Ai no, Gakko. (2025)

愛の、がっこう。 ‧ Drama ‧ 2025
Ai no, Gakko. (2025) poster
7.8
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Notes: 7.8/10 par 560 utilisateurs
# de Spectateurs: 3,510
Critiques: 8 utilisateurs
Classé #3375
Popularité #4659
Téléspectateurs 560

Une professeur de lycée strict, élevée dans un foyer rigide, commence à donner des cours particuliers à un host au grand cœur, mais analphabète. Alors que leur lien s'approfondit, le jugement de la société, la jalousie et les préjugés menacent leur connexion interdite. (Source : Anglais = TMDb || Traduction = kisskh) Modifier la traduction

  • Français
  • Arabic
  • Русский
  • English
  • Pays: Japan
  • Catégorie: Drama
  • Épisodes: 11
  • Diffusé: juil. 10, 2025 - sept. 18, 2025
  • Diffusé Sur: Jeudi
  • Station de diffusion initiale: Fuji TV
  • Durée: 54 min.
  • Score: 7.8 (scored by 560 utilisateurs)
  • Classé: #3375
  • Popularité: #4659
  • Classification du contenu: Not Yet Rated

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Distribution et équipes

Critiques

En cours 5/11
Kenseiden
1 personnes ont trouvé cette critique utile
août 17, 2025
5 épisodes vus sur 11
En cours 0
Globalement 8.0
Histoire 7.5
Acting/Cast 9.0
Musique 7.5
Degrés de Re-visionnage 7.5

L'école des sentiments tarifés

Les romances réprimandées par la société, malgré leur exploitation dans la littérature depuis Genji Monogatari, font encore le bonheur des producteurs et auteurs, tout média confondu, en cette bientôt fin de monde annoncée. De surcroît au Japon, terre de la bienséance et de la discrétion. Imaginer une amourette entre une professeure et un élève analphabète peut encore, malgré le cliché de la situation, faire vibrer les foules en 2025. Et pourtant, on a du mal à imaginer faire mieux que Garden of Words de Shinkai Makoto, surtout qu’en 2013, avec son trait de crayon et seulement 46 min, il avait tout dit et tiré les larmes nécessaires à la situation.

Ici, pour faire vibrer la corde sensible, le cordonnier est remplacé par un host de Kabukicho, ce qui ne nous rassure pas au premier abord. Du rentre-dedans et des beaux mecs androgynes vont parsemer 10 épisodes de hime-sama en direction des trentenaires à la recherche de l’aventurette télévisuelle. Vous entendrez donc soit votre voix intérieure, soit celle à côté de vous dans le canapé vous dire : C’est honteux cette exploitation de la misère amoureuse, tout en sachant que le voyeurisme est la raison principale de notre fascination.

Mais en réalité, tout est fait pour dénoncer le mizushōbai, à commencer par le ridicule dont les jeunes hosts s’affublent. Car si l’ensemble des intervenants semble donner les bons arguments pour critiquer l’exploitation de la solitude des femmes, ce sont les situations vécues par les hosts qui en font la meilleure critique. Mis plus bas que terre, traités comme des moins que rien, pas seulement par leur patron. Les clients, la société, les regardent comme des caniches à maman. Et c’est d’ailleurs très touchant de voir à quel point le héros de l’histoire cherche à travers son métier la reconnaissance maternelle qu’il n’a pas eue dans sa jeunesse.

Le trait sera donc forcé pour l’héroïne incarnée par l’excellente Kimura Fumino, en mère courage prête à tout pour sauver de l’illettrisme Murakami Maito Raul. Sa photo illustre d’ailleurs sur Wikipédia la définition de vieille fille. Dans son tailleur grisâtre, affublée d’un chignon et de lunettes, esquissant très peu de sourires face à sa classe de jeunes filles d'une école privée catholique. Oui, tout est dit. Les clichés sont ultra-forcés, comédie romantique oblige. Le paradis blanc, la journée. L’enfer rouge, la nuit. Raul-kun est présenté comme un Satan prêt à dévergonder la plus toute jeune vierge. Il faut choquer le bourgeois, que diable.

En vraie, la production cherche à choquer un public habitué et donc anesthésié par les mœurs de Kabukicho, mais n’y arrive pas vraiment. Encore moins si on vit au Japon, où les lieux de culte catholique n’ont pas réellement de sens au-delà du mariage. Mais toutes ces montagnes de clichés gâchent-elles l’expérience ? En réalité, très peu, car on assiste ici à de très belles performances d’acteurs. Kimura Fumino est évidemment habitée par sa mission de super neketsu sensei (celle-là je vais la ressortir à chaque fois, maintenant) mais sans en faire trop. Elle met énormément de temps à succomber au soi-disant charme de Raul-kun. D’ailleurs, est-ce qu’elle y succombe seulement ? Ces situations donnent une part de réalisme bienvenue. Ce drama est ancré dans la vraie vie et fait finalement très peu de place à la romance. Exit les longs plans "je te regarde dans les yeux pendant une minute". Kimura Fumino refuse et exècre les tapes sur l’épaule et autres avances ou mots doux appris à l’école des hosts. Les histoires de couple sont bien ancrées dans le Japon d'aujourd'hui: mariages arrangés, rencontres sur appli, misère affective, monétisation des sentiments. Les questions sociétales sont nombreuses, bien amenées et rendent le suivi de l’histoire passionnant.

