This review may contain spoilers
L'année du dragon serait-elle propice à l'inspiration et au fantastique ?
Exploiter un univers fantastique est toujours une idée intéressante. En revanche, surexploiter un univers l’est rarement. Fort heureusement, The Sign choisit la première approche pour offrir un drama excitant sur plus de sa première moitié afin de faiblir sur les derniers épisodes. Malgré tout, 2023 et début 2024 semblent être le signe de nouveauté pour le BL thaïlandais. Des productions différentes avec des intrigues originales et inspirantes. Mais aussi de nouveaux visages, contrant ainsi une industrie rôdée aux BL scolaires et aux couples qui peinent à se renouveler, aussi sympathiques qu’ils puissent être.
Rapidement, les dynamiques des personnages se découvrent. Tharn (Babe Tanatat) et Phaya (Billy Patchanon Ounsa-ard) se regardent en chiens de faïence, mais loin d'être des têtes de nœud, ils sont aussi capables de faire équipe et de se serrer les coudes. Yai (Gap Jakarin Puribhat), Khem (Tack Phongsakorn Sukiang) et Thongthai (Poom Nuttapart Tuntistinchai) viennent renforcer la camaraderie au fil des épisodes, tandis que l’intrigue se tisse autour d’eux. Pas de super-héros ni de super enquêteurs surdoués avant l'heure. Chacun est logé à la même enseigne et participe activement à l'enquête. De même pour le capitaine Akk (Ak Akarat Nimitchai) et le lieutenant Singh (Surprise Pittikorn Siripornsawan) qui ajoutent un cadre à toute cette fine équipe. Cependant, l'utilité de Chalathon (Heng Asavarid Pinitkanjanapun) reste un mystère pour moi. Était-il vraiment un antagoniste ou un simple élément perturbateur ?
La relation de Tharn et Phaya est conjointement liée au reste de l'intrigue. Pour cette raison, c'est à la fois palpitant et tendu avec une bonne dose d'anticipation. Néanmoins, il est dommage de constater que les scènes intimes n'ont qu'un seul but : satisfaire une partie de l'audience. Les baisers sont magnifiques et, oui, voir Billy torse nu est toujours un moment exquis, mais dépourvu d'un réel intérêt.
Quant à leur nature de Naga et Garuda, il y avait un potentiel (deux opposés qui tombent amoureux et bravent les interdits), mais cela ne sera pas exploré. Cependant, le final laisse supposer une possible seconde saison, alors… Malheureusement, si la première grande moitié est entraînante, les derniers épisodes s'épuisent. En particulier l'épisode final qui se révèle décevant et bâclé.
Au-delà de ses défauts, The Sign reste un drame entraînant avec un univers riche et intelligemment distillé qui n'abuse pas du fantastique. Les visions de Tharn ne sont pas une facilité scénaristique. Le flirt et le charme du couple principal est efficace. L'action est bien menée et suit son rythme, bien que l'intrigue puisse prendre des directions étranges. La photographie est superbe, tout comme la musique. De plus les CGI sont honnêtes.
D'ailleurs, à ce sujet, quelqu'un a mentionné qu'il faudrait « prendre des notes sur GoT » concernant les CGI. Le budget d'un seul épisode de GoT est d'environ 15 millions de dollars pour le plus raisonnable, soit environ 539 millions de baht. Pour être honnête, je n'ai pas trouvé de source quant au coût de production d'un drame thaï, notamment avec des effets spéciaux. Cependant, je ne pense pas que le budget de The Sign puisse être comparé à celui de GoT. Les CGI coûtent une blinde, tout le monde ne peut pas en assumer le coût. J'adorerai que ce soit le cas, parce que même si les deux dernières saisons de GoT sont des purges, la DA est exceptionnelle. Pourtant, très peu de productions peuvent s'asseoir à la même table. Et honnêtement, elles ne sont pas si mauvaises. Allez donc jeter un œil aux films de monstres chinois (et je le dis en étant adoratrice de ces films).
