Boo! est un BL mignon, douillet et réconfortant. Le genre d'histoire oubliable, mais qui vous fait sourire, tout en vous faisant oublier vos tracas du quotidien le temps de son visionnage.
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Soigner le cœur du dragon par le rire...
Ces derniers mois, j'abandonne pas mal de dramas populaires. Feud, The Immortal Ascension ou encore FSM: Love in Pavilion pour ne citer qu'eux. Bien qu'il ne date pas de cette année, et pour une raison quelconque, j'avais un apriori sur Back From the Brink. En fin de compte, je me suis prise au jeu grâce à son histoire entraînante et sa comédie.Tian Yao (Neo Hou Ming) est un esprit dragon millénaire et légendaire. Suite à la trahison de la femme qu'il aimait, plusieurs parties de lui-même sont alors scellées à différents endroits. Yan Hui (Zhou Ye) est une jeune cultivatrice espiègle, intelligente et franche qui considère les esprits comme des personnes à part entière. Ensemble, ils se lancent dans une aventure pour retrouver les pièces manquantes de Tian Yao. Ce duo était adorable et sympathique tout au long de l'histoire. Tian Yao n'est pas le vieil esprit barbant, et Yan Hui n'est pas une écervelée inconsciente. On se prend d'affection pour eux au fil de leurs aventures. Si la romance existe, elle reste discrète.
Deux antagonistes se dégagent de l'histoire. Su Ying qui nourrit une obsession malsaine et dérangeante, mais qui semble persuadée d'avoir raison. Ce personnage était franchement détestable. S'il a fonctionné un temps, c'est devenu redondant au bout de moment. Puis l'autre, le supposé grand méchant terrifiant. C'était du papier mâché ! Entre des motivations nazes et une prestance au ras des pâquerettes, il n'avait pas grand-chose à proposer.
L'histoire n'est pas compliquée et ne demande pas de se focaliser sur tous les éléments. À la place, c'est fluide et amusant à regarder. L'aspect comique ajoute un charme supplémentaire qui fait son effet, sans devenir lourd. Certains arcs sont plus intéressants que d'autres. Celui de Qingqiu a été le plus long pour moi. J'ai pas mal accéléré toute la parlotte qui n'en finissait plus, tout comme certains personnages qui n'avaient que peu de profondeurs. Dans l'ensemble, j'ai aimé l'histoire bien qu'il y ait beaucoup de sous-intrigues. Trente épisodes auraient été amplement suffisants, tout en faisant quelques coupes sur des quêtes secondaires inutiles. Et aussi une fin plus honorable que cet éternel cliché de retrouvailles à la dernière seconde.
En bref, sur fond de trahison, Back From the Brink est un xianxia dynamique avec des personnages sympathiques et où sa légèreté comique apporte du charme à une histoire facile, bien qu'un chouïa trop longue.
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Le soda zéro n’était pas bio…
Bio Zombie est un film hongkongais qui mêle l'humour, l'horreur et une invasion de zombies dans une galerie marchande typique des années 90. Avec des personnages à la fois attachants et exécrables, on obtient une comédie horrifique divertissante, parfois hilarante, qui correspond parfaitement à son synopsis. Et c'est pour cette raison qu'il est si bon !Woody Invicible (Jordan Chan) et Crazy Bee (Sam Li) sont exceptionnels. Ce sont deux guignols qui vendent des films piratés dans les cinémas, et pourtant il est facile de s’attacher à eux. Jordan Chan et Sam Li forment un duo idéal avec lequel on aime parfois rire, parfois angoisser. Ils sont cet équilibre entre le ridicule et le fun. Le reste du casting est tout aussi bon à suivre. Tous les personnages sont des stéréotypes, mais tous parviennent à fonctionner. Or, le duo principal vole au-dessus de tout.
Le film est une comédie délirante composée de scènes absurdes, mais parfaitement réalisées et en adéquation avec l'intrigue. En soit, il faut apprécier ce genre d'humour. L’action est aussi présente tout au long du film, que ce soit au travers de péripéties de nos deux guignols ou lors de l’invasion de zombies. Les maquillages sont dignes d’un film de ces années-là avec un budget limité. Pourtant, cela amène du charme aux zombies et au film tout en amplifiant l'aspect comique.
Bio Zombie ose une fin différente de ce qu'on attend d'un tel film.
