Superficiel !
Le webtoon est sûrement adorable, ce qui me fait me demander comment son adaptation peut être aussi fade. L'histoire et les personnages sont ternes, malgré une photographie lumineuse.Les personnages ne sont pas développés. Ils n'ont aucune profondeur ni histoire passée. Pour moi, Ha Min ne correspond pas au rôle. Je n'ai jamais vu Do Ha, je ne voyais que Ha Min essayant d'incarner Do Ha, lorsqu'il ne me hérissait pas le poil entre deux actes/propos discutables. De l'autre côté, si Kim Ji O s'en sort mieux, il n'est pas si convaincant en tant que Woo Hyun. Globalement, ils n'étaient pas très bons. Une larme de crocodile et des yeux de biche ne suffisent pas.
L'alchimie est inexistante. Je n'ai trouvé aucun artifice entre eux (qu'ils soient amis ou amants). Peu importe la scène, je n'ai pu voir des sentiments être partagés, pas même lors d'une tentative de confession. Leurs décisions sont insensées, alors que la façon dont la relation progresse ne parvient jamais à devenir autre chose que futile.
La mise en scène est bonne avec de belles prises. Cependant, certaines scènes sont inutiles, tandis que la bande son se fait rapidement oublier. Ça aurait pu être un petit KBL mignon et douillet, mais en fin de compte, ce n'est pas grand chose.
En bref, Heart Stain effleure bien des thèmes mais avec superficialité. Les personnages sont fades, tout comme les acteurs qui peinent à transmettre une émotion, tandis que l'alchimie n'a jamais passé la porte. Un oubliable.
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Jack & Joker: U Steal My Heart! (Uncut Ver.)
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Une alchimie toujours efficace, mais une intrigue qui s'étend sans raison…
La comédie m'a prise au dépourvu, tandis que l'histoire a fini par me laisser sur le carreau. J'aurais pu abandonner ce drama, mais j'ai toujours apprécié Yin et War, dont l'alchimie, malgré des personnages peu développés, est restée entraînante.Je ne les avais pas revus depuis Love Mechanics (2022), néanmoins, j'avais gardé un bon souvenir, et il ne fait aucun doute qu'ils n'ont rien perdu de leur alchimie. Elle n'est pas explosive, en revanche, elle est calme et intense. Tout comme leur relation qui progresse lentement, passant d'amis à ennemis et amants. Ce n'est pas la plus belle romance, cela dit, elle fonctionne. En revanche, les personnages ne sont pas étoffés, ça se ressent sur l'enchaînement des décisions tant sur le plan amical que romantique.
L'ensemble de la distribution est bon, malgré un manque de développement des personnages. Certains vont et viennent sans raison : Hope, Save, Nang ou encore Rosé. Même Tattoo, Hoy et Aran me laissent perplexes. C'était comme s'ils servaient qu'à faire tourner la machine. Pourtant, sans eux, l'histoire ne serait que plus vide.
Pour moi, le vrai problème de Jake & Joker, c'est d'avoir un Robin des Bois des temps modernes qui élabore des plans précaires tout en comptant sur la chance. Dans un même temps, cette chance amène de la comédie. Si ça fonctionne sur les premières minutes, au bout d'un moment, c'est trop. La tension ne monte jamais en raison d'un bruitage ou d'un gag. Certes, l'histoire n'invente rien, on pouvait ne pas avoir de grandes attentes, mais j'espérais une histoire fluide. Or, l'équilibre des genres n'est pas bon. De plus, le format de 12 épisodes était trop long. Avec deux de moins, cela aurait permis de ne pas rallonger l'histoire qui n'en avait pas besoin.
