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  • Last Online: 9 hours ago
  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 5,781 LV15
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Completed
Perfect Marriage Revenge
3 people found this review helpful
by Link
Feb 23, 2024
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 6.5
Rewatch Value 6.5
This review may contain spoilers

Un drame revanchard qui s'assume...

Voilà un drame de revanche qui va jusqu'au bout des choses sans prendre la route du pardon. Plutôt que de montrer patte blanche (comme ce serait habituellement le cas), Perfect Marriage Revenge garde sa cape vengeresse jusqu'à son dernier épisode.

Dans un drame comme celui-ci, j'attends toujours le moment où le karma viendra faire son travail. Tout au long de l'histoire, on me fait ressentir des émotions négatives envers les antagonistes au point que je n'attends qu'une chose, une punition. Et c'est toujours incroyable lorsque ça arrive.

La mère (Lee Jung Hye) et la fille (Han Yoo Ra) sont des purges qu'on déteste, qu'on méprise et qu'on imagine plus d'une fois dans un broyeur. Elles sont méchantes et cruelles dans le seul but de pourrir la vie de Han Yi Joo et d'être supérieures à tout et tout le monde. Leur chute est aussi exquise qu'un nounours en guimauve (et j'aime vraiment les nounours en guimauve). Si elles sont assez caricaturales (tout comme une majorité des personnages), cela n'enlève en rien la haine qu'on alimente envers elles, ni le plaisir quant à leur destin. Le seul envers lequel j'ai eu un élan de sympathique à un moment donné n'est autre que Yoo Se Hyeok. Le type est juste amoureux de la mauvaise personne. Si cela n'enlève en rien ses agissements à l'encontre de Han Yi Joo, c'est bien le seul que je peux voir comme victime de manipulation affective.

Le couple est très agréable à suivre. Leur évolution semble un peu rapide, mais le rythme permet de rendre l'ensemble entraînant. D'ailleurs, le rythme est bon sur toute la durée du drama. Il se passe toujours quelque chose au point qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Bien sûr, certains éléments ne sont pas nouveaux, cela dit l'ensemble fonctionne par son rythme, son ambiance et ses acteurs/actrices qui sont tous très bons.

En bref, un drame de vengeance et quelques griffures ici et là. Si certains points sont sans surprises et avec des personnages un peu stéréotypés, il n'en est pas moins un drame plaisant avec cette pointe de satisfaction quant à sa ligne vengeresse qui s'assume jusqu'à son final.

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Completed
Bloodhounds
3 people found this review helpful
by Link
Jun 13, 2023
8 of 8 episodes seen
Completed 4
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 10
Music 7.0
Rewatch Value 7.0

À la fois brut et intense sur fond de camaraderie...

Deux boxeurs qui deviennent amis et vont lutter contre un usurier sans pitié. À la fois émouvant et entraînant sur fond de pandémie.

L'intrigue est en pleine pandémie. Rues désertes, port du masque obligatoire (ce qui ne gêne en rien la performance des acteurs) et bien sûr la détresse humaine et la chute financière d'une grande majorité des commerces - dont cafés et restaurants.

Le drama débute en plein combat de boxe au public absent. C'est de cette façon que Gun Woo (Woo Do Hwan) et Woo Jin (Lee Sang Yi) se rencontrent. Rapidement, ils se découvrent des points communs autre que la boxe et deviennent amis ponctué de pas mal d'humour. Et c'est un point fort, l'humour. Derrière la cruauté de l'usurier détestable mais parfait en la peau de Park Sung Woong, le duo offre de belles scènes gentilles et amusantes. D'ailleurs, les physiques de Woo Do Hwan et Lee Sang Yi sont spectaculaires (ce n'est qu'un détail, mais je voulais le préciser ahah).

J'ai lu plusieurs critiques qui disaient que Bloodhounds aurait pu être un drama exceptionnel. J'ignore ce qu'elles voulaient dire parce qu'il est excellent sur ce qu'il promet : deux amis qui décident de se venger d'un usurier qui vise exclusivement les plus pauvres et dans le besoin. Il apporte aussi de sacrés scènes de combats qui sont un pur plaisir visuel, car en plus d'être lisibles, elles sont joliment chorégraphiées.

À savoir qu'on fait disparaître en cours de route l'actrice Kim Sae Ron. En pleine controverse (ivresse au volant), Kim Joo Hwan a décidé de la retirer le plus respectueusement possible pour les personnes ayant travaillé sur le projet. Ce qui explique l'entrée de Oh Da Min en tant que petite fille de Oh In Muk. Malgré ce détail, le drama en souffre que très légèrement (à moins de faire une fixation dessus).

En bref, Bloodhounds donne ce qu'il promettait avec un duo brillant aux scènes de combat parfaites et dynamiques ainsi qu'une image propre et une musique discrète, mais efficace.

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Completed
My School President
3 people found this review helpful
by Link
May 29, 2023
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 9.0
This review may contain spoilers

Petit coup de cœur pour le BL scolaire le plus mature de GMMTV !

