
On a ici une jolie tranche de vie avec de l'amour, de l'humour et des rebondissements. La réalisatrice de Graduation, Present + Propose parvient à nous raconter tout ça malgré ce format court, ce qui est déjà une gageure. Mais en plus, les actrices ont été bien choisies car elles jouent juste et avec un naturel désarmant, on s'y croit et on profite.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Cupidon nous invite au voyage
Les BL qui sortent actuellement expérimentent de plus en plus vers d'autres chemins que la traditionnelle romance entre étudiants pour notre plus grand plaisir (malgré le fait que j'aime également ce genre !)L'histoire :
Le lakorn nous emmène ici dans un vrai road trip à travers la Thaïlande, ce qui nous permet de découvrir des lieux aux paysages enchanteurs et inconnus pour les non-globetrotteurs comme moi ^^. Sous l'aspect pèlerinage religieux, on voit aussi un parcours initiatique des héros pour se découvrir eux-mêmes mais aussi pour renouer des liens qui furent brisés sous le coup de la colère pendant une période de deuil.
L'aspect surnaturel donne une touche bienvenue d'humour à l'ensemble et l'histoire de changement de corps est très bien menée et réalisée. Je pense notamment au moment où le personnage de Win (Mix), dans le corps de Lin (Jan), se rend compte qu'il a ses règles. Tous les clichés sont présents mais c'est tourné de manière si drôle sur bien des cotés que ce fut une vraie tranche de plaisir.
Les personnages :
Nous retrouvons ici nos chers leads : Earth et Mix dans un cadre aussi bucolique que A Tale of 1000 Stars mais sur une scène bien différente. Néanmoins, l'alchimie entre ces deux là est juste exceptionnelle ! Dès le premier épisode, il y a tellement de douceur qui passe entre eux ! On n'a pas de rapprochement timide à la "je t'aime moi non plus", ils s'aiment et ça se voit.
Le personnage de Korn est tout en douceur et en prévenance, il reconnait directement Win, piégé dans le corps de sa sœur, comme s'il retrouvait l’âme de son amour au premier coup d’œil. Quant à Win, je pense que c'est celui qui aura le plus évolué et apprit au cours de leur aventure conjointe. Il peut être énervant de prime abord mais il est passé par de nombreuses épreuves qui l'ont forgé d'une façon particulière, chose que ce parcours initiatique va pouvoir changer. C'est également lui, à mon sens, l'élément comique du duo, le voir manger est toujours un spectacle divertissant et amusant, je ne m'en lasse pas ^^.
La sœur de Win, Lin qui est interprétée par Jan nous offre ici un jeu superbe, elle sait montrer avec brio toutes les émotions par lesquelles elle passe, on ressent profondément ses doutes, inquiétudes et questionnements mais, à l’image de son frère dans la série, elle sait aussi être très drôle dans les situations humoristiques.
Enfin, mention spéciale pour White qui joue le rôle du Docteur Chanon / Non qu'on ne présente plus au vu de son palmarès de rôles dont le plus iconique reste Lovesicks. Il joue toujours de façon très juste bien que ses interventions restent trop rares à mon goût au vu du potentiel de l'acteur.
Certains personnages, par contre, m'ont paru mal amenés, caricaturaux, voire presque inutiles. Je parle ici, par exemple, de l'oncle Nu / Anucha (Gun) qui apparait ici comme l'archétype de la racaille de bas étage sans aucun charisme.
La réalisation :
La réalisation est bien faite, les acteurs sont bien dirigés dans l'ensemble malgré quelques faux raccords trop visibles. Je prends pour exemple la caméra qui montre une nuit sans lune la nuit du 1er jour du périple de nos héros pour se transformer en pleine lune au bout d'à peine 5 jours... Bon je suis pas scientifique mais là j'avoue qu'il y a un problème.
L'intrigue ne tourne pas en rond et le drama nous amène sans trop de détours inutiles à la conclusion. Le petites perles de sagesses énoncées par les moines que l'on rencontre sont comme des graines plantées dans le cœur de nos leads pour les faire évoluer mais on peut aussi les retenir comme des petites leçons de vie.
Enfin, les OST sont très jolies et rythment agréablement l'ensemble de la production.
En résumé, un bon lakorn qui s'en sort pas trop mal malgré ses imperfections. Ce n'est pas la réalisation de l'année mais elle a ses particularités qui donnent envie de la découvrir. Mon conseil : laissez-vous porter.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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L'amour d'une décennie.
J'avoue que mon avis sur le film est partagé : les acteurs qui jouent Lan Yu et Chen Handong nous offrent une belle performance et le développement d'une relation dont l'histoire tragique est fort émouvante.D'ailleurs, le film en lui-même est touchant raconté en épisodes de vie où il faut attendre les flashbacks qui nous permettent de mettre bout à bout les choses qui se sont déroulées, le tout forme un ensemble organique très bien assemblé.
Les propos et questions de fonds abordés sont intéressants et nous en apprennent plus sur le développement de la Chine à cette époque, ainsi que le ressenti qu'on pu avoir les gens sur les évènements de Tian'anmen.
Je pense que ce qui m'a fait tiqué, ce doit être le personnage de Chen Handong qui, selon moi, apparait tout au long du film comme l'image du "Sugar Daddy" égocentrique qui embarque le pauvre Lan Yu, éperdu d'amour, dans une relation toxique qui va se dérouler sur une bonne dizaine d'années.
En effet, on peut le remarquer à plusieurs reprises, Chen commence par utiliser Lan Yu comme le petit agneau innocent sacrifié sur l'autel de son propre désir sexuel, à ce moment (et pour longtemps encore), il lui offre cadeaux sur cadeaux car au contraire du jeune homme, il ne ressent rien de plus qu'un désir charnel qui varie selon les habitudes et rencontres de passage ou désir d'héritier et ne peut qu'offrir des choses matérielles à défaut de sentiments réels.
Pour ce dernier épisode d’abandon,on peut au moins relever que Chen a le mérite de ne pas garder Lan Yu pour ses petits 5 à 7 en dehors du nid familial, et qu'il coupe franchement les ponts avec lui. C'est, à mon sens, le seul moment où je lui rends grâce d'une bonne action.
