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  • Last Online: 6 hours ago
  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 5,772 LV15
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Completed
You Are My Hero
5 people found this review helpful
by Link
Jul 1, 2021
40 of 40 episodes seen
Completed 2
Overall 4.0
Story 3.0
Acting/Cast 6.0
Music 4.0
Rewatch Value 2.0

L'ennui...

Abandonner un drama ne me dérange pas. Le plus souvent, je le fais sans y réfléchir à deux fois. Pourtant, devant la popularité de YAMH, une partie de moi voulait comprendre. Et si je passais, sans le savoir, à côté d'une romance renversante ? Je voulais comprendre son succès. Ai-je trouvé la réponse ? Non. Ai-je perdu mon temps ? Oui.

Malgré un démarrage prometteur, le drama souffre d’un cruel manque d’originalité sur le plan médical. Des tumeurs et des cancers en nombre indécent et c'est tout. Que la FL soit médecin ne change rien non plus.

Mi Ka (Sandra Ma) est une chirurgienne qui se retrouve envoyée aux urgences pour une quelconque raison. C'est le parfait gentil médecin aux qualités incroyables que ses collègues ignorent. Soyons honnêtes, n'est pas Dr House qui veut. Sandra Ma joue son rôle sans apporter quoique ce soit au personnage. Wing Ke Lie (Bai Jing Ting) est membre d'une unité du SWAT. C'est un gars sympathique et clairement belle gueule dans ses overcoats, mais ça ne va pas plus loin. Pour avoir vu l'acteur dans d'autres œuvres, il est agréable, cela dit, il n'a jamais vraiment chamboulé l'écran de mon point de vue. Les personnages sont liés par un passé commun qui avait un fort potentiel. Serait-il exploité ? Nope ! À peine arrivé, l'événement est jeté dans la poubelle et oublié.

You Are My Hero, c'est quarante épisodes de quarante-cinq minutes chacun, et qu'est-ce que c'est long quand rien ne se passe. Je cherche le "super original" que j'ai croisé quelque part entre deux reviews. Les scènes se suivent sans faire le moindre effort pour tirer son épingle du jeu. La romance est digne d'une école maternelle. Déjà, il va falloir s'armer d'une patience de tous les diables pour qu'elle se concrétise vraiment. Et lorsqu'elle est là, c'est enfantin. Je n'ai pas vu des adultes, mais des gamins. Au début, ça pouvait être mignon, mais après, c'est seulement devenu ridiculement gênant. Quant à la romance secondaire, elle n'a aucun intérêt.

De plus, la Chine est capable d'habiller les ML avec classe et élégance. Comment ça se passe pour les FL ? Non parce qu'entre les tenues peu flatteuses (entendez par-là, moches) et les cheveux mal coiffés, avec une meilleure amie à la pointe de la mode…

Bref, j'ai essayé de comprendre la raison de sa popularité, mais j'ai échoué. YAMH est, à mes yeux, un drame décevant où rien ne se passe avec, en prime, une romance digne d'une amourette entre enfants de primaire.

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Completed
Love to Hate You
6 people found this review helpful
by Link
Feb 11, 2023
10 of 10 episodes seen
Completed 4
Overall 3.0
Story 2.0
Acting/Cast 6.0
Music 2.0
Rewatch Value 1.0
This review may contain spoilers

Love to Hate ALL Men!

Honnêtement, j'imaginais une comédie romantique typique avec deux personnes qui se détestent et finissent par tomber amoureuses. Belle erreur… Love to Hate You accuse les hommes de tous les maux, tandis qu'ils sont incapables de faire preuve de savoir-vivre et de respect. Une triste représentation dans un drama qui tente de prôner la réussite et l'indépendance des femmes.

Les personnages sont inintéressants pour la plupart, mais la palme revient à la FL, Yeo Mi Ran. C'est une femme antipathique, insupportable et hypocrite qui se voit comme une femme mature et honnête. C'est une pseudo-avocate qui provoque volontairement la chute d'un homme parce qu'elle a entendu une phrase à la dérobée. C'est vrai que le contexte est surfait de nos jours. Cependant, se considérant comme la personne la plus intelligente de ce drame et pouvant sentir les mauvaises personnes (aka tous les hommes) à la ronde, elle peut parfaitement comprendre ce que ML voulait dire, pas besoin du fameux contexte…

Love to Hate You place son intrigue dans un monde où les hommes sont des merdes et les femmes des personnes formidables. Si le drama avait été parodique, aucun doute qu'il aurait été hilarant. Pourtant, il est abordé avec tellement de sérieux qu'il est devenu, pour moi, un problème dès le premier épisode. Pour en faire briller un, on écrase l'autre. Vraiment, on en est encore là ? En 2023 ?

C'est vrai, la femme n'a jamais été l'égale de l'homme, et c'est révoltant. Or, je me demande si nous avons vraiment besoin de ce genre d'histoires avec de tels personnages ? En aucun cas cela ne défend la cause, au contraire ! J'adore les drames aux femmes fortes. Pas seulement parce que je suis une femme, mais parce que c'est toujours rafraîchissant de voir des FL rendre la monnaie de leur pièce aux ML. Ou déjouer des manigances avec subtilités de la belle-mère ou de la fausse meilleure amie. Notamment lorsqu'elles ne ressentent pas ce besoin de s'exposer et qu'elles font preuve d'humilité. Oui, j'adore ces femmes-là. Dignes et défenseuse de la cause féminine. Mais des femmes comme Yeo Mi Ran ? Non ! Voir des drames où les femmes entassent et humilient les hommes et où ces derniers deviennent les responsables de tous les malheurs du monde, c'est non.

