Tout est une question de karma ?
Entre surnaturel et croyances, Khemjira est un drama intrigant avec un soin tout particulier dans sa photographie, malgré une histoire trop étirée et une révélation (et résolution) finale trop facile.
Khem (Nampin) est maudit. Il accepte son sort, mais ne désespère pas qu'un miracle puisse lui éviter une mort certaine avant d'atteindre ses vingt-et-un ans. C'est un jeune homme gentil et amical, mais tellement mou. Son personnage avait peu de nuance. Namping a été le plus faible en termes de jeu. Il manquait cruellement d'expressions faciales. L'excitation ? L'inquiétude ? La peur ? L'amour ? Il n'y avait rien de tout ça. Il n'a jamais montré un esprit combatif, déchiré ou amoureux. Au cours des 12 épisodes, Namping n'a eu que deux expressions : un sourire faiblard et une petite larme.
Peem Pharan (Keng Harit Buayoi) m'a fasciné avec son style, son allure et son regard profond. Chamane apprécié et respecté, il ne touche pas à la magie et possède une foi particulièrement forte et pure. Keng Harit Buayoi était beau (je n'abuse même pas). Pour moi, il captait et volait toute l'attention lors d'une scène grâce à ses yeux (dans lesquels j'ai adoré me fondre), à la profondeur de ses émotions et à la dévotion envers ses croyances. Keng Harit Buayoi a trouvé le bon équilibre pour donner le sentiment de se soucier de Khem, mais tout en donnant l'impression d'en être détaché. Ce n'est ni trop ni pas assez, un bon juste-milieu.
En revanche, c'est un couple effacé. Leur relation est lente, douce, agréable aussi, mais elle me donne l'impression d'être fugace, presque absente. Si les longs regards et les moments suspendus dans le temps tentent de prouver le contraire, leur arc romantique manque de force. C'est comme s'ils étaient contraints d'être ensemble, car liés par leur ancienne vie. Avec une telle thématique, je m'attendais à un amour qui dépasserait toutes croyances et toutes frontières. À mes yeux, l'unique raison de leur sentiment est leur vie passée. Il n'y a pas de sentiments actuels qui aient vraiment un poids sur le présent (à moins que je ne les aie pas remarqués).
À contrario, la romance entre Chan (Tle Matimun Sreeboonrueang) et Jet (First Wannakorn) est plus éclatante et soignée, malgré un arc réduit. Leur romance ne s'est pas seulement reposée sur leur ancienne vie. Elle devient presque un simple détail pour les personnages. Ce couple était amusant et adorable. Le côté espiègle de Jet s'est parfaitement associé à celui plus mesuré et maladroit de Chan.
Ramphueng (Green Ausadaporn Siriwattanakul) est une formidable antagoniste avec des motivations cohérentes et bien développées. Cela donne du corps à la malédiction (et donc l'intrigue), mais aussi au personnage. Néanmoins, c'est davantage la performance de Green Ausadaporn Siriwattanakuln que je retiens, au détriment du reste. Elle n'est pas un mauvais personnage, ni un mauvais élément de l'intrigue. En revanche, je ne m'attendais pas à deviner les choses si tôt la concernant. Même la révélation finale n'a pas été une surprise pour moi, car devinée dans les épisodes précédents.
Pour être honnête, Khemjira me laisse sur une note mitigée. J'étais au rendez-vous tous les samedis soirs, mais dans les derniers épisodes, une longueur s'est installée. L'intrigue autour de Khem s'est trouvée inutilement étirée. J'attendais aussi une ambiance plus intense, plus haletante et plus menaçante et horrifique. C'est mon erreur d'avoir cru plonger dans un drame de ce genre, bien que cela n'enlève en rien la qualité de production qui est d'un niveau supérieur que les BLs habituels. Visuellement, le drame est une pure réussite avec une photographie magnifique, une palette de couleurs soignée et des décors ravissants.
