
Cupidon nous invite au voyage
Les BL qui sortent actuellement expérimentent de plus en plus vers d'autres chemins que la traditionnelle romance entre étudiants pour notre plus grand plaisir (malgré le fait que j'aime également ce genre !)L'histoire :
Le lakorn nous emmène ici dans un vrai road trip à travers la Thaïlande, ce qui nous permet de découvrir des lieux aux paysages enchanteurs et inconnus pour les non-globetrotteurs comme moi ^^. Sous l'aspect pèlerinage religieux, on voit aussi un parcours initiatique des héros pour se découvrir eux-mêmes mais aussi pour renouer des liens qui furent brisés sous le coup de la colère pendant une période de deuil.
L'aspect surnaturel donne une touche bienvenue d'humour à l'ensemble et l'histoire de changement de corps est très bien menée et réalisée. Je pense notamment au moment où le personnage de Win (Mix), dans le corps de Lin (Jan), se rend compte qu'il a ses règles. Tous les clichés sont présents mais c'est tourné de manière si drôle sur bien des cotés que ce fut une vraie tranche de plaisir.
Les personnages :
Nous retrouvons ici nos chers leads : Earth et Mix dans un cadre aussi bucolique que A Tale of 1000 Stars mais sur une scène bien différente. Néanmoins, l'alchimie entre ces deux là est juste exceptionnelle ! Dès le premier épisode, il y a tellement de douceur qui passe entre eux ! On n'a pas de rapprochement timide à la "je t'aime moi non plus", ils s'aiment et ça se voit.
Le personnage de Korn est tout en douceur et en prévenance, il reconnait directement Win, piégé dans le corps de sa sœur, comme s'il retrouvait l’âme de son amour au premier coup d’œil. Quant à Win, je pense que c'est celui qui aura le plus évolué et apprit au cours de leur aventure conjointe. Il peut être énervant de prime abord mais il est passé par de nombreuses épreuves qui l'ont forgé d'une façon particulière, chose que ce parcours initiatique va pouvoir changer. C'est également lui, à mon sens, l'élément comique du duo, le voir manger est toujours un spectacle divertissant et amusant, je ne m'en lasse pas ^^.
La sœur de Win, Lin qui est interprétée par Jan nous offre ici un jeu superbe, elle sait montrer avec brio toutes les émotions par lesquelles elle passe, on ressent profondément ses doutes, inquiétudes et questionnements mais, à l’image de son frère dans la série, elle sait aussi être très drôle dans les situations humoristiques.
Enfin, mention spéciale pour White qui joue le rôle du Docteur Chanon / Non qu'on ne présente plus au vu de son palmarès de rôles dont le plus iconique reste Lovesicks. Il joue toujours de façon très juste bien que ses interventions restent trop rares à mon goût au vu du potentiel de l'acteur.
Certains personnages, par contre, m'ont paru mal amenés, caricaturaux, voire presque inutiles. Je parle ici, par exemple, de l'oncle Nu / Anucha (Gun) qui apparait ici comme l'archétype de la racaille de bas étage sans aucun charisme.
La réalisation :
La réalisation est bien faite, les acteurs sont bien dirigés dans l'ensemble malgré quelques faux raccords trop visibles. Je prends pour exemple la caméra qui montre une nuit sans lune la nuit du 1er jour du périple de nos héros pour se transformer en pleine lune au bout d'à peine 5 jours... Bon je suis pas scientifique mais là j'avoue qu'il y a un problème.
L'intrigue ne tourne pas en rond et le drama nous amène sans trop de détours inutiles à la conclusion. Le petites perles de sagesses énoncées par les moines que l'on rencontre sont comme des graines plantées dans le cœur de nos leads pour les faire évoluer mais on peut aussi les retenir comme des petites leçons de vie.
Enfin, les OST sont très jolies et rythment agréablement l'ensemble de la production.
En résumé, un bon lakorn qui s'en sort pas trop mal malgré ses imperfections. Ce n'est pas la réalisation de l'année mais elle a ses particularités qui donnent envie de la découvrir. Mon conseil : laissez-vous porter.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Une simplicité d'une complexité époustouflante
Blueming est une série simple, et c'est ce qui en fait sa plus grande force.Il ne faut pas ici comprendre le mot "simple" comme quelque chose de péjoratif, la simplicité de l'histoire nous donne énormément de vraisemblance et de réalité au récit et permet un focus plus important sur les personnages, leur vécu, leur psyché et leurs actions.
L’histoire :
Alors, la série est clairement un BL mais n'est pas tournée comme tel dans le sens où on ne retrouve pas les thèmes habituels d'acceptation de son homosexualité, de face à face houleux avec la famille ou les proches ou des difficultés qui affèrent au "quand dira-t-on". Les personnages principaux développent simplement une romance entre eux et ça ne soulève pas de commentaires. C'est ultra rafraichissant ! Attention ,je ne veux pas dire que je n'aime pas les productions qui mettent ces thèmes en exergue mais, ne pas parler du genre dans une relation, ça repose parfois, je dois l'avouer.