La société doit évoluer. Cela dit, elle est supposée le faire d'une main unie et non au détriment d'autrui.

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Completed
Tinted with You
6 people found this review helpful
by Link
Jan 16, 2022
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 4.0
Story 4.0
Acting/Cast 5.0
Music 5.0
Rewatch Value 1.0

Intrigue en fuite dans l’ère Joseon...

Pour moi, Idol Romance est aux dramas BL coréens ce que GMMTV est aux BL scolaires thaïlandais : sans surprises malgré de bonnes idées. Généralement, on sait à quoi s'attendre, il est donc facile de ne pas trop élever ses attentes. Et pourtant, ils arrivent quand même à être décevants...

Tinted with You avait un fort potentiel, mais se révèle extrêmement simple dans son intrigue et ses personnages. Je n'ai rien contre les histoires faciles, au contraire. Cela dit, le scénario n'a jamais essayé de faire plus, donnant lieu à des scènes qui se suivent avec des personnages fades, et parfois trop gênés pour jouer correctement. Avec en plus des scènes qui se répètent. Les décors sont minimes, les costumes sont corrects et c'est tout.

Est-il le pire KBL ? Non. Cependant, il n'y a pas grand chose à voir, si ce n'est un bruit de fond d'une petite heure.

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Completed
The Next Prince: Uncut
5 people found this review helpful
by Link
Aug 2, 2025
14 of 14 episodes seen
Completed 6
Overall 4.5
Story 4.0
Acting/Cast 7.0
Music 5.0
Rewatch Value 2.0

Royalement décevant...

Les décors, la photographie et les costumes sont de qualité, mais pour le reste… L'histoire est un pétard mouillé, reléguant la plupart des intrigues au second plan, sauf si elles servent le couple principal. Côté romance, il est clair que l'histoire n'a jamais été pensée pour trois couples, je doute même qu'elle ait été correctement pensée pour deux couples, c'est dire ! Si le premier épisode a présenté un univers innovant et rafraîchissant, amenant avec lui de belles promesses, ces dernières n'ont pas été tenues.

Khanin (NuNew Chawarin Perdpiriyawong) et Charan (Zee Pruk Panich) sont les personnages principaux, personne ne va l'oublier. Si cela devait être le cas, le scénario se chargera de les replacer au centre de l'intrigue. On ne sait jamais, au cas où on aurait plus d'intérêt pour d'autres personnages… Pour moi, le duo formé par NuNew et Zee illustre parfaitement le problème que peut devenir un pairing au bout d'un moment. Si le culte (incompréhensible (selon moi)) autour d'eux est déjà une épine dans le pied, ça biaise également le reste. Ils ne sont plus un couple de personnages, à la place, ils sont une paire fictive qui ne laisse aucune surprise quant aux rôles qu'ils pourraient incarner. NuNew sera le mignon au sourire niais, tandis que Zee sera le preux chevalier prêt à tout pour sauver son bien-aimé. J'ai fini par avoir l'impression de regarder Cutie Pie, version royale. Le problème, c'est aussi qu'ils stagnent dans leur jeu, donnant presque l'impression de ne pas savoir jouer autre chose. Notamment NuNew qui semble avoir régressé ici.

Le deuxième couple, Ramil (Jimmy Karn Kritsanaphan) et Paytai (Ohm Thanakrit Chiamchunya), avait une idée de base intéressante (cela l'est davantage compte tenu que ces pratiques sont peu (voir pas) explorées sur grand ou petit écran). Pourtant, la mise en scène et l'atmosphère étaient artificielles. De ce que j'ai vu dans les commentaires, le roman est diamétralement opposé les concernant, et c'est regrettable de voir un tel gâchis. Si Jimmy et Ohm savent jouer, il est clair que le fil conducteur de leur relation était beaucoup trop survolé et médiocre dans son scénario pour donner matière à y croire et s'impliquer. Les ayant déjà vu dans d'autres projets, il me paraît évident que les personnages ont été mal écrits et dirigés.

Pour finir par le troisième couple, Calvin (Net Siraphop Manithikhun) et Jay (JJ Radchapon Phornpinit) qui a été négligé de la pire des façons. Leur arc est si faible que si le scénario avait mis encore moins de bonne volonté, Calvin et Jay ne seraient pas là. Le manque de soin dans l'histoire de ce couple est une insulte pour les deux acteurs, leurs fans et les spectateurs. Alors qu'en se posant une seconde, ce couple avait de quoi prendre le dessus sur absolument tout le monde en termes d'intrigue. L'identité cachée de Calvin était du pain béni pour qui le voulait. Est-ce que le scénario a fait le moindre effort ? Non. Personnellement, j'attends de découvrir ce duo depuis un moment, mais il est évident que The Next Prince ne leur fait ni honneur, ni justice. J'étais désolée et contrariée pour eux chaque semaine.

Je ne comprends pas comment un univers aussi riche peut livrer un scénario si creux. La royauté fait rêver. C'est un monde qui représente la beauté, l'élégance et le raffinement. Pourtant, on ne trouve pas grand-chose. Bien que les décors soient de bonnes factures (ainsi que quelques costumes), les personnages et l'intrigue finissent par ternir l'ensemble. La première partie était intéressante puis tout s'est effondré après quelques épisodes. L'histoire n'a été qu'un bruit de fond entre petites manigances politiques, rikiki révoltes des classes sociales, tentatives d'amours interdits (mais pas trop non plus) et un couple principal ennuyeux.