<< SPOILER >>
Seuls Woody et Rolls parviennent à sortir du centre commercial. Alors qu’ils s’arrêtent à une station service, on apprend que l’infection s’est propagée. Le gouvernement recommande aux gens de rester chez eux, cachés et de ne pas boire de soda. Lorsque Woody revient vers la voiture, Rolls est en train de boire le soda que Crazy Bee et lui avaient récupéré au début du film. Devant ce fait, Woody ne dit rien et boit aussi du soda.
Ce que j’apprécie avec cette fin, c’est qu’elle est libre d’interprétation. Est-ce que Woody fait ce choix parce qu’il n’a plus rien à perdre ? Il sait que l’épidémie s’est propagée. Son meilleur pote est mort, les gens qu’ils connaissaient aussi et la femme qu’il aime bien vient de boire du soda, tout droit de la bouteille témoin. Est-ce que la voir se transformer et devoir la tuer serait la mort de trop ? Ou veut-il simplement abandonner et ne plus être conscient de rien non plus ?
<< / SPOILER >>
En bref, malgré un budget peu élevé, avec Bio Zombie, Wilson Yip offre un huis clos multi-genre dans sa galerie aux couloirs étroits. Grâce à ses personnages marquants, le film n'en est que plus divertissant et loufoque, sur fond d'invasion zombie. Un petit classique pour moi.
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Le thriller qui s'est fait rouler dessus au passage piéton…
Ce qui commence comme un thriller ingénieux, minutieux et haletant se révèle finalement être un pétard mouillé qui s'est imaginé plus impressionnant qu'il ne l'est réellement.The Plot est une grande déception, malgré un démarrage prometteur. Le concept de mettre en scène des accidents du quotidien (qui sont en réalité des commandes d'assassinats) avait de quoi être passionnant. En particulier lorsque le film nous plonge aux côtés de ceux qui élaborent ces plans et nous révèle toutes les ficelles. Jusque là, le film parvenait à me tenir en haleine, avec en fond la voix sombre et parfaite de Kang Dong Won. Puis à un moment donné, il a perdu son fil rouge pour un pseudo complot inutile et mal amené. Le film aspirait à devenir encore plus complexe, encore plus tordu en apportant des rebondissements tortueux, mais en fin de compte, il a signé sa fin.
Le film cherche à trop en faire, ce qui rend l'ensemble plus confus au point que c'en est devenu difficile de rester immergé. Et pourtant, le quatuor principal donne envie de rester. Kang Dong Won, Lee Mi Sook, Lee Hyun Wook et Tang Jun Sang sont la clé de ce film. Leur dynamisme, leur personnalité, leur charisme. A eux quatre, ils deviennent la raison pour laquelle on veut en savoir plus, mais le film en fait quoi ? Rien ! Enfin si, des restes qui finissent à la poubelle, faute de mieux.
En bref, The Plot avait une base solide, mais il a lamentablement échoué dans sa narration et dans ses choix scénaristiques, malgré un casting solide.
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Un mélange des genres bien ficelé...
Deranged n'invente rien, mais exploite habilement son idée de base, plongeant doucement dans un film catastrophe sur fond d'épidémie, de complot pharmaceutique et d'hystérie collective. Si vous êtes amateur ou amatrice du genre, c'est un film à voir.J'ai apprécié la solidité du scénario. On utilise un parasite déjà existant, mais celui-ci subit une mutation et commence à infecter l'Homme. Les infectés commencent par avoir un appétit important, puis une soif anormale avant de finir par se noyer, prit d'une folie, dans les lacs, les rivières ou même des baignoires. Ce n'est ni complexe, ni irréaliste. De plus, quoi de plus dégoûtant que la présence de vers dans l'organisme ? Tout part d'un projet visant à faire progresser la science, notamment sur le plan neurologique. Et finalement, ce projet échappe au contrôle des chercheurs qui se font racheter par une tierce compagnie qui ferme les laboratoires de recherches et développement. Des hommes d'affaires qui ne comprennent rien à la science et ne voient que le développement financier. L'état d'urgence prend de l'ampleur et la tension monte. Tout comme un abcès fini par se rompre, les vers mutants le feront aussi…
Et si tout était prévu depuis des mois ? Derrière cette épidémie se cache aussi un complot pharmaceutique. On le sait, plus on a de l'argent, plus on en veut. Des Hommes véreux, l'Histoire en connaît à l'échelle mondiale. C'est un ajout à l'histoire cohérent et peu surprenant. Comment gagner de l'argent ? En retirant du marché le seul médicament efficace, laisser le parasite faire sa part du boulot et ensuite vendre la formule une fois que le pays a sombré dans le chaos et l'hystérie générale. Que valent des milliers de morts comparés à des milliards de won ?