En effet, Raul-kun ne cherche pas à faire plaisir à sa professeure, en apprenant à la vitesse grand V à écrire. Au contraire, le jeu du chat et de la souris dure et montre à quel point enseigner n’est pas donné à tout le monde. Une IA est encore loin de remplacer le contact humain, tant vouloir faire apprendre quelque chose à quelqu’un contre son gré est délicat. Délicat sera donc le mot d’ordre du drama.

Loin donc d’un énième reportage voyeuriste pour occidentaux prêts à se complaire dans des remarques du genre "tous des pervers ces Japonais", tout en se rinçant l’œil. Ce drama renforce la certitude de chacun sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques d’escortes. Pas seulement pour les arnaques à l’argent, mais surtout pour les arnaques aux sentiments. Et pour cela, une seule solution : l’éducation.

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En cours 10/11
monstersnroses
14 personnes ont trouvé cette critique utile
Il y a 16 jours
10 épisodes vus sur 11
En cours 1
Globalement 10
Histoire 10
Acting/Cast 10
Musique 10
Degrés de Re-visionnage 10

I do not say this lightly - TOTAL MASTERPIECE.

I have seen over 400 dramas. I have given a 10 to a drama only ONE time. But I will say unequivocally right now, that this is one of the best asian dramas of all time, and not only will I award it my second 10 ever, but if I could I would give it an 11.

Learning To Love stands toe to toe with the heaviest hitters of drama like What Happened in Bali, A Million Stars Falling From the Sky, Meteor Garden, Goodbye My Princess, The Rose, Secret, Que Sera Sera, That Winter The Wind Blows, Scarlet Heart Ryeo, Yanxi Palace, Kleun Cheewit, Chugakusei Nikki, or Rise of the Phoenixes. This is so good it's hard to put into words, but for the sake of leaving a review, I will try not to go on too much and keep this brief... while still conveying the insane degree to which this show is both A) a really effing good watch and B) an incredible work of art.

Where to even start....

The main theme of the story is refracted in a hundred tiny ways all throughout -- each character and each action kind of mirrors possible past or future or parallel lives of the other characters in this incredible kalidescope where you can see how any character could 'there but for the grace of god' be another character, and they all reflect aspects of eachother while retaining a deep and unique individuality at the same time. It's so gorgeous how it's all laid out, and how everything subtly connects to everything else. It's just poetry. Every aspect of this drama transcends the sum of its parts in a myriad of fractals that would be impossible for me to describe in less than 10k words, so I'll spare you. Suffice it to say, it is just so damn good.

This leads into mentioning the cinematography which was classic, beautiful, balanced, powerful. Cinematography that actually added it's own voice to the story, like a narrator's voice in a really good book. Plus, it has that throwback feel we all crave and miss so much from classic asian dramas. We all complain that "they don't make em like they used to". Well, this IS like they used to make 'em. So much so, that when they mentioned "covid" at one point, it kind of threw me off for a minute, because this drama feels so much like one of the really good older dramas.

(And can I just mention here that the ost/bgm is a SLAVE to the story. It serves ONLY to accent the emotions carried in the scene, and it is just as perfectly executed as every other part of this production.)

The characters - all of them - are compelling and SO well-acted. A flawless ensemble, led by two fantastic actors that deftly carry the story and convey so many emotions... this was impeccable casting, and impeccable acting. I haven't been this impressed in a long time. This is where imo it stands above even major classics like Rise of the Phoenixes... Kimura Fumino and Murakami Raul Maito are doing double the lifting compared to Chen Kun and Ni Ni in RotP. I almost can't find an equivalent to compare them to, and they deserve to be considered among some of the best performances of all time.

The vibe of this drama has a very classic flavor, the emotional angst and tension is so palpable, so much happens in each episode, not a minute of screentime is wasted. Gives off an aura of 'A Million Stars Falling From The Sky'. And something really incredible happens as the episodes progress.... the story could end in so many different ways, or it could end on any scene itself and still be really really good. You know what's going to happen like a trainwreck in slow motion, and yet you don't actually know what's going to happen at ALL because there are so many possibilities for where the story could go, and as it hurtles toward it's inevitable ending, you still get the feeling like each new scene will hold some fresh magic in it. You get this incredible blend of dread and hope mixed together indistinguishably from one another, and it just relentlessly ratchets up and up through each episode as the possibilities for how it will end keep multiplying. Every character's psyche is peeled layer by painstaking layer and we are afraid and excited by what we will find at the core of each person. Each character is slowly and inexorably pushed towards their breaking point... the true selves they hide to the world have less and less room to hide... and it all feels so volatile and mysterious as you watch it unfold.

I am 1000% invested in this drama, I cannot say enough good things about it, and I cannot possibly recc it more to anyone prepared for a serious watch. This is gripping and angsty and a little bit of a hard watch, but so so so freaking good. Actors are just so incredible here. So much heart and soul are in this.... it feels like a masterclass in what an asian drama is supposed to be.

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Renseignements

  • Titre: Ai no, Gakko.
  • Catégorie: Drama
  • Format: Standard Series
  • Pays: Japon
  • Épisodes: 11
  • Diffusé: juil. 10, 2025 - sept. 18, 2025
  • Diffusé On: Jeudi
  • Station de diffusion initiale: Fuji TV
  • Durée: 54 min.
  • Classification du contenu: Pas encore classifié

Statistiques

  • Score: 7.8 (marqué par 560 utilisateurs)
  • Classé: #3375
  • Popularité: #4659
  • Téléspectateurs: 3,510

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