Finalement, je n'attendais que de voir Net, JJ et Kris, revenant que pour eux trois et jouant de l'accélération le reste du temps. Et même sur ce point, je ne suis pas satisfaite. De mon point de vue, ce drama peut plaire si vous êtes un(e) fervent(e) fan du pairing principal. Pour le reste… Cela faisait un moment qu'un drama ne m'avait pas autant contrarié. Est-il mauvais ? Non. Certaines choses valent le détour, ne serait-ce que visuellement. Est-il ennuyeux ? Oui. J'en attendais trop, mes espoirs étaient trop grands.

Oh, et les deux dernières scènes sont probablement les pires choix à faire, mais ils l'ont fait !

En bref, The Next Prince n'est qu'une tombée de paillettes aveuglantes qui ne sert qu'à mettre en scène les favoris de Mandee, reléguant les autres personnages au rang de faire-valoir dans une histoire sans grand intérêt, malgré son potentiel d'origine.

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Completed
Secrets Happened on the Litchi Island
5 people found this review helpful
by Link
Apr 5, 2025
7 of 7 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 8.5
Music 8.5
Rewatch Value 8.5

Un été et des litchis fraîchement cueillis…

L'été, ça passe toujours trop vite, même sous une chaleur écrasante. C'est une période qui nous laisse l'impression de ne jamais avoir terminé la liste de choses à faire (encore faut-il qu'elle existe). Traîner au bord de la piscine, se promener en vélo, déguster de délicieux fruits frais à toute heure, râler contre les coups de soleil, partager de longues conversations au couché du soleil ou encore se murmurer des secrets tard dans la nuit.

Et puis, il y a cet été… Celui qui a l'air de ressembler à tous les autres, mais qui amène avec lui une nouvelle aventure, l'amour. Cet été-là, il est magnifique avec qu'il balance entre la douceur et l'amertume du litchi. Une rencontre, une amitié, une complicité. Des sentiments qui naissent, mais vivront-ils au-delà d'un été ? Les acteurs sont bons, notamment le couple principal qui se découvre au rythme des journées, se rapprochent et s'épanouissent. Xiao Zhi et Chen Li deviennent le point de gravité de l'autre avec une certaine innocence, un désir d'exploration et de curiosité.

La photographie est intimiste et ravissante. C'est franc et brut, plein de caractère et d'une infime douceur. En revanche, les sous-titres sont trop petits. Tout comme la police d'écriture principale. Je peux comprendre ces choix sur le plan esthétique, mais en pratique, ça ne convient pas (une erreur mineure, malgré tout).

En bref, si vous aimez les drames à petit budget, mais réalisés avec toutes les bonnes intentions du monde et d'un œil qui se veut au plus proche, alors il ne fait aucun doute que Secrets Happened on the Litchi Island sera capable de secouer votre cœur.

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Completed
Khemjira
4 people found this review helpful
by Link
Oct 27, 2025
12 of 12 episodes seen
Completed 2
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 6.0
Rewatch Value 7.5

Tout est une question de karma ?

Entre surnaturel et croyances, Khemjira est un drama intrigant avec un soin tout particulier dans sa photographie, malgré une histoire trop étirée et une révélation (et résolution) finale trop facile.

Khem (Nampin) est maudit. Il accepte son sort, mais ne désespère pas qu'un miracle puisse lui éviter une mort certaine avant d'atteindre ses vingt-et-un ans. C'est un jeune homme gentil et amical, mais tellement mou. Son personnage avait peu de nuance. Namping a été le plus faible en termes de jeu. Il manquait cruellement d'expressions faciales. L'excitation ? L'inquiétude ? La peur ? L'amour ? Il n'y avait rien de tout ça. Il n'a jamais montré un esprit combatif, déchiré ou amoureux. Au cours des 12 épisodes, Namping n'a eu que deux expressions : un sourire faiblard et une petite larme.

Peem Pharan (Keng Harit Buayoi) m'a fasciné avec son style, son allure et son regard profond. Chamane apprécié et respecté, il ne touche pas à la magie et possède une foi particulièrement forte et pure. Keng Harit Buayoi était beau (je n'abuse même pas). Pour moi, il captait et volait toute l'attention lors d'une scène grâce à ses yeux (dans lesquels j'ai adoré me fondre), à la profondeur de ses émotions et à la dévotion envers ses croyances. Keng Harit Buayoi a trouvé le bon équilibre pour donner le sentiment de se soucier de Khem, mais tout en donnant l'impression d'en être détaché. Ce n'est ni trop ni pas assez, un bon juste-milieu.

En revanche, c'est un couple effacé. Leur relation est lente, douce, agréable aussi, mais elle me donne l'impression d'être fugace, presque absente. Si les longs regards et les moments suspendus dans le temps tentent de prouver le contraire, leur arc romantique manque de force. C'est comme s'ils étaient contraints d'être ensemble, car liés par leur ancienne vie. Avec une telle thématique, je m'attendais à un amour qui dépasserait toutes croyances et toutes frontières. À mes yeux, l'unique raison de leur sentiment est leur vie passée. Il n'y a pas de sentiments actuels qui aient vraiment un poids sur le présent (à moins que je ne les aie pas remarqués).