De son côté Lan Yu, fera tout pour l'amour de sa vie : s'adaptant au diverses situations qui lui sont imposées, jetant aux orties ses possibilités d'un avenir prometteur loin de cette relation toxique vers laquelle il est néanmoins irrépressiblement attiré.
Et quand, enfin, tout semblait s'arranger, pas par miracle, mais par le travail acharné et la dévotion sans faille de Lan Yu, le film nous montre de façon très réaliste et cruelle que l'amour et la vie ne se déroulent pas toujours comme on le voudrait.
Là, Chen Handong se rend enfin compte de l'énormité de la perte qu'il subit et du fait qu'il l'aimait réellement. Devant, à présent, continuer sa route seul.
Alors, le film est fabuleux, je n'en disconviens pas mais, et là c'est mon cœur amateur de guimauve qui parle, c'est trop injuste pour ce cher Lan Yu ! Finalement je dirai que mon avis reste partagé car il se passe tellement de choses tristes dans le monde réel qu'il faut se préparer à voir des films tragiques comme celui-ci.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Un petit sucre d'amour
Comme souvent quand je vois des courts-métrage de ce genre, je me prends à rêver de ce que pourrait être le film qu'il donnerait et je dois avouer qu'ici ça aurait pu être très intéressant de voir le développement de toutes ces intrigues et situations.Comme le dit le résumé, on a droit ici à une demande en mariage assez peu banale
Le court-métrage nous apporte un joli message d'amour et c'est une bouffée de bonheur à lui tout seul.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Un bon film qui sort des habitudes
On retrouve ici notre cher Gun, bien loin des rôles qu'il incarnera plus tard tel que Rome dans Puppy Honey ou Third dans Theory of Love.Le film est malaisant, anxiogène à souhait, même si, à certains moments, nos amoureux se créent leur petite bulle de bien-être et de bonheur, même au milieu d'une décharge qui n'est pas seulement dangereuse à cause de la foison d'ordures diverses qu'on peut y trouver.
La décharge, ici, fait office de toile de fond de la vie de Tam, du genre : La vie c'est de la m**** mais en plus si t'es homosexuel, je te dis pas ! Mais dans cette vie qu'il subit plutôt que d'en profiter, il y rencontre Phum, qui n'a peur de rien ni personne ( si ce n'est des acrobaties façon Parkour dont Tam est capable ) et il va lui montrer comment faire un pied de nez, même dérisoire, au destin.
je pense qu'il faut avoir le cerveau bien accroché ou totalement débranché et ouvert à tout pour voir ce film. Je l'ai vu une première fois et, premier constat ... j'ai rien compris ! Là je me suis dit : "Faut pas baisser les bras, tu VAS comprendre". Je me suis repassé certaines scènes plusieurs fois et je dois dire que j'aboutis à une théorie :
ATTENTION
Cette théorie, c'est celle du film Fight Club, je pense que Phum est une création de Tam, une autre personnalité qui fait les choses à sa place quand il en est incapable, je m'en suis persuadé.e quand Phum, dans le dernier acte, parle avec des mercenaires / tueurs à gages et dit de Tam qu'on lui a "volé sa terre", alors qu'il le dit de lui-même plus tôt dans le film.
FIN DU SPOIL
Concernant la fin, elle reste sibylline à dessein je pense. Ce sera à chacun de se faire sa propre opinion sur ce qu'il advient vraiment de nos héros.
J'ai beaucoup aimé ce film, même avec le flou dans lequel il nous enveloppe et j'ai aimé aussi voir Gun dans un rôle différent de celui où je l'avais préalablement découvert.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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à ne pas mettre devant tous les yeux mais a tellement à raconter
Attention, cet avis contiendras sûrement de légers SPOILS, même si j'essaye d'en dévoiler le moins possible.On a ici la rencontre entre deux âmes perdues, déchirées en morceaux en les personnes (ou plutôt les personnages) de Katsuragi Makoto et Katsuragi Makoto. L'un comme l'autre ont subi une perte qui a chamboulé leur vie à les rendre désespérés au point de vouloir en finir, presque fous de survivre là où d'autres n'ont pas continué à vivre.
On découvre des bribes de leurs vies passées entre chaque épisode sexuel. Jojo Hideo utilise des contrastes à couper au couteau pour montrer les transitions entre le passé au couleurs vives et chaudes et le présent froid et insalubre.
Les scènes sont crues et aucune musique ne va essayer de vous faire croire que nous sommes dans une romance. Il n'ya pas de fondu, ni de censure pour créer l'atmosphère odieuse que voulait le réalisateur/scénariste du film.
Les acteurs sont époustouflants dans leurs rôles, Kitadai Takashi plante un Yoda Ryoji froid et moqueur alors qu'il viole sa victime, il nous démontre ici l'étendue de sa capacité de jeu. Tout comme Watanabe Sho qui utilise la même énergie dans son rôle de victime, son jeu est tout aussi puissant.
Le film n'est jamais ennuyeux et le rythme est consommé, il ne nous montre aucune scène inutile, chacune est nécessaire pour nous montrer l'évolution de l'intimité que partagent les deux hommes. Au bout d'un moment, quand Katsuragi Makoto commence à rendre les armes, les flashbacks prennent pour point central le passé de Katsuragi Makoto et on commence à comprendre l'objectif qu'il n'avait expliqué qu'à demi-mot : il veut sauver une vie.
À la fin, toutes les questions ont trouvé une réponse et on peut se rendre compte que le scénario de Hideo est vraiment abouti en tout point, il nous démontre que, comme l'avait annoncé le titre, le sexe peut être une drogue, une drogue qui rend accro à la vie.