De ce fait le film ( je veux dire la série mais c'est vraiment tourné comme un film ), se pose d'autres questions qui sont nombreuses. Sur l'acceptation de soi, du physique que l'on a, de l'abandon de sa vie d'avant. Mais aussi, des différentes manières que l'on peut avoir d’élever ses enfants ( qui ne sont pas sans défaut, loin s'en faut ! ). La lutte des personnages peut paraître banale ou simple, encore une fois, mais c'est pour nous montrer que quelle que soit la douleur qu'on ressent à propos d'un sujet, cette souffrance nous est tout personnelle et n'est pas anodine. En ce sens, les dialogues sont très empathiques et la réalisation plus authentique.
Les personnages :
Nous n'avons pas ici affaire à des protagonistes parfaits, ils ont leurs blessures, leurs écorchures. Ils vous décriront leurs luttes quotidiennes, banales, simples mais criantes de vérité et qui vous toucheront en plein cœur.
L'alchimie entre notre couple principal est immédiate et parait si naturelle, qu'on ne se pose pas plus de question qu'eux quand leur rapprochement se fait. Ici, pas de grande déclaration, de gestes d'éclat, on reste encore et toujours dans le simple et l'authentique et c'est pourquoi ces scènes qui nous paraissent si familières raisonneront d'avantage en nous.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste est sont très bien dépeints également. J'ai eu personnellement une petit préférence pour Do Ba Wu, un personnage tout en finesse, qui ne dit pas forcement grand chose, qui observe tout ce petit monde, qui sait. Quand il agit c'est rapide et efficace, quand il parle c'est incisif et direct, j'ai adoré.
La petite sœur de Cha Si Won, Cha Si Yeong, aussi est géniale dans son rôle à la fois drôle et parfois insouciant, une petite note de fraicheur quand l'atmosphère familiale de la famille Cha devient trop lourde.
La réalisation :
Il s'agit de l'histoire d'étudiants en arts cinématographiques et la réalisation a dû le prendre en compte à voir à quel point la cinématographie est magnifique ! On peut même voir des techniques de tournage expliquées en classe dans un des épisodes qui sont mises en pratique dans la série. La réalisation ajoute ça et là des touche artistiques à l'image en jouant avec la luminosité et les ombres afin de créer des perspectives atmosphériques, tel que l'effet "sfumato" que l'on peut reconnaitre.
Autant le rythme que la musique, rien ne semble précipité dans la réalisation. Bien que les épisodes soient courts, on a un développement total avec un début, un milieu avec même un conflit à régler et une fin. Les événements s'enchaînent sans heurts ni temps mort mais on sent qu'on a le temps de les déguster, de les analyser et chacun résonnent en nous par leur authenticité grâce à la simplicité apportée par la réalisation.
On retrouve tout à fait la patte de la réalisatrice / scénariste, Hwang Da Seul, qui l'avait déjà imprimé dans ses précédentes réalisations : To My Star et Where Your Eyes Linger. Elle gère toujours aussi bien ses acteurs, sa réalisation est vibrante d’émotions, son montage parfait et les OST sont toujours fort à propos et très bien choisis.
En définitive, ce n'est pas une série sans défauts, bien sûr ; je préfère lui voir l'apparence d'un film bien fait mais il serait dommage de ne pas la regarder car il est bien difficile de montrer simplement des choses avec autant de complexité sous-jacente.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Deux films durs mais hallucinants de profondeur
BON ! Ça y est j'ai vu (et revu) les 2 films, l'un après l'autre, dans l'autre sens, je me suis fait ma propre idée, j'ai pris des notes, j'ai cherché sur internet. Voilà mon avis sur ces deux films, car à mon sens, l'un ne va pas sans l'autre.Attention cet avis comportera des SPOILS, donc si vous ne les avez pas vus, arrêtez votre lecture et revenez après.
D'après moi, le 1er film est un préquel et, certes, très symbolique mais les images n'en sont pas moins fortes et annoncent la dureté de ce qui suivra dans le 2ème qui sera plus dans l'action concrète. Je trouve qu'ils s'expliquent l'un l'autre en réalité.
Si on prend l'image du gâteau au chocolat, on voit que celui-ci est présent dans énormément de scène et je pense qu'il est une représentation de la vie, la vie en général, mais, ici plus particulièrement, la vie de Playboy et aussi celle de James.
James, on le voit, vit dans un environnement totalement clos mais qui est représenté dans des lumières très vives, blanches, tout est immaculé, rangé mais presque déshumanisé, sans chaleur, sans émotion. Sa mère le confine à la maison, même quand elle s'absente, on le voit bien dans leurs conversations, elle le garde sous cloche dans cet environnement aseptisé où rien ne dépasse jamais. Elle le range sur son étagère, entre les livres qui racontent le monde et les avions en modèle réduit qui symbolise un départ qu'il ne peut pas prendre. Il a pour seul vision du monde extérieur sa fenêtre inondée de lumière.
Quand on parle de lumière, justement, on est obligé de voir les contrastes tranchants qui sont utilisés dans le film, le monde de la maison, extrêmement lumineux mais rassurant et paisible et les habits de la mère de James, toujours noirs qui représentent la différence du monde extérieur : noir, violent, dangereux mais attractif pour son goût de l'inédit.