À contrario, la romance entre Chan (Tle Matimun Sreeboonrueang) et Jet (First Wannakorn) est plus éclatante et soignée, malgré un arc réduit. Leur romance ne s'est pas seulement reposée sur leur ancienne vie. Elle devient presque un simple détail pour les personnages. Ce couple était amusant et adorable. Le côté espiègle de Jet s'est parfaitement associé à celui plus mesuré et maladroit de Chan.

Ramphueng (Green Ausadaporn Siriwattanakul) est une formidable antagoniste avec des motivations cohérentes et bien développées. Cela donne du corps à la malédiction (et donc l'intrigue), mais aussi au personnage. Néanmoins, c'est davantage la performance de Green Ausadaporn Siriwattanakuln que je retiens, au détriment du reste. Elle n'est pas un mauvais personnage, ni un mauvais élément de l'intrigue. En revanche, je ne m'attendais pas à deviner les choses si tôt la concernant. Même la révélation finale n'a pas été une surprise pour moi, car devinée dans les épisodes précédents.

Pour être honnête, Khemjira me laisse sur une note mitigée. J'étais au rendez-vous tous les samedis soirs, mais dans les derniers épisodes, une longueur s'est installée. L'intrigue autour de Khem s'est trouvée inutilement étirée. J'attendais aussi une ambiance plus intense, plus haletante et plus menaçante et horrifique. C'est mon erreur d'avoir cru plonger dans un drame de ce genre, bien que cela n'enlève en rien la qualité de production qui est d'un niveau supérieur que les BLs habituels. Visuellement, le drame est une pure réussite avec une photographie magnifique, une palette de couleurs soignée et des décors ravissants.

En bref, Khemjira est une histoire imparfaite, mais intrigante sur fond chamanique dans un cadre ravissant avec une photographie exceptionnelle.

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Completed
Oh! Boarding House
4 people found this review helpful
by Link
Mar 16, 2022
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.0
Acting/Cast 7.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

On en avait pas besoin, mais il fait du bien...

Dans le fil de discussion, j'ai vu quelqu'un comparer ce BL au fait de manger une glace en fin de journée. Ce n'est pas quelque chose de nécessaire, ce n'est pas comme si on en avait besoin, mais on sait qu'un va apprécier cette sucrerie glacée. Et bien, c'est exactement la meilleure façon, pour moi, de décrire ce drama.

Il n'est pas original. Il n'est même pas travaillé plus que nécessaire. Pourtant, il donne quelques moments mignons tout en apportant son petit lot de réconfort. Ce même réconfort qui donne le sourire avec ses scènes faciles et courtes.

Les clichés sont au rendez-vous, notamment un triangle amoureux bancal qui ne sert qu'à faire avancer la relation. Un couple secondaire est également présent et prend un certain temps d'écran, sans qu'il ne trouve de réel intérêt à mes yeux. Les acteurs sont bons avec des scènes sympathiques, bien que le dernier baiser n'ait pas une très jolie mise en scène.

Bref, un tranche de vie simple, rapide et suffisant.

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Completed
My Sweet Dear
4 people found this review helpful
by Link
Nov 30, 2021
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 4.0
Story 3.0
Acting/Cast 6.0
Music 5.0
Rewatch Value 1.0
This review may contain spoilers

L'addition est salée...

La musique sauve ce drame qui ressemble à un vieux restaurant aux banquettes pourries, aux assiettes éméchées et aux couverts rouillés. Oh, et le pain date probablement d'il y a trois jours…

Rien. Absolument rien ! My Sweet Dear est dans la même trame que The Tasty Florida, de la poudre aux yeux avec aucun scénario. Il y avait pourtant de bons ingrédients avec un chouette casting, une idée principale originale et un cadre agréable. Au final, rien n'a été exploité. Pas même la relation d'amour/haine qui tombe dans la friteuse avant même d'avoir commencé.

Les personnages sont d'une fadeur… Si les acteurs tentent de composer avec ce qu'ils ont, ce n'était franchement pas terrible. Le couple principal est déconnecté du premier au dernier épisode. D'ailleurs, Lee Chang Hyung n'est même pas à l'aise dans son rôle, et ça se voit. Il n'y a aucune alchimie entre eux malgré quelques tentatives. Cependant, ces dernières arrivent trop tard. Il y a aussi quelques tentatives de créer un petit côté mignon, mais c'est aussi un échec cuisant. Quant au fait de communiquer, ce mot doit être grossier, je ne sais pas. En réalité, seules les apparitions de Jang Do Yoon valaient le coup parce qu'il semblait prendre son rôle à cœur.

En bref, My Sweet Dear me fait penser à ces restaurants qui tentent d'en mettre plein la vue, mais qui, en cuisine, ne font que réchauffer du surgelé et ne s'embarrassent même pas de savoir si c'est encore congelé une fois servi.

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Completed
Lucky's First Love
4 people found this review helpful
by Link
Jul 10, 2021
24 of 24 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 5.0

Romance simple et mignonne...

Ça faisait un long moment (au moins deux bonnes années) que ce drame stagnait dans ma liste. Après un enchaînement terrifiant de déceptions quant aux romances contemporaines chinoises, Lucky's First Love me donne presque l'impression d'avoir vécu le temps de 24 épisodes dans un rêve.

Adieu le patron froid et distant qui souffre d'un trouble profond. On préfère un patron simple qui sait reconnaître le travail de ses employés. Oui, il est grand et beau, mais il possède aussi un caractère avec lequel composer. De l'autre côté, au revoir l'employée misérable qui explose si elle n'est pas humiliée toutes les sept secondes. Sa coiffure de côté, on découvre une femme souriante qui n'a pas peur de s'en tenir à ses valeurs, bien qu'elle mériterait une ou deux secousses de temps à autre.