En bref, Khemjira est une histoire imparfaite, mais intrigante sur fond chamanique dans un cadre ravissant avec une photographie exceptionnelle.
Khem (Nampin) est maudit. Il accepte son sort, mais ne désespère pas qu'un miracle puisse lui éviter une mort certaine avant d'atteindre ses vingt-et-un ans. C'est un jeune homme gentil et amical, mais tellement mou. Son personnage avait peu de nuance. Namping a été le plus faible en termes de jeu. Il manquait cruellement d'expressions faciales. L'excitation ? L'inquiétude ? La peur ? L'amour ? Il n'y avait rien de tout ça. Il n'a jamais montré un esprit combatif, déchiré ou amoureux. Au cours des 12 épisodes, Namping n'a eu que deux expressions : un sourire faiblard et une petite larme.
Peem Pharan (Keng Harit Buayoi) m'a fasciné avec son style, son allure et son regard profond. Chamane apprécié et respecté, il ne touche pas à la magie et possède une foi particulièrement forte et pure. Keng Harit Buayoi était beau (je n'abuse même pas). Pour moi, il captait et volait toute l'attention lors d'une scène grâce à ses yeux (dans lesquels j'ai adoré me fondre), à la profondeur de ses émotions et à la dévotion envers ses croyances. Keng Harit Buayoi a trouvé le bon équilibre pour donner le sentiment de se soucier de Khem, mais tout en donnant l'impression d'en être détaché. Ce n'est ni trop ni pas assez, un bon juste-milieu.
En revanche, c'est un couple effacé. Leur relation est lente, douce, agréable aussi, mais elle me donne l'impression d'être fugace, presque absente. Si les longs regards et les moments suspendus dans le temps tentent de prouver le contraire, leur arc romantique manque de force. C'est comme s'ils étaient contraints d'être ensemble, car liés par leur ancienne vie. Avec une telle thématique, je m'attendais à un amour qui dépasserait toutes croyances et toutes frontières. À mes yeux, l'unique raison de leur sentiment est leur vie passée. Il n'y a pas de sentiments actuels qui aient vraiment un poids sur le présent (à moins que je ne les aie pas remarqués).
À contrario, la romance entre Chan (Tle Matimun Sreeboonrueang) et Jet (First Wannakorn) est plus éclatante et soignée, malgré un arc réduit. Leur romance ne s'est pas seulement reposée sur leur ancienne vie. Elle devient presque un simple détail pour les personnages. Ce couple était amusant et adorable. Le côté espiègle de Jet s'est parfaitement associé à celui plus mesuré et maladroit de Chan.
Ramphueng (Green Ausadaporn Siriwattanakul) est une formidable antagoniste avec des motivations cohérentes et bien développées. Cela donne du corps à la malédiction (et donc l'intrigue), mais aussi au personnage. Néanmoins, c'est davantage la performance de Green Ausadaporn Siriwattanakuln que je retiens, au détriment du reste. Elle n'est pas un mauvais personnage, ni un mauvais élément de l'intrigue. En revanche, je ne m'attendais pas à deviner les choses si tôt la concernant. Même la révélation finale n'a pas été une surprise pour moi, car devinée dans les épisodes précédents.
Pour être honnête, Khemjira me laisse sur une note mitigée. J'étais au rendez-vous tous les samedis soirs, mais dans les derniers épisodes, une longueur s'est installée. L'intrigue autour de Khem s'est trouvée inutilement étirée. J'attendais aussi une ambiance plus intense, plus haletante et plus menaçante et horrifique. C'est mon erreur d'avoir cru plonger dans un drame de ce genre, bien que cela n'enlève en rien la qualité de production qui est d'un niveau supérieur que les BLs habituels. Visuellement, le drame est une pure réussite avec une photographie magnifique, une palette de couleurs soignée et des décors ravissants.
En bref, Khemjira est une histoire imparfaite, mais intrigante sur fond chamanique dans un cadre ravissant avec une photographie exceptionnelle.
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