Bienvenue dans le monde à l'intérieur des portes...
Ouvrir une porte est un geste automatique et sans incidence. Jusqu'à ce qu'on entre dans le monde de The Spirealm. Les portes peuvent devenir mortelles si on n'y prend pas garde. Lorsqu'une nouvelle porte s'ouvre, vous ne pouvez pas l'ignorer.
Je connaissais les grandes lignes, mais j'ignorais à quoi m'attendre. Dès le premier épisode, les portes m'ont envoûtées. Résister à l'envie de regarder l'épisode suivant était presque d'une torture. Les portes sont devenues mon obsession. Les personnages ne pouvaient pas les rejeter ? Très bien, je ne pouvais pas non plus. Je n'arrêtais pas de penser à elles. Elles me hantaient, littéralement ! Et une fois terminé, je n'avais qu'une envie, me replonger dans cet univers qui a fait s'éparpiller mes pensées pendant des heures entières. The Spirealm m'a vraiment fasciné.
Chaque porte se distingue par son scénario et son thème, regroupée en quatre catégories et avec un degré de difficulté changeant. Inspirées des quatre animaux (le Dragon azur, le Tigre blanc, l'Oiseau vermillon et la Tortue noire), les portes renferment un mystère à résoudre pour trouver la clé et déverrouiller la porte de sortie. Avec un rythme soutenu et une immersion totale, l'histoire mêle l'horreur aux mystères et déborde de sources d'inspiration. Contes (les frères Grimm), légendes (Teru teru bozu), lieux emblématiques hantés (Waverly Hills Sanatorium), musiques (Satchan) ou encore peintures (Lady in the Rain). Les portes dissimulent des univers dangereux et captivants où les personnages évoluent.
Ling Jiu Shi (Huang Jun Jie) est un développeur qui vient de quitter son emploi et se retrouve propulsé dans le monde de The Spirealm. Je n’avais pas revu Huang Jun Jie depuis Truth or Dare. C’est agréable de voir que son jeu s’est amélioré. Sans être parfait, Huang Jun Jie incarne un personnage qui projette différentes émotions. Confusion, surprise, maturité, confiance et charisme sont quelques-unes d’entre elles. De plus, Ling Jiu Shi connaît une belle évolution au fil de l’histoire, tout comme son acteur, qui affine son jeu au fur et à mesure.
À ses côtés, Ruan Lan Zhi (Xia Zhi Guang) qui dirige l’organisation Obsidian. Toujours tiré à quatre épingles, personne n’est préparé à la perfection de cet homme. Xia Zhi Guang dépeint un personnage aux multiples facettes. Il apparaît comme un joueur sérieux et fiable, parfois indifférent ou dangereux. En dehors des portes, il garde ce charisme propre à Ruan Lan Zhi, tout en dévoilant un côté plus doux et affectueux (particulièrement envers Ling Jiu Shi). Dans ses tenues élégantes, Xia Zhi Guang séduit ses adversaires, mais aussi ses alliés et les spectateurs.
Le reste du casting est tout aussi riche. Alliés, PNJ et antagonistes. Liu Ruo Gu, qui incarne un duo de jumeaux (Cheng Yi Xie & Cheng Qian Li). Liu Xiao Bei (Li Dong Yuan) devient un allié qui nous brise le cœur, tout comme Lu Meng Lin (Tan Zao Zao) qui apparaît comme une épine dans le pied, mais à laquelle on s’attache sincèrement. Natas Akosa (Zhang Wei) en tant que savant fou ou encore Zhang Ji Nan que j’ai détesté jusqu’au bout.
Encore une fois, la Chine démontre son talent pour broder des romances qui n'en sont officiellement pas. Après tout, est-ce vraiment une surprise ? Word of Honor. Killer and Healer. Guardian. Ce sont que des bromances à l'impact fort, bien plus que certains BL qui usent des scènes explicites, plongeant parfois dans l'absurde et le ridicule. La subtilité est parfois plus frappante que l'explicite, la Chine l'a compris. Cela montre aussi la créativité d'une production afin de contourner la censure. Subtilité, double sens et jeux de regards font illusion.
Le final est différent de l'œuvre originale. Personnellement, j'ai voulu connaître la fin du roman avant de terminer mon visionnage (je ne remercierais jamais assez les lecteurs qui partagent ces détails dans les commentaires de MDL). Celle du drama est douce-amère, mais cohérente. Cela dit, connaître les deux fins a adouci mon amertume vis-à-vis de l'adaptation. Le traitement est différent, ce qui me fait apprécier les deux versions bien que celle du drama m'a donné envie de ramper sous ma couette et de sangloter pour les vingt-quatre heures suivantes.
Qui dit drama chinois, dit doublage. Il n'est pas exempt de défauts, mais il est satisfaisant. Malgré un budget limité, la production a accompli un travail formidable dans son ensemble. Les visuels sont captivants et agréables, les effets sont de bonne facture et la bande originale particulièrement efficace. Si les scènes horrifiques et la vue du sang vous donne la nausée, peut-être que vous devriez passer votre chemin.