Ce qui va faire le lien ici, c'est le gâteau. Ce gâteau au chocolat amer, très sombre mais sucré aussi. La mère de James lui prépare ce gâteau comme pour lui montrer que la vie, le monde extérieur est comme ça. On peut reprendre ce que dit le professeur de cuisine justement dans le 1er film "C'est sucré au début, mais ensuite ça a un goût amer. Alors il vaut mieux ajouter plus de sucre ou équilibrer ça avec un café fort".
Le monde paraît lumineux et attractif depuis une fenêtre mais la réalité peut être dure et froide et l'obscurité est partout : dans le monde et dans les hommes.
Quand James se confronte a la dure réalité, les couleurs changent, on glisse vers le gris et le noir, comme les coins sombres de l'entrepôt délabré où il se retrouve avec Playboy, endroit chaotique au possible, où la destruction règne : destruction des murs, des corps et des esprits.
Et ici on peut rappeler ce qui commence le second film : "L'obscurité est l'obstacle le plus terrible à la vie, elle obscurcit souvent nos sens si flous, quand nous ne pouvons voir de la manière dont nos cœurs le voudraient".
Là les choses ont changées : James est monté en grade dans le gang et on se concentre plus sur Playboy qui sait nous montrer tout le désespoir qui l'anime car il vit dans cette dure réalité depuis si longtemps.
Les prises de vue sont époustouflantes, comme quand on le voit, si petit, à côté d'une grue gigantesque le tout illuminé d'une lumière crue et grisâtre pour nous souligner l'insignifiance de son être.
Le film nous montre la descente aux enfers et la vie qu'y mènent nos protagonistes. Playboy a l'air de vouloir s'en sortir mais il a les sens anesthésiés par tant d'obscurité dans sa vie, devant souffrir pour éprouver du plaisir, pour éprouver quelque chose, n'importe quoi.
Il se rend bien compte du vide de sa vie, il essaye de s'en créer une comme quand il se couche à côté du garçon enchainé, il s'invente une réalité pour un instant mais l'obscurité de la réalité le rappelle rapidement.
Je ne m'étendrai pas sur la fin pour que chacun / chacune puisse se faire son opinion et aussi parce que j'ai écris un vrai roman même s'il y a encore tellement à dire sur ces deux œuvres.
Ce sont deux films qui sont durs, très durs mais ils restent dans la tête car ils vont vous faire réfléchir à énormément de choses...
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Un petit BL bien sympathique ma foi.
On est ici d'une part dans un BL coréen donc on sait que les épisodes seront courts puisque les coréens font des versions film qu'ils découpent, par la suite, en épisodes pour la série ( corrigez moi si je me trompe ). Mais en plus d'être du pays du matin calme, c'est un BL historique, ce qui annonce la couleur : pas de galipettes, tout sera dans la douceur et dans les "petites" choses qu'il faut savoir repérer et qui montrent les sentiments que développent les futurs amoureux.Format court oblige, on passe un peu (trop) vite sur la personnalité des personnages ou sur leur vie avant qu'ils ne soient mariés, j'avoue que j'aurai aimé voir un petit flashback du mariage, je pense que ça aurait pu être drôle ou encore les préparatifs au mariage du côté de la famille Choi.
J'ai trouvé que nos deux leads étaient bien mignons tous les deux, s'épaulant pour ne pas trahir leur secret tout en se rapprochant petit à petit.
Mention spéciale pour Jang Eui Su dont je ne compte plus les apparitions dans nombre de K-dramas que j'ai vu. Je l'ai trouvé particulièrement culotté, même ( et surtout ! ) pour un drama historique dans son rôle de Kim Tae Hyung, pour un magistrat, il se pose là !
Les décors et les costumes sont, comme toujours, juste magnifiques et j'aimerais voir plus de BL qui se passent dans un contexte historique mais un poil plus longs. Je dis un poil car les K-dramas historiques sont souvent assez longs et on y perd en rythme et en intérêt selon moi, peu trouvent grâce à mes yeux à cause de cela ( et du fait qu'il ne se "passe" pas grand chose, mais ça c'est mon envie de croustillance qui ressurgit ! passons ! )
En définitive un bon divertissement que j'ai eu plaisir à regarder.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Roméo et Roméo
Je viens de finir de regarder Bad Buddy et j'ai vraiment beaucoup aimé cette série, je voulais donc donner mon avis.j'ai, en effet, pris beaucoup de plaisir à suivre l'histoire de ces Roméo et Roméo, il est vrai qu'ici on se croirait dans l'œuvre de Shakespeare ou encore dans un West Side Story mais sans l'aspect comédie musicale, et, fort heureusement, la fin n'est pas tragique comme pour ces deux œuvres mais je ne dirais pas non plus qu'on a droit à un happy ending à mon sens, même s'il y a une petite lueur d'espoir sur la fin, mais je m'arrêterais là pour ne pas spoiler.
