24 dimanches soirs…
Il s'agit d'une romance universitaire classique, rien que GMMTV n'ait pas déjà fait. Bien qu'elle ne soit pas particulièrement mémorable, elle a tout de même le mérite d'avoir accompagné mes dimanches soirs avec des personnages attachants à leur façon.
Je n'aime pas les séries construites comme Perfect 10 Liners. Plutôt que d'être fluide dans les intrigues avec un équilibre entre les couples, on se retrouve avec un drame de 24 épisodes partagé en 3 parties - chacune correspondante au couple désigné. Autant faire trois séries dérivées d'un même univers, mais ce n'est pas si important. En revanche, l'avantage de Perfect 10 Liners, c'est que chaque partie est plus ou moins indépendante. Certes, ne pas regarder dans l'ordre peut amener quelques incohérences, mais elles sont mineures.
- Arm & Arc (6/10)
Book et Force ont une dynamique sympathique sans être renversante. En tant qu'amis, ça fonctionne, or, je ne crois jamais complètement à leur romance. Force est aussi stoïque qu'une planche de bois au sourire narquois, tandis que Book est si expressif qu'il frôle régulièrement le surjeu. Ils ne sont pas mauvais. Après tout, ils m'ont tiré quelques rires, les interactions avec Arm et ses amis sont bonnes. Cela dit, c'est le couple qui traîne. J'ai l'impression d'avoir déjà vu ces personnages dans leurs projets précédents. Le problème est que Book et Force ne sont pas différents de d'habitude, ils restent dans un même registre. Bon, à partir du moment où s'est estampillé GMMTV, j'imagine qu'il ne faut pas trop s'attendre à des surprises. Mais peuvent-ils évoluer en termes de jeu s'ils restent cantonnés à ces personnages ?
En soit, le torse bien taillé de Force et le rire enjoué de Book ne m'ont pas complètement convaincu.
- Yotha & Gun (6/10)
C'est un couple qui semblait être drôle. Il ne fait aucun doute que Santa et Perth partagent une bonne alchimie. En revanche, Perfect 10 Liners ne leur rend pas service. Leur histoire tente d'être mature, traitant de divers problèmes, mais la gaminerie ambiante est une épine dans le pied. Le comportement de Gun est enfantin, tandis que le montage n'aide pas, utilisant une quantité indécente de bruitages (c'en était insupportable). Comme le premier couple, ils ne sont pas mauvais, cependant, leur relation ne m'a pas donné envie de m'investir plus. De plus, le fait de voir des traumatismes traités aussi vite que Statham qui botte le cul d'un mégalodon m'a fait rouler des yeux trop de fois en peu de temps.
En un mot, le joli sourire de Perth et l’amusant rire de hyène de Santa n'étaient pas suffisants non plus.
- Faifa & Wine (8/10)
Nous y voici ! Le dernier couple, celui qui a piqué ma curiosité au fur et à mesure et m'a fait rester. La maturité de leur histoire et les personnages sont bien construits sans pour autant délaisser le ton léger de la série. Ce sont les personnages les plus aboutis avec des passifs concrets qui permettent de relier les points entre eux. Faifa est une personne qui se préoccupe tant des autres qu'il finit par s'oublier, tandis que Wine lutte contre lui-même ignorant comment gérer ses sentiments. Puis vient le moment où ils commencent à avancer ensemble. Ils sont honnêtes avec leurs sentiments, ils se confient l'un à l'autre en toute transparence, ils se sentent en sécurité. Une sécurité qu'on peut voir. Ils se questionnent, se répondent et réfléchissent. Le tout avec un baiser les yeux ouverts qui est le plus réussi que j'ai vu. C'est un couple à la fois adorable, sain, doux et honnête. Junior et Mark forment un duo solide à l'écran.
En réalité, je suis venue sans attente et je suis restée pour la gentillesse de Faifa et la douceur de Wine, avec quelques couinements de satisfaction.
Malgré tout, j'ai trouvé dommage de voir les deux premiers couples empiéter autant sur le troisième. De toute évidence, ils ne servaient qu'à alimenter la boîte à rigolades. Aussi, je ne comprends pas le temps de Pond/Sang et Klao/Warit. Le premier (Pond/Sand) est seulement pour rappeler que les couples tertiaires avancent plus vite que les principaux. Le second (Klao/Warit), mis à part créer une perturbation, il n’avait aucun intérêt de tricoter davantage autour d'eux. En revanche, l’intrigue fraternelle (bien que discrète) est adorable.
Le seul réel intérêt du groupe des 10, c’est d’avoir l'occasion de recycler l’idée des bracelets pour les trois couples. Enfin, les deux derniers épisodes sont un condensé de clichés qui aurait pu être évité, mais après tout, je savais où je mettais les pieds. J’hésite rarement sur mes notes, mais ici il m’a fallu un petit moment pour trancher sur le demi-point. Est-ce que j’avais envie de le donner ou pas ? En fin de compte, non ! Même s’il est resté un BL distrayant, il n’a jamais pris de risque tant dans ses intrigues que ses personnages ou ses dialogues.
En bref, Perfect 10 Liners n'a rien de nouveau pour le genre. C'est une banale romance universitaire reliant trois couples entre eux. Le premier est sympathique, le deuxième est enfantin, pour finir par le troisième qui relève le niveau. Un BL léger, parfois stupide, qui, malgré tout, est resté le bienvenu les dimanches soirs.