Il y avait de bonnes idées, notamment le jeu des Quatre Cavaliers sur fond de critique sociale. Le jeu (un Monopoly géant) m'a rappelé l'opulence et l'excentricité de Hunger Games. Cette façon décomplexée de s'enjailler autour de ce plateau pour savoir quels quartiers (/districts) ils vont remporter. Il aurait été intéressant de prendre cette direction. Cependant, la mise en scène frôle le ridicule plus d'une fois alors que le jeu n'est qu'un simple élément de l'intrigue. Il n'a pour unique but de créer des méchants (pas si méchants pour certains) en mousse et un ridicule grain de sable sur la prétendue critique sociale.
En bref, pour moi, Jake & Joker n'est ni un chef-d'œuvre ni un incontournable. Ce n'est pas le plus mauvais de son genre, mais pour être honnête, sans Yin et War, je n'aurais pas insisté davantage. L'histoire manque de fluidité et de scènes marquantes, tandis que les antagonistes ne sont que des caricatures peu crédibles.
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Quand il pleut, le cœur trouve son propre rythme...
C'est un drame qui met en lumière la difficulté d'avancer dans une relation lorsque les besoins ne sont pas satisfaits. Cette remise en question, alors qu'on pensait que l'autre était, en quelque sorte, la réponse à tout...Aimer quelqu'un et laisser quelqu'un nous aimer, c'est difficile. Partager une relation l'est tout autant, parce qu'elle demande des efforts permanents. Au Japon, il n'est pas rare de voir des couples (notamment mariés) qui ne partagent aucune intimité, tout autant qu'il est commun de voir des infidélités. Sur ce point, When It Rains It Pours sait comment le mettre en scène. Il y a quelque chose d'extrêmement triste dans le fait d'être en couple, mais d’avoir le sentiment d’être seul(e). C'est la façon dont j'ai perçu les relations de Hagiwara et Sei.
D'un côté, il y a Hagiwara Kazuaki (Muto Jun), qui vit avec sa petite amie, Mizutani Kaori (Akita Shiori) et qui pense au mariage. Pourtant, dès qu'il cherche à partager un moment intime, elle le rejette. Sa petite amie n'aime plus avoir de relations intimes avec lui, décidant que son côté viril est désagréable. Un trait qui contraste franchement avec la relation qu'il va développer au côté de Sei. D'ailleurs, Nakarei Sei (Ito Asahi) vit avec Fujisawa Kazuaki (Matsumoto Hiroki). C'est un couple, mais sans en être réellement un. Ils partagent un appartement ensemble, mais Fujisawa refuse d'avoir des rapports intimes avec lui. Au fil du temps, Fujisawa l'a isolé, le rendant presque dépendant. Alors que Sei se compare à un parasite dans la vie de Fujisawa.
Ce sont deux couples différents, mais avec un point commun : ils n'ont pas de rapports intimes. Après une erreur de mail, Hagiwara Kazuaki et Nakarei Sei vont discuter. Peu importe qu'ils ont des orientations différentes, cela ne change pas grand-chose dans le fait de pouvoir en parler. La pudeur japonaise n'est pas nouvelle, cela dit, c'était agréable de voir la curiosité et l'honnêteté dans leurs échanges. En particulier Nakarei Sei qui est aussi franc qu'une lame fraîchement aiguisée. Alors qu'ils découvrent être collègues, ils finissent par se rapprocher et passer la nuit ensemble.
Si l'histoire repose sur l'infidélité, il ne s'agit pas seulement d'une partie de jambes en l'air. C'est tellement plus ! C'est un trop-plein qu'ils ont évacué avant de réaliser que les sentiments sont déjà là… Parfois, les sentiments grandissent et s'installent confortablement et cela nous demande du temps pour réaliser qu'ils sont là. Les sentiments sont progressifs, mais de redoutables vicieux qui savent se faire discrets, jusqu'au moment où ils décident de se montrer. Ou, à l'inverse, les sentiments s'effacent et on ne le remarque qu’une fois qu'ils ont tous disparu. Hagiwara et Sei ont trouvé en l'autre la façon de satisfaire leurs désirs. Ils ne suivent plus le rythme des autres, mais le leur.
