This review may contain spoilers
Quand il pleut, le cœur trouve son propre rythme...
C'est un drame qui met en lumière la difficulté d'avancer dans une relation lorsque les besoins ne sont pas satisfaits. Cette remise en question, alors qu'on pensait que l'autre était, en quelque sorte, la réponse à tout...
Aimer quelqu'un et laisser quelqu'un nous aimer, c'est difficile. Partager une relation l'est tout autant, parce qu'elle demande des efforts permanents. Au Japon, il n'est pas rare de voir des couples (notamment mariés) qui ne partagent aucune intimité, tout autant qu'il est commun de voir des infidélités. Sur ce point, When It Rains It Pours sait comment le mettre en scène. Il y a quelque chose d'extrêmement triste dans le fait d'être en couple, mais d’avoir le sentiment d’être seul(e). C'est la façon dont j'ai perçu les relations de Hagiwara et Sei.
D'un côté, il y a Hagiwara Kazuaki (Muto Jun), qui vit avec sa petite amie, Mizutani Kaori (Akita Shiori) et qui pense au mariage. Pourtant, dès qu'il cherche à partager un moment intime, elle le rejette. Sa petite amie n'aime plus avoir de relations intimes avec lui, décidant que son côté viril est désagréable. Un trait qui contraste franchement avec la relation qu'il va développer au côté de Sei. D'ailleurs, Nakarei Sei (Ito Asahi) vit avec Fujisawa Kazuaki (Matsumoto Hiroki). C'est un couple, mais sans en être réellement un. Ils partagent un appartement ensemble, mais Fujisawa refuse d'avoir des rapports intimes avec lui. Au fil du temps, Fujisawa l'a isolé, le rendant presque dépendant. Alors que Sei se compare à un parasite dans la vie de Fujisawa.
Ce sont deux couples différents, mais avec un point commun : ils n'ont pas de rapports intimes. Après une erreur de mail, Hagiwara Kazuaki et Nakarei Sei vont discuter. Peu importe qu'ils ont des orientations différentes, cela ne change pas grand-chose dans le fait de pouvoir en parler. La pudeur japonaise n'est pas nouvelle, cela dit, c'était agréable de voir la curiosité et l'honnêteté dans leurs échanges. En particulier Nakarei Sei qui est aussi franc qu'une lame fraîchement aiguisée. Alors qu'ils découvrent être collègues, ils finissent par se rapprocher et passer la nuit ensemble.
Si l'histoire repose sur l'infidélité, il ne s'agit pas seulement d'une partie de jambes en l'air. C'est tellement plus ! C'est un trop-plein qu'ils ont évacué avant de réaliser que les sentiments sont déjà là… Parfois, les sentiments grandissent et s'installent confortablement et cela nous demande du temps pour réaliser qu'ils sont là. Les sentiments sont progressifs, mais de redoutables vicieux qui savent se faire discrets, jusqu'au moment où ils décident de se montrer. Ou, à l'inverse, les sentiments s'effacent et on ne le remarque qu’une fois qu'ils ont tous disparu. Hagiwara et Sei ont trouvé en l'autre la façon de satisfaire leurs désirs. Ils ne suivent plus le rythme des autres, mais le leur.
L'ensemble des acteurs était formidable, tout comme le développement des personnages. La photographie est superbe avec de magnifiques plans sous la pluie. J'ai apprécié la simplicité de l'histoire et l'absence de crises de larmes. Mon seul regret est qu'un épisode supplémentaire aurait pu amener une fin plus honorable. Bien que ce soit une bonne fin, il lui manque un petit quelque chose. Je chipote ? Peut-être.
En bref, il faudra passer au-delà de l'infidélité pour capturer chaque émotion When It Rains It Pours. Bien que l'histoire soit simple, elle n'en est pas moins intense et pleine de réflexions sur ce qu'on attend d'une relation avec des personnages intéressants et honnêtes.
Aimer quelqu'un et laisser quelqu'un nous aimer, c'est difficile. Partager une relation l'est tout autant, parce qu'elle demande des efforts permanents. Au Japon, il n'est pas rare de voir des couples (notamment mariés) qui ne partagent aucune intimité, tout autant qu'il est commun de voir des infidélités. Sur ce point, When It Rains It Pours sait comment le mettre en scène. Il y a quelque chose d'extrêmement triste dans le fait d'être en couple, mais d’avoir le sentiment d’être seul(e). C'est la façon dont j'ai perçu les relations de Hagiwara et Sei.
D'un côté, il y a Hagiwara Kazuaki (Muto Jun), qui vit avec sa petite amie, Mizutani Kaori (Akita Shiori) et qui pense au mariage. Pourtant, dès qu'il cherche à partager un moment intime, elle le rejette. Sa petite amie n'aime plus avoir de relations intimes avec lui, décidant que son côté viril est désagréable. Un trait qui contraste franchement avec la relation qu'il va développer au côté de Sei. D'ailleurs, Nakarei Sei (Ito Asahi) vit avec Fujisawa Kazuaki (Matsumoto Hiroki). C'est un couple, mais sans en être réellement un. Ils partagent un appartement ensemble, mais Fujisawa refuse d'avoir des rapports intimes avec lui. Au fil du temps, Fujisawa l'a isolé, le rendant presque dépendant. Alors que Sei se compare à un parasite dans la vie de Fujisawa.
Ce sont deux couples différents, mais avec un point commun : ils n'ont pas de rapports intimes. Après une erreur de mail, Hagiwara Kazuaki et Nakarei Sei vont discuter. Peu importe qu'ils ont des orientations différentes, cela ne change pas grand-chose dans le fait de pouvoir en parler. La pudeur japonaise n'est pas nouvelle, cela dit, c'était agréable de voir la curiosité et l'honnêteté dans leurs échanges. En particulier Nakarei Sei qui est aussi franc qu'une lame fraîchement aiguisée. Alors qu'ils découvrent être collègues, ils finissent par se rapprocher et passer la nuit ensemble.
Si l'histoire repose sur l'infidélité, il ne s'agit pas seulement d'une partie de jambes en l'air. C'est tellement plus ! C'est un trop-plein qu'ils ont évacué avant de réaliser que les sentiments sont déjà là… Parfois, les sentiments grandissent et s'installent confortablement et cela nous demande du temps pour réaliser qu'ils sont là. Les sentiments sont progressifs, mais de redoutables vicieux qui savent se faire discrets, jusqu'au moment où ils décident de se montrer. Ou, à l'inverse, les sentiments s'effacent et on ne le remarque qu’une fois qu'ils ont tous disparu. Hagiwara et Sei ont trouvé en l'autre la façon de satisfaire leurs désirs. Ils ne suivent plus le rythme des autres, mais le leur.
L'ensemble des acteurs était formidable, tout comme le développement des personnages. La photographie est superbe avec de magnifiques plans sous la pluie. J'ai apprécié la simplicité de l'histoire et l'absence de crises de larmes. Mon seul regret est qu'un épisode supplémentaire aurait pu amener une fin plus honorable. Bien que ce soit une bonne fin, il lui manque un petit quelque chose. Je chipote ? Peut-être.
En bref, il faudra passer au-delà de l'infidélité pour capturer chaque émotion When It Rains It Pours. Bien que l'histoire soit simple, elle n'en est pas moins intense et pleine de réflexions sur ce qu'on attend d'une relation avec des personnages intéressants et honnêtes.
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