C'est un drame simple qui ne cherche pas à faire dans le sensationnel ou des complots complexes. Le triangle amoureux reste honnête, tandis qu'aucun personnage n'est lié par un souvenir (ou un traumatisme) d'enfance. Toutefois, c'est long ! La première partie est longue à se mettre en place avec un paquet de scènes inutiles. De même pour la romance qui arrive tardivement pour un tel format. Cependant, les scènes romantiques sont belles et les baisers sont clairement un argument de vente.

En bref, Lucky's First Love se perd un peu sur son final, mais offre un drame divertissement avec quelques touches d'humour. Le genre d'histoire qu'on commence et qu'on enchaîne au fil des épisodes sans pression.

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Completed
So I Married the Anti-Fan
4 people found this review helpful
by Link
Jun 22, 2021
16 of 16 episodes seen
Completed 1
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 9.0
Music 3.0
Rewatch Value 3.0

Une relation de haine qui n'existe que sur le papier...

J'avais sincèrement envie d'aimer ce drama. Si je l'ai terminé, ce n'était pas sans peine… Les premiers épisodes sont longs et dépourvus de tout intérêt. J'avais bon espoir de voir l'histoire prendre une nouvelle tournure, mais le sentiment de tourner en rond s'est rapidement installé.

La relation de haine (idole/anti-fan) n'est qu'un artifice de quelques minutes. Vous l'avez vu ? Et bien, profitez-en ! Vous ne la reverrez plus. La promesse principale n'est pas tenue. Les quiproquos ne servent qu'à alimenter la haine qui ne se ressent pas. Si les personnages ne rappellent pas qu'ils se détestent, la haine passe inaperçue.

La romance, j'ignore à quel moment ils ont commencé à se voir autrement. Plus j'essayais de trouver un sens, plus je me sentais confuse. J'ignore où l'histoire voulait aller. Finalement, j'ai abandonné l'idée de comprendre. Entre deux verres de soju, peut-être aurais-je avoir une réponse ?

Les personnages ne sont pas franchement excitants non plus. Lee Geun Yeong (Choi Soo Young) est décrite comme une femme de caractère, tandis qu'elle hurle à la foule qu'elle ne compte pas se laisser faire. Deux épisodes plus tard, le masque tombe. Elle est là, c'est tout. Hoo Joon (Choi Tae Joon) avait du potentiel, mais le scénario passe complètement à côté en préférant un cliché courant du genre. Alors oui, son regard enflammé est fascinant, mais il n'a rien d'autre à proposer. Si Choi Soo Young et Hoo Joon sont de bons acteurs, leurs personnages ne le sont pas.

En bref, le seul détail marquant de So I Married an Anti-Fan sont les tenues ringardes et déplorables de Lee Geun Yeong. Quant au reste...

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Completed
A Tale of Thousand Stars
4 people found this review helpful
by Link
Apr 6, 2021
10 of 10 episodes seen
Completed 4
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 8.0
Rewatch Value 6.0

Nouveau standard pour le BL ?

Quelques années plus tôt, il était difficile de faire la fine bouche en matière de BL. Cependant, ces dernières années, de nouveaux projets avec plus de moyens, de meilleurs scénarios et d'acteurs ont émergé. Aujourd'hui, on attend plus d'un BL qu'un couple mignon qui se bécote avant de rougir comme une tomate.

Le choix de Earth Pirapat Watthanasetsiri (Phupha) ne me vendait pas de rêve. Ce n'est pas un acteur qui m'emballe. Cependant, j'ai été étonnamment surprise de voir que le rôle de chef lui convenait à merveilles. Avant d'en avoir assez de l'entendre soupirer toutes les deux minutes. Lorsqu'il ne soufflait pas, c'était parce qu'il était occupée à faire des reproches à Tian.

De l'autre côté, Mix Sahaphap Wongratch (Tian), est clairement un acteur à suivre. Tian est une personne douce qui connaît une évolution significative tout au long des épisodes (tant sur le plan matériel que les plaisirs fugaces ou encore le confort). Il n'est pas un petit chaton chétif face au gros chat grognon.

Les décors étaient magnifiques. On sort des rues de Bangkok, des salles de cours et des chambres universitaires pour respirer l'air des montagnes. A Tale of Thousand Stars a été une véritable bouffée d'air frais avec des prises de vues magnifiques (notamment les champs de thé et les cascades). En revanche, c'est dommage de ne pas avoir davantage creusé les complots et les menaces qui planaient sur le village. C'est survolé, traité et oublié.

En bref, A Tale of Thousand Stars est un drame dépaysant qui nous offre enfin un nouveau décor, entre deux soupires de Earth.

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Completed
Business as Usual
3 people found this review helpful
by Link
May 11, 2025
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 8.0

Un malentendu, c'est souvent entre deux personnes avec deux souvenirs différents…

Je l'ai sincèrement apprécié. L'histoire s'est concentrée sur les personnages sans en ajouter plus que nécessaire. J'ai eu l'impression que ce drama cherchait à être davantage réaliste, en particulier sur le plan émotionnel. Après tout, quoi de plus commun qu'un malentendu qui conduit deux personnes à se séparer, pour finalement par se retrouver des années plus tard ? Ce même malentendu n'a jamais été résolu. Et malgré les ressentiments, c'est aussi l'occasion de poser cartes sur table, malgré quelques pincements au cœur.