Je ne saurais complètement expliquer pourquoi je me suis surpris.e à regarder les épisodes avec un petit sourire aux lèvres pendant toute leur durée, le couple PatPran est absolument adorable de mignonnerie, j'ai beaucoup rit des plaisanteries du facétieux Pat ( même sa façon de pouffer de rire, j'ai juste adoré ) et j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir le caractère tendre de notre "Monsieur Fossettes" en la personne de Pran. J'ai beaucoup aimé également leur sorte de rivalité amoureuse et leurs jeux de séduction, c'était vraiment novateur.
La bande de copains / famille n'est pas en reste et compte plusieurs acteurs que javais déjà rencontrés et appréciés dans d'autres productions.
Les scènes entre le couple lead transpirent d'émotions et les larmes de l'un, comme de l'autre nous bouleversent facilement le cœur car les deux acteurs jouent extrêmement bien leurs rôles.
Il y a tout de même quelques points négatifs que j'ai relevés ici et là, mais ils ne sont que de mon appréciation personnelle : j'ai trouvé que les autres romances étaient un peu trop effacées ou pas assez abouties, j'ai également trouvé que la romance principale, parfois, manquait d'aboutissement, je veux dire, je ne m'attendais pas à voir des scènes de galipettes aussi mémorables que dans TharnType ou Together With Me, mais j'avoue avoir été un peu déçu.e après la "bande-annonce" que nous promettait leur premier baiser qui était particulièrement HOT.
Pour conclure, malgré ces petites ombres au tableau, la performance dans la justesse de la direction des acteurs et des scènes, mais aussi et surtout, l'intensité avec laquelle sont tournées et jouées les scènes dramatiques en font une production assez incroyable. Ce lakorn est à découvrir absolument.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Lovely BL
J'ai lancé le visionnage de ce lakorn en me disant que ça allait être un BL comme j'en ai déjà vu beaucoup mais qui sort un peu des schémas habituels du milieu étudiant, mais j'ai eu la surprise de me rendre compte qu'il est bien plus profond qu'il n'y parait.En effet, les épisodes commencent comme les autres séries du genre pour devenir des films à part entière pour chacun d'entre eux par la suite. Aucun rôle, plus petit qu'il soit, n'est oublié. On parle de chaque personnage, de son évolution, de son avancée ou de ses difficultés. Il faut tout de même avouer que les développements sont plus profonds concernant les personnages principaux mais je salue l'effort apporté au background de chacun car, si je prends l'exemple de l'histoire de Aey, elle n'est pas développée et expliquée de bout en bout mais beaucoup de choses sont suggérées et on comprend ce qu'il se passe au final.
Le lakorn nous parle aussi de problèmes et situations sérieuses comme l'acceptation de l'homosexualité au sein de la famille et des proches, mais aussi et surtout, dans le monde du cinéma BL où on peut se rendre comte jusqu'où peut conduire les dérives provoquées par les fujoshis ou les fans des séries ou des acteurs qui ont un impact parfois désastreux sur la vie privée de personnes qui incarnent juste un rôle pour vivre de leur art et se voient par la suite objetiser par leurs admirateurs qui veulent absolument que l'image fictionnelle qu'ils se sont construite à leur sujet soit réelle sans ne faire aucun cas de leurs sentiments alors qu'ils prétendent aimer ces personnes.
J'ai énormément aimé le jeu d'acteur de chacun, ils jouent juste et ce, dès les premiers épisodes, ce qui est loin d'être courant dans les lakorn BL. On suit, en plus de la romance du couple principal, l'histoire de plusieurs autres couples et leur dénouements qui ne finit pas forcément en happy end, ce qui est aussi une innovation dans le genre. La réalisation a su placer des retournements de situations et des moments de surprise auxquels je ne m'attendais absolument pas,
ATTENTION SPOIL
Comme la révélation du passé du père de Gene
FIN DU SPOIL
et ça rend le récit vraiment très addictif de cette manière.
L'alchimie entre les leads est indéniable, Kao qui incarne ici Nubsib nous montre une facette de lui très différente du très excellent Until We Meet Again nous présentant ainsi un jeu d'acteur très complet. Je ne connaissais pas Up qui joue le rôle de Gene mais j'espère le croiser dans d'autres productions car son jeu m'a également convaincu.e. Le seul bémol c'est que les personnages sont censés avoir 5 ans d'écart alors qu'en réalité les acteurs ont le même âge, mais déjà dès le début, j'avais l'impression que Nubsib était plus vieux que Gene alors que c'est l'inverse donc, bon, c'est pas le plus gênant non plus. Il ne faut pas oublier non plus les scènes coquines et croustillantes à souhait pour les plus coquinous d'entre nous, vous serez ravis !
Enfin, concernant la fin justement, c'était juste incroyable ! J'ai bien ri à voir leur délire d'imagination tout en brisant le 4ème mur, puis la mise en abîme de l'œuvre dans l'œuvre, j'ai trouvé que c'était un coup de maître, vraiment ! De plus, de cette façon, on en revient au thème de la césure à faire entre fiction et réalité, propos soutenu et défendu par la série, juste génial en somme.