L'ensemble des acteurs était formidable, tout comme le développement des personnages. La photographie est superbe avec de magnifiques plans sous la pluie. J'ai apprécié la simplicité de l'histoire et l'absence de crises de larmes. Mon seul regret est qu'un épisode supplémentaire aurait pu amener une fin plus honorable. Bien que ce soit une bonne fin, il lui manque un petit quelque chose. Je chipote ? Peut-être.
En bref, il faudra passer au-delà de l'infidélité pour capturer chaque émotion When It Rains It Pours. Bien que l'histoire soit simple, elle n'en est pas moins intense et pleine de réflexions sur ce qu'on attend d'une relation avec des personnages intéressants et honnêtes.
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Arrêter les faux-semblants et vivre en toute liberté…
Délaisser les faux-semblants pour s'occuper de son travail et de soi-même. Trouver son point d'équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Rencontrer l'amour, aussi. Être ordinaire, mais vivre libre.Fake It Till You Make It se divise en deux thématiques. La première, le milieu professionnel. La seconde, la romance. Il est question de droit et de finances, donc cela se place dans des bureaux avec le jargon, les longs débats et les réunions. La partie professionnelle permet aux personnages d'évoluer et d'apprendre, bien qu'on entre dans une répétition au bout d'un moment. Ensuite, il y a la romance. C'est ainsi que l'histoire trouve son équilibre. En jonglant de façon réaliste entre les genres. Après tout, nous passons plus de temps au travail qu'à la maison et nous côtoyons plus souvent nos collègues que notre entourage proche.
La romance est magnifique. Simple et intelligente. Douce et mature, mais aussi sexy au point d'avoir le cœur au bord des lèvres. On est loin des clichés d'une comédie romantique quelconque. Pas de grands drames ni de parents diaboliques. Quelques femmes aux dents longues, mais rien que FL ne puisse pas gérer dignement et calmement. Mais aussi des baisers tendres, réconfortants et chaleureux, sans qu'il n'y ait besoin de plus. Quoiqu'il en soit, la romance met en scène deux personnes intelligentes et patientes qui prennent le temps de réfléchir et surtout qui prennent plaisir à communiquer.
Il est évident que le casting est pour quelque chose dans la réussite de ce drame. Elvira Cai (Tang Ying) dépeint une femme solide et aspirante dans sa carrière. Elle est indépendante et ne semble pas chercher l'amour après un échec passé, jusqu'à ce que l'amour vienne de lui-même. Elvis Han (Xi Zi Quan) dévoile un homme charmant et playboy sympathique et intéressant. Avant que ses barrières ne s'abaissent au fur et à mesure, ne perdant pas de son charme originel, au contraire. J'ai adoré la façon dont ils étaient inconnus, puis méfiants, amis et enfin amants. C'est progressif, réaliste (oui, encore) et honnête. Lin Xin Zi (Bao Shang En) est la demi-sœur de Tang Ying. Elle est totalement différente de sa sœur. Elle veut le meilleur pour elle, se marier et être dorlotée comme une princesse. Sa façon de concevoir l'amour vient créer un immense contraste avec FL. Pour moi, Lin Xin Zi est une jeune femme immature qui pense que le bonheur et l'amour ne sont que des consommables. Son histoire est prévisible, mais légère. Je ne l'ai pas détesté, mais elle m'a rappelé la superficialité de beaucoup de relations dans les drames chinois.
Les situations des personnages (tant professionnelles que personnelles) sonnent réalistes. De la frustration d'un échec au travail, de la colère de devoir assumer une faute qui n'est pas la nôtre, jusqu'à avoir le sentiment que notre vie personnelle ne mène à rien. On apprend chaque jour un peu plus, tout comme on se découvre, c'est un processus long et fatigant. Et ce drame ne tente pas de le cacher, bien au contraire. Dans un monde qui nous en demande toujours plus et en moins de temps, il est difficile de tenir la cadence. Et c'est ce que l'histoire nous fait toucher du doigt. Travailler, c'est bien, mais travailler jusqu'à s'en rendre malade n'est ni un objectif de carrière et encore moins un objectif de vie. Le travail ce n'est pas la santé.
