Destruction, sauvetage et liberté…
The Bangkok Boy ne perd pas de temps et nous plonge directement dans son univers où les gangs s'affrontent. Violente et dynamique, l'histoire se met en place et fait mal dès le premier épisode. C'était suffisant pour que j'en redemande la semaine suivante…
Après plusieurs années en prison, Sun a eu le temps de nourrir sa rage et sa soif de vengeance. Enfin libre, il redécouvre les quartiers dans lesquels il a grandi et qu'il reconnaît à peine, les choses ont changé. Le destin met sur sa route Peace, un sud-coréen qui semble vouloir être partout sauf en Thaïlande. L'attirance est palpable, bien que distante. Aimer est dangereux, notamment pour eux. Pourtant, les sentiments se développent. C'est une relation complexe, mais cohérente avec une forme de douceur dans un monde qui ne laisse pas (ou peu) de place à la tendresse.
Les antagonistes sont détestables, dont certains bien développés. J'entends par-là qu'ils ne sont pas bêtement méchants parce que c'est cool. Il y a un développement solide quant à ce qu'ils sont, ce qu'ils font et ce qu'ils deviennent. En y regardant de plus prêt, le futur de certains est écrit depuis le premier épisode. Ils sont cohérents.
L’ensemble du casting est excellent : personnages principaux, secondaires et autres. D’habitude, les séries coréennes-thaïlandaises ne me plaisent pas. Je n’arrive pas à m’immerger lorsque deux personnages ne parlent pas la même langue, mais agissent comme s’ils se comprenaient. Ici, les choses sont faites différemment et apportent la cohérence qu’il manque aux autres productions. Pour faire simple, Sun est thaïlandais, Peace est sud-coréen. Ensemble, ils parlent thaïlandais. Lorsque Peace est avec son père, il parle coréen. C’est cohérent et ça amène une touche supplémentaire aux luttes mises en place dans l’histoire.
Il y a de l'action avec des scènes de combats dynamiques et bien chorégraphiées. Elles sont bien filmées et sans bruitages absurdes. Certaines scènes sont violentes, il n'est donc pas conseillé aux personnages qui y sont sensibles. La fin est ouverte et laisse pas mal de place pour une seconde saison (le final semble avoir été pensé de la sorte). S'il ne devait pas y avoir de suite, il me manquerait quelque chose, la fin me laisse ni satisfaite, ni insatisfaite pour le moment (évidemment, c'est personnel).
En bref, The Bangkok Boy est un drama qui mêle violence, gangs, trafics, convictions familiales et amour dans un monde où ce dernier n'a pas tellement sa place. Aussi destructeur que libérateur, aimer est un choix risqué qui peut parfois être la rédemption qu’on attendait.
Après plusieurs années en prison, Sun a eu le temps de nourrir sa rage et sa soif de vengeance. Enfin libre, il redécouvre les quartiers dans lesquels il a grandi et qu'il reconnaît à peine, les choses ont changé. Le destin met sur sa route Peace, un sud-coréen qui semble vouloir être partout sauf en Thaïlande. L'attirance est palpable, bien que distante. Aimer est dangereux, notamment pour eux. Pourtant, les sentiments se développent. C'est une relation complexe, mais cohérente avec une forme de douceur dans un monde qui ne laisse pas (ou peu) de place à la tendresse.
Les antagonistes sont détestables, dont certains bien développés. J'entends par-là qu'ils ne sont pas bêtement méchants parce que c'est cool. Il y a un développement solide quant à ce qu'ils sont, ce qu'ils font et ce qu'ils deviennent. En y regardant de plus prêt, le futur de certains est écrit depuis le premier épisode. Ils sont cohérents.
L’ensemble du casting est excellent : personnages principaux, secondaires et autres. D’habitude, les séries coréennes-thaïlandaises ne me plaisent pas. Je n’arrive pas à m’immerger lorsque deux personnages ne parlent pas la même langue, mais agissent comme s’ils se comprenaient. Ici, les choses sont faites différemment et apportent la cohérence qu’il manque aux autres productions. Pour faire simple, Sun est thaïlandais, Peace est sud-coréen. Ensemble, ils parlent thaïlandais. Lorsque Peace est avec son père, il parle coréen. C’est cohérent et ça amène une touche supplémentaire aux luttes mises en place dans l’histoire.
Il y a de l'action avec des scènes de combats dynamiques et bien chorégraphiées. Elles sont bien filmées et sans bruitages absurdes. Certaines scènes sont violentes, il n'est donc pas conseillé aux personnages qui y sont sensibles. La fin est ouverte et laisse pas mal de place pour une seconde saison (le final semble avoir été pensé de la sorte). S'il ne devait pas y avoir de suite, il me manquerait quelque chose, la fin me laisse ni satisfaite, ni insatisfaite pour le moment (évidemment, c'est personnel).
En bref, The Bangkok Boy est un drama qui mêle violence, gangs, trafics, convictions familiales et amour dans un monde où ce dernier n'a pas tellement sa place. Aussi destructeur que libérateur, aimer est un choix risqué qui peut parfois être la rédemption qu’on attendait.
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