My School President est une formidable surprise à laquelle je ne m'attendais pas un seul instant. De son scénario à sa palette de personnages et son duo attachant, voilà peut-être le bon candidat pour une réconciliation avec les BL scolaires thaï de GMMTV.

L'histoire est classique dans ses grandes lignes. Gun voit son club de musique menacé de fermeture. À cela, s'ajoute Tinn, le président du conseil des élèves, qui semble l'avoir pris en grippe. Ce que Gun ignore, c'est que Tinn est amoureux de lui. Sur le papier, rien ne laisse présager un BL scolaire différent des dix précédents. Et pourtant…

L'un des premiers atouts de My School President réside dans ses acteurs qui n'ont jamais essayé d'être ce qu'ils ne sont pas. Ce sont des lycéens qui n'ont pas la prétention d'être des adultes tout en n'agissant jamais de façon immature ou gênante. Rien que pour cette raison, pour moi c'est le projet de GMMTV le plus mature de tout son catalogue avec une intrigue en milieu scolaire (collège, lycée et université). Les personnages évoluent doucement les uns avec les autres, ils tissent des liens forts qui respirent l'amitié, la camaraderie, le soutien et l'amour.

Gun (Fourth Nattawat Jirochtikul) et Tinn (Gemini Norawit Titicharoenrak) forment un super couple avec une alchimie taquine, douce, mignonne et vivante. Ce n'est pas brûlant ou passionné, mais adorablement mignon et stupidement craquant. C'est un couple qui réchauffe les cœurs. Le couple secondaire connaît aussi son petit développement. D'ennemis à amants, c'est une intrigue légère à suivre.

Le scénario est simple, et ça tombe bien parce qu'il l'assume pleinement. S'il use de quelques touches dramatiques, elles restent faibles et mesurées. Il est devenu difficile de ne pas cocher toutes les cases des clichés, des stéréotypes ou même des baisers accidentels dans un BL. My School President ne fonctionne pas ainsi, car il ne coche seulement les cases ayant une utilité. Attention à ne pas regarder Our Skyy 2 avant My School President. Ce serait gacher le plaisir de découvrir les personnages et l'histoire dans son contexte original. OS2 n'invente rien et est seulement une inversion des rôles.

La photographie est jolie, que ce soit de jour comme de nuit. Le montage est fluide et les plans sont agréables. Le seul bémol est les bruitages, certaines scènes en abusent un chouïa de trop, mais rien qui ne soit franchement dérangeant au point d'en couper le son.

En bref, My School President ne paye pas de mine, mais il se révèle être un des meilleurs BL scolaire thaïlandais et sans aucun doute l'un des meilleurs BL de 2022. Il peut rappeler de temps à autre 2gether, mais avec une meilleure dynamique, un rythme entraînant et des personnages réellement attachants.

Bref, petit coup de cœur pour ces gars-là !

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Completed
Light
3 people found this review helpful
by Link
Aug 17, 2021
Completed 6
Overall 8.0
Story 8.5
Acting/Cast 8.5
Music 7.0
Rewatch Value 8.5

Le prince charmant a-t-il sauvé le mignon capitaine ?

Lors du générique de fin, je me suis demandée si Light était prévu, au départ, pour un long-métrage. Si oui, cela pourrait expliquer les quelques trous dans le temps - notamment sur ses dernières minutes bien que cela n'enlève en rien sa qualité.

Dès son entrée, on plonge dans le monde de Light. Une scène qui contraste avec son nom, car sombre et pleine de tension. Le genre de scène qui ne plaît pas à tout le monde, mais qui s'avère assez légère pour pouvoir capter les quelques secrets qu'elle renferme.

Jed Chung incarne brillamment son rôle du début à la fin. On sent un homme perdu qui n'a plus rien et s'accroche à la moindre chose qui puisse le rendre heureux, même si cela n'est que de courte durée.
À ses côtés, Max Liu. Flic sous couverture, il porte à merveille le rôle du saveur sans jamais le rendre ridicule. C'est mesuré et cela fait que le duo marque les esprits par un dynamique entraînante et criante de vérités.

L'atmosphère nous plonge dans la noirceur de la vie de Light. La photographie sombre apporte une vague de puissance aux émotions. Tant celles des personnages que les nôtres. Le seul défaut reste sa fin qui semble précipitée. On sent qu'il manque quelque chose.

Light mérite de l'attention. Tant pour son jeu d'acteur que pour l'immersion dans un monde noir et dans lequel on cherche la lumière. Malgré un manque (dix minutes auraient pu suffire), il se démarque par son ambiance maîtrisée et son immersion dans un monde à part.

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Completed
Fish upon the Sky
3 people found this review helpful
by Link
Jul 10, 2021
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 4.5
Story 5.0
Acting/Cast 6.5
Music 3.0
Rewatch Value 3.0

BL scolaire et GMMTV...