Réaliste et mature, Fake It Till You Make It est un voyage initiatique qui s'intéresse à l'essence même de ce que nous sommes avec deux personnages imparfaits, mais réalistes, qui mêle le travail et l'amour, sur fond de solitude et réflexion.
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De la dragouille gentille...
Je n'avais pas énormément d'attentes sur Jun & Jun. J'ai même été à deux doigts d'arrêter après le deuxième épisode, parce que la possessivité de Choi Jun, alors que je n'avais même pas encore fini mon café, c'était trop.C'est un drame de bureau typique aux connecteurs faciles. Lee Jun (Yang Jun Mo) est un ancien idole qui débute dans son premier travail en tant que stagiaire. Choi Jun (Ki Hyun Woo) est son patron, mais aussi un ami d'enfance que Lee Jun n'avait plus revu depuis belle lurette. Song Hyun Jae (Jo Chan Hyun) est l'ancien manager de Lee Jun et Simeon (Park Hyeong Seop), une personnalité populaire, et travaille également dans l'entreprise que Lee Jun rejoint.
L'intrigue est inconsistante et n'est qu'un prétexte à la romance des Jun. Pour moi, c'est un tranche de vie sur une période très courte avec des personnages qui s'agitent autour du futur couple. En réalité, on y trouve de la drague, des confrontations gentilles, de la jalousie et des résolutions pour le plaisir de tous. Cela dit, je dois avouer que le couple secondaire (enfin couple, c'est vite dit (Song Hyun Jae et Simeon)) m'a plus intrigué que le couple principal.
Jun & Jun est un drame qui se regarde sans aucune prétention. Le "chéri" de Simeon, était la scène la plus excitante. Inutile de chercher autre chose que de la drague, de la jalousie et une touche de niaiserie, mais en fin de compte, l'attraction venait (pour moi) de Song Hyun Jae et Simeon.
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Drôle, mais creux !
Ce n'est pas un mauvais drama, mais ce n'est pas non plus un recommandable. Il est difficile de pleinement s'en satisfaire en raison de ces facilités scénaristiques, sa FL trop naïve et son final prévisible.Le rire est une émotion difficile à susciter chez quelqu'un. Pourtant, Love Unexpected y arrive aisément. Renforcées par des bruitages, les scènes en deviennent hilarantes pour certains. Cependant, l'humour ne suffit pas et rapidement, le scénario tourne en rond.
Love Unexpected avait beaucoup de potentiel. Au départ, Ke Si Yi (Judu Qi) apparaît comme une jeune femme douce, mais avec du caractère. Avant de soudainement prendre un virage à 360°. Elle devient alors une pleurnicheuse niaise et stupide. Xu Nuo (Fan Shi Qi) est dans un personnage dénué d'émotions. Il est privé de tout, mais s'en sort bien. Pourtant, comme Ke Si Yi, son personnage manque de charme. Si les romances chinoises sont lentes, il faudra attendre le douzième épisode pour voir les choses bouger, avant qu'elles ne reviennent en arrière. L'histoire ne cesse de faire des détours. En revanche, l'alchimie entre les personnages est présente. Cependant, le final est prévisible avec une fin abrute.
Malgré son départ solide, Love Unexpected a perdu, pour moi, de l'intérêt au fur et à mesure des épisodes. Il reste un drame drôle, mais étonnamment vide et pour lequel, je ne garde que de faibles souvenirs.
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Touchant et poignant !
S'il ne semble pas offrir grand chose dans ses grandes lignes (deux personnages traumatisés qui sont liés, mais sans le savoir et finissent par se retrouver), il renferme pourtant une puissance émotionnelle stupéfiante.Il ne faut pas attendre longtemps avant de plonger au cœur de l'intrigue. Sans grande précipitation, les scènes se dévoilent, nous donnant alors un aperçu des traumatismes et conséquences de chaque personnage. Malgré les années qui passent, la douleur (physique et mentale) est toujours aussi vive. Soit on apprend à vivre avec, soit on tente de l'amoindrir.