Je n'aime pas les séries construites comme Perfect 10 Liners. Plutôt que d'être fluide dans les intrigues avec un équilibre entre les couples, on se retrouve avec un drame de 24 épisodes partagé en 3 parties - chacune correspondante au couple désigné. Autant faire trois séries dérivées d'un même univers, mais ce n'est pas si important. En revanche, l'avantage de Perfect 10 Liners, c'est que chaque partie est plus ou moins indépendante. Certes, ne pas regarder dans l'ordre peut amener quelques incohérences, mais elles sont mineures.
- Arm & Arc (6/10)
Book et Force ont une dynamique sympathique sans être renversante. En tant qu'amis, ça fonctionne, or, je ne crois jamais complètement à leur romance. Force est aussi stoïque qu'une planche de bois au sourire narquois, tandis que Book est si expressif qu'il frôle régulièrement le surjeu. Ils ne sont pas mauvais. Après tout, ils m'ont tiré quelques rires, les interactions avec Arm et ses amis sont bonnes. Cela dit, c'est le couple qui traîne. J'ai l'impression d'avoir déjà vu ces personnages dans leurs projets précédents. Le problème est que Book et Force ne sont pas différents de d'habitude, ils restent dans un même registre. Bon, à partir du moment où s'est estampillé GMMTV, j'imagine qu'il ne faut pas trop s'attendre à des surprises. Mais peuvent-ils évoluer en termes de jeu s'ils restent cantonnés à ces personnages ?
En soit, le torse bien taillé de Force et le rire enjoué de Book ne m'ont pas complètement convaincu.
- Yotha & Gun (6/10)
C'est un couple qui semblait être drôle. Il ne fait aucun doute que Santa et Perth partagent une bonne alchimie. En revanche, Perfect 10 Liners ne leur rend pas service. Leur histoire tente d'être mature, traitant de divers problèmes, mais la gaminerie ambiante est une épine dans le pied. Le comportement de Gun est enfantin, tandis que le montage n'aide pas, utilisant une quantité indécente de bruitages (c'en était insupportable). Comme le premier couple, ils ne sont pas mauvais, cependant, leur relation ne m'a pas donné envie de m'investir plus. De plus, le fait de voir des traumatismes traités aussi vite que Statham qui botte le cul d'un mégalodon m'a fait rouler des yeux trop de fois en peu de temps.
En un mot, le joli sourire de Perth et l’amusant rire de hyène de Santa n'étaient pas suffisants non plus.
- Faifa & Wine (8/10)
Nous y voici ! Le dernier couple, celui qui a piqué ma curiosité au fur et à mesure et m'a fait rester. La maturité de leur histoire et les personnages sont bien construits sans pour autant délaisser le ton léger de la série. Ce sont les personnages les plus aboutis avec des passifs concrets qui permettent de relier les points entre eux. Faifa est une personne qui se préoccupe tant des autres qu'il finit par s'oublier, tandis que Wine lutte contre lui-même ignorant comment gérer ses sentiments. Puis vient le moment où ils commencent à avancer ensemble. Ils sont honnêtes avec leurs sentiments, ils se confient l'un à l'autre en toute transparence, ils se sentent en sécurité. Une sécurité qu'on peut voir. Ils se questionnent, se répondent et réfléchissent. Le tout avec un baiser les yeux ouverts qui est le plus réussi que j'ai vu. C'est un couple à la fois adorable, sain, doux et honnête. Junior et Mark forment un duo solide à l'écran.
En réalité, je suis venue sans attente et je suis restée pour la gentillesse de Faifa et la douceur de Wine, avec quelques couinements de satisfaction.
Malgré tout, j'ai trouvé dommage de voir les deux premiers couples empiéter autant sur le troisième. De toute évidence, ils ne servaient qu'à alimenter la boîte à rigolades. Aussi, je ne comprends pas le temps de Pond/Sang et Klao/Warit. Le premier (Pond/Sand) est seulement pour rappeler que les couples tertiaires avancent plus vite que les principaux. Le second (Klao/Warit), mis à part créer une perturbation, il n’avait aucun intérêt de tricoter davantage autour d'eux. En revanche, l’intrigue fraternelle (bien que discrète) est adorable.
Le seul réel intérêt du groupe des 10, c’est d’avoir l'occasion de recycler l’idée des bracelets pour les trois couples. Enfin, les deux derniers épisodes sont un condensé de clichés qui aurait pu être évité, mais après tout, je savais où je mettais les pieds. J’hésite rarement sur mes notes, mais ici il m’a fallu un petit moment pour trancher sur le demi-point. Est-ce que j’avais envie de le donner ou pas ? En fin de compte, non ! Même s’il est resté un BL distrayant, il n’a jamais pris de risque tant dans ses intrigues que ses personnages ou ses dialogues.
En bref, Perfect 10 Liners n'a rien de nouveau pour le genre. C'est une banale romance universitaire reliant trois couples entre eux. Le premier est sympathique, le deuxième est enfantin, pour finir par le troisième qui relève le niveau. Un BL léger, parfois stupide, qui, malgré tout, est resté le bienvenu les dimanches soirs.
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