En définitive, je ne m'attendais pas à grand chose et j'ai été mindrollé.e ( si je puis m'exprimer ainsi pour un « retournement de cerveau » ) à plusieurs reprises pour mon plus grand plaisir avec cette production bien plus profonde qu'il n'y parait. Je conseille fortement le visionnage de ce lakorn qui arrive directement, bien placé, dans mon top ten !
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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LOVE, LOVE, LOVE... mais pas que !
Vous vouliez une histoire d'amour? Vous serez amplement servis avec Fight for my Way!L'histoire :
Ce drama nous plonge dans l'intimité d'une bande de quatre copains depuis l'enfance, on les voit grandir, s'épanouir, se tromper, trouver leur voie... tout est là!
Deux belle histoires d'amour sont développées, chacune différente a sa manière et autour de celles-ci, on partage la vie de nos héros ce qui permet de voir de quelles façons les jeunes trentenaires appréhendent et affrontent la vie, pas seulement professionnelle (même s'ils celle-ci apparaît comme plus centrale dans l'histoire) mais également amoureuse bien sûr et la façon dont il vont essayer de trouver mais aussi de vivre leurs rêves.
Les personnages :
Notre couple lead est juste génial, le beau Park Seo Jun (Go Dong Man) nous révèle ici un personnage attachant et drôle qui n'est pas sans annoncer les prémices de son personnage dans le non moins fabuleux Itaewon Class. Quant à Kim Ji Won (Choi Ae Ra), elle plante une figure féminine forte et débrouillarde qui nous apporte une note de fraîcheur dans ce monde parfois bien trop masculin où les femmes sont dépeintes comme des « fifilles » type demoiselle en détresse H-24, ça fait plaisir de voir un personnage féminin comme elle.
Il ne faut pas non plus oublier le couple second lead qui est très différent de nos héros mais n'en sont pas moins très bien développés également. Tout d'abord, Ahn Jae Hong (Kim Ju Man) qui incarne le « bon gars » typique mais il va constater qu'à force d'être en mode trop bon, trop c*n, on se fait rapidement avoir et on doit payer les pots cassés (et la note peut parfois être salée!), enfin un personnage féminin des plus intéressants et qui, d'après moi, à une ascension des plus formidable : Song Ha Yun dans le rôle de Baek Seol Hee. Ici, on a l'impression d'avoir affaire justement à l'archétype de la miss couette-couette qui ne rêve que de finir derrière les fourneaux à attendre que le mâle rentre à la maison pour lui mettre ses chaussons aux pieds. Mais on voit à travers les épisodes cette jeune fille se démarquer de plus en plus, pas par des coups d'éclats, mais lentement et sûrement elle claque la porte aux clichés pour s'imposer comme une vraie femme qui malgré ses airs de midinette montre à tous qu'elle peut vivre sans un superman à ses côtés.
Enfin mention spéciale pour l'actrice Jin Hee Gyeong (Hwang Bok Hee) qui apparaît un peu comme une marraine la bonne fée mais avec un sacré caractère, son personnage m'a également bien fait rigoler.
La réalisation :
Si vous voulez des scènes de bisous, vous serez servis! Moi j'adore et, bien souvent je reste sur ma faim dans les dramas coréens qui on l'art de faire monter la sauce et puis... non rien, en mode « tiens, qu'est-ce qui passe à la télé? », la crise quoi... Ici, nos deux héros se tournent autour tout en étant déjà très proches car ils se connaissent depuis 20 ans et on est toujours sur le fil du rasoir pour savoir quand ça va arriver, le suspens monte sans cesse c'est stressant mais on sait que l'attente rendra la situation d'autant plus croustillante et ça donne l'occasion à des scènes vraiment très drôles.
Le deuxième couple nous montre une relation qui dure depuis déjà plusieurs années et c'est également un point de vue intéressant car peu souvent traité dans les dramas.
On a aucun mal ici à se mettre à la place de chaque personnage et à subir les épreuves en même temps que lui ou elle, j'avoue avoir moi-même réagi comme le personnage face à certaines situations comme quelqu'un qui crie ou donne des conseils à l'arbitre ou aux joueurs devant un match de foot.
Mention spéciale d'ailleurs pour les petites scènettes en fin d'épisodes qui nous dévoilent à chaque fois le pourquoi un personnage réagit de cette façon ou juste pour nous montrer des moments d'enfance qui ont façonnés nos héros, j'ai trouvé ça trop adorable et je me suis sentie plus proche des personnages grâce à celles-ci.
En résumé, ce drama nous montre une belle tranche de vie et nous dit également qu'il faut non seulement trouver sa voie mais aussi ne pas avoir peur de se battre pour vivre ses rêves. J'ai adoré ce drama, il rentre immédiatement dans mon top 10 comme plusieurs séries avec Park Seo Jun (quel acteur! .... Et qu'il est beau!!!!)
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Un tableau aux couleurs de l'amour.