À mes yeux, Business as Usual met en lumière la façon dont un simple malentendu peut avoir des répercussions sur le long terme. Certes, une discussion à cœur ouvert aurait résolu le problème tout de suite (que ce soit huit ans plus tôt, ou huit ans plus tard). Néanmoins, derrière ce malentendu, ce cache aussi les insécurités des personnages.

Un malentendu, ça s'évite lorsque les personnes impliquées communiquent. Min Jun (Chae Jong Hyeok) est un introverti qui manque de confiance et d'estime de soi. Il est difficile pour lui d'exprimer ce qu'il ressent, tout comme il a le sentiment de ne jamais être à la hauteur. Un tel malaise le pousse à tirer des conclusions hâtives et négatives. Lui même en a conscience, il a peur d'aimer et de réaliser qu'il n'est pas assez. Est-ce qu'il a bien agit par le passé ? Non ! Plutôt que d'affronter la situation, il a pris la fuite. Huit ans plus tard, Min Jun a grandi et cette fois, il ne s'est pas dérobé sous le malentendu. Chae Jong Hyeok sait jouer, mais il lui manque de la nuance. Un tel personnage (blasé et usé qui est coincé dans une vie sans artifices) peut vite devenir ennuyeux. Plusieurs fois, l'acteur frôle la limite. Néanmoins, pour un premier rôle il s'en sort plutôt bien.

Jin Hwan (Seong Seung Ha) est un extraverti-introverti. Il est populaire et social, mais dès qu'il est question de sentiments, il devient pudique et inexpérimenté. Le voir faire des testes de compatibilité de prénoms est la chose la plus mignon que j'ai vu, mais c'est aussi le signe de sa timidité émotionnelle. Pourtant, sa façon d'assumer ses sentiments (huit ans plus tôt et huit ans plus tard), a été magnifique. Seong Seung Ha est meilleure que son partenaire, mais peut-être parce que son personnage est plus solaire. Grâce à son sourire et son regard chargé d'émotions, il m'a été plus facile de m'y attacher.

Émotionnellement, c'est intéressant parce qu'on explore une même situation, mais sous deux angles différents. Celui qui pense avoir été trahi et a pris la fuite. Puis celui qui ne comprend pas ce qui est arrivé et qui est resté avec ses questions. Néanmoins, je regrette la fin qui, certes est positive, mais qui laisse trois points de suspension.

En bref, derrière ses imperfections Business as Usual laisse une seconde chance à l'amour dans une histoire simple et cohérente avec un casting sympathique et son petit lot d'émotions.

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Completed
Moonlight Mystique
3 people found this review helpful
by Link
Jan 28, 2025
40 of 40 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 7.0
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L'amour sous une lune teintée d'un violet unique...

Bien que l'intrigue ne soit ni originale ni spectaculaire au point d'en avoir le souffle coupé, Moonlight Mystique se démarque par sa cohérence, ses personnages développés et ses costumes ravissants.

Segmentée en plusieurs arcs qui introduisent les personnages, l'histoire avance tout en permettant de faire avancer la quête principale : réunir les contemplations pour activer la Pierre. En soit, la structure est courante, mais c'est agréable de découvrir chaque personnage. Ils sont bien écrits avec des personnalités engageantes, bien que certains finissent par prendre des virages abrupts.

Bai Shuo (Bai Lu) est une humaine stupidement têtue. Je l'ai aimé autant que je l'ai détesté. Alors qu'elle semble être la seule « bonne » humaine de toute l'histoire, le fait d'être une mortelle ne devrait pas la faire agir si bêtement. Ce n'est plus être têtue à ce stade, c'est de la stupidité inconsciente. C'est totalement disproportionné. On sait qu'elle est l'héroïne, mais je pense qu'une partie de moi aurait aimé un peu plus de nuances et moins d'égoïsme, comme si elle était la seule à souffrir. Bai Shuo est indigne de ses pouvoirs pendant les trois quart de l'histoire. Il lui faut découvrir la vérité sur le passé des divinités pour se montrer digne. Bai Lu est ravissante et interprète bien son rôle, cela dit, il m'a manqué (encore) l'illusion quant à ses émotions.

Fan Yue (Ao Rui Peng) est un démon unique et loin de toute la noirceur habituelle. C'est un seigneur démon altruiste, séduisant et soucieux d'autrui. Il est doux avec parfois des scènes charismatiques renversantes. J'ai aimé son personnage tout en regrettant le fait qu'il soit souvent secondaire par rapport à l'histoire. Pour moi, la performance de Ao Rui Peng en tant que seigneur démon est incomparable parce que son personnage est différent de tous les seigneurs démon que j'ai vu dans un xianxia. Ao Rui Peng m'avait laissé une bonne impression dans son projet précédent, je ne suis que plus curieuse de le voir dans les suivants. Cela dit, il m'a également manqué un peu d'expressions de visage.

La relation entre Bai Shuo et Fan Yue ne rencontre pas d'obstacles particuliers. L'arc romantique est plus une façon de les rapprocher et de développer la confiance. En soit, je ne me suis pas vraiment arrêtée sur la romance parce qu'elle ne m'a pas donné l'impression d'être « si » importante, étant plus un accompagnement du reste de l'intrigue. Cependant, le couple a offert de bons baisers. J'ai adoré voir Fan Yue être si honnête vis-à-vis de son amour pour Bai Shuo. De plus, j'ai particulièrement apprécié que les personnages, peu importe leurs vies antérieures, restent fidèles à eux-mêmes dans le présent. Ce qui renforce également leur amour, il n'est pas un vague souvenir passé, mais un sentiment concret et actuel. Néanmoins, je pense que je ne comprendrais jamais le timing des scénaristes pour certaines scènes. Quelqu'un vient de mourir et ils fricotent.

