This review may contain spoilers
Rendez-vous directement à HIStory5, ne passez pas par la case HIStory4...
Je dois purger mes pensées pour passer à autre chose. Je ne peux pas simplement m'asseoir et ignorer la merde malsaine véhiculée H4. Je ne vais pas y mettre les formes non plus, flemme !
Le fanservice n'est pas une tendance populaire en France (même si elle s'est développée ces dernières années). Néanmoins, ça reste assez péjoratif par chez nous. À titre personnel, je n'ai rien contre la pratique du moment qu'elle reste mesurée, ce qui n'est pas le cas ici. Lovely Writer avait abordé le sujet sous un angle intéressant, mais ici, c'est de la gêne pure et dure. On suit une personne qui dépasse complètement les limites morales afin de satisfaire son fantasme infondé. Et tout le monde la laisse faire, avec le sourire en plus. Ahurissant !
Aujourd'hui, le terme stalking est différent, mais quelques années auparavant, ce n'était absolument pas tendance, au contraire. La source reste la même, stalker quelqu'un n'est ni « trop beau », ni « trop romantique » et encore moins « normal », peu importe la relation dans laquelle vous êtes. Le stalking, c'est le fait d'épier chaque fait et geste de quelqu'un. Ce n'est pas saint ! Être curieux/euse de se que fait son/sa crush, c'est mignon, mais traquer chaque mouvement ? Non.
Et l'alcool, ce bon vieux pote. Celui qui est l'excuse de tous les mots et faits toxiques d'un drame (cette fois, pas seulement dans H4). L'alcool devient l'argument phare pour se rapprocher de quelqu'un, faire une confession ou agir comme une bouse afin d'être pardonnable par la suite. C'est aussi le parfait moment pour les prises de conscience des personnages. À croire qu'aujourd'hui, pour être entier et honnête, il faut avoir bu. C'est triste.
Pour finir par les abus et tentative d'abus. Inutile de m'étaler des heures sur ce point. Toutefois, un abus (physique ou non) ne devrait pas devenir une excuse pour se rapprocher de quelqu'un et encore moins aboutir à une relation. Avoir une relation intime avec une personne incapable de donner clairement son consentement ce n'est pas normal, bon sang ! Pour être honnête, à mes yeux, seul l'univers des Omegaverse ont la carte d'exception, parce que c'est un univers de barjo complexe (si l'auteur fait bien son travail). Je ne vais pas m'attarder plus longtemps, mais cela ne devrait pas être romantisé dans des drames qui s'ancrent dans la réalité.
Je n'ai pas le courage de répondre aux quelques personnes qui disaient que de toute façon ce genre de dramas sont écrits « par des femmes hétéros pour des femmes hétéros » parce qu'il s'agit d'un des pires arguments. Peu importe qui vous êtes. Le genre et la sexualité n'ont aucun lien. Je ne comprends pas comment un tel scénario est passé. Je comprends encore moins les acteurs qui ont signé pour ça !
En bref, HIStory 4 est ce qui se fait de pire dans le BL. C'est une production irrespectueuse envers toutes les personnes représentées, dont le spectateur qui voit une licence massacrée par des fantasmes tordus, immoraux et illégaux.
Le fanservice n'est pas une tendance populaire en France (même si elle s'est développée ces dernières années). Néanmoins, ça reste assez péjoratif par chez nous. À titre personnel, je n'ai rien contre la pratique du moment qu'elle reste mesurée, ce qui n'est pas le cas ici. Lovely Writer avait abordé le sujet sous un angle intéressant, mais ici, c'est de la gêne pure et dure. On suit une personne qui dépasse complètement les limites morales afin de satisfaire son fantasme infondé. Et tout le monde la laisse faire, avec le sourire en plus. Ahurissant !
Aujourd'hui, le terme stalking est différent, mais quelques années auparavant, ce n'était absolument pas tendance, au contraire. La source reste la même, stalker quelqu'un n'est ni « trop beau », ni « trop romantique » et encore moins « normal », peu importe la relation dans laquelle vous êtes. Le stalking, c'est le fait d'épier chaque fait et geste de quelqu'un. Ce n'est pas saint ! Être curieux/euse de se que fait son/sa crush, c'est mignon, mais traquer chaque mouvement ? Non.
Et l'alcool, ce bon vieux pote. Celui qui est l'excuse de tous les mots et faits toxiques d'un drame (cette fois, pas seulement dans H4). L'alcool devient l'argument phare pour se rapprocher de quelqu'un, faire une confession ou agir comme une bouse afin d'être pardonnable par la suite. C'est aussi le parfait moment pour les prises de conscience des personnages. À croire qu'aujourd'hui, pour être entier et honnête, il faut avoir bu. C'est triste.
Pour finir par les abus et tentative d'abus. Inutile de m'étaler des heures sur ce point. Toutefois, un abus (physique ou non) ne devrait pas devenir une excuse pour se rapprocher de quelqu'un et encore moins aboutir à une relation. Avoir une relation intime avec une personne incapable de donner clairement son consentement ce n'est pas normal, bon sang ! Pour être honnête, à mes yeux, seul l'univers des Omegaverse ont la carte d'exception, parce que c'est un univers de barjo complexe (si l'auteur fait bien son travail). Je ne vais pas m'attarder plus longtemps, mais cela ne devrait pas être romantisé dans des drames qui s'ancrent dans la réalité.
Je n'ai pas le courage de répondre aux quelques personnes qui disaient que de toute façon ce genre de dramas sont écrits « par des femmes hétéros pour des femmes hétéros » parce qu'il s'agit d'un des pires arguments. Peu importe qui vous êtes. Le genre et la sexualité n'ont aucun lien. Je ne comprends pas comment un tel scénario est passé. Je comprends encore moins les acteurs qui ont signé pour ça !
En bref, HIStory 4 est ce qui se fait de pire dans le BL. C'est une production irrespectueuse envers toutes les personnes représentées, dont le spectateur qui voit une licence massacrée par des fantasmes tordus, immoraux et illégaux.
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