Alors, je dirais que j'ai aimé cette série dans le fond même si certains aspects m'ont moins plu.Ça m'a fait très plaisir de retrouver Singto qui, je trouve, est un bon acteur, et qui est très beau (ce qui ne gâche rien) mais son rôle ne m'as pas entièrement convaincu, je m'explique. Je trouve qu'il joue bien son rôle de PDG sévère mais qui sait également être fun avec son équipe, ses moments de doutes sont justes et son rôle d'amoureux est très bien maitrisé. Par contre, au début, il est présenté comme quelqu'un qui ne s'intéresse qu'à l'argent, un genre de requin qui va trouver les manières de tourner les situations à son avantage mais c'est un aspect qui est vite délaissé par la suite, le requin n'est qu'un petit poisson. De plus, à ces moments, il me semblait bien voir que le jeu de Singto n'était pas abouti. Je suis peut-être dans l'erreur, mais c'est mon propre ressenti.
L'acteur le plus surprenant pour moi a été Tae, qui joue le rôle de Phap, je l'avais trouvé presque oubliable dans 2Moons (je l'avais d'ailleurs oublié...) mais ici, il transpire le charisme, la bonne humeur et il amène une petite pointe de folie et d'originalité dans la vie bien plate de Maze. Il incarne à la perfection l'artiste, un peu barré, original et qui ne s’embête pas avec les convenances pour dire ou faire les choses.
Ce qui m'amène à parler de la romance des leads principaux. Là, j'avoue, petite déception. Le jeu du chat et de la souris à la mode "je t'aime - moi non plus" n'est pas forcément quelque chose qui me rebute mais ça duuuuuuure ! Et c'est justement là que je pensais que le personnage de Phap allait bousculer les codes établis dans les BL, il allait communiquer, envoyer tout bouler pour secouer les choses.... et ben non. On en revient à une histoire classique où les deux souffrent dans leur coin juste parce qu'ils sont incapables de s'adresser 2 mots.
D'un autre côté, j'ai aimé la deuxième romance qui nous fait aborder, par la même occasion, le thème des agents sans scrupules qui se servent des nouvelles stars pour leurs propres bénéfices. Bon, la première partie de la résolution du problème (avec la fameuse IO) fait très Deus Ex-Machina mais passons... Les deux acteurs jouent bien et justes et j'ai eu plaisir à les retrouver tous deux également. Quand à la troisième romance, elle est très discrète mais absolument mignonne.
La série prend place dans le monde du travail, ce qui change des nombreux BL estudiantins, mais autant le monde du travail est bien représenté, autant les personnages son égaux à ce qu'ils auraient pu être au lycée (surtout concernant Maze qui agit comme un gamin trop gâté) car je les ai, en grande majorité, trouvés assez immatures pour des personnages avoisinant la trentaine. J'ai vu d'autres productions qui présentaient les choses de façons plus adulte et ça passait très bien aussi.
Enfin, l'ambiance sauve l'ensemble. Les prises de vue sont très bien maitrisées. Les environnements sont magnifiques (en particulier l'atelier de Phap) et l'atmosphère de certaines scènes sont justes parfaites. C'est le petit plus qui m'a fait appuyer sur play à chaque fin d'épisodes. (Bon, et aussi l'envie de voir le happy ending, bien sûr !) En définitive, la série aura tout de même réussi à dresser un joli tableau aux couleurs de l'amour dans mon esprit...
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L'amour fleurit les nuits de printemps
An Pan Seok nous a habitué aux dramas romantiques qui font réfléchir ce dont je le remercie grandement !Ici, pas de "je t'aime, moi non plus", pas d'amourette de niveau maternelle, on est dans le mature. Il sait nous présenter la société coréenne et tous ses à priori sur ce que devrait être un couple, une relation et une vie maritale comme la tradition l'enseigne si bien sans s'ennuyer avec l'évolution des sociétés et des humains.
Ainsi, avec l'aide de Jeong Hae In qu'on peut retrouver également dans Something In the Rain, qui aborde les mêmes thèmes mais dans une autre tournure, An Pan Seok nous expose la rencontre du jeune lead masculin avec la très talentueuse Han Ji Min qui incarne ici le milieu d'une sororie (féminin de fratrie). Je souhaite la présenter de cette façon car, en effet, ce drama est avant tout une série centrée sur les femmes : leurs relations, leurs vie de couple, leur vision de la vie, de la société, de leur avenir.
Cette production nous montre sans filtres aucun la conception archaïque de la place de la femme dans la société mais aussi au sein du milieu familial que suit encore, bien malheureusement, une majorité de coréens.
On passe d'une sœur à l'autre et d'un point de vue rétrograde des relations de couples à l'image et l'opinion publique qui passe avant même la vie d'une personne (féminine, bien sûr) tout en mêlant ça avec une culture du viol encore bien ancrée.
Le réalisateur va même nous présenter la difficulté dans le pays de refaire sa vie amoureuse quand on a l'immense malheur et déshonneur d'être parent célibataire, ce qui peut paraitre bien sibyllin aux yeux des occidentaux que nous sommes et qui sont plus habitués aux familles recomposées. Nous voyons là un nouveau départ là où certaines personnes de cette société voient une femme qui jette sa vie aux orties pour élever un enfant qui n'est pas à elle, car les liens du sang et l'image que l'on donne aux autres là-bas, comptent (pour certains) bien plus que l'amour.