La promotion était sympathique. Pour cette raison, j'avais prévu d'y jeter un coup d'œil, sachant d'avance que je n'allais pas être assidue sur mon visionnage. Les BL scolaires me sortent par les yeux (on a que ça, ces derniers temps) et doublement lorsqu'ils sont estampillés GMMTV. À croire qu'ils ont le monopole sur le BL scolaire. Et bien, heureusement que je n'avais aucune attente pour ce drama…

Le scénario est… inexistant ? J'ai eu l'impression de voir le drama du mois dernier avec un nouveau casting. Le gars impopulaire qui se confronte au gars populaire. Entre deux scènes, on ajoute un couple secondaire qui servira de transition au besoin. On apporte aussi le duo qui nourrit une obsession pour les couples de leur université, on mélange et paf ! Fish Upon the Sky était né.

À partir du quatrième épisode, mon intérêt (déjà au ras des pâquerettes) s'est fracassé au sol. Que dis-je, il s'est planté dans la terre. L'humour était lourd. Les situations gênantes, humiliantes et malaisantes étaient nombreuses et pénibles. Je me demande si ces scènes ont un réel intérêt comique, ou si c'est mon humour qui est cassé. Ok, je n'ai peut-être pas tant d'humour, mais je sais l'apprécier et peu importe le nombre de dramas thaï à mon actifs, ces scènes sont plus un embarras pour moi qu'une partie de plaisir. Mais soit… Le casting était passable. Certains dialogues sont sympathiques, mais rien ne sauve vraiment ce drame pour moi.

En bref, Fish Upon the Sky est un drame de remplissage qui ne va pas au-delà du BL scolaire estampillé GMMTV.

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Completed
Revenged Love
4 people found this review helpful
by Link
Aug 13, 2025
24 of 24 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 6.5
Rewatch Value 6.5

En fait, je t’aime bien…

Revenged Love est une histoire imparfaite, mais addictive. Elle a un air de webfic' des années 2010 mêlant le cliché, le kitsch, le théâtral et une panoplie de péripéties tirées par les cheveux. Pourtant, comme ces vieilles fictions, on y revient toujours pour lire la suite ou voir l'épisode suivant.

La vengeance et l'amour ne font pas bon ménage. Encore moins quand on se retrouve pris à son propre piège. Les gars n'étaient pas prêts… J'ai adoré les manigances de Wu Suo Wei (Zi Yu) pour conquérir le cœur de Chi Cheng. Le type est sur un lit d'hôpital, mais il n'arrête pas de comploter, c'était amusant. Par ailleurs, j'ai trouvé le côté déluré de Chi Cheng (Tian Xu Ning) drôle et ringard à la fois (bien qu'il dépasse les limites plusieurs fois. La séduction était excitante, toujours amusante et divertissante. Leur romance a été entraînante alors qu'elle jonglait entre humour, chamailleries et tentative de vengeance.

Le couple secondaire avait du potentiel. Jiang Xiao Shuai (Liu Xuan Cheng) est un médecin qui tient une petite clinique. Il se retrouve « gentiment » harcelé par Guo Cheng Yu (Zhan Xuan). C'est aussi une relation d'ennemis à amants. Moins intense, leur romance a connu quelques crépitements, mais les étincelles étaient discrètes.

La plupart des antagonistes étaient caricaturaux et superficiels, mais dans un drame comme celui-ci, ça fonctionne. En revanche, si tout le monde applaudit la performance de Liu Jun (en tant que Wang Shuo), personnellement, c'est bien le seul que j'ai trouvé mauvais. Cela contraste avec Legend of the Female General où il s'en sort bien.

Certaines intrigues étaient inutiles. Elles rallongeant inutilement l'ihistoire ou elles comblaient des vides. Les problèmes faisaient monter la pression, mais sur la fin, la série s'est perdue avant de se relancer sur son dernier épisode. À côté de cela, le doublage était médiocre, la musique confuse et le montage parfois chaotique. Cependant, malgré les soucis rencontrés en cours de route, la production a fait un bon travail.

En bref, Revenged Love connaît des défauts et traîne plus que de raison. Cependant, c'est un BL divertissant et amusant avec un quatuor sympathique aux dynamiques fortes.

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Completed
House of Ninjas
4 people found this review helpful
by Link
Feb 15, 2024
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 7.5
Rewatch Value 7.5
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Dynamique familiale entre action et arts martiaux...

Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu plaisir à voir une série d'arts martiaux. J’ai grandi avec les films des Trois Ninjas, ceux avec Bruce Lee et de Jean-Claude Van Damme. Une partie de moi reste nostalgique des œuvres incluant des ninjas, parce qu'elle me rappelle les vacances chez mes grands-parents. Ma grand-mère m'attendait toujours avec la trilogie des Trois Ninjas sous le coude. Donc, je pense qu'une partie de cet avis ne sera pas totalement impartial.

Rapidement, on découvre la famille Tawara. Une famille de shinobis légendaire qui n’exerce plus depuis six ans. La maison Tawara se compose du père Souichi Tawara (Eguchi Yosuke) et de la mère Yoko Tawara (Kimura Tae). Du fils aîné Gaku Tawara (Kora Kengo) et du second fils Haru Tawara (Kaku Kento). Vient ensuite la sœur cadette Nagi Tawara (Makita Aju) et la grand-mère Taki Tawara (Miyamoto Nobuko). On comprend que certains membres de la famille ne sont pas vraiment d'accord dans le fait d'arrêter d'être des shinobis pour devenir une famille ordinaire. D'autant plus que le petit dernier de la famille (âgé d'à peine 8 ans) ne cesse de se questionner, notamment sur l'agencement de sa maison.

