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Under the Power chinese drama review
Completed
Under the Power
1 people found this review helpful
by BBJiao
Jun 18, 2025
55 of 55 episodes seen
Completed
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 10.0
Music 10.0
Rewatch Value 8.0
This review may contain spoilers

Malheur au peuple dont l’esclave devient roi

"Trois choses font trembler la terre, Et il en est quatre qu'elle ne peut supporter : Un esclave qui vient à régner..." La Bible, Proverbes 30: 21-23

L’Empereur Jiajing, vers la fin de la Dyn Ming (il y a déjà des mousquets, des pistoles et des canons), est le fils d’une concubine méprisée. Faute de descendant « méritant », cet homme pétri dans du complexe d’infériorité, va être adopté sur le papier, par l’Impératrice-Douairière, qui espère le manipuler et le contraindre à vie. C’est ainsi qu’il va devenir et ainsi devenir Empereur.
C’est un homme méfiant, paranoïaque, méchant et amoral, aux colères dévastatrices qui n’aime que la flatterie.
Les flagorneurs en chef, à la cour sont les Yan père et fils et ça fait des décennies qu’ils manipulent, volent, trahissent l’Empereur et le pays. Ils tuent aussi, tous les nobles et leurs familles, qui osent leur tenir tête. Cela se passe avec l’aval de l’Empereur, qui sur simple accusation de ouï-dire venant de l’un des 2 Yan, est capable de condamner ces nobles qu’il déteste, car ils ont de la dignité ou du moins de la prestance.
Au nom de SA justice, il condamne et tue sommairement et sans preuves, du moment que c’est un des Yan qui le dit. Ainsi, il a tué sa première Impératrice, enceinte de son enfant, parce qu’elle était trop proche de sa nouvelle mamounette, l’Impératrice-douairière qui aimait le pouvoir.. Et l’enfant mourut aussi dans le ventre de maman. Comme si les enfants étaient coupables, à priori, des péchés des parents.
Vendetta injuste, quand tu nous tiens…
A côté de ça, le mec ne prend pas de décision, sans que « le Devin du Village gaulois d’Armorique, ne vienne lire dans les tripes du poisson, dans le vol des hirondelles ou, lecture bénie, dans les oies farcies et dans la cervoise tiède, très lisible quand elle est bien tirée. » Le Devin de Goscinny et Uderzo.
Cet Empereur, n’a pas plus de jugeotte que Bonnemine, la femme d’Abraracourcix, le chef du village qui résiste encore et toujours à Jules César, 2000 ans après.
Ici, les devins se revendiquent taôistes, fengchuistes et ying-yanguistes, et savent faire des calculs sur la position des étoiles et surtout ils ont de la tchatche. Mais on reconnait les mêmes coups fabuleux que ceux de par ici, se nommaient, eux, « alchimistes » Ceux-ci, n’ont pas cessé depuis 2000 ans de promettre : 1) qu’ils vont faire vivre les riches candides au moins 1000 ans, 2) qu’ils vont transformer le plomb en or et 3) qu’ils vont trouver la Pierre Philosophale. Contes de fées, compte sur moi, et attend 😊
Le Yan fils, navigue en eaux troubles, en ces temps troublés où les navires aux voiles noires sillonnent l’Asie, pour une nouvelle convoitise de certains Jez et huits, qui n’avaient rien à cirer de l’enseignement du Christ. Ces prêtres-généraux, aux navires tueurs, étaient suivis ou précédés par de grands, très grands commerçants européens de la Compagnie des Indes de par-ci ou de par-là. Ces Cies de commerçants, avaient des navires tout aussi armés, pour commercer avec un fusil à la main... Ça aide à négocier., non, mais !
Jez et huits et grands commerçants, après l’explorateur Vasco de Gama, viennent ensemble en Asie, pour la conquête, le commerce et le pognon, à coups d’épées, de canons et d’opium.
Je te le vends à 100 balles. 😊 La bourse ou la vie ! Poum ! Une belle affaire !
Les Jez et huits instrumentalisent les shoguns dès le début du 16° siècle, aident à créer les samouraïs et les ninjas, aident à enlever le pouvoir politique à l’Empereur du Japon et font des pécheurs japonais, des pirates qui agissent comme leurs éperons contre la Corée, Taiwan, la Chine, la Mandchourie et tutti quanti.
Et notre Grand-Secrétaire Yan-père et son second, le fiston-Grand-Secrétaire-junior, traitre dans son essence, y barbottent comme des poissons dans l’eau. Armes à feu, poudre, détournement de fonds publics, enlèvements, tortures, meurtres et Cie. Yan junior c’est un expert du commerce illégal. Il traficote avec des pirates japonais comme d’autres vont acheter des légumes au marché. Passe-moi ta paye que je la mélange avec la mienne.
Le mec a bien existé, ce n’est pas un fake.
Tous comme les Gardes prétoriens des empereurs, sous la Dynasti,e Ming habillés de brocart de soie : les gardes en uniformes brodés. Ça déchire. Je veux des fringues comme ça.
Le scénario tient la route, les faits historiques sont suivis assez précisément. La psychologie des personnages est bien étudiée. Belle histoire d’amour, à la sensibilité à couper au couteau. De quoi aider à retenir la grande Histoire.
Coté légèreté et drôlerie, il y a aussi ce qu’il faut.
Mais tout à coup, le Drama va tourner, inutilement anxiogène, à la Tragédie Cornélienne. Mais sans les alexandrins, seul intérêt de ce genre littéraire, car quand c’est tragique ce n’est pas la peine d’en rajouter.
La Vendetta bouddhiste ou taoïste, je ne sais, veut obliger les deux amoureux à s’entre couper, se haïr et se détester, pour que les morts n’aient pas d’insomnie. Peace and Love ! Laissez les vivants souffler.
La Vendetta est portée, par la haine d’une tantine plus que trentenaire mais sans jugeotte, subitement réapparue, mais que nul ne connait, entêtée et écervelée qui se mêle de la vie de tous. Elle met sans cesse tout le monde dans la panade, mais sa haine meurtrière contre un môme aux moments des faits dépasse les bornes. « La reine est jolie mais elle est bête » La folie des Grandeurs
Bon.. ça dure pas longtemps !
Les romans de Chevalerie et les contes de fées, en l’Europe Chrétienne du Moyen-âge, avaient : des héros, des méchants, des adjuvants et des adversaires. Dans les Drama asiatiques les adjuvants légers et sans cervelle, primaires et indifférents aux dégâts qu’ils causent, sont les pires ennemis des héros et des amoureux.
Un peu de mal avec le concept… Un peu…beaucoup.
Sinon, la musique est très belle, la mise en scène n’est pas mal du tout, les tissus et leur coloris sont magnifiques, les paysages et l’architecture à taille humaine sont à couper le souffle.
Un petit tour sur le net permettra de savoir un peu plus sur l’histoire de la période de cet Empereur et de ses meilleurs traitres, Yan père et fils, qu’il a fini par bannir et tuer.
Des alexandrins, nous rendent visite pour nous permettre de nous saluer, depuis l’Antique ville d’Alexandre le Grand, le macédonien qui a campé, un temps en Egypte, parce que l’âpreté lui avait fait oublier le chemin pour rentrer chez lui :
« Je suis, mes chers amis, très heureux de vous voir. » Astérix et Cléopâtre
Et, « La plac’ m’est heureuse de vous y rencontrer » La Folie des Grandeurs
Merci pour l’attention. L.N.A.-B.B. Jiao
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