Pour faire le bilan, je dirai qu'il ne faut pas s'arrêter aux images qui peuvent paraître choquantes de prime abord, elles ne sont pas là "juste" pour choquer, bien au contraire. Et il ne faut pas voir non plus ce film comme une romance de viol hard avec un syndrome de Stockholm, ce serait bien trop réducteur. Le propos pose question et porteur d’intérêt, ça vaut le coup de s'y intéresser à mon sens.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Sombre et sibyllin
Un film sombre et particulièrement énigmatique que j'ai beaucoup apprécié. Je pense qu'il me faudra plusieurs nouveaux visionnage pour réussir à le décortiquer comme il faut.On retrouve ici Gun dans un rôle bien différent de ceux des séries toutes mignonnes comme Puppy Honey ou Theory of Love, il ressemble plus au Gun de Blue Hour que j'avais beaucoup apprécié. De cette façon, il nous montre que sa palette d'acteur est très différentes, il peut incarner des rôles diamétralement opposés même si on le reconnait par certains côtés, c'est vraiment un artiste accompli pour son âge.
Pour en revenir au film, j'aimerai réellement voir Playboy and the Gang of Cherry dont il est le préquel, pour me faire une vision d'ensemble et peut-être apporter des réponses à certains questionnements que je me pose sur la présente œuvre qui me reste, somme toute, fort sibylline.
ADDENDUM : j'ai vu Playboy and the Gang of Cherry, critique complète visible sur sa fiche (attention spoilers)
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Pas inoubliable
Ce ne sera pas une série qui rentrera dans mes préférées, bien que je lui trouve beaucoup de côtés intéressants et mignons, pour moi, le couple principal, Wayu/Thanu ne match tout simplement pas, je ne vois aucune alchimie.Le couple secondaire, Mark/Kit me plaît beaucoup plus mais là encore, je sais pas trop l'expliquer, j'ai l'impression que ça rame sans vraiment rester dans l'immobilisme ( si vous ne voyez pas ce que je veux dire, j'ai du mal, moi-même, à bien comprendre mon ressenti)
Ensuite il y a touuuuuut les autres personnages et il y en a un paquet ! Tellement que parfois on se sent perdu entre qui est qui, qui aime qui, qui fait quoi...
J'avoue également que je n'ai pas bien compris la sous-intrigue avec Pok, Tong et Sandee, j'ai trouvé ça bien flou et développé un peu à la va-vite. Si quelqu'un peu éclairer ma lanterne ce serait super !
Après on est servi côté usine à beaux-gosses ! Il y on mis les bouchées doubles, voir triple !
Finalement, je pense que je regarderai la saison 2 uniquement pour avoir des réponses claires aux questions que posent la saison 1, même si, concernant le couple principal, après quelques questionnements, je pense me douter de ce qui s'est passé, je dirais ça quand je la regarderai.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Une jolie romance.
Cette série m'a beaucoup plu et voici mon ressenti.J'ai aimé le fait que le drama reprenne un thème bien connu, celui du harcèlement scolaire mais pour le faire dévier avec le beau-gosse de la classe qui s'intéresse, sans le montrer, au paria de la classe. D'ailleurs ce thème est à nouveau réutilisé par la suite, mais je m'arrête là pour ne pas spoiler à ceux qui n'ont pas encore découvert la série.
Nos deux héros se croisent, s'apprécient et se protègent mais ils restent souvent dans le non-dit qui est, bien évidemment, préjudiciable à leur relation (mais, sans ça, où serait le drama ?). J'ai aimé également la façon qu'avait la série de nous montrer, tout d'abord, le point de vue Hira Kazunari, pour ensuite passer à celui de Kiyoi Sou.
On parle de deux personnages : l'un populaire et l'autre paria, mais, ils sont tous autant l'un que l'autre ostracisés : le premier par la carapace qu'il a dû se construire en regard de sa popularité et aussi de son milieu familial et le second à cause de son bégaiement qui l'a mis à part de ses camarades et l'a fait évoluer dans un monde bien solitaire.
La photographie de la série est vraiment belle et soignée et j'ai adoré la maison de Hira Kazunari, je me voyais tout à fait y vivre tellement elle est chaleureuse et accueillante.
La réalisation a réussi à raconter toute l'histoire dans ce format pourtant court en plaçant ellipses et bond dans le temps à point nommé ce qui donne un ensemble cohérent et bien mené.
Je ne dirai pas non à une éventuelle saison 2 même si je pense que cette série peut très bien se suffire à elle-même.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Short Time to see...but fine
Ce BL trainait dans ma liste depuis bien longtemps mais je n'ai eu l'occasion de le voir que très récemment et j'avoue avoir beaucoup aimé malgré quelques points qui m'ont dérangés que je vais expliquer avec cette critique.Les points positifs :
Tout d'abord, l'alchimie entre les deux leads et vraiment visible, ils s'aiment et ça coule de source, quand ils se regardent on voit tout de suite que le courant passe entre eux. Ensuite, même si le personnage de Gi Tae, incarné par l'acteur Yeon Seung Ho, n'est pas aussi détaillé que Chi Su ( joué par Tak Wu Seok), c'est mon coup de cœur de la série, il a un visage tellement mignon qu'on pourrait le bouffer tout cru ! Il m'a vraiment fait l'effet d'un petit chaton qu'on a envie de câliner. On voit donc comment le couple se forme (assez vite) et tente de surmonter les obstacles qui se présentent à eux en profitant du bonheur à l'endroit et au moment où ils le peuvent, comme une bulle de fraîcheur et de paix dans leur monde de brutes.
De plus, j'ai adoré le personnage de la sœur de Gi Tae interprétée par l'actrice Ra Seon Yeong, son jeu est bon et elle a un sourire très communicatif, elle apparaît, avec le restaurant qu'elle tient, comme une oasis, un refuge, pour le couple principal. Elle est aussi campée comme une personne très ouverte d'esprit qui accepte et aime son frère et son amant pour ce qu'ils sont, je l'ai trouvé merveilleuse.
Enfin, les scènes de combat sont bien orchestrées et il y a un sacré retournement de situation vers la fin, accrochez vous à vos cerveaux ! Pour les plus coquinous d'entre vous, le drama ne vous laissera pas en reste avec des scènes intimes assez osées en référence à ce qu'on peut voir habituellement en Corée du Sud au niveau de la romance.