La plupart des films d’arts martiaux possède une fibre familiale importante. De ce fait, la famille Tawara est le cœur de House of Ninjas. Si en apparence chacun fait son bout de chemin, ils ont tous des blessures. Ces mêmes blessures qu’ils tentent de garder au fond d’eux. C’est ainsi qu’on nous place en pleine lumière un deuil qui n’a jamais vraiment eu lieu. Les non-dits sont forts, tandis que l’intrigue se tisse. D’ailleurs, cet aspect famille est renforcé par un casting exceptionnel. La dynamique familiale est d’un tel niveau que chaque performance en est renforcée.

Les shinobis dans un Japon moderne est une idée incroyable, notamment lorsqu’ils sont actifs de la société. La famille Tawara répond à de nombreuses règles (ne pas manger de viande, ne pas aimer sans permission…). On peut y voir un fonctionnement archaïque que Dave Boyle a su intégrer de façon moderne tout en donnant à l’ensemble cohérence et fluidité.

Par ailleurs, les scènes de combat sont soignées qu’on peut l’espérer. C’est vif et entraînant avec des chorégraphies parfaitement exécutées. Elles sont visibles avec un fond sonore qui vient rehausser l’ensemble. Si certains points de l’intrigue ne surprennent pas, son dynamisme nous garde accroché jusqu’au bout.

Netflix a gardé une ouverture pour une seconde saison, sans réelle surprise. Et c'est compréhensible avec ces huit épisodes entraînant avec une photographie sublime et des personnages fascinants.

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Completed
Black Knight
4 people found this review helpful
by Link
May 12, 2023
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 7.0
Rewatch Value 9.0

Dystopie d’anticipation à l’esthétique soignée...

Que ce soit au travers de ses affiches ou de ses extraits, Black Knight promettait un univers qui dénote avec la réalité. Il ne mentait pas. Impossible d’échapper à la claque visuelle tant par ses décors soignés que ses effets spéciaux. En un coup d’œil il est possible de reconnaître certains lieux. Comme le pont Banpo qui passe au-dessus de la rivière Han ou encore la N Seoul Tower. Dans cette teinte jaunâtre si particulière, elle rappelle la sècheresse et le désespoir laissé par cette comète quarante ans plus tôt.

D’ailleurs, au-delà de son esthétique qui fait rapidement ses preuves, une grande majorité des scènes font sensation. Je pense notamment aux épreuves passées par Yoon Sa Wol lors du recrutement de transporteurs, dont la deuxième qui prend l’allure d’une livraison en apparence toute banale. Et pourtant, Cho Ui Seok et Lee Yoon Kyun signent une des meilleures scènes du drama.

Difficile de passer à côté du casting par sa richesse et son interprétation. Tout d’abord, Kim Woo Bin en tant que 5-8. Avec son éternel blouson et son masque, l’acteur impose un charisme et une puissance brute à l’écran. À tel point que son regard pourrait embraser les sols et semble aussi dangereux que le diable en personne. Sous cette couche épaisse d’assurance et sa voix profonde, on y découvre un passé sous forme de flash-back qui donne que plus de caractère au personnage. Kim Woo Bin en impose et donne envie de rejoindre les rangs.

Kang You Seok dans la peau du réfugié Yoon Sa Wol. À la fois tête brûlée et sensible, il apporte la touche d’humilité dont un drama comme celui-ci a besoin. Au travers de son regard, on y voit une vision plus humaine, mais aussi plus cruelle de la réalité dans laquelle les réfugiés survivent.

Esom tient également son rôle jusqu’au bout en tant que Jung Seol Ah. Dans la peau d’une militaire, elle se révèle poignante. Derrière ses treillis sommeille une femme au goût de justice. Enfin, il sera difficile d’ignorer Song Seung Heon en tant que Ryu Seok. L’incarnation du mal n’a plus aucun secret pour l’acteur qui est la définition même du gouvernement élitiste. Le reste du casting offre de bonnes performances ainsi que de belles scènes. Tant dans l’émotion que dans l’action.

Cela dit, Black Knight grignote le temps et aurait mérité quelques épisodes supplémentaires pour pleinement développer ses autres personnages (notamment Yoon Sa Wol, Papy et la Présidente Chae) ainsi qu’une partie de son univers qui reste concentré sur un acte.

Black Knight dénonce également. Les plus aisés vivent, les autres crèvent. Et malgré ses petits défauts, pas de doute qu'on ressent l'envie de rejoindre ces chevaliers noirs qui sont devenus un symbole d'espoir.

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Completed
Decreed by Fate
4 people found this review helpful
by Link
Apr 2, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.0
Acting/Cast 8.0
Music 5.0
Rewatch Value 4.0

Comédie historique sans prétention...

