This review may contain spoilers
Comment avoir l'air de souffrir pour délivrer une émotion ? Leçon n°1 de Sanari
Given est une adaptation décevante, car tournée comme on pense un manga ou animé, et non comme un drame à part entière. La photographie est belle, sublimée par une lumière subtile et ravissante. Cependant, je ne retiens rien de plus dans cette version…
Sanari est mauvais ! Mafuyu est un personnage particulier, à la fois intime et délicat. Cependant, Sanari a été incapable de produire une émotion correcte. Tout au long des épisodes, j'avais l'impression de voir le gars souffrir pour transmettre ne serait-ce qu'un soupçon d'émotions. Dans le manga, on s'attache, on épaule, on aime et on accompagne Mafuyu. Ici, on voit Sanari essayer, mais être incapable d'offrir quelque chose qui en vaille la peine.
Suzuki Jin est un acteur sympathique (je ne connais pas toute sa filmographie), cependant, il s'est avéré plutôt décevant dans la peau de Uenoyama. En réalité, c'est comme si son personnage n'avait aucune attraction autre que celle de vouloir prétendre être cool. Les opportunités ne manquaient pas, mais elles échouées.
Il est également dommage d'avoir laissé au bout de la scène Akihiko (Inowaki Kai) et Haruki (Yanagi Shuntaro). Dans le manga, ils ont un rôle, mais ici, ils existent, faute de mieux.
Given aborde différents thèmes forts comme le suicide, l’auto-accusation et le regret. Et si, au milieu de tous ces maux, l’amour était une bonne réponse ? Pourtant, la romance est forcée. Elle manque de surprise, de fluidité et surtout de temps. Elle manque de profondeur et ne dégage aucune émotion. On sait qu'ils finiront ensemble, mais c'est tellement appuyé qu'elle perd son naturel. C'est effleuré, sans rien de développé. Pourquoi tombent-ils amoureux ? Pourquoi se rapprochent-ils, d'ailleurs ? On ne sait pas. Ça arrive, parce que c'est supposé arriver.
En bref, cette adaptation de Given est mauvaise pour la lectrice du manga que je suis. Cette version vivra dans l'ombre de son œuvre originale, car incapable de jouir et forger sa propre identité.
Sanari est mauvais ! Mafuyu est un personnage particulier, à la fois intime et délicat. Cependant, Sanari a été incapable de produire une émotion correcte. Tout au long des épisodes, j'avais l'impression de voir le gars souffrir pour transmettre ne serait-ce qu'un soupçon d'émotions. Dans le manga, on s'attache, on épaule, on aime et on accompagne Mafuyu. Ici, on voit Sanari essayer, mais être incapable d'offrir quelque chose qui en vaille la peine.
Suzuki Jin est un acteur sympathique (je ne connais pas toute sa filmographie), cependant, il s'est avéré plutôt décevant dans la peau de Uenoyama. En réalité, c'est comme si son personnage n'avait aucune attraction autre que celle de vouloir prétendre être cool. Les opportunités ne manquaient pas, mais elles échouées.
Il est également dommage d'avoir laissé au bout de la scène Akihiko (Inowaki Kai) et Haruki (Yanagi Shuntaro). Dans le manga, ils ont un rôle, mais ici, ils existent, faute de mieux.
Given aborde différents thèmes forts comme le suicide, l’auto-accusation et le regret. Et si, au milieu de tous ces maux, l’amour était une bonne réponse ? Pourtant, la romance est forcée. Elle manque de surprise, de fluidité et surtout de temps. Elle manque de profondeur et ne dégage aucune émotion. On sait qu'ils finiront ensemble, mais c'est tellement appuyé qu'elle perd son naturel. C'est effleuré, sans rien de développé. Pourquoi tombent-ils amoureux ? Pourquoi se rapprochent-ils, d'ailleurs ? On ne sait pas. Ça arrive, parce que c'est supposé arriver.
En bref, cette adaptation de Given est mauvaise pour la lectrice du manga que je suis. Cette version vivra dans l'ombre de son œuvre originale, car incapable de jouir et forger sa propre identité.
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