Les points négatifs :
La durée du drama ! Même si on le regarde comme un film, environ 1h10 (sans les génériques et les scènes qui annoncent le prochain épisode), ça reste bien court pour développer au mieux l'histoire et on reste sur sa faim. Comme je l'ai dit précédemment, autant le personnage de Chi Su est relativement bien approfondi, autant pour Gi Tae, on se retrouve avec beaucoup de questionnements.
Il en est de même concernant les histoires au sein de la mafia avec les personnages de Black Rose (joué par Kim Myeong Hwan) et Black Leopard (Won Tae San). Ils sont en froid, voire carrément ennemis mais on peut les voir se parler au téléphone comme si de rien n'était vers les derniers épisodes, c'est très perturbant car je me suis demandé s'ils étaient vraiment en conversation ensemble ou s'ils parlaient à d'autres correspondants, surtout concernant ce qui vient après la conversation : qui commandite l'action contre les héros ? Les deux ? Ou seulement l'un des deux ? Ou encore, l'un puis l'autre ? C'est pas très clair...
En résumé, même si certains points auraient mérité un développement plus en profondeur pour apporter de la cohérence à l'ensemble et pour qu'on puisse d'avantage s'identifier aux personnages principaux, l'ensemble m'a tout de même bien plu.
Maintenant à vous de vous faire votre avis.
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Un seul cœur mais très partagé...
Comme le titre l'indique, je suis très partagé.e concernant ce drama et j'ai également beaucoup de choses à en dire, donc, je m'excuse par avance si cette critique vous parait longue mais cela me semble nécessaire.L'Histoire :
le drama nous plonge dans une uchronie où la Corée du Sud est une monarchie constitutionnelle qui tente de renouer le dialogue et les liens avec la Corée du Nord qui apparait ici, comme dans la réalité, mais avec un commandant suprême qui ne sera que cité et qui n'interviendra pas dans l'histoire.
C'est dans ce contexte que le jeune prince Lee Jae Ha, qu'on a obligé à accomplir son service militaire, se voit inscrit au "World Officer Championship" et où il rencontre l'officier Kim Hang Ah qui, elle, forme les soldats de Corée du Nord à l'assassinat.
de plus, dans l'ombre, on découvre l'existence d'un chef de multiples entreprises aux connexions internationales, féru de magie et aussi mystérieux qu'inquiétant : John Mayer.
Les personnages :
Concernant le couple principal, on retrouve Lee Seung Gi dans le rôle du jeune prince Lee Jae Ha que je connais depuis un moment mais qui, à ce moment n'en étais qu'à quelques rôles qui l'ont fait connaitre comme My Girlfriend is a Nine-Tailed Fox. Il est vrai qu'au début, il m'avait paru bien jeune car il n'avait que 25 ans à l'époque pour occuper le rôle d'un homme de 30 ans mais je dois avouer qu'il s'en est admirablement sorti, il a su s'emparer de son personnage de la meilleure façon en lui injectant de la profondeur mais également de la douceur. Il sait aussi bien gérer les moments de frustration que d'action ou de romance. Et, pour finir, il porte à merveilles les costumes préparés par la production.
Ensuite, le lead féminin, Kim Hang Ah est incarné par Ha Ji Won que javais rencontré dans son rôle précédent : Secret Garden où elle m'avait ébloui, comme la plupart des téléspectateurs d'ailleurs. Ici je dois admettre que j'ai eu du mal, car, bien que le personnage qu'elle joue est un officier nord-coréen fort et qu'effectivement elle est toujours représentée ainsi à la fin du drama, j'ai perçu comme un "passage à vide" durant presque un quart de l'histoire (épisodes 5 à 12 environ)et bien que le personnage n'en soit pas la seule cause (mais j'y reviendrai)ça m'a vraiment gêné.e. En effet, dès que Kim Hang Ah se retrouve au sud, elle perd toute sa combativité, s'exprime comme une gamine qui a fait une bêtise en balançant la tête à chaque mot comme un chien en plastique sur la plage arrière d'une voiture. non seulement ça, mais en plus, elle porte des vêtements qui la rendent particulièrement tarte mais, fort heureusement, cela s'arrange par le suite. Il faut tout de même relever le sursaut qu'elle a durant l'épisode 8 où enfin j'ai retrouvé, pendant un moment, la femme que le début du drama m'avait dépeinte.
Parlons à présent du second couple lead avec Lee Yoon Ji dans le rôle de la sœur de Lee Seung Gi qui est pour moi une fantastique découverte. c'est, à mon sens, le personnage qui a eu l'évolution la plus fulgurante de l'histoire. Elle nous apparait tout d'abord comme une jeune femme un peu délurée et insouciante pour, par la suite, réussir à garder sa lumière en dépit des épreuves horribles qu'elle traversera.
En face de cette dernière, nous avons Cho Jung Seok qui incarne Eun Si Gyeong, chef de la garde personnelle de la famille royale et meilleur ami de Lee Seung Gi avec qui il va développer une bromance qui m'a beaucoup touché.e. Le personnage d'Eun Si Gyeong est quelqu'un de droit, de (trop) sérieux mais également de très touchant dans chacune de ses apparitions et il va, lui aussi, avoir son lot d'obstacles à surmonter. Je connais très bien Cho Jung Seok l'ayant vu dans plusieurs productions comme les plus récents Oh My Ghost et Jealousy Incarnate. Il joue toujours très bien comme à son habitude, je ne regrette qu'une chose mais je la mets en partie SPOIL, mais ne regardez que si vous avez vu le drama.
ATTENTION SPOIL
Je trouve extrêmement dommage qu'après toutes les épreuves qu'ils ont traversées, ils n'aient pas la chance de vivre leur amour.
FIN DU SPOIL
Mais ça ne concerne que moi et la fin ne serait pas la même sans ce genre d'événement, mais j'y reviendrai aussi plus tard.
