La superficialité avec des paillettes...
Je n'attendais rien de Fabulous, mais il m'a ennuyé et déçu tout du long. La comédie n'existe pas ou seulement au détriment de Joseph. Quant à la romance, elle est si hypocrite et forcée qu'elle en est devenue ridicule.Fabulous rassemble une majorité de ce que je n'apprécie pas dans les dramas. La superficialité à son paroxysme tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Une bonne (une avalanche) d'hypocrisie. Juste des filtres, rien de concret. Pour moi, c'est vide et sans aucune profondeur. Les défilés en sont le parfait exemple : pauvres et sans figurants. Une poignée de photographes et des plans rapprochés ou sous différents angles ne suffit pas à donner l'illusion, c'est dommage.
Quant au message du drama (et à moins d'être littéralement à côté de mes pompes) : être riches, beaux et en bonne santé c'est plus facile qu'être pauvres, moches et mal fichus. Merci, Captain Obvious !
Bref. Oubliable.
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Plaisir coupable et manipulations folles dans l'Omegaverse...
Ce premier vrai drama omegaverse a été une réelle surprise. À la fois intéressant et fascinant, malgré quelques imperfections. Être dans une société divisée entre Enigma, Alpha, Bêta et Oméga a ajouté une nouvelle dimension, apportant une note d'originalité, et me rappelant aussi les webfics' M-Preg (Male-Pregnancy) que je lisais, adolescente.Je ne pourrais pas regarder exclusivement ce genre en raison des dynamiques relationnelles (absence de consentement, inégalités, discrimination…). Cependant, le seul pays qui pouvait en produire un et le rendre si fascinant, c'était la Chine. La première partie était superbe. La seconde a eu quelques moments intéressants, mais le rythme laborieux a été une épine dans le pied.
Sheng Shao You (Qiu Ding Jie) est un Alpha de classe S, soit le second plus haut statut dans la société omegaverse. Il est le PDG de Shengfeng Biotech, une société leader dans l'industrie biopharmaceutique. C'est un homme intelligent en quête d'innovation dans son domaine. On pourrait le qualifier d'homme à Omega sans attache, jusqu'à ce que Hua Yong entre dans sa vie. La performance de Qiu Ding Jie est satisfaisante, même si elle manque de profondeur. Cela dit, l'acteur s'améliore au fil des épisodes (peut-être était-il plus à l'aise ?). Le problème avec le personnage, c'est qu'il représente un cliché des romances contemporaines. Sa seule distinction est son statut d'Alpha qui n'est pas particulièrement mise en valeur.
En apparences, Hua Yong (Huang Xin) est une délicate orchidée. Pourtant, derrière la beauté de son visage, se cache un Enigma obsédé qui vit, respire et pense Sheng Shao You. Hua Yong est un manipulateur fou à lier, prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. Sheng Shao You n'avait aucune chance. Dès le départ, il l'a manipulé avec un plan méticuleusement élaboré, et lorsque ça n'allait pas dans son sens, il vacillait légèrement, mais il ne perdait jamais de son assurance. C'est un égoïste qui n'aspire qu'à satisfaire ses désirs personnels, et pourtant, dans toute la contraction de son comportement, on sait qu'il aime sincèrement son Alpha. La performance de Huang Xin m'a fasciné. Elle n'est pas sans défauts, toutefois, il a su capturer l'essence de son personnage. À la fois doux comme un agneau, chétif comme une biche et féroce comme un loup affamé.
L'alchimie du couple est bonne, et s'est améliorée au rythme de leur développement. C'était notamment visible par les baisers qui sont devenus plus naturels et jolis. J'ai beaucoup aimé leur complicité qui n'a cessé de se décupler, en particulier dans les derniers épisodes.
Je suis d'accord sur le fait qu'on est censé pouvoir apprécier une adaptation sans son support original, cependant, c'est agréable d'avoir un point de comparaison pour saisir les nuances des personnages. Pour cette raison, j'ai passé un certain temps à lire les commentaires sur MDL des personnes qui ont lu le livre afin de mieux comprendre les personnages (et certaines scènes). Cela m'a donc permis de constater que la scène de l'hôtel (épisode 9) entre Hua Yong et Sheng Shao You est totalement différente entre les deux versions. Il est évident que le livre l'a intelligemment pensé, mais l'adaptation a échoué.
Malgré la simplicité de l'histoire du couple secondaire, il y avait du potentiel, mais le peu de temps d'écran n'a pas suffit. Gao Tu (Li Pei En) et Shen Wen Lang (Jiang Heng) formaient un bon duo, mais les scénaristes ont saboté leur arc en ne donnant aucun espace aux personnages. Leur histoire commençait (enfin) à bouger dans l'épisode 14. Seulement, à ce stade, il ne restait que trois épisodes (14, 15 et 16) pour tout boucler, c'était trop peu. Les miettes ici et là étaient franchement injustes pour eux. Je peux concevoir des problèmes de censure et des soucis de montage, toutefois, c'était décevant.
Sur le plan biologique, l'histoire reste sobre et ne s'enlise pas dans une multitude d'informations scientifiques indigestes. L'univers est en place dès son introduction, et les explications sont données au travers de dialogues simples et efficaces. Il n'y a pas de grands mystères ou de rebondissements inattendus. Oui, c'est parfois dramatique, théâtral et kitsch à souhait, mais je n'ai pas cessé d'attendre l'épisode suivant avec enthousiasme entre sourires et fous rires. Et cela, malgré une précipitation dans les derniers épisodes.
En bref, ABO Desire est un plaisir coupable qui jongle entre unicité et fascination, même s'il perd légèrement de son charme sur sa seconde partie. Cependant, grâce à son casting et sa bande originale, c'est un omegaverse que j'ai aimé suivre chaque semaine avec une très bonne dynamique d'ensemble.
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Un rayon de soleil en Enfer...