L'histoire alterne entre l'épidémie, les magouilles, les enjeux des personnages et l'hystérie collective d'une population effrayée. Si le début du film est lent, la suite se rattrape en trouvant son rythme. Deranged comporte peu de scènes graphiques, puisque l'objectif n'est pas de dégoûter le spectateur, visuellement. Mais peut-être de rappeler qu'on ne se baigne pas n'importe où en Corée du Sud.
L'ensemble du casting était excellent. En particulier les têtes principales, Kim Myung Min dans la peau d'un père dépassé par le travail qui va tout faire pour sauver ses enfants et sa femme. Ainsi que Kim Dong Wan en flic endetté, qui trouve enfin une raison de lutter pour une cause, tout en renouant avec son frère. Ainsi que Lee Ha Nui qui était ravissante et convaincante en tant que scientifique.
En bref, Deranged est un film catastrophe efficace avec juste ce qu'il faut de réalisme. Il mélange les genres à la coréenne (horreur, science-fiction, thriller, drame, épidémie) avec dynamisme au point de faire l'impasse sur le plat de nouilles ce soir.
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Romance ordinaire et relations épanouies…
Hi Venus est une comédie romantique légère et saine. Dès le premier épisode, l'alchimie entre les personnages principaux crépite, tandis qu'on se laisse happer par cette histoire toute simple, mais réaliste.Lu Zhao Xi (Joseph Zeng Shun Xi) est le nouveau président de l'hôpital. Charmant, intelligent, doux et optimiste. Il prend son travail à cœur et se révèle être le parfait petit ami. Il est loin des stéréotypes habituels du PDG froid, distant et supérieur. Ye Shi Lan (Liang Jie) est une pédiatre au passé douloureux qui s'efforce d'avancer en espérant s'acheter une maison, un rêve qu'elle cultive depuis des années. En apparence heureuse, son insécurité et ses peurs profondes alimentent son évolution au fil des épisodes. L'alchimie entre eux est excellente avec des interactions (professionnelles et personnelles) fluides et naturelles. Liang Jie m'avait déjà séduite dans deux projets précédents. Quant à Joseph Zeng Shun Xi, je ne l'avais pas revu depuis Ultimate Note, et je suis ravie d'avoir commencé ce drama pour le redécouvrir.
Le couple secondaire est adorable. L'assistant Lin (Zhou Zi Han) est un homme appliqué et minutieux dans son travail, mais aussi un fervent lecteur de webromance. Et la meilleure amie de Ye Shi Lan, Yao Jia Jia (Li Lin Fei), qui travaille dans un café la journée et est autrice de webromance le reste du temps. C'est un couple mignon, si bien que j'aurais aimé que leur histoire progresse un peu plus vite, évitant ainsi de nous laisser sur une mise en couple aussi tardive. Je ne connaissais aucun des deux acteurs, mais ils étaient aussi bons que le reste du casting.
Il n'y a rien de nouveau dans ce drama, mais l'intrigue reste engageante et permet d'oublier les quelques clichés ici et là. C'est une romance de bureau efficace avec des personnages complets avec pour toile de fond un hôpital. Il n'est pas question de traiter des malades ou de voir des médecins évoluer dans leur métier. Les malentendus ne s'éternisent pas inutilement, ce qui permet d'avoir un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. De plus, c'est agréable de n'avoir aucune famille diabolique, pas de harceleur ou d'ex psychopathe, ni même de jalousie démesurée ou de toxicité entre les personnages.
En bref, Hi Venus est un drama chaleureux et réconfortant qui fait du bien au moral. L'histoire est simple, riche en ondes positives et en relations saines et épanouies.