Ha Moon Soo (Won Jin A) porte le poids de la mort de sa petite sœur. Rongée par cela, elle s'empêche de profiter de sa vie. Acculée et en charge d'une mère se noyant dans l'alcool, elle tente d'encaisser, ignorant ses propres blessures. Avec force, elle ne recule pas devant la difficulté. Won Ji A délivre une performance prenante avec des émotions vives. Lee Gang Doo (Lee Jun Ho) est également victime et connaît bien des démons. Dans cet accident, il perd son père, passe des jours entiers avec une personne décédée sous des décombres et ne pourra plus jouer au foot. C'est un personnage torturé et en colère qui ignore comment le gérer. Lee Jun Ho transmet une palette d'émotions captivantes. Quant à leur histoire, elle est réconfortante et chaleureuse, exactement ce que ce dont ils avaient besoin.
L'histoire progresse sous la forme de flash-back. Au fil des épisodes, les pièces du puzzle se mettent en place, tandis qu'elles renforcent les caractères et pensées des personnages. De la grande sœur pleine de regrets et de l'anticipation de cet homme qui lutte chaque jour contre un mal qui le ronge. Sans jamais abuser du côté dramatique, on se laisse submerger par les peines et les combats respectifs de chacun avec un seul but : vivre. Bien que certains éléments sur les derniers épisodes n’étaient pas utiles, on retiendra particulièrement la relation solide qui s’est formée et la performance de chaque acteur.
La bande originale est très jolie. À la fois lente, nostalgique et mélancolique. Au travers de certaines chansons, on ne peut échapper aux notes d'espoir qu'elles dégagent aussi pour finir par une photographie sublime.
En bref, Just Between Lovers est un mélodrame glacial et aux combats brûlants qui pousse deux âmes perdues et blessées à faire face aux démons du passé.
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L'amour, c'est un peu comme une rencontre sportive…
You're my Sky adopte une approche réaliste entre des dilemmes de futurs sportifs, des blessures et des défaites. Accepter de ne pas être le meilleur, malgré les efforts. L'amitié qui se construit au fil du temps et bien évidemment, l'amour naissant et ce qu'il implique pour l'avenir.L'histoire se décline en trois romances avec des particularités etc. Les romances prennent beaucoup de place, mais il y a une forme d'équilibre avec les intrigues sportives (même si, comme toujours, j'aurais aimé plus de sport).
Thorn (Suar Kritsanaphong Sripattiyanon) et Fah (Tae Chayapat Kongsub), le couple principal. Amis depuis l’enfance, Thorn vit un amour à sens unique, tandis qu'ils partagent une passion pour le basket. Suar révèle un potentiel incroyable dans la peau de Thorn. Cependant, Tae – le plus expérimenté du casting en réalité – sera légèrement décevant dans le rôle de Fah. On pourrait presque penser que ce n’était pas le bon acteur pour ce rôle. Leur intrigue est principale et, en effet, ils mènent la partie. Cependant, on pourra noter une faiblesse à partir de la seconde partie.
Aii (Jump Kananat Yansukon) et Saen (Boom Thanut Jiraratchakit), le couple mignon. Entre timidité et évolution lente, leur relation se construit en douceur et sont malmenés par des imprévus. Après tout, on ne sait jamais quand l'amour décidera de venir frapper à notre porte. Et souvent, il amène avec lui des choix à faire. La personnalité introvertie et brute d'Aii se lie à celle extravertie et douce de Saen.
Pour finir par Dome (Kris Sakris Strickland) et Vee (Tanathorn Charoenratanaporn), le couple inattendu. Leur relation (platonique) débute par des étincelles et se termine par un véritable brasier. Au fil de l'histoire, Dome et Vee explorent leurs limites. Cependant, leur relation peut aussi se résumer par le fait de rencontrer la bonne personne au mauvais moment.