Enfin, je veux passer au dernier personnage considéré comme principal : John Mayer / Kim Bong Gu joué ici par Yoon Je Moon qui est un grand acteur au vu de sa longue filmographie et des commentaires que j'ai pu lire le concernant. Ici, j'ai un avis très partagé car je l'ai pris en grippe dès son apparition dans le drama. En effet, j'ai eu l'impression de me retrouver devant un mélange entre le personnage de Lex Luthor dans le premier film Superman de 1978 et un méchant du film Batman et Robin de 1997. Il arrive comme un cheveu sur la soupe avec toute sa loufoquerie, il n'a aucun charisme ni aucune présence et quand il se fâche, il ressemble plus à un gros bébé râleur qu'a un véritable méchant dérangeant et inquiétant.
Heureusement, à nouveau, après la moitié (!) du drama, il change, s'assagit et devient vraiment le méchant psychotique qui peut faire peur à l'auditoire comme aux personnages principaux de l'histoire.
enfin je décerne une mention spéciale à l'actrice Samantha Daniel qui incarne Bon Bon, la tueuse complétement tarée qui suit John Mayer / Kim Bong Gu comme son ombre. Elle, elle fait peur! et dès le début! Ici on à de l'acting, du vrai!
et j'envoie aussi un petit clin d'œil aux acteurs qui jouent les soldats coréens (nord et sud) et américains du "World Officer Championship", j'ai adoré cette partie qui n'a duré que trop peu longtemps pour moi.
La réalisation :
Outre le fait que, comme je l'ai dit dans de précédentes critiques, je n'aime pas trop la façon de filmer (style soap) des années 2009 à 2012, il y a, comme je l'ai énoncé, un passage à vide dans le deuxième quart du drama qui, heureusement, est rattrapé par des scènes intéressantes ce qui permet de ne pas créer de longueurs mais j'avoue m'être posé plusieurs fois la question (une première pour moi!) : est-ce que j'arrête de regarder?
Fort heureusement, je me suis accroché.e car, à partir du milieu du drama environ, on est rapidement pris dans la tourmente de l'action et des complots politiques et là on ne veut plus décrocher.
Le drama nous montre ici un monde alternatif que l'on aimerait voir devenir réel avec les deux Corées essayant de se réunifier. Les thèmes de réunion/séparation sont directement incarnés par les acteurs lead et transcendent par là-même le désir poignant de deux pays. On y découvre une Corée du Nord plus cosmopolite que dans Crash Landing on You mais très réaliste qui met en évidence les différences culturelles des habitants nord-coréens mais sans se moquer (ou à peine) et sans tomber dans les clichés.
Plusieurs clins d'œil à des films ou personnalités connus sont à noter et tout ceci nous renvoie justement à notre monde réel.
La romance de notre couple lead est magnifique, poignante et adorable bien que je doive nuancer mon propos concernant Ha Ji Won que je trouve assez rigide dans les scènes de baisers, là où Lee Seung Gi, lui, excelle.
Un bilan très partagé car de nombreuses choses m'ont déplues ou gênées mais qui s'arrangent par la suite et je dois admettre que la note remonte en flèche pour la dernière partie du drama que j'aurai voulu aussi palpitante que le début.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Wok wars
Comme le suggère le titre que j'ai choisi, ce drama m'a beaucoup fait penser au manga Food Wars par de nombreux côtés bien que bien moins déluré que ce dernier, il n'en est pas moins attachant pour autant, même s'il possède également plusieurs défauts à mon sens que je vais vous développer ci-après.L'histoire :
Wok of love est une histoire de double vengeance et de romance sur fond de cuisine à la sauce gangster. Ce résumé rapide peut paraître un peu bizarre, je sais, mais si vous regardez ce drama vous vous rendrez vite compte que c'est un bon abrégé.
Les personnages :
J'ai découvert les acteurs Lee Jun Ho (Seo Pung) et Jeong Ryeo Won (Dan Seo Wu) à l'occasion de ce drama et je les ai trouvés convaincants dans leurs rôles, j'ai d'ailleurs hâte de les revoir dans d'autres productions, surtout Lee Jun Ho, car quand il sourit, c'est pas des papillons que j'ai dans le ventre, c'est des moissonneuses batteuses! Vous avez déjà entendu l'expression « avoir un sourire à un million de dollars »? Et bien là je veux bien payer ce million pour une compile de ses sourires...
Je connaissais déjà Jang Hyeok (Du Chil Seong) pour l'avoir vu dans Fated to love you et je dois avouer que je partais avec un à priori car je trouve sa façon de surjouer particulièrement agaçante, bon, il ne partait pas dans des grands éclats de rire comme dans ledit drama (même si la raison de ceux-ci est expliquée, ça reste énervant) mais le surjeu est là et il me fatigue, heureusement, ici aussi, au bout d'un moment il se calme pour nous livrer un jeu d'acteur bien meilleur parce que bien plus vrai d'après moi. Sa bromance avec le lead masculin est juste géniale même si pas autant poussée que dans d'autres productions que je connais.
Les autres rôles et acteurs jouent bien mais la personne dont je voulais surtout parler ici c'est la mère de la lead féminine, Jin Jeong Hye jouée par Lee Mi Suk. Alors, ici aussi il s'agit d'une découverte pour moi mais le personnage qu'elle joue m'a paru, au début, pour le moins agaçant mais par la suite, proprement IN-SU-POR-TABLE! Bon déjà, elle se fait embaucher en cuisine (pour éviter de finir à la rue, il faut le dire) et elle a déjà bien de la chance qu'on la prenne tellement elle est inutile et nulle en tout mais par-dessus le marché, elle n'accepte pas les critiques constructives et justes à son encontre et fait en sorte que le chef de cuisine passe pour le méchant. Tout le monde la considère comme la princesse au petit pois, mais les seuls petits pois que j'imagine doivent être les deux qu'elle a dans le citron pour qu'elle ait une idée (mauvaise à chaque fois) quand elle a la chance qu'ils s'entrechoquent dans son crâne. Elle apparaît comme vénale et superficielle au possible et par sa seule présence et ses actes, empêche des personnages secondaires bien plus intéressants d'avoir une place plus prépondérante dans l'histoire ce qui m'est apparu comme fort dommageable pour le drama en général.
