This review may contain spoilers
Un mélange des genres bien ficelé...
Deranged n'invente rien, mais exploite habilement son idée de base, plongeant doucement dans un film catastrophe sur fond d'épidémie, de complot pharmaceutique et d'hystérie collective. Si vous êtes amateur ou amatrice du genre, c'est un film à voir.
J'ai apprécié la solidité du scénario. On utilise un parasite déjà existant, mais celui-ci subit une mutation et commence à infecter l'Homme. Les infectés commencent par avoir un appétit important, puis une soif anormale avant de finir par se noyer, prit d'une folie, dans les lacs, les rivières ou même des baignoires. Ce n'est ni complexe, ni irréaliste. De plus, quoi de plus dégoûtant que la présence de vers dans l'organisme ? Tout part d'un projet visant à faire progresser la science, notamment sur le plan neurologique. Et finalement, ce projet échappe au contrôle des chercheurs qui se font racheter par une tierce compagnie qui ferme les laboratoires de recherches et développement. Des hommes d'affaires qui ne comprennent rien à la science et ne voient que le développement financier. L'état d'urgence prend de l'ampleur et la tension monte. Tout comme un abcès fini par se rompre, les vers mutants le feront aussi…
Et si tout était prévu depuis des mois ? Derrière cette épidémie se cache aussi un complot pharmaceutique. On le sait, plus on a de l'argent, plus on en veut. Des Hommes véreux, l'Histoire en connaît à l'échelle mondiale. C'est un ajout à l'histoire cohérent et peu surprenant. Comment gagner de l'argent ? En retirant du marché le seul médicament efficace, laisser le parasite faire sa part du boulot et ensuite vendre la formule une fois que le pays a sombré dans le chaos et l'hystérie générale. Que valent des milliers de morts comparés à des milliards de won ?
L'histoire alterne entre l'épidémie, les magouilles, les enjeux des personnages et l'hystérie collective d'une population effrayée. Si le début du film est lent, la suite se rattrape en trouvant son rythme. Deranged comporte peu de scènes graphiques, puisque l'objectif n'est pas de dégoûter le spectateur, visuellement. Mais peut-être de rappeler qu'on ne se baigne pas n'importe où en Corée du Sud.
L'ensemble du casting était excellent. En particulier les têtes principales, Kim Myung Min dans la peau d'un père dépassé par le travail qui va tout faire pour sauver ses enfants et sa femme. Ainsi que Kim Dong Wan en flic endetté, qui trouve enfin une raison de lutter pour une cause, tout en renouant avec son frère. Ainsi que Lee Ha Nui qui était ravissante et convaincante en tant que scientifique.
En bref, Deranged est un film catastrophe efficace avec juste ce qu'il faut de réalisme. Il mélange les genres à la coréenne (horreur, science-fiction, thriller, drame, épidémie) avec dynamisme au point de faire l'impasse sur le plat de nouilles ce soir.
J'ai apprécié la solidité du scénario. On utilise un parasite déjà existant, mais celui-ci subit une mutation et commence à infecter l'Homme. Les infectés commencent par avoir un appétit important, puis une soif anormale avant de finir par se noyer, prit d'une folie, dans les lacs, les rivières ou même des baignoires. Ce n'est ni complexe, ni irréaliste. De plus, quoi de plus dégoûtant que la présence de vers dans l'organisme ? Tout part d'un projet visant à faire progresser la science, notamment sur le plan neurologique. Et finalement, ce projet échappe au contrôle des chercheurs qui se font racheter par une tierce compagnie qui ferme les laboratoires de recherches et développement. Des hommes d'affaires qui ne comprennent rien à la science et ne voient que le développement financier. L'état d'urgence prend de l'ampleur et la tension monte. Tout comme un abcès fini par se rompre, les vers mutants le feront aussi…
Et si tout était prévu depuis des mois ? Derrière cette épidémie se cache aussi un complot pharmaceutique. On le sait, plus on a de l'argent, plus on en veut. Des Hommes véreux, l'Histoire en connaît à l'échelle mondiale. C'est un ajout à l'histoire cohérent et peu surprenant. Comment gagner de l'argent ? En retirant du marché le seul médicament efficace, laisser le parasite faire sa part du boulot et ensuite vendre la formule une fois que le pays a sombré dans le chaos et l'hystérie générale. Que valent des milliers de morts comparés à des milliards de won ?
L'histoire alterne entre l'épidémie, les magouilles, les enjeux des personnages et l'hystérie collective d'une population effrayée. Si le début du film est lent, la suite se rattrape en trouvant son rythme. Deranged comporte peu de scènes graphiques, puisque l'objectif n'est pas de dégoûter le spectateur, visuellement. Mais peut-être de rappeler qu'on ne se baigne pas n'importe où en Corée du Sud.
L'ensemble du casting était excellent. En particulier les têtes principales, Kim Myung Min dans la peau d'un père dépassé par le travail qui va tout faire pour sauver ses enfants et sa femme. Ainsi que Kim Dong Wan en flic endetté, qui trouve enfin une raison de lutter pour une cause, tout en renouant avec son frère. Ainsi que Lee Ha Nui qui était ravissante et convaincante en tant que scientifique.
En bref, Deranged est un film catastrophe efficace avec juste ce qu'il faut de réalisme. Il mélange les genres à la coréenne (horreur, science-fiction, thriller, drame, épidémie) avec dynamisme au point de faire l'impasse sur le plat de nouilles ce soir.
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