Époustouflant du début à la fin ! L'histoire, le développement des personnages et la mise en scène sont exceptionnels. Secret Relationships est un BL unique avec une parfaite gestion de ce qu'un court drama doit être : une seule intrigue principale. Bien que certaines scènes m'aient laissé confuse, j'ai choisi de ne pas y prêter attention, car peu importantes.Sous ses apparences de triangle amoureux obscur, un rayon de soleil perce les nuages, baignant soudainement l'un d'eux dans une source de chaleur inconnue, forçant le triangle à prendre la forme d'un carré. Les apparences sont trompeuses, car derrière cette idée banale, presque irréalisable, Secret Relationships devient l'un des meilleurs KBL, BL et drama de cette année (et cela, même si nous ne sommes qu'en mars).
Le travail des acteurs est stupéfiant ! Il l'est davantage lorsqu'on sait qu'il s'agit d'un premier rôle pour trois d'entre eux. Tout d'abord, Da On (Kim Jun Seo) qui a tout de la biche chétive et passive. Pourtant, il n'a jamais été faible ! Il faut être sacrément solide pour en supporter autant. Je me sentais mal de le voir se faire insulter d'idiot tout en comprenant la raison qui le poussait à baisser la tête et s'effacer. Derrière ses yeux tourmentés se cache un jeune homme qui s'est fait malmener par sa famille, dont son seul contact reste sa petite sœur. Lui qui cherchait un peu d'affection, d'amitié et d'amour. Les petites attentions valaient les railleries. Au fond, il cherchait quelque chose (/quelqu'un) qui prouverait sa valeur et c'est exactement ce que faisait Jae Min. Kim Jun Seo a dépeint un personnage touchant qui s'est lentement défait de ses chaînes. Sa férocité s'est joliment mêlée à sa douceur.
Ensuite, l'homme qui a fait s'emballer mon cœur avant de le malmener et de le briser lorsque le naturel est revenu au galop, Jae Min (Kim Ho Young). Derrière ce visage parfait et ce comportement irréprochable se cache un personnage fascinant qui aspire au contrôle absolu, notamment sur Da On. Jae Min est un manipulateur hors pair, c'est un narcissique égocentrique obsessionnel avec une force d'attraction écrasante. Il n'en impose pas autant que Su Hyeon, la différence est dans sa douceur, ce qui le rend d'autant plus dangereux. Il aime se donner l'image du saveur, de l'homme sur lequel on peut compter. En réalité, il est la source principale de tous les problèmes. Et l'enfer s'est déchaîné lorsqu'il a réalisé que Da On s'éloignait. Kim Ho Young était captivant dans la peau d'un psychopathe fou à lier prêt à tout par amour/obsession. Il était brillant de folie.
Le dernier qui complète le triangle, Su Hyeon (Cha Jung Woo) qui vibre d'une aura de colère qu'il est incapable de canaliser ou de contrôler. Il est tout aussi mauvais pour Da On que l'est Jae Min, mais d'une façon différente. Su Hyeon a grandi au centre d'une dynamique familiale violente. La scène du père qui pointe une fusil sur son fils qui ne sourcille pas est assez édifiante. Émotionnellement, il est un enfant rongé par la colère et la rage. Il ignore comment l'exprimer autrement qu'en gueulant, en ayant des excès de rage, en étant agressif et possessif ou en proférant des menaces. Même Da On n'est pas exempt de sa colère, poussant celui-ci à parfois agir en son sens, car effrayé par ce qu'il pourrait faire. S'il fait acte de rédemption, son comportement nocif n'est bon ni pour lui, ni pour Da On. Cha Jung Woo excelle dans la peau d'un homme colérique. Sa voix en impose autant que son regard qui semble prêt à embraser quiconque croise son chemin.
Ensemble, Jae Min et Su Hyeon sont un cocktail corrosif. Ils se rongent l'un et l'autre, alors que chacun est un détonateur. Pourtant, ils n'ont pas nécessairement besoin de l'autre pour exploser. J'ai l'impression que le seul qui peut appuyer sur le bouton rouge, c'est Da On. Ils sont liés par le silence, si l'un parle, l'autre perd tout, et inversement. C'est ce qui les rend si inquiétants pour moi. Jae Min est dangereux par nature, là où Su Hyeon est imprévisible. Bien qu'on découvre, plus tard, qu'il ne peut franchir certaines limites, contrairement à Jae Min. Même s'ils étaient dysfonctionnels et malsains, ces personnages sont excellents grâce à leurs profondeurs et par les acteurs qui ont fait un travail exceptionnel.
Pour finir avec ce quatuor, Seong Hyeon (Cha Sung Hyun) qui peut tout aussi bien être un soleil tant il illumine une pièce par ses sourires et sa gentillesse. C'est un personnage nuancé avec des qualités et des défauts - ce qui brise le cliché de héros parfait. Il fait des erreurs, il tente de se rattraper, il tâtonne et agit parfois de façon immature, néanmoins, il respecte Da On. Il lui laisse de l'espace et ne le pousse jamais dans ses retranchements. Seong Hyeon est honnête avec ses sentiments et ne craint pas de rappeler à Da On qu'il compte l'attendre. C'est un homme patient, d'une grande douceur et profondément gentil. Cha Sun Hyung livre un personnage solaire et mesure avec un sourire ravisant (et un profil magnifique). Pour moi, il n'a jamais été un chiot mielleux. À la place, il a donné assez de contraste pour éviter le piège du personnage bêtement gentil.
La dynamique entre Da On et Seong Hyeon est belle à suivre parce qu'elle est timide, mais naturelle. Seong Hyeon sait comment montrer son affection, il la lui donne sans rien attendre en retour. Il n'a pas non plus peur de la lui donner. Cela contraste avec Da On qui est habitué au fait d'être dirigé (consciemment et inconsciemment) pour un oui ou pour un non. Qu'ils soient collègues ou amants, leurs interactions sont entraînantes avec plusieurs scènes qui m'ont tiré quelques couinements. Les baisers sont superbes (à l'exception du dernier) tout en faisant un pied de nez aux productions qui multiplient les scènes de lit dans l'unique but de combler ou de gagner en notoriété. En revanche, si un lien passé s'est avéré cohérent avec Jae Min, celui avec Seong Hyeon n'avait aucun intérêt, si ce n'est vouloir prétendre qu'ils étaient destinés.