C'est un drame facile qui bat rapidement de l'aile lorsqu'on s'intéresse à la FL. L'idée est de présenter une FL peu conventionnelle. Et pourtant, c'est tout le contraire… Elle est déplaisante, espiègle pour pas un rond, disgracieuse et mal élevée. On ne m'enlèvera pas de la tête que parler la boucle pleine et cracher des miettes partout est mal élevé. De même quant à sa façon de se tenir en public qui, plutôt d'apporter du comique, la rend seulement ridicule.

La limite entre la FL au personnage trempé, mais respectueuse, et la FL irrespectueuse, grossière et frôlant continuellement l'insolence est floue. Les scénaristes voulaient-ils amener une touche de modernité ? À moins de vouloir donner une image de femme indépendante ? Dans tous les cas, cela s’approche plus de l’échec que de la réussite. Ye Rong Er se révèle être une héroïne déplaisante me faisant penser que l'actrice ne convient pas au rôle.

Cependant, les hommes viennent à la rescousse. Et heureusement ! On pourra compter sur Yin Si Shen (Li Jiu Lin) et Fang Xian Xun (Wu Chong Xuan) pour amener une certaine élégance. En effet, leurs caractères permettront de contrebalancer celui de Ye Rong Er. L’un comme l’autre sont à l’aise dans leurs rôles et se révèle à eux deux plus gracieux et élégant que le personnage féminin.

L’intrigue est simpliste, le drame préférant s’axer sur la comédie. Les complots ne sont pas extraordinaires et contiennent plusieurs trous. Bien que cet aspect du drame ne conviendra pas à tout le monde, on ne peut nier que cela reste plus ou moins correct dans sa globalité. Mais comme il ne s’agit pas de l’intérêt principal du drama, on peut facilement faire l’impasse dessus. Malgré tout, le triangle amoureux n’offre aucune surprise ni même intérêt. Cependant, cela reste amusant lorsque vous n’êtes romantiquement pas en accord avec l’héroïne.

C’est un drame décent si on ne cherche pas quelque chose de complexe. Très léger dans son globalité, il demande un temps d’adaptation pour l’héroïne, mais se laisse regarder facilement et rapidement grâce à ses 16 épisodes.

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Completed
Lovely Writer
4 people found this review helpful
by Link
May 21, 2021
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 8.0

Le loup (Nubsib) et l’agneau (Gene) entre fiction et réalité…

Sous la couche indécente de confiture, Lovely Writer se révèle être bien plus qu'une simple romance. C'est un drama qui met en avant les défis de la création (un auteur faisant face à la page blanche) et la difficulté de l'industrie du divertissement (tant comme acteur ou auteur).

Gene (Up Poompat Iam Samang) est un auteur de romans à suspense horrifique. Sur les recommandations de son éditrice, il se lance dans l'écriture d'un BL et rencontre un tel succès que son projet est porté à l'écran. Paumé, mais d’une grande douceur, Gene est dépassé par les événements. Son nouveau roman cartonne, mais il ne parvient pas à s’en réjouir. Gene est un auteur en proie à de nombreux doutes. Doux comme un agneau, Up Poompat Iam Samang donne à son personnage une dimension tendre et créative.

Casté pour incarner le rôle principal, Nubsib (Kao Noppakao Dechaphatthanakun) est loin d’être l’agneau qu’il montre. Il est plus un loup qui va vivre avec l’agneau qu’est Gene. Aux premiers abords, Nubsib semble louche, notamment quant à ses motivations pour décrocher le rôle principal du roman de Gene. Sans surjouer de ses charmes, ni tomber dans le ridicule, Kao Noppakao Dechaphatthanakun livre une performance franche d’un homme amoureux et déterminé.

La romance est superbe et trouve rapidement son équilibre. L’intensité brute de Nubsib contraste parfaitement avec la douce tendresse de Gene. Leur relation est parsemée de petits souvenirs (avec quelques clichés bien amenés) lui donnant une forme naturelle.

Au-delà de sa romance, Lovely Writer aborde diverses thématiques comme la littérature et le syndrome de la page blanche. Ces dernières années, elle s’est développée au point qu’aujourd’hui, une romance sans sexe n’existe pas (tout comme un drama sans scènes intimes). À moins d’oser la publication en indépendant(e) pour avoir le contrôle complet sur son texte, il est devenu difficile d’écrire une histoire sans scène olé olé. Le sexe fait vendre, et c’est tout le problème de Gene qui se retrouve atteint du syndrome de la page blanche. On y voit ses doutes, ses hésitations, ses questionnements, sa remise en question. Son envie de partager une histoire qu’il aime. Gene se retrouve face à une littérature insipide où les tendances valent plus que la fierté de son créateur. Une autre thématique est l’industrie du BL, victime d’un fan-service étouffant. Les fans ont un rôle important dans la carrière d’un artiste, mais jusqu’où ont-ils le droit d’aller ? C’est un milieu complexe qui laisse peu de place aux secondes chances.

En bref, dans cette version moderne et romancée du loup et de l’agneau, Lovely Writer est un petit coup de cœur tant pour son casting que pour les thématiques abordées, malgré des bruitages incessants (qui finissent par s'atténuer sur la suite).