Fu Ling (Dai Lu Wa) est un sacré morceau de l'histoire. Quel personnage ! Son arc est d'une grande tragédie. De ses origines jusqu'à sa quête de rédemption. Il est difficile de ne pas s'attacher à Fu Ling, passant d'une antagoniste cruelle à une jeune femme en proie au pardon. Dai Lu Wa est exceptionnelle avec des émotions profondes et visibles tant dans ses gestes, son regard et sa posture. Sa performance vole au-dessus de tout le monde. Chong Zhao (Chang Hua Sen) est l'Éternel typique d'un xianxia. Gentil, amoureux depuis l'enfance, jusqu'au jour où il découvre que son destin est plus funeste que ce qu'il espérait. Sa dévotion envers Bai Shuo est presque douloureuse à regarder. Les choix d'intrigues ne rendent pas justice au personnage qui méritait mieux. D'ailleurs, c'est aussi le cas de Fu Ling. Leur relation (Fu Ling et Chong Zhao) avait de quoi être piquante, ne serait-ce que par les combats qui les oppossent. Cependant, elle n'a pas été exploitée de la meilleure des façons, notamment dans les vingt derniers épisodes. Les retournements de situations (et des personnages) n'ont pas aidé, conduisant à un final décevant et prévisible à leur sujet.

Le reste de la distribution est bonne aussi. Zhen Yu (Han Dong) est démoniaque et avide d'un pouvoir qui le dépasse (comme toujours, j'ai adoré le détester). Hua Lin (Kent Tong) est à la fois hilarant et formateur. Tian Hua (Zhang Xin) et Zhang Shan (Cheng Tao) sont formidables, équilibrant l'humour et le sérieux. Rong Xian (Quan Yi Lun) est un personnage fort d'émotion avec un arc émouvant. Enfin, Chen Ye (Liang Xue Feng) montre une nouvelle facette de son jeu d'acteur. J'espère le revoir de nouveau dans un rôle similaire.

L'intrigue est en permanence alimentée par des révélations, des interactions ou des situations, au point qu'elle ait parfois tendance à s'allonger pour peu de choses. La construction de l'histoire me semble un peu emmêlée. Je ne dis pas qu'elle est mauvaise (je n'ai pas cette prétention), mais, par exemple, les événements survenus 60 000 ans auparavant auraient dû être révélés bien plus tôt dans l'intrigue afin de permettre aux personnages de se développer de façon plus censée. Pour moi, la tranche des dix derniers épisodes est longue et en même temps superficielle, car les personnages perdent de leur cohérence. À mes yeux, le réel défaut de la narration, c'est d'avoir voulu garder un schéma tout prêt sans essayer de le modifier, ne serait-ce que légèrement. Cependant, ce point n'est que personnel.

Les CGI sont bonnes, mais les décors manquent de finesse et de charme. Les costumes sont magnifiques, notamment ceux de ML. J'ai adoré voir ses tenues scintiller ainsi que ses ravissantes nuances de bleu électrique et de violet, c'était magnifique (dont les mèches violettes également). Quant à l'OST, bien que sympathique, l'utilisation massive du thème principal à fini par me user.

En bref, Moonlight Mystique n'est pas exempt de défauts, cependant, il est généreux par son histoire cohérente, ses personnages engageants, dont un seigneur démon unique, ainsi que des costumes de qualité.

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Completed
Terror Tuesday: Extreme
3 people found this review helpful
by Link
Aug 25, 2024
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 7.0

Anthologie horrifique réussie !

J’attendais avec beaucoup d’intérêt cette anthologie qui jongle entre horreur et épouvante. Certes, ce n’est pas effrayant dans le sens littéral du terme. Sauf si vous n’êtes pas familier de l’horreur. En revanche, la mise en scène des épisodes s’amuse afin de créer des ambiances immersives et sombres et souvent horrifiques.

Les histoires abordent une multitude de thématiques : le déni, la convoitise, la solitude, les fantômes, les secrets ou encore les rituels ancestraux. Ce sont des histoires qui se mêlent aux nombreuses croyances thaïlandaises. En effet, il est difficile d’ignorer la richesse des croyances et légendes, ainsi que la culture, au sens large, de l’Asie. Ces dernières années, l’Asie s’est illustrée plus d’une fois (et à raison) par sa maîtrise de l’horreur. C’est plaisant de voir la Thaïlande s’en emparer dans cette anthologie, ou avec des drames comme Dead Friend Forever qui reprenait les codes du slasher.

C’est agréable à regarder, et surtout assez rapide avec des épisodes d’une moyenne de quarante minutes. Les histoires vont à l’essentiel avec le minimum d’acteurs et actrices qui étaient tous excellents dans leurs rôles. Pour ma part, mes épisodes préférés sont le troisième (Ode to my Family) et le quatrième (The Vow). J’aime les histoires de fantômes (EP.3), ainsi que les récits d’amants maudits (EP.4).

En bref, la Thaïlande met en scène des histoires aux diverses thématiques dans des ambiances lugubres qui fonctionnent. Le tout avec une mise en scène efficace, tandis que chaque récit est porté par une distribution solide jusqu’au bout.