La scène d'introduction est intéressante, car elle donne tant d'indices sur la dynamique à venir… Da On est assis de face, entouré par ces trois beaux messieurs. Jae Min, habillé de blanc se tient derrière lui, une main sur sa tête comme pour marquer son emprise. Su Hyeon est debout légèrement en décalé avec une main ferme posée sur son épaule comme pour le retenir et l'empêcher de s'écarter. Enfin, Seong Hyeon qui est au même niveau que Da On, tourné vers lui avec un bras drapé autour de lui, mais d'une ferme douce. L'image est poignante et elle prend davantage de sens au fur et à mesure que les pièces du puzzle s'assemblent. J'ai aimé cette image parce qu'elle représente parfaitement ce drama.
L'histoire est portée par les personnages qui donnent le rythme. Malgré son format court (quoique généreux avec des épisodes d'une trentaine de minutes (tranchant avec les habituels quinze minutes)), il ne manque rien - tant pour l'intrigue que les personnages. Les flash-back sont riches et utiles. Ils dévoilent la dynamique passée (la scène de la bibliothèque restera longtemps gravée dans ma mémoire) et révèlent lentement les vérités. Personnellement, j'ai eu quelques doutes vis-à-vis des sentiments de Da On lors du premier flash-back avec Su Hyeon. La preuve étant que Jae Mon n'a pas seulement manipulé ces derniers, mais aussi nous, téléspectateurs. J'ai adoré la façon dont l'histoire s'est retournée contre moi tout en confirmant mes propres doutes. C'est logique et imprévisible, ce qui rend l'histoire que plus incroyable. Ce n'est pas un drama mystérieux où on nage en plein brouillard, c'est différent, c'est unique.
Secret Relationships m'a désespérément rendu accro pendant sa diffusion. Il ne fait aucun doute qu'il va me hanter encore longtemps. Le travail de Yang Kyung Hee est toujours aussi formidable. La mise en scène est soignée, tout en jouant des couleurs et des prises de vues. Mais surtout, sa façon de saisir chaque visage et expression, faisant se côtoyer une franchise brute et élégante. Quant à la musique, elle est restée discrète, mais agréable.
En bref, Secret Relationships est un bijou rare et exceptionnel dans le BL coréen. Il n'a jamais cessé de me fasciner, me coupant souvent le souffle, me tirant parfois des couinements et me hantant des heures durant.
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Renaissance dans le monde du cinéma…
Reset a été un drama remarquable. Au cours des deux dernières années, plusieurs séries ont exploré les voyages dans le temps, mais Reset est irrémédiablement l'une des meilleures avec son intrigue adulte et sa romance mature.Armin (Pond Ponlawit Ketprapakorn) est un habitué des seconds rôles, qui se voit offrir une chance, surmontant des défis et faire face à de sombres trahisons (dans sa vie passée et actuelle). Ce que j'ai particulièrement apprécié chez le personnage, c'est sa persévérance. S'il parvient à gravir les échelons avec un coup de pouce, il reste fermement accroché à son rêve et n'est pas déméritant pour autant. L'interprétation de Pond Ponlawit Ketprapakorn est exceptionnelle ! Elle est nuancée avec des doutes, de la souffrance et des rires. En outre, Pond est l'un des rares acteurs thaïlandais à maîtriser aussi bien l'expression de la colère.
Thada (Peterpan Thasapon Wiwitwaron) est le directeur d'une agence, mais aussi un fervent admirateur de l'ombre d'Armin. En coulisses, il lui apporte son soutien, mais ne lui mâche jamais le travail. Thada lui offre des opportunités qu'Armin ne pourrait envisager d'avoir avec son agence actuelle. C'est un homme d'une grande gentillesse et d'une attention sincère. Peterpan Thasapon Wiwitwaron dépeint un personnage charmant et amoureux qui ne laisse pas le cœur insensible. Ses grands yeux passionnés sont ravissants, tout comme son jeu qui était aussi remarquable que son partenaire.
La romance est mature, réaliste et saine, avec une dynamique entraînante. J'ai adoré les voir se séduire et flirter, même s'ils étaient déjà engagés l'un avec l'autre. D'une certaine façon, Reset a démontré qu'une relation nécessite plus que deux beaux visages pour fonctionner ou des scènes intimes à profusion.
Les antagonistes sont stéréotypés, mais cela ne m'étonne pas particulièrement de la part d'un drame thaïlandais. Je regrette seulement qu'ils le soient autant. Ils ont cet air conspirationniste imprimé sur leur visage, c'est redondant. En particulier Thiwthit (Bom Thanawat Uthaikitwanit) qui ne fait que grimacer de la pire des manières, ce qui ne fait qu’accentuer davantage son ridicule. L'acteur n'était pas convaincant dans son rôle, donnant plus l'impression de n'être qu'un enfant gâté qui fait une scène parce que son grand frère ne veut pas lui prêter ses jouets. Cela de côté, le reste du casting était très bon. Mention à Wenai (Alexander Ty Manoiu), l'assistant de Thada.
L'histoire jongle entre trahisons, quête de vérité et romance avec pour toile de fond, l'industrie du cinéma. On le sait, l'industrie du divertissement est un milieu hostile où il est facile de perdre son innocence et peut-être même une partie de sa santé. L'histoire est dynamique, tandis qu'Armin tente d'accéder aux meilleures récompenses pour son travail acharné. De plus, sans fans, un artiste n'existe pas. Mais ici, pas de fans harceleurs. Au contraire, les fans sont vus sous un bon jour, soutenant leurs artistes dans la limite du raisonnable. Au fil du temps, les fanbases sont devenues toxiques, changer d'air était plaisant. Notamment dans un BL.
En bref, Reset fait un retour en arrière pour permettre à un acteur aspirant de concrétiser ses rêves tout en obtenant les réponses d'anciennes trahisons. Le tout dans une réalisation soignée, une intrigue mature et un duo principal séduisant. L'un des meilleurs dramas thaïlandais de cette année.
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My Journey to Jiuchen...