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Destruction, sauvetage et liberté…
The Bangkok Boy ne perd pas de temps et nous plonge directement dans son univers où les gangs s'affrontent. Violente et dynamique, l'histoire se met en place et fait mal dès le premier épisode. C'était suffisant pour que j'en redemande la semaine suivante…Après plusieurs années en prison, Sun a eu le temps de nourrir sa rage et sa soif de vengeance. Enfin libre, il redécouvre les quartiers dans lesquels il a grandi et qu'il reconnaît à peine, les choses ont changé. Le destin met sur sa route Peace, un sud-coréen qui semble vouloir être partout sauf en Thaïlande. L'attirance est palpable, bien que distante. Aimer est dangereux, notamment pour eux. Pourtant, les sentiments se développent. C'est une relation complexe, mais cohérente avec une forme de douceur dans un monde qui ne laisse pas (ou peu) de place à la tendresse.
Les antagonistes sont détestables, dont certains bien développés. J'entends par-là qu'ils ne sont pas bêtement méchants parce que c'est cool. Il y a un développement solide quant à ce qu'ils sont, ce qu'ils font et ce qu'ils deviennent. En y regardant de plus prêt, le futur de certains est écrit depuis le premier épisode. Ils sont cohérents.
L’ensemble du casting est excellent : personnages principaux, secondaires et autres. D’habitude, les séries coréennes-thaïlandaises ne me plaisent pas. Je n’arrive pas à m’immerger lorsque deux personnages ne parlent pas la même langue, mais agissent comme s’ils se comprenaient. Ici, les choses sont faites différemment et apportent la cohérence qu’il manque aux autres productions. Pour faire simple, Sun est thaïlandais, Peace est sud-coréen. Ensemble, ils parlent thaïlandais. Lorsque Peace est avec son père, il parle coréen. C’est cohérent et ça amène une touche supplémentaire aux luttes mises en place dans l’histoire.
Il y a de l'action avec des scènes de combats dynamiques et bien chorégraphiées. Elles sont bien filmées et sans bruitages absurdes. Certaines scènes sont violentes, il n'est donc pas conseillé aux personnages qui y sont sensibles. La fin est ouverte et laisse pas mal de place pour une seconde saison (le final semble avoir été pensé de la sorte). S'il ne devait pas y avoir de suite, il me manquerait quelque chose, la fin me laisse ni satisfaite, ni insatisfaite pour le moment (évidemment, c'est personnel).
En bref, The Bangkok Boy est un drama qui mêle violence, gangs, trafics, convictions familiales et amour dans un monde où ce dernier n'a pas tellement sa place. Aussi destructeur que libérateur, aimer est un choix risqué qui peut parfois être la rédemption qu’on attendait.
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La benne est pleine...
Avec le remake japonais en diffusion, j'ai eu envie de revoir Marry My Husband dans lequel je trouve un certain plaisir. L'image des ordures ne pouvait pas être plus parlante. Par principe, les ordures sont sales, mais aussi inconvenantes, car nauséabondes. On veut s'en débarrasser et quoi de mieux qu'une nouvelle chance pour le faire proprement ?Dès le départ, la romance était secondaire pour moi, l'arc vengeur prenant toute la place et tant mieux, c'était ce que j'attendais. Tout au long des épisodes, la vengeance reste alimentée par un (ex) fiancé débile qui se voit puissant devant plus faible, mais attend l'égalité lorsqu'il est en faute. Une meilleure amie qui n'a jamais été bien nette, mais qu'on voit sombrer encore plus loin dans la folie. Le tout qui se place dans un contexte où la femme doit s'occuper du mari, des enfants, des beaux-parents, du ménage, des repas et travailler. Non pas que cela soit très différent chez nous, en Occident. Mais cela ne fait qu'accentuer le mépris envers les personnages.
Chaque épisode avance avec une narration fluide. Il se passe toujours quelque chose avec des personnages entraînants. Les personnages sont intelligemment construits. Kang Ji Won (Park Min Young) est une femme solide qui utilise toutes les cartes qu'elle possède au bon moment afin d'obtenir vengeance et justice. C'est un personnage qui reste cohérent et pour lequel on ressent de la sympathie tant dans ses mauvais que bon moments. Yoo Ji Hyuk (Na In Woo) apparaît plus comme un petit stéréotype, mais j'ai aimé la façon dont Na In Woo lui apporte une touche rafraîchissante. Enfin, Park Min Hwan (Lee Yi Kyung) et Jung Soo Min (Song Ha Yoon) étaient parfaitement, entièrement et affreusement détestables. Entre manigances, victimisations et égoïsme, les deux acteurs ont offert des performances mémorables, éclipsant le couple principal sans aucun problème.