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Completed
The Spirealm
3 people found this review helpful
by Link
May 18, 2024
78 of 78 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.0
Acting/Cast 8.5
Music 8.5
Rewatch Value 10

Bienvenue dans le monde à l'intérieur des portes...

Ouvrir une porte est un geste automatique et sans incidence. Jusqu'à ce qu'on entre dans le monde de The Spirealm. Les portes peuvent devenir mortelles si on n'y prend pas garde. Lorsqu'une nouvelle porte s'ouvre, vous ne pouvez pas l'ignorer.

Je connaissais les grandes lignes, mais j'ignorais à quoi m'attendre. Dès le premier épisode, les portes m'ont envoûtées. Résister à l'envie de regarder l'épisode suivant était presque d'une torture. Les portes sont devenues mon obsession. Les personnages ne pouvaient pas les rejeter ? Très bien, je ne pouvais pas non plus. Je n'arrêtais pas de penser à elles. Elles me hantaient, littéralement ! Et une fois terminé, je n'avais qu'une envie, me replonger dans cet univers qui a fait s'éparpiller mes pensées pendant des heures entières. The Spirealm m'a vraiment fasciné.

Chaque porte se distingue par son scénario et son thème, regroupée en quatre catégories et avec un degré de difficulté changeant. Inspirées des quatre animaux (le Dragon azur, le Tigre blanc, l'Oiseau vermillon et la Tortue noire), les portes renferment un mystère à résoudre pour trouver la clé et déverrouiller la porte de sortie. Avec un rythme soutenu et une immersion totale, l'histoire mêle l'horreur aux mystères et déborde de sources d'inspiration. Contes (les frères Grimm), légendes (Teru teru bozu), lieux emblématiques hantés (Waverly Hills Sanatorium), musiques (Satchan) ou encore peintures (Lady in the Rain). Les portes dissimulent des univers dangereux et captivants où les personnages évoluent.

Ling Jiu Shi (Huang Jun Jie) est un développeur qui vient de quitter son emploi et se retrouve propulsé dans le monde de The Spirealm. Je n’avais pas revu Huang Jun Jie depuis Truth or Dare. C’est agréable de voir que son jeu s’est amélioré. Sans être parfait, Huang Jun Jie incarne un personnage qui projette différentes émotions. Confusion, surprise, maturité, confiance et charisme sont quelques-unes d’entre elles. De plus, Ling Jiu Shi connaît une belle évolution au fil de l’histoire, tout comme son acteur, qui affine son jeu au fur et à mesure.

À ses côtés, Ruan Lan Zhi (Xia Zhi Guang) qui dirige l’organisation Obsidian. Toujours tiré à quatre épingles, personne n’est préparé à la perfection de cet homme. Xia Zhi Guang dépeint un personnage aux multiples facettes. Il apparaît comme un joueur sérieux et fiable, parfois indifférent ou dangereux. En dehors des portes, il garde ce charisme propre à Ruan Lan Zhi, tout en dévoilant un côté plus doux et affectueux (particulièrement envers Ling Jiu Shi). Dans ses tenues élégantes, Xia Zhi Guang séduit ses adversaires, mais aussi ses alliés et les spectateurs.

Le reste du casting est tout aussi riche. Alliés, PNJ et antagonistes. Liu Ruo Gu, qui incarne un duo de jumeaux (Cheng Yi Xie & Cheng Qian Li). Liu Xiao Bei (Li Dong Yuan) devient un allié qui nous brise le cœur, tout comme Lu Meng Lin (Tan Zao Zao) qui apparaît comme une épine dans le pied, mais à laquelle on s’attache sincèrement. Natas Akosa (Zhang Wei) en tant que savant fou ou encore Zhang Ji Nan que j’ai détesté jusqu’au bout.

Encore une fois, la Chine démontre son talent pour broder des romances qui n'en sont officiellement pas. Après tout, est-ce vraiment une surprise ? Word of Honor. Killer and Healer. Guardian. Ce sont que des bromances à l'impact fort, bien plus que certains BL qui usent des scènes explicites, plongeant parfois dans l'absurde et le ridicule. La subtilité est parfois plus frappante que l'explicite, la Chine l'a compris. Cela montre aussi la créativité d'une production afin de contourner la censure. Subtilité, double sens et jeux de regards font illusion.

Le final est différent de l'œuvre originale. Personnellement, j'ai voulu connaître la fin du roman avant de terminer mon visionnage (je ne remercierais jamais assez les lecteurs qui partagent ces détails dans les commentaires de MDL). Celle du drama est douce-amère, mais cohérente. Cela dit, connaître les deux fins a adouci mon amertume vis-à-vis de l'adaptation. Le traitement est différent, ce qui me fait apprécier les deux versions bien que celle du drama m'a donné envie de ramper sous ma couette et de sangloter pour les vingt-quatre heures suivantes.

Qui dit drama chinois, dit doublage. Il n'est pas exempt de défauts, mais il est satisfaisant. Malgré un budget limité, la production a accompli un travail formidable dans son ensemble. Les visuels sont captivants et agréables, les effets sont de bonne facture et la bande originale particulièrement efficace. Si les scènes horrifiques et la vue du sang vous donne la nausée, peut-être que vous devriez passer votre chemin.

En bref, The Spirealm m'a malmené pendant des heures, mais j'étais toujours là pour en redemander. C'était à la fois terrifiant et grisant d'être autant fascinée et désespérée de traverser une nouvelle porte. Parfois, j'oublie à quel point certains univers chinois ont une force d'attraction unique.

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