L'eau connaît son chemin...
Bien que l'histoire débute sur des notes particulièrement sombres, elle évolue rapidement vers la comédie romantique, alimentée de quelques stratagèmes militaires et rancœurs passées.
Qiao Man (Song Zu Er) est une femme intelligente et réfléchie, mais exagérée. Le contraste entre la première et la seconde partie est immense. D'une femme stratège et mesurée, elle devient seulement une épouse amoureuse, bien qu'elle garde tout de même quelques bons moments (comme le barrage, par exemple). Song Zu Er manque cruellement d'expressions faciales. C'est une belle femme au visage innocent, mais à force de la voir avec la même expression 95% du temps, j'ai fini par me lasser. Avoir de bonnes répliques et élever la voix quand c'était nécessaire n'a pas été suffisant. S'il y a quelques expressions ici et là, la plupart du temps, elle conserve cette expression d'yeux de biche grands ouverts.
Wei Shao (Liu Yu Ning) est un combattant redouté et porteur d'une réputation de tyran. Ayant vécu avec la haine dans le sang, il méprise le clan Qiao et attend de faire tomber les têtes. J'ai rarement vu Liu Yu Ning, mais je l'ai trouvé convaincant dans les scènes où il laisse exploser sa colère. Cependant, son personnage dépose trop vite les armes face à Qiao Man. De plus, il manquait parfois de férocité. Je n'étais pas inquiète lorsqu'il agissait avec force.
D'habitude, avec des personnages comme ceux-ci, il y a une forme de complémentarité. Ici, j'avais l'impression que c'était tout ou rien. Qiao Man manipule en coulisse en jouant l'épouse douce et domptée, tandis que Wei Shao perd la face et est incapable de répliquer. C'est un couple solide que je n'ai pas vraiment compris même s'il possédait des scènes sympathiques. Le reste du casting était bon, notamment les généraux et le conseiller de Wei Shao (Wei Liang, Wei Qu, Wei Xiao, Wei Dup et Gongsun Yang). Je pense qu'une partie de moi attendait davantage de les voir, que le reste des personnages.
The Prisoner of Beauty n'a pas de réelle intrigue. S'il existe un fil rouge qui alimente la haine, l'histoire devient vite un mélange de comédie et de sous-intrigues de maisonnée avec des schémas répétitifs. S'ils ne sont pas mauvais, ils n'ont rien de nouveau (la cousine qui veut épouser le héros, la belle-mère stupide, la super grand-mère, l'oncle véreux...). Plusieurs personnages avaient un fort potentiel, mais pour une raison quelconque le drame l'a emporté, préférant les torturer pour le simple plaisir de malmener tout le monde.
En bref, The Prisoner of Beauty est une comédie romantique qui ne se démarque pas particulièrement, mais reste divertissante avec des personnages amusants, le tout accompagné de sublimes métaphores autour de l'eau.
Qiao Man (Song Zu Er) est une femme intelligente et réfléchie, mais exagérée. Le contraste entre la première et la seconde partie est immense. D'une femme stratège et mesurée, elle devient seulement une épouse amoureuse, bien qu'elle garde tout de même quelques bons moments (comme le barrage, par exemple). Song Zu Er manque cruellement d'expressions faciales. C'est une belle femme au visage innocent, mais à force de la voir avec la même expression 95% du temps, j'ai fini par me lasser. Avoir de bonnes répliques et élever la voix quand c'était nécessaire n'a pas été suffisant. S'il y a quelques expressions ici et là, la plupart du temps, elle conserve cette expression d'yeux de biche grands ouverts.
Wei Shao (Liu Yu Ning) est un combattant redouté et porteur d'une réputation de tyran. Ayant vécu avec la haine dans le sang, il méprise le clan Qiao et attend de faire tomber les têtes. J'ai rarement vu Liu Yu Ning, mais je l'ai trouvé convaincant dans les scènes où il laisse exploser sa colère. Cependant, son personnage dépose trop vite les armes face à Qiao Man. De plus, il manquait parfois de férocité. Je n'étais pas inquiète lorsqu'il agissait avec force.
D'habitude, avec des personnages comme ceux-ci, il y a une forme de complémentarité. Ici, j'avais l'impression que c'était tout ou rien. Qiao Man manipule en coulisse en jouant l'épouse douce et domptée, tandis que Wei Shao perd la face et est incapable de répliquer. C'est un couple solide que je n'ai pas vraiment compris même s'il possédait des scènes sympathiques. Le reste du casting était bon, notamment les généraux et le conseiller de Wei Shao (Wei Liang, Wei Qu, Wei Xiao, Wei Dup et Gongsun Yang). Je pense qu'une partie de moi attendait davantage de les voir, que le reste des personnages.
The Prisoner of Beauty n'a pas de réelle intrigue. S'il existe un fil rouge qui alimente la haine, l'histoire devient vite un mélange de comédie et de sous-intrigues de maisonnée avec des schémas répétitifs. S'ils ne sont pas mauvais, ils n'ont rien de nouveau (la cousine qui veut épouser le héros, la belle-mère stupide, la super grand-mère, l'oncle véreux...). Plusieurs personnages avaient un fort potentiel, mais pour une raison quelconque le drame l'a emporté, préférant les torturer pour le simple plaisir de malmener tout le monde.
En bref, The Prisoner of Beauty est une comédie romantique qui ne se démarque pas particulièrement, mais reste divertissante avec des personnages amusants, le tout accompagné de sublimes métaphores autour de l'eau.
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