Cependant, j'ai l'impression qu'il n'y avait pas besoin d'ajouter des personnages supplémentaires dans la seconde partie. Quant au reste, la réalisation est bonne, et la bande-son fait son boulot.
En bref, Marry My Husband est un drame vengeur qui n'a pas besoin de grands rebondissements pour être entraînant avec des antagonistes qui volent la vedette tant ils sont détestables.
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Le debunk tourne mal...
Streamer est un petit film d'horreur qui n'invente pas grand-chose, bien qu'on puisse s'accorder que son petit budget a été utilisé intelligemment.En urbex en 2.0, les personnages sont tous en live lors de l'exploration du bâtiment. L'idée est intéressante avec quelques freeze qui renforcent l'idée du direct. En revanche, je ne comprends pas le glitch qui donne l'impression de voir une vieille VHS. Sur un style de found footage, oui, mais sur celui-ci ? Non.
Les personnages sont des stéréotypes qui beuglent la majeure partie du temps. Le jeu d'acteur n'est pas le plus mauvais, cependant, après un certain temps, les interactions entre les personnages commencent à devenir redondantes et fatigantes. Ils sont incapables de communiquer. Avec la caméra embarquée, c'est difficile de voir quelque chose. Néanmoins, le film fait l'effort d'utiliser l'obscurité où le spectateur peut voir les choses.
L'histoire est tirée par les cheveux avec un final prévisible. Toutefois, pour un vendredi soir, ça passe, on ferme les yeux. L'ambiance est sympathique, tandis que l'absence de musique renforce l'immersion.
En bref, Streamer est un film qui n'apporte pas d'originalité au genre, ses personnages finissent par devenir pénibles, mais il s'assume et tient son idée jusqu'au bout.
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Les ravages de la guerre...
The White Olive Tree est un gouffre émotionnel. Pourtant, s'il a survécu vaillamment pendant un certain nombre d'épisodes, il a fini par m'abandonner à mon triste sort dans une flaque d'amertume, réduisant toute forme d'espoir à néant.Le traumatisme est la thématique principale. Elle donne le ton au travers de différentes formes, en particulier l’anxiété, la dépression et le SSPT. L'histoire se concentre sur les conséquences psychologiques (liées à la guerre), notamment sur la façon dont les maladies mentales peuvent être ignorées par les proches, car invisibles. Mais aussi comment elles peuvent s'installer, être minimisées (tant par les professionnels que les principaux concernés) avant qu'elles ne prennent toute la place. Et il ne faut pas compter sur la romance pour alléger la réalité. À aucun moment l’amour ne devient une forme de soulagement.
D'ailleurs, la romance est jolie, portée par un couple attachant et mature. Elle est différente, car les sentiments ne sont pas visibles, physiquement, préférant plutôt des jeux de regards. Cela dit, les quelques baisers et autres attentions sont parfaits. On aime dire que les yeux sont le reflet de l'âme, cela ne peut pas être plus vrai.
La guerre ne tue pas seulement sur le champ de bataille. Le couple connaît de lourds traumatismes, malheureusement, tout le monde ne s'en remet pas. Cependant, si je peux comprendre l'envie de montrer la dure réalité, je ne comprends pas l'absence d'espoir. L'histoire est un enchaînement de situations dramatiques. Le rythme est inégal, se balançant entre certaines scènes vives et entraînantes, tandis que d'autres durent (littéralement) dix à quinze minutes. Si l’idée est de faire monter la pression, ça peine à fonctionner. Les derniers épisodes peuvent tout aussi bien être de la torture parce qu'ils ont pour seul but de rajouter du drame. À trop vouloir tirer sur les cordes sensibles, elles se sont rompues. Personnellement, j’ai fini par être hermétique aux événements. Pour preuve, la mort de Benjamin est l'une des moins touchantes alors que je ne pouvais pas m'empêcher d'attendre une nouvelle scène entre Sa Xin et lui.
D'ailleurs, Benjamin et Sa Xin sont excellents avec une dynamique partagée entre les railleries, les taquineries et une profonde affection (/amour). Chacune de leur confrontation est explosive d'intensité. C'est une relation magnifique qui s'est terminée dans les larmes, cela va de soi. On le sentait venir, les bromances survivent rarement dans ces contextes-là.