En bref, malgré des sauts dans le temps incertains (on ignore le temps écoulé), l'ambiance et le réalisme nous plonge dans ce drame aux conflits intérieurs.
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Xiao Zhan cultive la romance chinoise avec charme...
Si Lin Zhi Xiao n’est pas tombée amoureuse de Gu Wei au premier regard, je ne peux pas dire de même. Il est évident que Xiao Zhan est de ces acteurs polyvalents qui ne cessent de cultiver différentes compétences dans plusieurs registres. Aucun doute sur le fait que ça fonctionne.Dans le rôle de Gu Wei, un gastro-entérologue, Xiao Zhan nous apparaît avec tant de naturel qu’on pourrait y voir une seconde peau. Maniaque et obsédé par la propreté, il est également un médecin dévoué et attentionné, bien qu’il connaisse une perte de confiance. Xiao Zhan arrive à transmettre avec justesse chaque émotion de son personnage, sans jamais donner l’impression de trop en faire.
Lin Zhi Xiao est une jeune étudiante, immature avec une attirance pour un homme plus âgé. Si le jeu de Yang Zi est bon, son personnage n’est pas sans failles. Il m'est arrivé plus d'une fois de rouler des yeux. Avec un écart de 9 ans dans le drame, Lin Zhi Xiao apparaît continuellement comme immature et impulsive. Elle agit souvent avec un air boudeur que les drames chinois mettent si souvent en scène. Cela ne faisant qu’accentuer la différence d’âge entre les deux protagonistes et créer des situations et malentendus qui pourraient être évités.
Dans une culture où l’âge est important, on ne peut y voir qu’un énième moyen de s’amuser en créant des situations diverses. Maladresses ou situations mal amenées, le drame s’engouffre dès les premiers épisodes dans une brèche qu’il quittera difficilement : l’insistance sur la différence d’âge. En effet, Lin Zhi Xiao insiste tellement sur le fait que Gu Wei est (je cite) « vieux » comparé à elle que c’en est devenu particulièrement pénible.
De plus, The Oath of Love n’explorera pas à son maximum toutes les situations possibles avec sa romance. Malgré tout, elle fonctionne grâce à une mise en scène simple et légère, mais aussi son réalisme et ses valeurs familiales. Les baisers sont réalistes pour la plupart, tout comme les interactions entre les deux acteurs.
The Oath of Love possède une fin heureuse, mais elle laisse une pointe d’amertume sur le bout de la langue. À croire que l'histoire ne pouvait se terminer autrement qu'avec un dernier drame. Cependant, la performance de Xiao Zhan reste, à mes yeux, l'argument phare de ce drame.
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Money Heist: Korea - Joint Economic Area - Part 1
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Un remake en quête de son identité...
J'ai beaucoup aimé la version espagnole (sans dépasser la troisième saison). Avec ce remake, il y avait pas mal de possibilités. Cependant, la série semble vouloir rester dans l'ombre de l'originale. Sans jamais prendre de réels risques dans son enchaînement, ou en restant fidèle au casting original, si la série s’offre quelques scènes inédites, elle refuse d’être audacieuse. Pourtant, son contexte avait tous les avantages.Malgré tout, la version sud-coréenne arrive sans peine à s’imposer en reprenant l’empreinte graphique de la série. Combinaisons rouges et masques. Cette fois, il ne s’agit pas de Salvador Dalí, mais de masques hahoetal.
Dès le départ, Money Heist Korea met en place son contexte politique. La Corée du Sud et la Corée du Nord ont développé, ensemble, un système économique qui permet aux deux Corées de faciliter leurs échanges. Ryoo Yong Jae, le scénariste, compte bien tirer profit de ce contexte. Contrairement à La Casa de Papel, ce point dans l’intrigue va apporter plus d’intérêt.