En bref, The Spirealm m'a malmené pendant des heures, mais j'étais toujours là pour en redemander. C'était à la fois terrifiant et grisant d'être autant fascinée et désespérée de traverser une nouvelle porte. Parfois, j'oublie à quel point certains univers chinois ont une force d'attraction unique.
Je connaissais les grandes lignes, mais j'ignorais à quoi m'attendre. Dès le premier épisode, les portes m'ont envoûtées. Résister à l'envie de regarder l'épisode suivant était presque d'une torture. Les portes sont devenues mon obsession. Les personnages ne pouvaient pas les rejeter ? Très bien, je ne pouvais pas non plus. Je n'arrêtais pas de penser à elles. Elles me hantaient, littéralement ! Et une fois terminé, je n'avais qu'une envie, me replonger dans cet univers qui a fait s'éparpiller mes pensées pendant des heures entières. The Spirealm m'a vraiment fasciné.
Chaque porte se distingue par son scénario et son thème, regroupée en quatre catégories et avec un degré de difficulté changeant. Inspirées des quatre animaux (le Dragon azur, le Tigre blanc, l'Oiseau vermillon et la Tortue noire), les portes renferment un mystère à résoudre pour trouver la clé et déverrouiller la porte de sortie. Avec un rythme soutenu et une immersion totale, l'histoire mêle l'horreur aux mystères et déborde de sources d'inspiration. Contes (les frères Grimm), légendes (Teru teru bozu), lieux emblématiques hantés (Waverly Hills Sanatorium), musiques (Satchan) ou encore peintures (Lady in the Rain). Les portes dissimulent des univers dangereux et captivants où les personnages évoluent.
Ling Jiu Shi (Huang Jun Jie) est un développeur qui vient de quitter son emploi et se retrouve propulsé dans le monde de The Spirealm. Je n’avais pas revu Huang Jun Jie depuis Truth or Dare. C’est agréable de voir que son jeu s’est amélioré. Sans être parfait, Huang Jun Jie incarne un personnage qui projette différentes émotions. Confusion, surprise, maturité, confiance et charisme sont quelques-unes d’entre elles. De plus, Ling Jiu Shi connaît une belle évolution au fil de l’histoire, tout comme son acteur, qui affine son jeu au fur et à mesure.
À ses côtés, Ruan Lan Zhi (Xia Zhi Guang) qui dirige l’organisation Obsidian. Toujours tiré à quatre épingles, personne n’est préparé à la perfection de cet homme. Xia Zhi Guang dépeint un personnage aux multiples facettes. Il apparaît comme un joueur sérieux et fiable, parfois indifférent ou dangereux. En dehors des portes, il garde ce charisme propre à Ruan Lan Zhi, tout en dévoilant un côté plus doux et affectueux (particulièrement envers Ling Jiu Shi). Dans ses tenues élégantes, Xia Zhi Guang séduit ses adversaires, mais aussi ses alliés et les spectateurs.
Le reste du casting est tout aussi riche. Alliés, PNJ et antagonistes. Liu Ruo Gu, qui incarne un duo de jumeaux (Cheng Yi Xie & Cheng Qian Li). Liu Xiao Bei (Li Dong Yuan) devient un allié qui nous brise le cœur, tout comme Lu Meng Lin (Tan Zao Zao) qui apparaît comme une épine dans le pied, mais à laquelle on s’attache sincèrement. Natas Akosa (Zhang Wei) en tant que savant fou ou encore Zhang Ji Nan que j’ai détesté jusqu’au bout.
Encore une fois, la Chine démontre son talent pour broder des romances qui n'en sont officiellement pas. Après tout, est-ce vraiment une surprise ? Word of Honor. Killer and Healer. Guardian. Ce sont que des bromances à l'impact fort, bien plus que certains BL qui usent des scènes explicites, plongeant parfois dans l'absurde et le ridicule. La subtilité est parfois plus frappante que l'explicite, la Chine l'a compris. Cela montre aussi la créativité d'une production afin de contourner la censure. Subtilité, double sens et jeux de regards font illusion.
Le final est différent de l'œuvre originale. Personnellement, j'ai voulu connaître la fin du roman avant de terminer mon visionnage (je ne remercierais jamais assez les lecteurs qui partagent ces détails dans les commentaires de MDL). Celle du drama est douce-amère, mais cohérente. Cela dit, connaître les deux fins a adouci mon amertume vis-à-vis de l'adaptation. Le traitement est différent, ce qui me fait apprécier les deux versions bien que celle du drama m'a donné envie de ramper sous ma couette et de sangloter pour les vingt-quatre heures suivantes.
Qui dit drama chinois, dit doublage. Il n'est pas exempt de défauts, mais il est satisfaisant. Malgré un budget limité, la production a accompli un travail formidable dans son ensemble. Les visuels sont captivants et agréables, les effets sont de bonne facture et la bande originale particulièrement efficace. Si les scènes horrifiques et la vue du sang vous donne la nausée, peut-être que vous devriez passer votre chemin.
En bref, The Spirealm m'a malmené pendant des heures, mais j'étais toujours là pour en redemander. C'était à la fois terrifiant et grisant d'être autant fascinée et désespérée de traverser une nouvelle porte. Parfois, j'oublie à quel point certains univers chinois ont une force d'attraction unique.
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