Ce qui m’amène une nouvelle fois à ne pas comprendre comment la Chine peut créer des bromances aussi magnifiques, mais être incapables de produire un BL solide. The Spirealm, Word of Honor, Killer and Healer, The Lost Tomb ou encore Guardian. Ce sont des bromances qui sont tellement supérieures aux quelques BL chinois traînants ici et là.
L’ensemble du casting est exceptionnel ! Chen Zhe Yuan est spectaculaire, il ne fait aucun doute que TWOT est son meilleur rôle. Liang Jie est d’une combativité attachante, tandis que Wang Tian Chen et Gu Zi Cheng sont un mélange d’amusement et d’attachement profond. Les décors sont bons et les effets sont corrects, pas toujours bons, mais globalement ce n’est pas une catastrophe visuel. Enfin, la musique est sympathique, bien que pas mémorable pour moi.
En bref, The White Olive Tree n'est pas une histoire réconfortante. Au contraire, elle met en évidence la brutalité et la cruauté de la guerre sous toutes ses formes, effaçant au passage l'idée d'un espoir. En tant qu'éponge émotionnelle, je n'étais pas bien la plupart du temps. Néanmoins, je ne peux que le recommander pour Chen Zhe Yuan qui signe, à ce jour, son meilleur rôle.
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Ce drama est un mystère pour moi...
Un couple incompréhensible qui se trompe mutuellement et décide de (peut-être) repartir de zéro. Enfin, je crois. Je ne suis pas sûre de ce que j'ai vu, ni de ce que je pense avoir compris. Peut-être que je me suis assoupie à un moment donné sans m'en rendre compte ?Aizawa Naoya (Murai Ryota) est un bon employé, mais aussi un mari dévoué, malgré un couple bat de l'aile. Sa femme, Aizawa Kana (Ugaki Misato) ne semble trouver de l'intérêt que dans son travail, lançant quelques piques à son mari. Je ne comprends pas ce couple. À aucun moment, l'histoire ne me donne un fragment de compréhension ni même une raison de leur amour. Je n’arrive pas à savoir s’ils s’aiment, s’ils s’apprécient ou s’ils sont dans une routine qu'ils jugent confortable et dans laquelle il est plus simple de rester. Même lorsqu’ils partagent le lit, il y a une sorte de distance de sécurité, tandis qu'ils n'ont plus de relations intimes depuis deux ans.
Pour secouer davantage le couple, Tachibana Noa (Tsurushima Noa) est recrutée dans la même société que Naoya. Sa particularité ? C’est une croqueuse (voleuse) d'hommes mariés. Elle aime le challenge qu'ils représentent et lorsqu'elle obtient ce qu'elle veut, elle part, parce qu’elle se désintéresse de son jouet une fois qu’il a craqué. Je n'ai aucune sympathie pour elle. Quoique, je n’ai aucune sympathie pour quiconque dans ce drama.
J’ai essayé de comprendre, ne serait-ce que pour avoir une idée d’où l’histoire voulait aller. Au final, je me suis retrouvée face à un couple confus qui a vu des vérités éclater. La croqueuse d’hommes s’est envolée sans assumer de responsabilités et encore moins sans une forme de justice (je déteste vraiment ça). Quant à Naoya et Kana, ils se sont regardés et clap de fin…
En bref, You Want Me to Steal You me laisse avec plus de questions que je n’en avais besoin. L’amour n’est pas une valeur toujours cohérente, et si j’aime déchiffrer les J-Dramas, celui-ci restera un ennuyeux mystère pour moi.
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Le J-Drama typique du dimanche soir...
La différence d'âge est une thématique que le Japon sait traiter. Il existe plusieurs drames de ce style et la plupart d'entre eux ont un certain charme. De ce fait, Aoshima-Kun is a Bully! connaît une intrigue classique qui ne révolutionne pas le genre, mais sait être agréable.Yukino est une femme ordinaire. Elle part travailler, rentre et se change pour quelque chose de plus confortable. Elle traîne à la maison pendant un week-end de trois jours. Sa dernière relation s'est terminée par son partenaire trouvant l'herbe plus verte ailleurs. Yukino peut paraître défaitiste, mais elle m'est plus apparu comme usée de tant s'impliquer pour au final retrouver quelques mois après son célibat. Il est facile de se prendre d'affection pour elle, tout en se mettant à sa place. En soit, c'est une femme de tous les jours, comme vous et moi.