Cependant, les six épisodes disponibles ne permettent pas de se dégager entièrement de sa version originale. Et c’est toute la remise en question. Le remake est-il prématuré ? Netflix est-il trop gourmand à vouloir surfer sur la vague de braqueurs ? Or, on appréciera de voir que, malgré le court format, le rythme est maintenu sans peine.
Il est clair que pour ceux n’ayant pas vu La Casa de Papel, la découverte de Money Heist Korea sera un régal. Pour ceux connaissant la version originale, Money Heist Korea n’arrivera probablement pas à obtenir sa propre identité, malgré sa touche de nouveauté.
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Trop d’intrigues au profit de pas grand-chose...
C’est sûrement le plus gros problème de ce drama : les nombreux contextes. Et d'une certaine façon, cela fait écho aux productions d'aujourd'hui. Une majorité de celles-ci, vont préférer vingt problèmes plutôt que se concentrer sur cinq d’entre eux et les traiter correctement.Le meilleur exemple reste l’intrigue de Shin Dae Ryuk (Kim Do Hoon). Son histoire était de loin la plus poignante de tout le drama. Nous avions tout. De l’émotion à l’évolution du personnage dans une réelle sensibilité vibrante. Chacune de ses apparitions rendait le moment prenant au point de sourire et pleurer avec lui. Kim Do Hoon a su donner à son personnage une sensibilité unique au point d’émouvoir le spectateur. Pour moi, il a volé la vedette de tout le monde. Pourtant, les scénaristes jetteront tous leurs efforts à la poubelle afin de prolonger son histoire pour rien. Ce petit joyaux devint alors un simple fragment de pierre friable sans intérêt.
On se surprend, au bout de plusieurs épisodes (dix pour ma part), à attendre la fin. Today’s Webtoon perd de son attraction en même temps que ses personnages. L’histoire commence par devenir ennuyeuse et exagérée. Non sans oublier les tropes habituels : réunion de famille, scandales, maladie etc. Si la fin reste jolie, elle garde un petit goût amer – notamment si on s’est prit d’affection pour Shin Dae Ryuk. Quant à la romance, les étincelles sont faiblement là.
En bref, c'est sympathique, mais en fin de compte, on n'en retient pas grand-chose.
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Un survival à la fois délirant et sanglant...
Survivre face à une organisation criminelle qui n'a qu'un seul but : vous faire taire. Ce sont les grandes lignes d'Alice the Final Weapon, et elles seront suffisantes pour tenir le rythme jusqu'au bout.Il en ressort de l’humour noir avec une bonne dose d’action et son lot de scènes de combat excellentes. Le sérieux de la situation se confronte à l’absurdité globale. En réalité, l'histoire jongle entre plusieurs styles sans jamais perdre son équilibre.
Les personnages partagent un traumatisme différent, mais c’est ce qui va les rapprocher au fil de l’intrigue. Parfois, ils décident de se raconter des histoires se mettant en scène et laissant leurs doux fantasmes s’exprimer. Ce n’est pas une romance d’adolescents habituelle, ni même une tentative de survie face à une horde de zombies.
Alice, the Final Weapon pourra en dérouter plus d’eux avec son introduction. Pourtant, sous sa couche décalée aux situations incrédules et gores se cache une sacrée dose d’action complètement déchaînée.
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Troublant...
Bah, tout est dans le titre. Si la première partie du film captive, la seconde devient prévisible au possible.Cette suite est hilarante de ridicule, mais capable de proposer des scènes prenantes (notamment sous l'eau dans sa première partie). Je ne vais pas faire l'éloge du scénario, il est médiocre. Avec en plus un petit pitch qui se veut écolo bien qu'on se doute que les gentils écolos ne le sont pas tant que ça. Ah, l'argent ! Je ne vais pas non plus m'attarder sur Jason Statham qui semble vouloir détrôner Chuck Norris. Cependant (et comme pour le premier film), l'ensemble du casting est bon, mais manque encore une fois d'émotion, malgré quelques tentatives.
