
Everyone has the right to a second chance!
I started this drama randomly and I have to admit that I am glad I did. I went into this without any expectations which probably helped me embrace the work as it came.One of the strenght of Leanring to love is definitely its 4D and interesting characters! They all seem to be provided with a backstory which makes them instantly more approachable and tangible. Besides, they also have indivual storylines that cleverly interlink with one another to make the main plot move forward. The acting is great and each actors portray their characters pretty well imho. I'm not particularly fond of aged gap relationship but I truly did not care at all and I absolutely love the idea that Mamami helps Taiga learn how to read and write, which brings me to my favourite point of this drama, meaning the depiction of someone who never had the chance to properly learn how to read and write and how, through love, they are able to envolve, learn and grow.
Illitrate people unfortunately come in all genders and ages but they usually appear in TV as mostly older women or children so it's very refreshing and important to show someone as active and young as Taiga depicted as such in a drama and even more when said drama focuses on the concept that it is never too late to learn, to change trajectory and become someone different. I like how both the ML learn from each other and pushes each other to be more truthful about their dreams and their visions of life. I feel like they make each other seek for the best versions of themselves and I appreciate that.
Now, some parts of the drama are a bit questionnable or lightly mid but the overall work is great and I like the message of it a lot! Moreover, it depicts and highlights very different people and ideas (a host and night life in general, being friend with the woman your husband cheated on you, religious school, stalking etc and most importantly EDUCATION) which is noteworthy!
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A Lesson Well Taught
There are countless series that showcase age-gap relationships or that of host culture, however none quite feel as captivating and nuanced as this one. On the surface, Ai no, Gakkou may be your standard Japanese drama, but after unraveling all the layers through each episode, it shows a higher level of depth and complexity that makes the audience feel for the characters, as flawed as they are. Although the main focus of the series revolves around the blossoming relationship/romance between Manami and Kaoru, there are many characters at play with their own agendas to get themselves ahead to achieve their goals.(WILL CONTINUE AFTER SERIES CONCLUDES)
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L'école des sentiments tarifés
Les romances réprimandées par la société, malgré leur exploitation dans la littérature depuis Genji Monogatari, font encore le bonheur des producteurs et auteurs, tout média confondu, en cette bientôt fin de monde annoncée. De surcroît au Japon, terre de la bienséance et de la discrétion. Imaginer une amourette entre une professeure et un élève analphabète peut encore, malgré le cliché de la situation, faire vibrer les foules en 2025. Et pourtant, on a du mal à imaginer faire mieux que Garden of Words de Shinkai Makoto, surtout qu’en 2013, avec son trait de crayon et seulement 46 min, il avait tout dit et tiré les larmes nécessaires à la situation.Ici, pour faire vibrer la corde sensible, le cordonnier est remplacé par un host de Kabukicho, ce qui ne nous rassure pas au premier abord. Du rentre-dedans et des beaux mecs androgynes vont parsemer 10 épisodes de hime-sama en direction des trentenaires à la recherche de l’aventurette télévisuelle. Vous entendrez donc soit votre voix intérieure, soit celle à côté de vous dans le canapé vous dire : C’est honteux cette exploitation de la misère amoureuse, tout en sachant que le voyeurisme est la raison principale de notre fascination.
Mais en réalité, tout est fait pour dénoncer le mizushōbai, à commencer par le ridicule dont les jeunes hosts s’affublent. Car si l’ensemble des intervenants semble donner les bons arguments pour critiquer l’exploitation de la solitude des femmes, ce sont les situations vécues par les hosts qui en font la meilleure critique. Mis plus bas que terre, traités comme des moins que rien, pas seulement par leur patron. Les clients, la société, les regardent comme des caniches à maman. Et c’est d’ailleurs très touchant de voir à quel point le héros de l’histoire cherche à travers son métier la reconnaissance maternelle qu’il n’a pas eue dans sa jeunesse.
Le trait sera donc forcé pour l’héroïne incarnée par l’excellente Kimura Fumino, en mère courage prête à tout pour sauver de l’illettrisme Murakami Maito Raul. Sa photo illustre d’ailleurs sur Wikipédia la définition de vieille fille. Dans son tailleur grisâtre, affublée d’un chignon et de lunettes, esquissant très peu de sourires face à sa classe de jeunes filles d'une école privée catholique. Oui, tout est dit. Les clichés sont ultra-forcés, comédie romantique oblige. Le paradis blanc, la journée. L’enfer rouge, la nuit. Raul-kun est présenté comme un Satan prêt à dévergonder la plus toute jeune vierge. Il faut choquer le bourgeois, que diable.
En vraie, la production cherche à choquer un public habitué et donc anesthésié par les mœurs de Kabukicho, mais n’y arrive pas vraiment. Encore moins si on vit au Japon, où les lieux de culte catholique n’ont pas réellement de sens au-delà du mariage. Mais toutes ces montagnes de clichés gâchent-elles l’expérience ? En réalité, très peu, car on assiste ici à de très belles performances d’acteurs. Kimura Fumino est évidemment habitée par sa mission de super neketsu sensei (celle-là je vais la ressortir à chaque fois, maintenant) mais sans en faire trop. Elle met énormément de temps à succomber au soi-disant charme de Raul-kun. D’ailleurs, est-ce qu’elle y succombe seulement ? Ces situations donnent une part de réalisme bienvenue. Ce drama est ancré dans la vraie vie et fait finalement très peu de place à la romance. Exit les longs plans "je te regarde dans les yeux pendant une minute". Kimura Fumino refuse et exècre les tapes sur l’épaule et autres avances ou mots doux appris à l’école des hosts. Les histoires de couple sont bien ancrées dans le Japon d'aujourd'hui: mariages arrangés, rencontres sur appli, misère affective, monétisation des sentiments. Les questions sociétales sont nombreuses, bien amenées et rendent le suivi de l’histoire passionnant.
En effet, Raul-kun ne cherche pas à faire plaisir à sa professeure, en apprenant à la vitesse grand V à écrire. Au contraire, le jeu du chat et de la souris dure et montre à quel point enseigner n’est pas donné à tout le monde. Une IA est encore loin de remplacer le contact humain, tant vouloir faire apprendre quelque chose à quelqu’un contre son gré est délicat. Délicat sera donc le mot d’ordre du drama.
Loin donc d’un énième reportage voyeuriste pour occidentaux prêts à se complaire dans des remarques du genre "tous des pervers ces Japonais", tout en se rinçant l’œil. Ce drama renforce la certitude de chacun sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques d’escortes. Pas seulement pour les arnaques à l’argent, mais surtout pour les arnaques aux sentiments. Et pour cela, une seule solution : l’éducation.
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