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Completed
Secret Lover
3 people found this review helpful
by Link
Sep 22, 2025
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 6.0
Acting/Cast 7.0
Music 6.0
Rewatch Value 4.0

Fast and Secret Lover…

Secret Lover me donne l'impression d'être un prétexte pour mettre les personnages en couple, écrire des scènes intimes et cocher une liste de conflits, le tout dans un rythme qui me fait me demander s'il ne s'agit pas d'une course contre la montre.

Ha Tuo (Collins Ying) était étouffant avec son incapacité à mesurer sa jalousie et son égoïsme. Avec lui, c'était tout ou rien, alors qu'il imposait ses sentiments à Jun Xi. Ce dernier avait besoin de temps pour remettre de l’ordre dans sa tête et dans son cœur ? En réponse, Ha Tuo donnait l'impression d'avoir été frappé en plein visage avant de partir bouder. Ce n'était pas un gars méchant, seulement, il était incapable de voir les choses avec un minimum de nuances. C’était fatigant.

De l'autre côté, Lu Jun Xi (Wang Jyun Hao) est le cliché du meilleur ami niais et naïf qui ne voit rien. Il ne verrait même pas un phare en pleine nuit, alors s'attendre à ce qu'il voit (et comprenne) les sentiments de son meilleur pote… Jun Xi est sympathique, mais pas franchement renversant. Il n'a pas grand-chose, si ce n'est être un piètre adversaire à pierre-papier-ciseaux. Désolée pour lui, mais il était ennuyeux.

Bien qu'elle ne soit pas vilaine, la romance manque de profondeur. J'ai été incapable de voir l'amour entre les personnages. L'un veut se confesser à sa meilleure amie, mais un épisode et demi plus tard, il doute de lui et semble aimer son meilleur pote. D'accord, girouette ! Par ailleurs, je ne comprends pas l'idée de faire sentir coupable quelqu'un qui préfère attendre avant d'être intime. Le fait de ne pas vouloir l'être ne devrait pas devenir une source de culpabilité. Tout comme ne pas vouloir coucher avec son/sa partenaire ne signifie pas qu'on ne l'aime pas (ou qu'on l'aime moins). C'est un choix personnel. Il n'y a rien de mal à attendre le bon moment ou attendre d'être prêt ! Je me demande si l'influence du BL thaïlandais (couple en papier mâché sans réel argument de vente si ce n’est des scènes olé olé) ne serait pas à l'origine de cette tendance, suggérant que si les personnages ne se rapprochent pas rapidement, l'intérêt pour l'histoire pourrait chuter.

C'est à croire que Taïwan a perdu sa magie dans la création d'un boyslove. L'histoire était superficielle, apparaissant comme une suite de situations poussant les personnages à se disputer et se réconcilier ou tenter de gérer des drames et des traumatismes. Oh, et la raison des sentiments de He You Mei pour Jun Xi est la plus absurde et délirante que j'ai vu depuis longtemps. La série allait trop vite, dès le départ.

En bref, Secret Lover est un drame rapide avec des personnages peu développés et sans profondeur, ainsi qu'une romance creuse.

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Completed
Legend of the Female General
3 people found this review helpful
by Link
Aug 22, 2025
36 of 36 episodes seen
Completed 20
Overall 7.0
Story 6.5
Acting/Cast 8.5
Music 7.0
Rewatch Value 5.0
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La légende n’a pas survécu...

Ce qui avait commencé comme une aventure palpitante et prometteuse s'est fait malmener sur le champ de bataille en raison d'un scénario médiocre, cela en dépit d'une distribution solide.

He Yan (Zhou Ye) est une femme élevée comme un homme. Obligée d'endosser le rôle d'un combattant, elle s'élève jusqu'au rang de général tout en gardant secrète sa vraie nature. Son caractère espiègle lorsqu'elle prend l'identité de He Yan est sympathique. Zhou Ye est une actrice charmante. La choisir a été judicieux, car elle ne possède pas de traits fins qui mettent caduc son identité masculine dès le premier plan. Merci pour les miracles, elle n'avait pas un maquillage qui ruinait tout avant l'heure. Le vrai problème, c'était la construction de son personnage. D'une générale redoutée, elle passe à une recrue mignonne et espiègle, mais au final, elle ne connaît pas de réelles évolutions. Ceci étant probablement la faute à une mauvaise écriture.

Xiao Jue (Cheng Lei) correspond aux attentes que l'on a d'un général de son rang. Intelligent, méthodique, combattant de haut niveau. J'ai trouvé le calme de Xiao Jue particulièrement agréable. Cheng Lei est parfait. Oui, je suis absolument, entièrement et parfaitement honnête ! Plus sérieusement, Cheng Lei représente l'idéal en termes de charisme, d'assurance et de dangerosité. Son regard a le pouvoir de faire rougir le plus redoutable des démons. Encore une fois, chacun de ses sourires étaient du miel pour moi. Que puis-je y faire ? Cet homme a volé mon cœur. Néanmoins, Xiao Jue n'échappe pas aux clichés habituels ce qui brise un peu le charme du personnage.