En réalité, ce n'est pas surprenant qu'il soit tant critiqué, mais il reste divertissant et je plaide coupable de l'avoir été. Il m'a tiré plus de rires que je ne le pensais parce que c'est absurde, mais avec une bonne mise en scène. Il est dommage de voir qu'en fin de compte, on passe peu de temps sous l'eau.
En bref, The Meg 2 est exactement ce qu'on attendait. Une suite médiocre et ridicule qui nous tire quelques rires.
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Le parfait film pop-corn un soir d’été, les pieds dans l’eau...
Ce n’était qu’une question de temps avant que Jason Statham veuille prendre possession des océans. Faisant face à un requin géant, on pouvait espérer des effusions de sang dans une démesure typiquement hollywoodienne. Si le film n’est pas une révélation, il aura le mérite d’être idéal pour une soirée pop-corn a barbotter dans l’eau. Parce qu’on le sait, le public ciblé est large, notamment lorsqu’il s’agit d’une collaboration entre les US et la Chine.En Eaux Troubles (The Meg) ne prend pas de risques et reste sur une base simple afin de séduire son public. Peut-on lui en vouloir ? Cela dépendra de ce qu’on attendait de lui. Ainsi pas de mare de sang (dommage), pas de scènes trop violentes (encore dommage). Certes, on n’attendait pas vraiment un Piranha version Mégalodon d’Alexandre Aja, mais peut-être un peu plus qu’un petit saignement.
Cependant, le film est visuellement bon (notamment les scènes sous l’eau qui sont bien agréables), bien qu’on note un manque de tension. Jon Turteltaub décide de ne pas trop tarder pour nous montrer la grosse bête qui est réussite.
En revanche, on ne pourra que pointer du doigt les personnages qui semblent incapables de montrer un soupçon d’émotions. Personne ne semble effrayé par l’attaque d’un requin préhistorique de plus de 20 mètres. Les pertes humaines sont rapidement balayées sous le tapis. Aucun ambiance particulière ne se dégage, même lors des scènes d’action. L’humour n’a même pas atteint le premier étage, sans parler de la pseudo-romance inutile.
En bref, c’est un bon divertissement qui ne se tarde pas d’être révolutionnaire. Les personnages sont des clichés, l’enchaînement est sans surprise et certains dialogues sont même prévisibles. Cela dit, il répond à sa nature première : divertir.
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Thriller engageant et critiques de la société...
The Abandoned nous plonge aux côtés de la policière Wu Jie, prête à appuyer sur la détente de son arme dont le canon repose sur sa tempe. Cependant, elle est interrompue et fait la découverte du corps d’une femme. Malgré son envie d’être mutée pour espérer faire le deuil de la perte de son mari, elle se retrouve chargée de l’enquête. Avec en plus, la charge de former une nouvelle recrue, Wei Shan.Dès les premières minutes, on ressent quelques ondes de The Chaser (2009), un incontournable du genre de Na Hong Jin. Cela dit, sans être une copie, un jeu contre la montre se met en place. Entre temps, les deux policières se retrouvent assistées par un autre personnage qui souhaite lui aussi arrêter le meurtrier. The Abandoned véhicule de l’émotion au travers de ses personnages. Tout comme il traite également de problèmes sociétaux.
En effet, les victimes sont toutes des immigrées à Taïwan. Elles sont des cibles idéales. Après tout, qui irait à leur recherche ? Même dénoncer leur disparition à la police reviendrait à prendre le risque de se faire expulser. Naturellement, elles deviennent des cibles de choix pour qui veut assouvir ses désirs sordides. L’intrigue policière se renforce par les tourments de Wu Jie qui doit accuser le suicide de son mari. En revanche, le personnage de Xiang Jie Ru n’apporte pas grand-chose si ce n’est une solution bien-pensante à Wu Jie.
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