Pour faire le bilan, oui, la série fait réfléchir. Elle alerte sur le fait que ces pratiques fossiles ont malheureusement encore cours à notre époque. Mais le drama reste sur une note d'espoir car nos trois sœurs montrent qu'en se soutenant, en refusant ces diktats figés dans l'immobilisme conservateur, on peut tout surmonter, on peut se libérer et trouver son égal, son amour et sa voie.
En bref, un formidable hymne à l'émancipation. Foncez le voir !
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Ce que nous "donne" une adaptation.
Alors il est très difficile de donner un avis sans faire de comparaison sur une adaptation quand on a vu le matériau originel ou une autre adaptation. Pour ma part, j'ai fait la bêtise de voir l'animé (et le film qui y donne une suite) avant de me lancer dans la série live (heureusement, je n'ai pas encore lu le manga !). Du coup, j'ai eu des attentes, je pense, bien trop grandes et la déception fut au rendez-vous...Donc, pardon à tous et toutes mais je pense que je n'arriverais pas à donner un avis sans prendre en compte l'animé.
Ça commence fort avec les personnages : en effet, j'ai aimé l’interprétation que nous a offert Suzuki Jin du personnage de Ueonoyama Ritsuka mais, là déjà, je lui trouve bien moins de charisme que le personnage animé. Tout comme le personnage de Kasai Ayano (jouée par Nagase Riko) qui est dans le surjeu total, ça m'a vraiment déplu.
Ensuite, la série n'a pas de lumière. Les mises en scènes restent sombres, fades, on se croirait dans une série des années 2000. Heureusement, la production se rattrape un peu lors du concert où la scène s'illumine sous la voix de notre chanteur vedette.
D'un autre côté, le drama a su garder le même comique de situation dans les scènes plus légères pour dissiper les tensions trop âpres du scénario et c'est fort bienvenu.
Les thèmes sont toujours présents et la production remporte la gageure de tous les traiter dans ce format très rapide de seulement 6 épisodes de 25 minutes, vraiment bravo ! Le thème sous-jacent qui réunit beaucoup des autres est bien présenté : la parole libératrice. Sanari joue très bien son personnage de Sato Mafuyu dont les émotions sont verrouillées en lui, il est comme en état de choc depuis le drame de son passé. La série a très bien travaillé cette exposition.
Si on parle de parole, abordons la musique. Elle est magnifique c'est indéniable MAIS ( Gomenasai !) elle n'arrive pas à la cheville de celle de l'animé. L'OST du concert m'a soufflé dans l'animé, là où ici j'ai juste beaucoup apprécié.
Concernant la romance principale, je passerai sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup de démonstrations puisque on sait à quoi s'attendre avec des dramas BL et japonais de surcroit, de plus, l'animé est pareil. Par contre, autant dans l'animé le rapprochement de nos leads paraissait naturel, autant ici il parait forcé comme "pour les besoin de la prod et pour faire du drame", c'est un peu dommage d'après moi.
D'autre part, les autres romances et relations des personnages plus secondaires sont laissées dans le flou et l’ambiguïté, alors oui, encore une fois, 6 épisodes c'est bien court, mais ça laisse vraiment un goût d'inachevé sur la fin. D'ailleurs, je pense que certaines scènes ou situations pourraient paraitre encore plus floues, voire difficilement compréhensible peut-être, à ceux qui n'ont pas déjà une connaissance de Given (mais ça seule une personne dans ce cas pourrait répondre à ma question).
La fin, parlons-en justement, la série se finit deux épisodes avant la fin de l'animé, là aussi, quel dommage ! J'aurai aimé qu'ils puisse rajouter un épisode ou ne serait-ce qu'un épilogue pour vraiment terminer l'histoire de nos personnages.
En résumé, si vous le pouvez, regardez l'animé APRÈS, avoir vu la série live pour l'apprécier pleinement. Je pense que dans ce sens là elle aura bien d'avantage de saveur. Pour ceux qui sont dans le même cas que le mien, je vous invite tout de même à voir la série car malgré les points négatifs que j'évoque, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai apprécié de voir tout ceci dans un format aussi court : ils se sont vraiment bien débrouillés.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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court mais agréable
Une mini série de films courts mais forts agréables à regarder qui nous parlent de l'amour vrai une puissante expression de l'amour véritable qui consiste à se donner à 100% pour le bonheur de l'autre sans jamais rien attendre en retour si ce n'est son sourire de chaque jour.Une histoire pleine de maturité qui nous montre les valeurs de la famille et qui s'attache aussi au désir d'une bonne qualité de vie, des thèmes abordés très réalistes sur la façon de vivre son amour malgré l'avis de la famille et les difficultés de vivre une vie d'adulte avec toutes les responsabilités qui y affèrent.
Malgré le fait que les épisodes soient courts, ils parviennent, à chaque, fois, à nous raconter une histoire en entier, plaçant les ellipses et voix-off des personnages au bon moment.