My Journey to You est un drama captivant, renforcé par un casting remarquable et une réalisation à couper le souffle.Avec pour toile de fond le désir de liberté et l'accomplissement du devoir, il se dégage de ce wuxia une atmosphère sombre et élégante, parfois donnant l'impression d'être inspirée du gothique, aux lieux familiaux complexes et solides. Dès les premières minutes, j'ai été séduite par ses couleurs froides et sa brume rampante dans la vallée de Jiuchen. Le suspense et le mystère qui s'articulent autour de sa noirceur ravissante ont donné que plus de corps, m'immergeant complètement du début à la fin.
L'histoire suit Yun Weishan (Esther Yu), une espionne en mission pour l'organisation Wufeng. Cependant, un événement vient chambouler l'ordre actuel. Gong Ziyu (Zhang Ling He) se retrouve soudainement à la tête de la famille Gong en tant que Sword Wielder (le chef et protecteur de la famille en quelque sorte). La famille Gong vit en retraite dans la vallée de Jiuchen, un lien étroitement surveillé. La famille se divise en quatre lignées : Shang (les armes), Zhi (le poisson et les armes dissimulées), Jue (le monde extérieur) et Yu (la défense intérieure). Face aux désaccords des autres lignées, Gong Ziyu va devoir faire ses preuves pour espérer gagner le respect de ses frères, et cela avant que la famille ne s'écroule sous les tentatives d'attaque de Wufeng.
Yun Weishan et Shangguan Qian (Lu Yu Xiao) ne sont pas des espionnes en carton. Au contraire, elles sont un pan entier de l'intrigue qui prend son temps pour se mettre en place. Yun Weishan lutte constamment, partagée entre sa mission et son affection grandissante pour Gong Ziyu. Cependant, elle aspire également à la liberté que lui promet Wufeng si elle parvient à réussir sa mission.
Les deux espionnes sont amenées à se rencontrer régulièrement, se livrant à des échanges qui se veulent courtois, en apparence. Jonchés de sous-entendus, elles s'entraident, mais restent méfiantes l'une envers l'autre. Et à raison ! Yun Weishan sait que Shangguan Qian n'a qu'un objectif, celui de remplir sa mission, peu importe si elle doit laisser des corps derrière elle. La douceur que les deux femmes dégagent vient créer un contraste radical avec leur mission respective. « L'ennemi(e) de mon ennemi(e) est mon ami(e) » est la meilleure façon de les décrire, selon moi.
Au-delà des espionnes, l'histoire se concentre essentiellement sur la famille Gong, composée de trois frères et une sœur, ainsi que les secrets qui sont précieusement conservés. Tout d'abord, Gong Ziyu. Réputé pour être un homme à femme et un bon à rien, il est pourtant celui qui se préoccupe du bien-être humain avant le pouvoir. Le fait d'être à la tête de la famille va le pousser à grandir et gagner en maturité. Ensuite, Gong Shangjue (Cheng Lei), le voleur de mon cœur. C'est un homme vif, intelligent, calculateur et l'un des plus brillants combattants. Sa réputation dans le monde des arts martiaux lui assure le respect. C'est aussi un personnage difficile à percer, car il est difficile de savoir ce qu'il pense, et c'est ce qui le rend si fascinant à mes yeux. Quant au dernier frère, Gong Yuanzhi (Tian Jia Rui). Le cadet expert en poison et armes dissimulée. C'est aussi un personnage redoutable et d'une grande férocité. Son amour fraternel pour Shangjue est particulièrement touchant. Impulsif, parfois cruel, s'il doute de tous, sa confiance envers son frère est entière. Pour finir par la sœur, Gong Zishang. Elle nourrit une obsession malsaine pour Jin Fan (Sun Chen Jun), le garde personnel de Gong Ziyu, mais ce personnage amène aussi beaucoup de fraîcheur et d'humour.
Les relations entre frères sont rudes. Cependant, celle entre Shangjue et Yuanzhi vole la vedette. C'est un bel arc fraternel qui lève lentement le voile sur le passé. On y voit un amour franc et sincère où chacun est prêt à tout pour protéger l'autre. Ils prennent soin de l'autre et cette fraternité atteint tout son potentiel dans un combat final épique et d'une émotion puissante. Outre les frères, la relation entre Zishan (la sœur) et Maître Ha (Liang Xue Feng) mérite l'attention également, ne serait-ce que par le naturel et la drôlerie qu'elle dégage. Après tout, l'un est désespéré de voir cette femme aveuglément obsédée par Jin Fan, et elle étant... juste elle !
L'arc romantique est plus utile qu'il y paraît. Il permet de faire progresser l'histoire. Cependant, la romance ne devient jamais une thématique principale. Après tout, Yun Weishan et Shangguan Qian n'ont qu'un but, celui d'accomplir leur mission. Et c'est en ce point que le drama trouve un fort potentiel. Elles ne deviennent pas des femmes aveuglément amoureuses. Au contraire, elles ont conscience que l'amour est une menace et pourrait causer leur perte.
Yun Weishan et Gong Ziyu ont une relation douce, presque naïve. Yun Weishan n'a besoin d'aucun effort pour séduire Gong Ziyu, parce qu'il tombe sous son charme dès les premières minutes. Néanmoins, c'est une jolie romance où les sentiments se renforcent au rythme des épisodes. De l'autre côté, la relation entre Shangguan Qian et Gong Shangjue est sombre. Empoisonnée à la racine dès le départ, car basée sur le mensonge et la manipulation. Plusieurs fois, je me suis demandée s'ils partageaient plus que de la méfiance, si ce n'était pas qu'un jeu de facettes. Ils ne s'aiment pas, ni l'un ni l'autre, c'est évident.
Si l'histoire est bien ficelée, le rythme est lent (certaines scènes durent quinze minutes (montre en main)). Cela dit, le rythme s'accélère dans les derniers épisodes, amenant un nouveau souffle dans des scènes de combats spectaculaires (Edward Guo est incroyable lorsqu'il s'agit de scènes de ce genre). A la fois dynamiques et entraînantes, elles sont sans aucun doute parmi les meilleures que j'ai pu voir.