C'est un gros point noir dans le scénario à mon sens, et quand son mari, Dan Seug Gi joué par Lee Gi Yeong, arrive en scène, j'ai vraiment eu peur car il agissait de la même façon, heureusement, par la suite, certaines choses changent mais pas son comportement à elle, si bien que vers la fin, on zappe complètement sur le personnage et c'est pas plus mal.
La réalisation :
Le drama fait ici 19 épisodes au lieu de 16 en général mais j'avoue ne pas avoir vu le temps passer. Par contre, il faut admettre que l'histoire se met en route un peu difficilement. Je ne dirai pas que le rythme est lent, c'est plutôt qu'on sent que les choses ont vraiment du mal à se mettre en place et il est vrai que quelques scènes comportent des longueurs ou sont inutiles et surtout ne sont pas accompagnées ni par de la musique, ni même par des sons ambiants et c'est assez gênant car on se demande ce qu'il se passe, ça nous sort de l'ambiance et c'est bien dommage. Mais cela ne dure que les quelques premiers épisodes, par la suite, on se prend vraiment dans l'histoire et on ne voit pas le temps passer.
Chaque histoire, que ce soit la vengeance, la romance ou la bromance, possède son temps de développement par des petites scènes qui s'enchaînent de manière naturelles et pour filer la métaphore de la cuisine c'est une sauce parfaite pour accompagner le plat principal de l'histoire qui nous est présentée.
D'ailleurs, les bisous et autres scènes romantiques commencent de façon très « HOT » sur le début pour se calmer bien vite par la suite (dommage^^) mais on en a pour ses papillons dans le ventre, ne vous inquiétez pas.
La façon de filmer m'a un peu surprise également sur le début, car, bien qu'il s'agisse d'un drama de 2018, la réalisation ressemblait, sur les premiers épisodes toujours, à une production de 2009 un peu façon soap et j'avoue avoir un peu de mal avec cette manière de rendu d'image.
L'OST est pas mal même s'il n'y a pas non plus de quoi casser des briques.
En définitive, l'histoire m'a bien plu si on arrive à s'accrocher aux premiers épisodes qui sont, à mon sens, d'un moins bon niveau que les suivants et si on excepte ce personnage exécrable de la mère (j'arrête de parler d'elle, ça m'énerve).
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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My name is Bond, Vaga-Bond
Les gens habitués à lire mes critiques savent que j'aime parfois faire une analogie entre le titre de la critique et le titre/l'histoire du drama et ici c'était soit ça, soit : « le vagabond dans la peau » tellement ce drama ressemble à l'enfant illégitime d'un 007 et d'un Jason Bourne. Je vais essayer de ne pas trop répéter ce qui a déjà été dit mais plutôt vous apporter mon propre ressenti à l'issue du visionnage de ce drama.Les personnages :
Nous retrouvons dans Vagabond le même couple lead que dans Gu Family Book réalisé 6 ans auparavant et bien que les années aient passé la synergie qu'ils avaient à l'écran à l'époque est toujours la même. Les deux acteurs fonctionnent très bien ensemble et agissent comme un même individu donnant à l'ensemble des scènes d'actions avec eux une fluidité que l'on ne retrouve que peu ailleurs.
Dans ce couple lead donc, on retrouve Lee Seung Gi, dans le rôle de Cha Geon que je connaissais surtout dans des rôles de dramas fantastiques (je le croyais vraiment abonné aux démons renard et autres dieux singes), je vois qu'avec Vagabond il a su se sortir de cette image pour montrer ce qu'il vaut en tant qu'acteur de film de pure action et il s'en sort magistralement, il peut enfin ici mettre à profit ses connaissances en arts martiaux et, d'après ce que j'ai vu, à perdu pas mal de poids pour ce rôle, ce qui lui donne un physique plus acéré et l'image qu'il renvoie est très différente.
Son personnage est très appréciable car malgré le fait qu'il soit doté d'une chance insolente, il nous apparaît comme un personnage néanmoins humain avec ses faiblesses et ses défauts et c'est pour cela que l'on peut s'identifier complètement à lui.
De l'autre côté nous avons l'actrice Suzy qui incarne l'agente Go Hae Ri. Je connais cette dernière, bien sûr, via Gu Family Book mais également dans While You Were Sleeping où elles joue, à chaque fois, des rôles leads très différents, ce qui nous montre par là l'étendue de ses capacités d'acting. En effet, Suzy sait rentrer dans la peau de son personnage et joue si bien qu'on ne voit plus l'actrice derrière le rôle, on s'immerge ici totalement dans la performance qu'elle nous offre.
Bien sûr, une romance s'installe entre nos deux héros mais celle-ci reste discrète car, non seulement ce n'est pas le propos de l'histoire mais en plus les deux leads n'ont besoin que d'échanger un regard pour que l'on comprenne instantanément tout ce qu'il y a entre eux. Cette romance insère même quelque scènes drôles qui nous permettent de faire une pause dans le rythme haletant que nous impose l'action.
Ensuite, il y a Sin Seong Rok qui joue le rôle du collège et supérieur de Go Hae Ri, Gi Tae Wong que j'ai rapidement croisé dans You Who Came From the Stars (comme Suzy d'ailleurs, qui y fait une apparition vers la fin du drama il me semble). Il nous montre ici un personnage froid et austère mais également hyper loyal dans ses convictions. J'aurai aimé que son personnage soit davantage développé car je trouve que le drama reste trop en surface le concernant.
Je ne peux évidemment pas écrire une fiche pour chaque personnage qui m'a marquée durant ce drama car il y en a beaucoup trop et tous jouent admirablement bien mais je fais tout de même une mention spéciale à Park Ah In dans le rôle de la mercenaire Lily, que je connais pour l'avoir vue dans Descendants of the Sun, Clean With Passion For Now ou dans le plus récent Sweet Home. Elle possède un jeu dans ce drama de très décomplexé, voire même insolent à dessein parfois, qui apporte de la fraîcheur à l'ensemble du scénario et m'a bien souvent fait rire, ses répliques sont parfois sardoniques, parfois pleine d'humour noir ce qui m'a fait savourer à l'avance chacune de ses scènes.
