Un long prologue, à défaut d'une histoire entière...
As Long as We Both Shall est une histoire qui semble bien trop grande pour être racontée en si peu de temps. Néanmoins, elle est restée engageante dans un mélange de fantasy, surnaturel et une pointe de romance.
Je n'ai pas lu le manga. J'avais commencé l'anime, mais je n'ai pas été au-delà de trois ou quatre épisodes. De ce fait, mon avis ne concerne que le film qui manque de profondeur. L'histoire est une succession d'événements (tous expliqués) mais seulement accolés les uns aux autres. Il manque tout le liant. Une suite ne serait pas de refus, car même sans rien connaître de l'œuvre, on sent qu'il manque des éléments. Bien que l'essentiel soit là, les petits détails sont absents.
Kudo Kiyoka (Meguro Ren) était fascinant. Je pense que l'uniforme et la jolie chevelure y sont pour beaucoup, mais l'ensemble de son personnage était suffisamment charismatique pour faire papillonner mon cœur une ou deux fois. Meguro Ren a saisi les bons aspects de son personnage sans en ajouter plus que nécessaire. À la place, il a rendu (encore) ses sourires rares et précieux, tout en paraissant avoir les épaules assez larges pour incarner un officier.
La raison qui m'a fait abandonner l'anime est la soumission excessive de Miyo (Imada Miyo). Si je dois avoir un reproche à faire sur le personnage du film, c'est également ce point. Miyo est passive tout au long de l'histoire. Elle résiste ? C'est bien, mais ne peut-elle pas faire un peu plus ? Bien qu'Imada Miyo dépeint un personnage mignon, il reste tristement fade. Elle n'a pas mal joué, néanmoins pour un personnage avec un tel passif, j'attendais davantage qu'un constant regard de merlan frit.
Leur relation n'est pas particulièrement approfondie en raison des autres intrigues. J'ai du mal à saisir les moments où ils tombent amoureux. Notamment ce qui fait flancher le cœur de Kudo. Même Miyo, qui doit être reconnaissante de quitter l'enfer de sa famille, ne semble pas si émue. Le manga en montre sûrement davantage sur ce point (et j'ai un vague souvenir que l'anime était identique dans le sens où on dépeint un ML tyrannique, mais qui est tout son contraire dès le deuxième épisode), mais peu importe. Je ne prendrai pas le temps de lire le manga de toute façon, alors !
L'aspect fantasy/surnaturel était formidable. Plus le temps passe et plus j'ai plaisir à découvrir des œuvres qui usent de magie, mais sans qu'elle n'y soit dans toutes scènes. Les dons de Kudo étaient intéressants bien que totalement sous-exploités dans un tel univers. Le don de Miyo avait aussi beaucoup d'intérêt, mais il est dommage de devoir attendre les vingt dernières minutes pour avoir un semblant d'explication. D'autant plus que son pouvoir est décrit comme spécial et particulièrement fort. De plus, le don de Miyo semblerait devenir un obstacle à leur relation, encore une fois, c'est seulement survolé, faute de temps.
Les dernières minutes sont rapidement expédiées. La révélation du don, son utilisation soudaine, la menace, la bataille, un sauvetage et clap de fin. Le film aurait dû être en deux parties ou un court drama de quatre ou six épisodes. Mais ils auraient trouvé le moyen de faire 4 épisodes de 20 minutes, alors bon... Je râle, mais en réalité, j'ai passé un bon moment. La musique était très bonne (avec quelques bruitages (lorsque les pouvoirs s'activent) marquants). La photographie était magnifique, tout comme la mise en scène.
En bref, As Long as We Both Shall est un film visuellement spectaculaire, une atmosphère plaisante et une musique subtile. Cependant, il semble davantage être un long prologue qu'une histoire complète.
Je n'ai pas lu le manga. J'avais commencé l'anime, mais je n'ai pas été au-delà de trois ou quatre épisodes. De ce fait, mon avis ne concerne que le film qui manque de profondeur. L'histoire est une succession d'événements (tous expliqués) mais seulement accolés les uns aux autres. Il manque tout le liant. Une suite ne serait pas de refus, car même sans rien connaître de l'œuvre, on sent qu'il manque des éléments. Bien que l'essentiel soit là, les petits détails sont absents.
Kudo Kiyoka (Meguro Ren) était fascinant. Je pense que l'uniforme et la jolie chevelure y sont pour beaucoup, mais l'ensemble de son personnage était suffisamment charismatique pour faire papillonner mon cœur une ou deux fois. Meguro Ren a saisi les bons aspects de son personnage sans en ajouter plus que nécessaire. À la place, il a rendu (encore) ses sourires rares et précieux, tout en paraissant avoir les épaules assez larges pour incarner un officier.
La raison qui m'a fait abandonner l'anime est la soumission excessive de Miyo (Imada Miyo). Si je dois avoir un reproche à faire sur le personnage du film, c'est également ce point. Miyo est passive tout au long de l'histoire. Elle résiste ? C'est bien, mais ne peut-elle pas faire un peu plus ? Bien qu'Imada Miyo dépeint un personnage mignon, il reste tristement fade. Elle n'a pas mal joué, néanmoins pour un personnage avec un tel passif, j'attendais davantage qu'un constant regard de merlan frit.
Leur relation n'est pas particulièrement approfondie en raison des autres intrigues. J'ai du mal à saisir les moments où ils tombent amoureux. Notamment ce qui fait flancher le cœur de Kudo. Même Miyo, qui doit être reconnaissante de quitter l'enfer de sa famille, ne semble pas si émue. Le manga en montre sûrement davantage sur ce point (et j'ai un vague souvenir que l'anime était identique dans le sens où on dépeint un ML tyrannique, mais qui est tout son contraire dès le deuxième épisode), mais peu importe. Je ne prendrai pas le temps de lire le manga de toute façon, alors !
L'aspect fantasy/surnaturel était formidable. Plus le temps passe et plus j'ai plaisir à découvrir des œuvres qui usent de magie, mais sans qu'elle n'y soit dans toutes scènes. Les dons de Kudo étaient intéressants bien que totalement sous-exploités dans un tel univers. Le don de Miyo avait aussi beaucoup d'intérêt, mais il est dommage de devoir attendre les vingt dernières minutes pour avoir un semblant d'explication. D'autant plus que son pouvoir est décrit comme spécial et particulièrement fort. De plus, le don de Miyo semblerait devenir un obstacle à leur relation, encore une fois, c'est seulement survolé, faute de temps.
Les dernières minutes sont rapidement expédiées. La révélation du don, son utilisation soudaine, la menace, la bataille, un sauvetage et clap de fin. Le film aurait dû être en deux parties ou un court drama de quatre ou six épisodes. Mais ils auraient trouvé le moyen de faire 4 épisodes de 20 minutes, alors bon... Je râle, mais en réalité, j'ai passé un bon moment. La musique était très bonne (avec quelques bruitages (lorsque les pouvoirs s'activent) marquants). La photographie était magnifique, tout comme la mise en scène.
En bref, As Long as We Both Shall est un film visuellement spectaculaire, une atmosphère plaisante et une musique subtile. Cependant, il semble davantage être un long prologue qu'une histoire complète.
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