Le final est intéressant, bien qu’il ait suscité pas mal de contrariétés, et c’est justifiable. Je pense qu'il est difficile d'offrir une fin satisfaisante pour tout le monde. Ce n'est pas une fin abracadabrantesque, elle est cohérente. Cependant, certains choix me laisse perplexe, notamment vis-à-vis de Shangguan Qian qui aurait dû mourir. Je ne comprends pas le choix d'Edward Guo, car cela va à l'encontre totale du personnage de Gong Shangjue. Le sort de Yun Weishan est aussi un mystère. J'image qu'une suite était dans les tuyaux, mais apparemment, ce wuxia n'a pas remporté le succès espéré, donc l'idée d'une suite semble avortée.
Quoiqu'il en soit, la mise scène était impressionnante, mettant en lumière les décors, les costumes et les personnages dans une atmosphère saisissante. Le réalisateur sait comment capturer les visages et les mouvements. Au travers de sa caméra, Edward Guo a capturé l'essence même du charisme des personnages, en particulièrement Cheng Lei et Tian Jia Rui. Enfin, la bande originale est magnifique et s’accorde parfaitement aux scènes.
En bref, malgré un rythme lent (qui s'accélère dans les derniers épisodes) et un final qui fâcheux, My Journey to You est un wuxia fascinant grâce à son atmosphère sombre, sa photographie exceptionnelle, son intrigue et ses personnages captivants.
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L'incompréhension...
Incompréhension. C'est le mot le plus approprié pour résumer ma pensée de Love for Love's Sake. Malgré sa collection d'éloges sur MDL, il reste un mystère que j'ai essayé de percer. Sans succès !Le concept est original et ludique. C'est amusant de voir la jauge d'affection de Yeon Woon monter ou baisser en fonction des efforts de Myung Ha. Allait-il réussir à le rendre heureux ? Cependant, les choses se sont mélangées en cours de route sans que je ne sois capable de continuer d'y voir clair.
Pourquoi Yeo Woon devient une toute autre personne d'une scène à l'autre ? Á quel moment est-il devenu si souriant et amoureux ? D'ailleurs, d'où vient cette confession qui est arrivée entre le plat et le fromage ? Est-ce que Yeo Woon trouvait un refuge en Myung Ha ? Une façon de fuir son quotidien ? Certes, la quête principale est de rendre Yeo Woon heureux. D'une certaine façon, Myung Ha y est parvenu, mais pourquoi cela me donne l'impression d'être inachevé ?
L'intrigue prend ensuite une nouvelle tournure. Le système rencontre des bugs, créant ainsi un déséquilibre chez Myung Ha. Le rythme s'accélère, tandis que le drame tente de tout traiter, mais semble peiner à faire fonctionner l'ensemble. Les questions se bousculent afin de trouver les causes des bugs. Un rééquilibre des choses ? Le but était d'apprendre à Myung Ha le vrai sens de l'amour ? Ou Myung Ha devait-il apprendre à aimer et à s'aimer ? Si au départ, l'intrigue est claire, par la suite, elle m'a perdu.
Bref, Love for Love’s Sake n’est pas mauvais dans son fond. C’est juste un de ces dramas qui resteront un mystère pour moi malgré sa jolie photographie et son casting sympathique.
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C'était bien (avec la bonne fin) !
J'avais quelques doutes en raison d'Idol Romance, mais les deux premiers épisodes étaient superbes. Si l'histoire n'est pas parfaite et un peu trop futile, elle reste entraînante avec une bonne mise en scène.Webdrama dans les règles de l'art, les épisodes sont ridiculement courts. La semaine des épisodes 5 et 6, j'ai eu l'impression de n'avoir rien vu. Le visionnage (au fil de la diffusion ou après diffusion) impacte sur le rythme et l'histoire en elle-même. L'écriture n'est pas aussi chaotique que The Tasty Florida qui n'a tout simplement aucun scénario (et qui possède une meilleure note). Il n'y a pas d'incohérences particulières non plus, et rien que pour ça, Kissable Lips est agréable. Combien de webdramas veulent trop en faire et finissent par se fracasser au sol ? Beaucoup trop. En fin de compte, le seul détail qui m'échappe est la raison pour laquelle Hae Soo à des yeux rouges. Cependant, ce n'est pas non plus quelque chose qui m'a empêché d'apprécier l'histoire.
J'ai lu quelques critiques sur le budget. C'est un webdrama, naturellement vous ne pouvez pas vous attendre à une Ferrari quand votre budget est celui d'une Golf, peu importe la qualité de la voiture. Le budget me semble bien équilibré, ce qui nous permet d'éviter des effets médiocres.
Pour moi, la fin est idéale. Elle ne pouvait pas être autrement. Il y avait d'autres possibilités, mais est-ce que cela aurait fonctionné aussi bien ? Je ne suis pas sûre...
<< SPOILER >>
Ce n'est pas une fin surprise ou irréfléchie, bien au contraire. Jun Ho décide de se laisser mourir afin de laisser Min Hyun vivre. Il prend conscience qu'il n'a aucun droit sur la vie de Min Hyun, par conséquent, il accepte de disparaître, même s'il perd/abandonne la personne qu'il aime. À mes yeux, c'est ce qui fait toute la différence, parce que pour lui (Jun Ho), mourir était moins douloureux que de tuer la personne qu'il aimait.
Pour parler de l'anneau, le fait que Min Hyun ne le trouve pas reste un bon choix. Quelle est la probabilité qu'il le trouve ? Extrêmement faible. Pas impossible, certes, mais tout de même faible. Le fait qu'il ne le trouve pas marque la fin d'une histoire. Une occasion manquée. C'est frustrant et triste, mais c'est aussi réaliste. Combien de fois sommes-nous passés à côté de quelque chose sans même le savoir ?
<< / SPOILER >>
Le casting était bon la plupart du temps. Il y a un genre de culte autour de Yoon Seo Bin que je ne comprends pas, mais ok. Ça manquait de temps en temps de fluidité et naturel, mais c'était correct. La musique était discrète, mais agréable. Pour finir par une belle image avec des plans sympathiques.
En bref, Kissable Lips n'est peut-être pas un BL qui marquera les esprits. Néanmoins, sa proposition honnête en fait un bon exemple pour avoir le sentiment qu'Idol Romance pourrait produire de meilleurs drames à l'avenir.
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Le seul mordant est dans le titre !