La réalisation :
Dans cette partie, je vais aborder parfois certains points qui m'ont gênés ou moins plu avec de légers spoil mais vous pourrez bien sûr choisir de ne pas les lire.
La série est complètement un drama d'action orienté espionnage et complots politiques et j'ai même aimé le clin d'œil (si c'en était bien un) aux films de James Bond quand le supérieur de Go Hae Ri l'appelle et que le téléphone affiche « M ».
D'ailleurs, si on parle de « M » donc Min Jae Sik, je dois avouer qu'ici j'ai eu du mal avec certains ressorts du scénario.
ATTENTION SPOIL
En effet, il est tout d'abord évincé du NIS, pour ensuite y être réintégré comme ça. Et tout le monde trouve ça normal. Peu convaincant.
FIN DU SPOIL
Ensuite, si on parle de personnages, l'un d'entre eux m'a particulièrement déçue et il s'agit du personnage de Shadow.
ATTENTION SPOIL
Il est présenté comme étant le meilleur des espions / assassins mais, finalement, je lui ai trouvé une personnalité bien fade et faible qui se fait rapidement évincER par lui-même en plus. Du coup, bof-bof
FIN DU SPOIL
De plus, si on revient sur le personnage joué par Lee Seung Gi, Chae Gon est un cascadeur, au chômage, presque sans le sou. Pourtant il peut se permettre de nombreuses choses qui nécessitent de l'argent.
ATTENTION SPOIL
Il retourne au Maroc pour retrouver le copilote avec le NIS mais ceux-ci ne sont pas au courant. Le billet le moins cher pour un aller simple Séoul / Tanger avoisine tout de même les 900 000 wons ( environ 650 € ). Pas mal pour un chômeur.
FIN DU SPOIL
Sans parler du fait qu'il lui arrive plein de déconvenues
ATTENTION SPOIL
on essaye de le tuer à de nombreuses reprises
et que, malgré cela, personne ne le croit. Et même par la suite, quand tout le monde est au courant, ils sont tout de même surpris par les possibilités de leurs opposants.
FIN DU SPOIL
Enfin j'ai noté quelques faux raccords mais rien de bien grave.
ATTENTION SPOIL
Dans l'épisode 12, les impacts de balles sur la voiture des héros du côté passager disparaissent et réapparaissent par la suite.
FIN DU SPOIL
Sinon, j'aimerais souligner l'impact de l'OST du générique de fin Open Fire de The Vane qui m'a pris aux tripes et, comme je ne lis pas , ou à peine, les critiques et/ou les commentaires avant de voir un drama, je ne savais pas que l'histoire ne se finissait pas là et j'ai été dévasté.e de voir que le drama finissait ainsi et qui y avait une saison 2 de prévue mais non encore sortie, j'avoue préférer voir les séries finies, je déteste profondément attendre la suite et c'est pourquoi d'ailleurs les séries occidentales m'intéressent de moins en moins.
Pour finir, ce drama surpasse, à mon sens, tous les films et séries d'action car autant les scènes d'actions, d'explosions, de combats sont rondement menées (qui plus est par un couple d'acteurs et pas seulement un homme ou une femme) mais le scénario ne n'en fait pas non plus trop pour la galerie. Disons pour rester léger qu'on est époustouflé « juste ce qu'il faut ». Du coup, je prends mon mal en patience (bien obligé.e) et j'attends la saison 2 pour livrer un avis définitif
ADDENDUM : vu le temps passé, je ne pense pas qu'il y aura une saison 2, c'est bien dommage...
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Une simplicité d'une complexité époustouflante
Blueming est une série simple, et c'est ce qui en fait sa plus grande force.Il ne faut pas ici comprendre le mot "simple" comme quelque chose de péjoratif, la simplicité de l'histoire nous donne énormément de vraisemblance et de réalité au récit et permet un focus plus important sur les personnages, leur vécu, leur psyché et leurs actions.
L’histoire :
Alors, la série est clairement un BL mais n'est pas tournée comme tel dans le sens où on ne retrouve pas les thèmes habituels d'acceptation de son homosexualité, de face à face houleux avec la famille ou les proches ou des difficultés qui affèrent au "quand dira-t-on". Les personnages principaux développent simplement une romance entre eux et ça ne soulève pas de commentaires. C'est ultra rafraichissant ! Attention ,je ne veux pas dire que je n'aime pas les productions qui mettent ces thèmes en exergue mais, ne pas parler du genre dans une relation, ça repose parfois, je dois l'avouer.
De ce fait le film ( je veux dire la série mais c'est vraiment tourné comme un film ), se pose d'autres questions qui sont nombreuses. Sur l'acceptation de soi, du physique que l'on a, de l'abandon de sa vie d'avant. Mais aussi, des différentes manières que l'on peut avoir d’élever ses enfants ( qui ne sont pas sans défaut, loin s'en faut ! ). La lutte des personnages peut paraître banale ou simple, encore une fois, mais c'est pour nous montrer que quelle que soit la douleur qu'on ressent à propos d'un sujet, cette souffrance nous est tout personnelle et n'est pas anodine. En ce sens, les dialogues sont très empathiques et la réalisation plus authentique.
Les personnages :
Nous n'avons pas ici affaire à des protagonistes parfaits, ils ont leurs blessures, leurs écorchures. Ils vous décriront leurs luttes quotidiennes, banales, simples mais criantes de vérité et qui vous toucheront en plein cœur.
L'alchimie entre notre couple principal est immédiate et parait si naturelle, qu'on ne se pose pas plus de question qu'eux quand leur rapprochement se fait. Ici, pas de grande déclaration, de gestes d'éclat, on reste encore et toujours dans le simple et l'authentique et c'est pourquoi ces scènes qui nous paraissent si familières raisonneront d'avantage en nous.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste est sont très bien dépeints également. J'ai eu personnellement une petit préférence pour Do Ba Wu, un personnage tout en finesse, qui ne dit pas forcement grand chose, qui observe tout ce petit monde, qui sait. Quand il agit c'est rapide et efficace, quand il parle c'est incisif et direct, j'ai adoré.