En bref, The Sign est une proposition exceptionnelle et audacieuse. C'est un drama imparfait qui parvient à passer au-delà grâce à la dynamique de ses personnages, sa pointe de fantastique, son folklore qui amène un vent nouveau, sa romance portée par un joli duo tout en mettant en lumière des genres qui étaient, jusqu'ici, ignorés dans les BL thaïlandais.
Rapidement, les dynamiques des personnages se découvrent. Tharn (Babe Tanatat) et Phaya (Billy Patchanon Ounsa-ard) se regardent en chiens de faïence, mais loin d'être des têtes de nœud, ils sont aussi capables de faire équipe et de se serrer les coudes. Yai (Gap Jakarin Puribhat), Khem (Tack Phongsakorn Sukiang) et Thongthai (Poom Nuttapart Tuntistinchai) viennent renforcer la camaraderie au fil des épisodes, tandis que l’intrigue se tisse autour d’eux. Pas de super-héros ni de super enquêteurs surdoués avant l'heure. Chacun est logé à la même enseigne et participe activement à l'enquête. De même pour le capitaine Akk (Ak Akarat Nimitchai) et le lieutenant Singh (Surprise Pittikorn Siripornsawan) qui ajoutent un cadre à toute cette fine équipe. Cependant, l'utilité de Chalathon (Heng Asavarid Pinitkanjanapun) reste un mystère pour moi. Était-il vraiment un antagoniste ou un simple élément perturbateur ?
La relation de Tharn et Phaya est conjointement liée au reste de l'intrigue. Pour cette raison, c'est à la fois palpitant et tendu avec une bonne dose d'anticipation. Néanmoins, il est dommage de constater que les scènes intimes n'ont qu'un seul but : satisfaire une partie de l'audience. Les baisers sont magnifiques et, oui, voir Billy torse nu est toujours un moment exquis, mais dépourvu d'un réel intérêt.
Quant à leur nature de Naga et Garuda, il y avait un potentiel (deux opposés qui tombent amoureux et bravent les interdits), mais cela ne sera pas exploré. Cependant, le final laisse supposer une possible seconde saison, alors… Malheureusement, si la première grande moitié est entraînante, les derniers épisodes s'épuisent. En particulier l'épisode final qui se révèle décevant et bâclé.
Au-delà de ses défauts, The Sign reste un drame entraînant avec un univers riche et intelligemment distillé qui n'abuse pas du fantastique. Les visions de Tharn ne sont pas une facilité scénaristique. Le flirt et le charme du couple principal est efficace. L'action est bien menée et suit son rythme, bien que l'intrigue puisse prendre des directions étranges. La photographie est superbe, tout comme la musique. De plus les CGI sont honnêtes.
D'ailleurs, à ce sujet, quelqu'un a mentionné qu'il faudrait « prendre des notes sur GoT » concernant les CGI. Le budget d'un seul épisode de GoT est d'environ 15 millions de dollars pour le plus raisonnable, soit environ 539 millions de baht. Pour être honnête, je n'ai pas trouvé de source quant au coût de production d'un drame thaï, notamment avec des effets spéciaux. Cependant, je ne pense pas que le budget de The Sign puisse être comparé à celui de GoT. Les CGI coûtent une blinde, tout le monde ne peut pas en assumer le coût. J'adorerai que ce soit le cas, parce que même si les deux dernières saisons de GoT sont des purges, la DA est exceptionnelle. Pourtant, très peu de productions peuvent s'asseoir à la même table. Et honnêtement, elles ne sont pas si mauvaises. Allez donc jeter un œil aux films de monstres chinois (et je le dis en étant adoratrice de ces films).
En bref, The Sign est une proposition exceptionnelle et audacieuse. C'est un drama imparfait qui parvient à passer au-delà grâce à la dynamique de ses personnages, sa pointe de fantastique, son folklore qui amène un vent nouveau, sa romance portée par un joli duo tout en mettant en lumière des genres qui étaient, jusqu'ici, ignorés dans les BL thaïlandais.
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