Bite Me n’est pas ce que je considère être un mauvais drama. Malheureusement, les nombreux défauts qui s’accumulent au fil des épisodes finissent par trop saler les plats au point de le renvoyer en cuisine sans le recommander à quiconque.Le premier épisode pose ses bases avant de se lancer dans un rythme lent. Extrêmement (et inutilement) lent. Pendant la diffusion, l'intrigue ne progressait que de quelques minutes. Certes, le soin apporté à la cuisine thaïlandaise fait gronder plus d'un estomac. Cela au point de nous faire oublier les personnages… Je n'ai rien contre des narrations lentes lorsqu'elles ont un intérêt. Malheureusement, Bite Me n'avait pas d'être aussi lent.
La romance semblait prometteuse et toute douce, mais elle n'est qu'à peine effleurée. Son chemin est tortueux pendant dix épisodes. Et puis en fin de compte, le dernier épisode m'a tiré un rire nerveux. Il n'y a aucun changement ou de développement entre les personnages. Ça reste une relation junior/senior qui n'a absolument rien de romantique. Le baiser était bien (encore une fois, je préfère un baiser simple qu'un baiser raté). Cependant, pour le fond de la relation du couple principal, est décevant. Quant à la romance secondaire, elle reste appréciable et semble presque plus développée que le duo principal.
Enfin, le placement de produit. Je n'ai pas de problème avec la pratique. Mais ici, c'était franchement abusif. Alors que le téléspectateur attend de voir (enfin) l'intrigue avancer, on préfère le bombarder sur la boisson (qui reste la mieux intégrée), l’application (avec en plus un tutoriel pour s’en servir et la mention des codes promotionnels) ou encore la réduction d’une assurance pour un scooter (le PDF a été parfaitement récité par le figurant, en tout cas). J'entends parfaitement que les placements sont une aide aux productions, mais c'est à se demander si Bite Me n'était pas une simple tribune publicitaire.
En bref, Bite Me n’est pas mauvais dans son fond, mais souffre terriblement dans sa forme. Avec ses longueurs, ses dialogues qui cassent un rythme déjà fébrile et un manque d’interactions, on se demande ce que le réalisateur voulait vraiment raconter entre deux placements de produit.
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Lorsque les armes deviennent juges...
Une arme, ça symbolise la mort. Bien que certains corps de métier aient la capacité d'en porter et d'y avoir recours, elle ne doit jamais tomber entre de mauvaises mains. Encore moins dans celles qui cherchent la justice et où seul le désespoir les accueille à la maison.Lee Do (Kim Nam Gil) est un ancien soldat, désormais policier, fait en sorte de ne plus manier d'armes. Jusqu'à ce que le sol sud-coréen plonge lentement dans les enfers à l'odeur de poudre et au cri strident des balles. Kim Nam Gil livre une performance intense et sombre d'une grande puissance.
Moon Baek (Kim Young Kwang) est le responsable du chaos. Alors qu'il traîne les stigmates d'un passé extrêmement dur, il prend plaisir à faire tomber le pays dans la tourmente. Il aspire à son utopie armée. Calculateur, élégant et dangereux, Kim Young Kwang dépeint un antagoniste captivant et brillant dans une performance mesurée, créant une dynamique forte avec Kim Nam Gil.
Ensemble, la tension ne fait que grimper, tandis que les lignes de justice, de vengeance et de loi deviennent floues. La rancœur de l'un et les valeurs de l'autre, mais aussi l'empathie pour les victimes et la loi en réponse aux criminels. L'histoire n'est pas toute blanche ou toute noire, car Lee Do et Moon Baek y apportent de la nuance, teintant l'ensemble d'un gris parfois clair et parfois foncé.
Trigger pointe du doigt l'utilisation des armes à feu, notamment lorsque monsieur et madame Tout-le-monde peut y avoir accès sans restriction. Derrière chaque scène de violence de ce drame se trouve une souffrance, une injustice ou un système défaillant. Des familles brisées, des employés dépassés, des élèves au bord du gouffre à force d'être humiliés et harcelés ou encore une l'échec de la justice.
Les scènes d'action sont excellentes avec du rythme et des plans entraînants. La musique est du même acabit. En revanche, c'est du Netflix tout craché et pour cette raison, l'histoire perd en intérêt. Laisser une fin ouverte n'apporte que de la frustration. Aujourd'hui, j'ai tendance à ignorer les vingt dernières minutes des productions Netflix, et celle-ci ne fait pas exception.
En bref, Trigger est un thriller intense et rythmé dans une Corée du Sud où les problèmes sociaux mettent la moralité des citoyens à l'épreuve, le tout servi par un casting solide, malgré un final décevant.
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La lenteur et l'indifférence me saluent…
J'étais curieuse de découvrir The First Frost, notamment parce qu'Hidden Love ne m'avait pas plu. Le battage médiatique de côté, j'ai lancé le premier épisode avec envie, espérant qu'il pourrait me faire changer d'avis… Et ce n'est pas une réussite.The First Frost m'a laissé indifférente. Pas un sourire, pas un battement loupé, pas de souffle coupé. Rien. Il ne c'en ait jamais approché, à l'exception de quelques plans de Bai Jing Ting, mais cela ne compte pas vraiment. Ce n'était pourtant pas les thématiques qui manquaient.
J'ai été incapable de me prendre d'affection pour Yi Fan (Zhang Ruo Nan). Les scénaristes des personnages féminins viennent tous de la même école ? Yi Fan est une victime par défaut. En quatre épisodes, elle a été agressée et harcelée quatre fois. L'exagération de sa vie misérable a fini par me rendre insensible à ses malheurs. Pire encore, Zhang Ruo Nan n'a donné aucune raison de croire en son personnage. Elle ressemblait à toutes les FL des drames de ce genre : insipide et molle.
De l'autre côté, Sang Yan (Bai Jing Ting) est le ML parfait. Ok, son profil est incroyable et les tenues noires sont merveilleuses sur lui. Toutefois, n'est-il pas trop parfait ? Ma mémoire me fait peut-être défaut, mais je n'ai pas l'impression d'avoir le même Sang Yan par rapport à Hidden Love. Cependant, si Bai Jing Ting n'avait jamais chamboulé mon écran, cette fois-ci, je lui ai trouvé un charisme et un charme absolu, ainsi qu'une nouvelle facette de son jeu.