De l'autre côté, Aoshima est un jeune homme beau et populaire (c'était le cas pendant ses études et ça l'est toujours, au travail). Il n'est pas intéressé par le mariage et ne semble même pas vouloir de petite amie, mais il accepte d'aider Yukino en se faisant passer pour son partenaire lors d'un mariage. Ils se croisent régulièrement au travail et cela devient une excuse toute trouvée pour Aoshima d'éloigner les femmes qui tentent de s'approcher. C'est un jeune homme charmant et prévenant, bien loin du tyran annoncé dans le titre.
Le problème que j'ai rencontré avec leur relation est leur incapacité à s'exprimer franchement sur leurs sentiments quand ils devaient le faire. Certes, nous sommes tous différents sur ce point, notamment lorsqu'on s'est retrouvé blessé par le passé. Cependant, les sentiments qu'ils éprouvaient étaient un mystère la plupart du temps, chacun semblait vouloir tester ou se questionner sur l'autre. Mais lorsqu'ils finissaient par discuter, les choses s'apaisaient. Cela dit, j'ai apprécié le fait d'avoir quelques différences de comportement en raison de leur écart (passer du temps ensemble ou passer du temps seul). En revanche, l'ajout de la mère biologique de Aoshima n'avait aucun intérêt à part créer une perturbation.
En bref, Aoshima-Kun is a Bully! est un drame rapide et facile. Il n'est pas renversant, ne réchauffe pas les cœurs et ne provoque pas une envolée de papillons, mais il se regarde tranquillement un dimanche soir.
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Sur un tempo doux, léger et entraînant…
ThamePo ne pouvait pas être plus doux, lent et léger que ce qu'il l'est. La romance ordinaire a été engageante, tandis que l'arc professionnel est resté fluide, renforçant les tensions et les amitiés sans grands torrents de larmes ou de scènes abracadabrantesques.Thame et Po se sont parfaitement complétés en tant qu'amis et amants. D'un côté, Thame (William Jakrapatr Kaewpanpong), un idole populaire sur le point de faire ses débuts en Corée, et en litige avec les membres de son groupe, Mars. William est une idole, c'est donc un milieu qu'il connaît et il est parvenu à donner une dimension prenante, partagé entre l'amour pour ses membres et l'amour naissant pour Po. De l'autre côté, Po (Est Supha Sangaworawong), un multitâche introverti et blessé avec une faible estime de lui-même. Est a su transmettre donner vie à une personne blessée au point de ne plus oser prendre les devants ou faire connaître ses sentiments. Après avoir été trahi de la sorte, c'était cohérent. Le reste des membres du groupe ont été tout aussi bons à suivre. Le jeu d'acteur était léger et convaincant, tant pour les rôles principaux que secondaires.
La romance a été soignée et s'est reposée sur une forme de douceur, prenant le temps de se construire, tout en accompagnant l'intrigue. Plutôt que d'aller dans la précipitation avec des scènes ennuyeuses ou des personnages qui se déshabillent au premier regard, la romance y est allée calmement. Parfois, c'était un chouïa trop lent, mais rien qui n'ait gâché l'histoire. De longues balades le soir, de longues discussions, des moments timides, mais forts. C'était doux, sain et réconfortant. Ils communiquent, se comprennent, s'interrogent et parviennent à passer au-dessus des barrières. En bref, c'est une histoire d'amour ordinaire qui connaît une mécanique douillette et réaliste (en quelque sorte, on ne sort pas tous les jours avec une idole).
D'ailleurs, c'était agréable de plonger dans le milieu du divertissement. Si je ne doute pas que l'histoire soit romancée, c'est resté agréable dans le fait de voir le groupe évoluer, affronter une agence qui veut les séparer, etc. Cinq artistes qui ont des rêves différents, mais aussi un en commun, être ensemble sur scène. C'était d'autant plus appréciable de les voir se soutenir et s'aider dans les bons et les mauvais moments.
L'OST était bonne. J'ai apprécié le fait de ne pas être sur un drame musical, tout en gardant en tête l'idée qu'on suit un groupe de pop thaï. Les concerts, les fan-meeting, les réunions… Tout y est, mais à petites doses.
En bref, ThamePo est un adorable BL qui donne vie à une romance simple, mignonne et réconfortante avec des personnages attachants sur fond d'une belle mise en scène et d'une bande originale entraînante.
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