La petite sœur de Cha Si Won, Cha Si Yeong, aussi est géniale dans son rôle à la fois drôle et parfois insouciant, une petite note de fraicheur quand l'atmosphère familiale de la famille Cha devient trop lourde.
La réalisation :
Il s'agit de l'histoire d'étudiants en arts cinématographiques et la réalisation a dû le prendre en compte à voir à quel point la cinématographie est magnifique ! On peut même voir des techniques de tournage expliquées en classe dans un des épisodes qui sont mises en pratique dans la série. La réalisation ajoute ça et là des touche artistiques à l'image en jouant avec la luminosité et les ombres afin de créer des perspectives atmosphériques, tel que l'effet "sfumato" que l'on peut reconnaitre.
Autant le rythme que la musique, rien ne semble précipité dans la réalisation. Bien que les épisodes soient courts, on a un développement total avec un début, un milieu avec même un conflit à régler et une fin. Les événements s'enchaînent sans heurts ni temps mort mais on sent qu'on a le temps de les déguster, de les analyser et chacun résonnent en nous par leur authenticité grâce à la simplicité apportée par la réalisation.
On retrouve tout à fait la patte de la réalisatrice / scénariste, Hwang Da Seul, qui l'avait déjà imprimé dans ses précédentes réalisations : To My Star et Where Your Eyes Linger. Elle gère toujours aussi bien ses acteurs, sa réalisation est vibrante d’émotions, son montage parfait et les OST sont toujours fort à propos et très bien choisis.
En définitive, ce n'est pas une série sans défauts, bien sûr ; je préfère lui voir l'apparence d'un film bien fait mais il serait dommage de ne pas la regarder car il est bien difficile de montrer simplement des choses avec autant de complexité sous-jacente.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Deux films durs mais hallucinants de profondeur
BON ! Ça y est j'ai vu (et revu) les 2 films, l'un après l'autre, dans l'autre sens, je me suis fait ma propre idée, j'ai pris des notes, j'ai cherché sur internet. Voilà mon avis sur ces deux films, car à mon sens, l'un ne va pas sans l'autre.Attention cet avis comportera des SPOILS, donc si vous ne les avez pas vus, arrêtez votre lecture et revenez après.
D'après moi, le 1er film est un préquel et, certes, très symbolique mais les images n'en sont pas moins fortes et annoncent la dureté de ce qui suivra dans le 2ème qui sera plus dans l'action concrète. Je trouve qu'ils s'expliquent l'un l'autre en réalité.
Si on prend l'image du gâteau au chocolat, on voit que celui-ci est présent dans énormément de scène et je pense qu'il est une représentation de la vie, la vie en général, mais, ici plus particulièrement, la vie de Playboy et aussi celle de James.
James, on le voit, vit dans un environnement totalement clos mais qui est représenté dans des lumières très vives, blanches, tout est immaculé, rangé mais presque déshumanisé, sans chaleur, sans émotion. Sa mère le confine à la maison, même quand elle s'absente, on le voit bien dans leurs conversations, elle le garde sous cloche dans cet environnement aseptisé où rien ne dépasse jamais. Elle le range sur son étagère, entre les livres qui racontent le monde et les avions en modèle réduit qui symbolise un départ qu'il ne peut pas prendre. Il a pour seul vision du monde extérieur sa fenêtre inondée de lumière.
Quand on parle de lumière, justement, on est obligé de voir les contrastes tranchants qui sont utilisés dans le film, le monde de la maison, extrêmement lumineux mais rassurant et paisible et les habits de la mère de James, toujours noirs qui représentent la différence du monde extérieur : noir, violent, dangereux mais attractif pour son goût de l'inédit.
Ce qui va faire le lien ici, c'est le gâteau. Ce gâteau au chocolat amer, très sombre mais sucré aussi. La mère de James lui prépare ce gâteau comme pour lui montrer que la vie, le monde extérieur est comme ça. On peut reprendre ce que dit le professeur de cuisine justement dans le 1er film "C'est sucré au début, mais ensuite ça a un goût amer. Alors il vaut mieux ajouter plus de sucre ou équilibrer ça avec un café fort".
Le monde paraît lumineux et attractif depuis une fenêtre mais la réalité peut être dure et froide et l'obscurité est partout : dans le monde et dans les hommes.
Quand James se confronte a la dure réalité, les couleurs changent, on glisse vers le gris et le noir, comme les coins sombres de l'entrepôt délabré où il se retrouve avec Playboy, endroit chaotique au possible, où la destruction règne : destruction des murs, des corps et des esprits.
Et ici on peut rappeler ce qui commence le second film : "L'obscurité est l'obstacle le plus terrible à la vie, elle obscurcit souvent nos sens si flous, quand nous ne pouvons voir de la manière dont nos cœurs le voudraient".
Là les choses ont changées : James est monté en grade dans le gang et on se concentre plus sur Playboy qui sait nous montrer tout le désespoir qui l'anime car il vit dans cette dure réalité depuis si longtemps.
Les prises de vue sont époustouflantes, comme quand on le voit, si petit, à côté d'une grue gigantesque le tout illuminé d'une lumière crue et grisâtre pour nous souligner l'insignifiance de son être.
Le film nous montre la descente aux enfers et la vie qu'y mènent nos protagonistes. Playboy a l'air de vouloir s'en sortir mais il a les sens anesthésiés par tant d'obscurité dans sa vie, devant souffrir pour éprouver du plaisir, pour éprouver quelque chose, n'importe quoi.
Il se rend bien compte du vide de sa vie, il essaye de s'en créer une comme quand il se couche à côté du garçon enchainé, il s'invente une réalité pour un instant mais l'obscurité de la réalité le rappelle rapidement.
Je ne m'étendrai pas sur la fin pour que chacun / chacune puisse se faire son opinion et aussi parce que j'ai écris un vrai roman même s'il y a encore tellement à dire sur ces deux œuvres.
Ce sont deux films qui sont durs, très durs mais ils restent dans la tête car ils vont vous faire réfléchir à énormément de choses...
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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