La romance est étrange… En réalité, j'avais l'impression de voir un amour à sens unique. L'amour de Sang Yan est visible, palpitant même. En revanche, celui de Yi Fan est inexistant. En effet, chacun possède sa propre façon d'aimer. Certaines personnes peuvent le montrer ouvertement, tandis que d'autres le garderont précieusement. Cependant, on est dans un drame romantique. Par défaut, on s'attend à voir l'excitation amoureux. Ici, seul ML semblait amoureux.
Le couple secondaire était sympathique, mais il ne m'a pas donné envie de trop m'impliquer. En revanche, j'ai été agréablement surprise par Zhang Miao Yi. Depuis le temps que j'attendais de la voir dans un style différent, je ne suis pas déçue. J'ai adoré son look, le travail sur sa gestuelle. C'est une nouvelle facette de son jeu tout en gardant son côté enjoué.
Ce genre de drama est souvent lent, ici ça l'était beaucoup trop. Les épisodes n'en finissaient jamais. Il y avait toujours un problème pour s'apitoyer sur le sort de FL. Plusieurs intrigues n'avaient aucun intérêt, et le processus de guérison était bancal. Les flash-back n'avaient aucune utilité. La photographie n'était pas mauvaise, quant à la musique, elle était discrète. En réalité, je me suis demandée si le fait de ne pas avoir apprécié Hidde Love pourrait, à contrario, me fait apprécier The First Frost. La réponse est non… Le problème (pour moi), c'est l'ensemble.
En bref, The First Frost a de bonnes idées, mais son rythme lent et son intrigue décevante ne m'ont pas convaincu. Cela dit, je suis ravie d'avoir découvert une nouvelle facette du jeu de Bai Jing Ting et de Zhang Miao Yi.
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Plus fade, mais pas complètement déplaisant...
Particulièrement attachée à la version coréenne, j'avais tout de même hâte de découvrir le remake japonais. Les grandes lignes de l'histoire sont similaires à l'original, mais Ayashii Partner s'est débrouillé pour légèrement se démarquer, bien qu'il manque un peu de ci et un peu de ça.Condenser 40 épisodes en 12 fait perdre beaucoup de scènes et d'éléments (notamment sur le développement du couple principal (tant professionnellement que personnellement)). Néanmoins, les raccourcis ont été cohérents (bien que je persiste dans l'idée qu'un épisode de 20 minutes par semaine est ridicule). Les événements s'enchaînent dans un rythme soutenu avec une narration qui est restée fluide.
Le casting était très bon, des protagonistes aux antagonistes. Ce qui manque, et comme mentionné ci-dessus, c'est le développement de chacun. Si la mise en scène de la partie professionnelle est bonne, le reste manque de matière. De plus, on croit faiblement au couple qui possède une alchimie mignonne, mais oubliable.
Cependant, découvrir Ayashii Partner a été plaisant, même si je ne le reverrai pas, contrairement à Suspicious Partner que je revois tous les ans. Oui, si on le compare, point par point à l'original, il est plus fade, moins attachant sur ses personnages et trop rapide, mais cela n'en fait pas pour autant une mauvaise série. Son approche est différente et pas si surprenante sur un tel format.
En bref, Ayashii Partner a sacrifié beaucoup de l’histoire et des personnages en raison de son format. Malgré tout, c’est un remake sympathique, bien que peu mémorable.
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This review may contain spoilers
Lorsque le personnage principal est éjecté de son propre drame…
Dans l'ensemble, c'est mignon avec un casting sympathique et une très belle esthétique. De plus, les métaphores autour de l'espace étaient ravissantes, mais c'est tout…Le couple principal a été relégué au second plan, au profit de personnages secondaires peu inspirés. Ji Yu (Kim Do Yeon) et Chang Yeong (Jo Joon Young) ont pris tellement de place dans l'histoire, qu'en fin de compte, Hee Su a été éjecté de sa propre intrigue amoureuse, ne laissant que quelques miettes dans l'épisode final.
La relation entre Heesu (Ahn Ji Ho) et Seung Won (Lee Sang Jun) est drôle et mignonne à la fois. Heesu est aveugle, Seung Won est maladroit. Cela donne une alchimie discrète, mais entraînante et amusante. Pourtant, c'est une relation qui laisse un goût d'inachevé. Je n'attendais pas un baiser passionné ou quelque chose du genre. Ils se sont tenu la main, c'est déjà un exploit pour un drama étiqueté grand public. Cela dit, l'intrigue manquait de consistance. De même quant aux différentes idées amenées, mais complètement délaissées la scène d'après. Notamment l'admirateur secret qui aurait pu être un fil conducteur efficace tout au long des épisodes.
En bref, lorsque le personnage principal est exclu de sa propre histoire, c'est qu'il y a un problème quelque part. Peu importe les qualités de Heesu in Class 2, le rythme inégal est parvenu à faire passer au second plan les personnages principaux, délivrant un BL qui ne s'assume pas.
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C'est l'histoire de personnes comme vous et moi...
Quand on y pense, My Mister raconte l’histoire d’un homme banal, gentil envers sa famille et ses collègues. Un homme discret, mais avec du caractère. Et d’une jeune femme froide, transparente aux yeux des autres et traînant la lassitude comme une seconde peau. Qu’est-ce qui pourrait bien rendre ce drama différent ?Au travers de personnages simples, Park Hae Young arrive à transmettre toutes les émotions voulues avec une force démesurée de réalisme. Sans jamais poser l’intégralité des problèmes sur la table, on y découvre tous les aléas d’une vie. La famille, le travail, l’argent, les échecs, la richesse et la pauvreté, la solitude, le bonheur. Toutes ces choses qu’on peut facilement résumer par la vie elle-même.