Ce qui m'amène à leur relation qui est, pour moi, en demi-mesure. Celle entre le commandant et le soldat était bien. Cependant, quand il s'agissait de romance, ce n'était pas vraiment une nuit étoilée au clair de lune. Pour moi, ils manquaient de complicité sur le plan romantique. Même si le drame a fait des efforts pour donner un peu de douceur au milieu des batailles, la romance est restée secondaire pour moi.

C'est un drame qui aborde à nouveau l'indépendance des femmes. Une tentative de prôner un discours moderne dans un drama historique, rappelant que la femme n'est pas qu'un objet qu'on peut sacrifier et qu'elle ne devrait pas être réduite au simple fait d'être une femme. En ce point, le drame ne trouve pas d'équilibre, étant donné que ce n'est qu'une succession de scènes du même genre. Toutefois, elles y sont !

L'histoire s'est étirée, donnant l'impression de combler afin de remplir un quota. La tranche des dix derniers épisodes a été particulièrement longue. Certains jours, j'avais l'impression de ne pas avoir avancé, ou au contraire avoir de nouvelles énigmes sur la pointe de l'épée. Il a fallu attendre plus de la moitié pour enfin voir He Yan prendre part à de vrais combats. Mais le plus absurde reste le fait que Xiao Jue n'ait pas remarqué de différences avec He Ru Fei. Nouvelle taille, nouvelle posture, nouvelle voix, mais il ne voit rien… En ce point, l'histoire aurait pu faire un minimum d'effort. Cela dit, Bai Shu était convaincant. Quant aux derniers épisodes, je le fais rarement, mais j'ai expédié la plupart jouant excessivement de l'avance rapide pour en finir, même si je ne pouvais pas résister au regard de feu et au sourire renversant de Cheng Lei (je plaide coupable).

En bref, Legend of the Female General était un drame prometteur, mais qui s'avère décevant, faute à un scénario qui n'a fait aucun effort. À part quelques discours modernes, un excellent casting et quelques scènes de batailles (quoique très courtes), la légende s'est éteinte après 36 épisodes.

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Completed
Happiness
3 people found this review helpful
by Link
Jan 4, 2025
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

Entre deux morsures, réflexion subtile sur le bonheur...

On dit souvent que le plus grand ennemi de l'humanité, c'est l'Homme. Happiness ne fait qu'accentuer cette idée en peignant des personnages différents, mais capables de faire preuve d'un égoïsme sans précédent et d'une stupidité déconcertante pour sauver leur peau.

Rapidement, l'intrigue se met en place ainsi que son contexte social, représentant une majorité de classes sociales. Les propriétaires (les riches). Les locataires (les classes moyennes/pauvres). Et les autres (les pauvres). Bien que tous vivent dans le même complexe, les inégalités ne passent pas inaperçues. Pourtant, peu importe votre statut social, vous n'échappez pas au virus.

Plus important que le chaos, et comme dans beaucoup d'œuvres de zombies, c'est le comportement humain qui va donner le rythme. On pourrait se questionner longuement sur la représentation d'un tel état d'urgence. Les restes de la pandémie encore palpable, on y voit un reflet critique de notre propre société. Ceux qui ont peur, ceux qui sont méfiants, ceux qui ne demandent rien à personne et enfin, ceux qui s'imaginent intouchables. Malgré son ambiance tendue et sa pression, l'histoire n'est pas « si » sombre.

Au fil des épisodes, le concept du bonheur me travaillait. Ironiquement, le drama n'a rien qui s'en approche, ou du moins au départ. Est-ce une idée vague, une émotion qui survient ou un état d'esprit ? Comment ressentir une once de bonheur lorsque votre immeuble est placé en quarantaine en raison d'un virus ? Ce même virus qui vous transforme en fou furieux assoiffé de chair fraîche ? Et en réalité, au rythme du visionnage et de vos réflexions, votre vision du bonheur va se dessiner. On dit souvent que le bonheur réside dans les petites choses, n'est-ce pas ? Et si c'était le cas ? Et si ce simple sourire, ce petit clin d'œil, ces quelques mots ou encore cette bouteille d'eau étaient une partie du bonheur ?

En bref, Happiness est un bon mélange entre zombies et réflexion quant à la nature humaine et la définition du bonheur.

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Completed
Eternal Love
3 people found this review helpful
by Link
Jan 3, 2025
58 of 58 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 7.0
Acting/Cast 7.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

Victime de son temps…

Ten Miles of Peach Blossoms (Eternal Love) est un gros morceau du xianxia. S'il a rencontré un joli succès lors de sa sortie en 2017, j'ai le sentiment qu'aujourd'hui (mon visionnage date de 2022), il est victime de son temps.