L’écriture est soignée avec un rythme volontairement lent. Si on trouve quelques longueurs, elles sont excusables. D’un dialogue à un échange de regard, d’un murmure ou, au contraire, un long silence, les émotions tourbillonnent sans cesse. Il en va de même sur différentes scènes. Notamment celle où Park Dong Hoon est agressé et où toute son équipe de football court dans les rues pour faire la peau au "bâtard ayant osé le toucher". De différents évènements découlent des rires et des larmes criant de vérités.
Au-delà de sa voix profonde, Lee Sun Kyun était l'un de mes acteurs préférés. Ici, il a signé l'un de ses meilleurs rôles dans un exceptionnel dquadragénaire stoïque et usé. Tandis que IU excelle dans la peau d’une jeune femme qui survit depuis bien trop longtemps. Le duo formé par Lee Sun Kyun et IU est d'une justesse d’interprétation. Chaque mot, chaque souffle respire l’émotion désirée sans jamais entrer dans le mélodrame pur.
La relation qui se forme est sujette à débat. Amour ou profond respect, chacun ira de son avis. Mais grâce à des personnages principaux solides, My Mister se révèle fascinant et authentique.
Cependant, on pourra sentir un manque de conviction sur certains personnages secondaires, notamment les deux frères de Park Dong Hoon. Si les deux frères sont bien là, ils donnent plus d’une fois l’impression de faire traîner l’intrigue. L’un se lamente sur son sort, tandis que l’autre est bêtement désagréable. Contrairement à Lee Ji Ah qui porte son personnage jusqu’au bout. Quant à Jang Ki Yong, il soulève pas mal de questions. De même pour Kim Young Min qui offre un personnage ambigu et où on hésite, plus d’une fois, sur les sentiments qu’il dégage.
En bref, My Mister dépeint une histoire émouvante et réaliste où solitude et honnêteté se côtoient. Coup de cœur !
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Toucher les étoiles...
Avez-vous aussi une liste (dramas/films) que vous considérez comme votre nid douillet ? Ceux que vous regardez lorsque vous cherchez du réconfort lors d'une nuit d'insomnie. Pour moi, To My Star en fait partie.Il ne s'agit pas d'une comédie romantique rocambolesque. Au contraire, c'est une histoire où la simplicité et le réalisme sont les maîtres-mots. Prenez deux personnes opposées, mettez-les ensemble dans une colocation contrainte et attendez de voir le résultat. On aime dire que les opposés s'attirent, cela ne pouvait pas mieux tomber.
Kang Seo Joon (Son Woo Hyun) est un acteur populaire, extraverti et chaleureux qui connaît une controverse suite à une altercation dans un petit restaurant. Han Ji Woo (Kim Kang Min) est un cuisinier discret et introverti à la langue acérée qui refuse de danser sur l'air d'un autre. Les étincelles jaillissent rapidement, créant une alchimie incroyable avec son lot d'émotions. Ce sont des sentiments discrets qui se développent sur le temps entre deux échanges. Ils ne tombent pas amoureux au premier regard, ils ne sont pas parfaits non plus, et c'est toute la réussite des personnages. Ce sont des personnes comme vous et moi. Deux adultes ordinaires qui n'auraient pas dû se rencontrer, et en fin de compte…
La simplicité du scénario évite les intrigues secondaires inutilement dramatiques. Quelques unes sont bien là, mais elles sont intégrées et ne viennent pas casser le rythme. Cela démontre une nouvelle fois qu'une histoire correctement écrite fonctionne sans une multitude d'intrigues, de malentendus et de trahisons dramatiques. À la place, Park Young délivre une scénario tendre, mignon et réconfortant. La réalisation de Hwang Da Seul donne vie à cette romance avec de beaux plans et une palette de couleurs ravissante.
En bref, To My Star est l'un de mes KBL préférés (et BL favoris). Grâce à sa simplicité et sa belle construction, il se démarque par son ambiance légère, ses émotions vibrantes, sa discrète et jolie bande-son, ainsi que ses personnages ordinaires.
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Romance historique simple et dynamique...
Dawn Is Breaking est une intrigue simple et bien gérée. L’histoire connaît ses petits détours et manigances de palais, tout en restant accessible et sans incohérences grotesques. À moins de vouloir creuser (ce qui n’est pas l’intérêt d’un webdrama), le fil rouge se construit et suit son cours. Les situations s’enchaînent avec du rythme, étant donné que les mini dramas n’ont pas besoin d’épiloguer des heures. De plus, les décors sont sobres et élégants, tout comme les maquillages. Enfin, les costumes sont magnifiques et ne donnent pas l’impression d’être de mauvaise qualité.Certes, l’intrigue d’une épouse qui souhaite tuer son mari a déjà été explorée ces derniers mois. Malgré tout, le drame parvient à lui donner une autre saveur, jouant avec les personnages et les connexions entre eux.
Encore une fois, les personnages ont une place centrale. Attendais-je vraiment autre chose de la part de Li Fei qu’un personnage majestueux, cruel, méchant, mais au cœur tendre, et sexy comme le diable ? Nope ! Après A Tale of Love and Loyalty, Li Fei revient dans un rôle de précepteur d’État alimenté par la vengeance. Ce dernier brille dans son rôle avec ses sourires aussi séduisants qu’inquiétant, son regard enflammé et son charisme.
À ses côtés, He Xuan Lin que je n’ai jamais vu auparavant. C’est une femme blessée, mais courageuse. Plutôt que d’avoir une demoiselle en détresse qui pleure en hurlant sans discontinuer, nous avons une femme digne et forte, malgré l’adversité. Ravissante et charmante, l’actrice a délivré une performance solide.
L’alchimie du couple est agréable. L’affection est joliment mise en scène, tout comme l’interaction physique. C’est l’un des rares mini C-Dramas où les scènes affectueuses sont moins importantes que l’esprit. Car oui, les personnages échangent beaucoup. La possibilité d’une fin triste dans les webdramas est drastiquement plus élevée qu’un drame populaire. Naturellement, la fin n’est pas une surprise, tout en restant cohérente avec les événements. Cependant, elle laisse le téléspectateur avec une image qui alimente son imaginaire, sûrement pour une note d’espoir.
En bref, Dawn Is Breaking n’invente rien, il ne fait que recycler des idées déjà existantes, mais il le fait bien avec juste ce qu’il faut de dynamisme.
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