Au-delà de sa surmédiatisation, mon plus gros problème avec Ten Miles of Peach Blossoms est Bai Qian (Yang Mi) qui est une héroïne raide et aseptisée. Au fil des épisodes (58), je me suis retrouvée face à un personnage au comportement douteux et régulièrement indigne de son statut. La frontière entre l'héroïne dangereuse et l'héroïne courageuse est floue. Pour moi, les actes de Bai Qian sont discutables, notamment lorsqu'elle agit de façon égoïste, irréfléchie et idiote. De la part d'une immortelle avec un (je cite) « sens aigu de la justice », c'est plutôt mal venu.

Face à elle, Mo Yuan (Mark Chao) qui offre un total contraste grâce à l'émotion qu'il amène (et dont le drama avait désespérément besoin). Il apporte cette pointe d'humilité dont la plupart des immortels peuvent manquer, tout en refusant de dissimuler ses faiblesses.

C'est un drame riche avec des intrigues longues, mais prenantes. Cela dit, on retrouve aussi pas mal de curiosités et d'absurdités. En particulier le fait de passer des tribulations, pour ensuite boire la boisson de l'oubli… Ça n'a aucun sens. De plus, il est dommage d'avoir sous-estimé et délaissé la place du Seigneur Démon. Sa menace n'est finalement qu'une apparence vite oubliée.

Les CGI n'étaient pas mauvaises sur les premiers épisodes, puis elles se sont dégradées et ont prit un coup de vieux (ce qui est normal). Cependant, le plus décevant reste l'esthétique global du drama. Les décors sont vides et répétitifs : un fond nuageux, quelques arbres aux feuilles vives pour rehausser la palette de couleurs et c'est tout. Les incrustations ne sont pas terribles, tandis que les armures étaient hideuses et manquaient clairement de finesse. En revanche, les costumes, bien que simples, étaient bons.

En bref, je pense sincèrement que le temps et la surmédiatisation de Ten Miles of Peach Blossoms sont, aujourd'hui, des désavantages. Cela dit, il ne fait aucun doute qu'il restera un doux souvenir pour les uns, et un drame à peine regardable pour les autres.

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Completed
The Time of Fever
3 people found this review helpful
by Link
Nov 13, 2024
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 10
Music 7.0
Rewatch Value 8.0

ULS ne m'avait pas convaincu, The Time of Fever l'a fait !

Je n'avais aucune attente, notamment après Unintentional Love Story (spin-off de The Time of Fever) qui ne m'avait pas plu. Le couple secondaire (Ho Tae et Dong Hee) avait piqué ma curiosité, mais ULS avait placé les personnages, sans y accorder davantage d'intérêt. J'ignore si le fait de n'avoir aucune attente a joué sur mon appréciation, mais j'ai fini par sincèrement l'apprécier.

L'intrigue n'est pas compliquée. Il s'agit d'une romance qui mûrit sur le temps et la fait ressembler à cette brise de printemps lorsque le soleil est chaud, mais l'air encore frais. L'histoire est lente avec des émotions mesurées, mais pas moins intenses.

La complémentarité des personnages donne vie à l'histoire. D'un côté, l'extraverti et dissipé Ho Tae (Won Tae Min). C'est un gars populaire qui se fait (souvent) cogner par les filles. Sortir avec des filles, il sait le faire. En revanche, elles ne passent pas avant l'achat d'une vingtaine d'œufs (cette scène est bêtement adorable). Son personnage est maladroit, mais aussi honnête. D'ailleurs, Ho Tae est celui qui assume ses sentiments, aussi douloureux que cela puisse être. Sa ténacité et sa volonté de bien faire sont émouvantes. Sa personnalité vient créer un joli contraste avec l'introverti et studieux Dong Hee (Do Woo). Calme et réservé, sa chambre est sobre, se partageant entre de vieilles récompenses et des livres appartenant à Ho Tae. Dong Hee est secret, distant, presque froid, mais au fond, c'est un jeune homme aux émotions à fleurs de peau qui n'a jamais eu la possibilité de les exprimer en toute liberté et sécurité. Il s'est enfermé lui-même et a probablement égaré la clé.

Les choses changent, les gens aussi. Les enfants insouciants sont devenus des lycéens prudents et réservés, parfois timides, parfois à l'aise. Pourtant, Ho Tae garde cette attitude décontractée, mais l'agitation dans son regard est perceptible. Au contraire de Dong Hee qui a été forcé de changer. L'histoire nous montre l'essentiel à son sujet, néanmoins, elle révèle aussi sa tendresse envers Ho Tae, subtile et légère, mais présente.

Le travail de Yang Kyue Hee ne cesse de me séduire. Sa façon de capturer les visages des acteurs tout en projetant des ambiances en accord avec leurs émotions est sensationnelle. Douces, intenses, franches ou innocentes, elles n'ont pas besoin de plus pour exister. La réalisatrice nous place toujours au plus près sans franchir la limite.

La fin de The Time of Fever sonne différemment à mes oreilles, parce que je connais également celle de Unintentional Love Story. Cependant, elle ne rend pas honneur aux personnages (idem pour le spin-off). Elle est libre d'interprétation et c'est le point réellement discutable pour moi. Ils méritaient d'avoir un véritable point final.

En bref, The Time of Fever est une jolie histoire portée par un casting sympathique, une photographie ravissante et une bande originale subtile, mais agréable.

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