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Du potentiel et des beaux paysages ne suffisent pas toujours
J'ai vu The Taste of Betel Nut et j'ai apprécié mon visionnage mais il y a tout de même des aspects qui m'ont bien moins plus, c'est pourquoi je voudrais faire part ici de mon ressenti.Tout d'abord, le film n'est pas sans rappeler un autre où d'ailleurs joue Leslie Cheung ( coïncidence ? ) : Once a Thief de John Woo ( Les Associés, en France ) sorti en 1991. Film - ou plutôt produit commercial de divertissement, devrais-je dire - qui a permis à son réalisateur de remettre sa carrière, qui battait franchement de l'aile à l'époque, sur les rails de la célébrité.
The Taste of Betel Nut nous rappelle donc le trio hongkongais de Once a Thief mais avec des caractéristiques chinoises, ici, pas de voitures de luxe mais de vieilles motos side-car et les "méchants" ne sont pas des criminels mondialement connus mais de petits locaux trainants dans la zone portuaire.
Notre trio de protagonistes est bien plus casse-cou également et, à eux trois, font les 400 coups aussi bien dans les méfaits de petite envergure que dans les relations charnelles qu'ils expérimentent. Car, oui, ici la romance n'est pas laissée à l'imagination du spectateur surtout concernant notre sosie de Leslie Cheung, Ren Yu, qui est particulièrement objectivé, son corps sexualisé au possible dans des sous-vêtements trop serrés que la caméra ne manque pas de mettre en valeur.
En effet, il est difficile de manquer le personnage de Ren Yu de part son charisme et la manière dont il incarne une sorte de GO de province et le gigolo du coin sans aucune ambition si ce n'est de profiter de la vie dans son petit paradis personnel.
Zhao Bingrui, quant à lui, joue un Li Qi aux expressions subtiles avec un regard fier et résolu mais qui semble aussi cacher une douleur silencieuse.
Et donc, vient s'adjoindre à ce duo d'amants ( à temps partiel ), la jeune et jolie Bai Ling, venue pour les vacances, qui sera fascinée par le couple ( avec une nette préférence pour l'un des deux ! )
À noter que dans le film, l'endroit choisi est aussi important que les personnages principaux. L'île de Hainan est en effet surnommée "l'Hawaï chinois" en raison de la vision paradisiaque type carte postale qui est vantée aux vacanciers. Mais la vérité est toute autre avec une réalité pleine de boutiques côtières délabrées, de restaurateurs / vendeurs de rue illégaux et de bande de petits malfrats qui évoluent au milieu des groupes de dames âgées en vacances. Le réalisateur, Hu Jia, a su néanmoins montrer un aspect de la culture traditionnelle de l'endroit via la noix de bétel qui promet à ses consommateurs une libération des sens et des esprits qui durera tout leur séjour.
Ce qui ébranle fortement la narration du film c'est définitivement son montage maladroit, ses fondus enchainés sur écran noir ne suivent absolument pas le développement de l'histoire, cela, à mon sens, perturbe plutôt que de donner une continuité au récit. D'autres outils de montage, également, sont utilisés de manière trop simplistes ou sont sur-utilisés, ce qui nuit au potentiel narratif du film.
Certaines scènes m'ont tout de même beaucoup plu comme les explosions qui arrivent parfois dans la carrière au loin de la vue qu'on a depuis la terrasse de l'appartement de Li Qi et Ren Yu qui retentissaient comme un prémisse à la destruction de leur petit paradis personnel. Ou encore les scènes de pas dans la mer avec le son que l'on peut entendre lorsqu'on a la tête sous l'eau qui montrait comme une réalité étouffée, ouatée, qui créait une atmosphère anxiogène, dont quelqu'un n'arriverait pas à se sortir malgré sa conscience de la situation. Symptômes pareils à ce que l'on pourrait ressentir après un trauma crânien.
En résumé ( et sans spoils ! ), un film avec ses défauts et ses qualités qui est à voir juste pour... découvrir.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis
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Le BL se taille une veste
Aaaargh ! cette série me partage en deux, je n'arrive pas à décider si je l'adore ou si je la déteste, c'est affreusement énervant ! Je ne peux pas rester bouche cousue et pour ne pas lui tailler un costard, je vais faire un comparatif des points positifs et négatifs pour, de fil en aiguille, essayer de trancher mon avis.Commençons par le positif :
Les deux protagonistes ont une alchimie de fou ! Les scènes intimes sont filmées à la perfection et j'espère ardemment les revoir ensemble dans d'autres productions. Quand on les voit tous les deux dans une scène, on a l'impression que c'est le monde entier qui se penche de chaque côté pour les rapprocher, ils ne pouvaient que finir ensemble ces deux-là ! Et pourtant être directement à l'aise dans ce genre de scènes, c'est parfois coton !
Le jeu de Green ( Aiaoon ) est solide et il campe bien son personnage du début à la fin en plus d'être à chaque fois tiré à quatre épingles.
En parlant de nos protagonistes Chap ( Nawee ) est à tomber ! Dès qu'il se met torse nu, la température de la pièce prend plusieurs degrés et quand ils se regardent, Awwwww !
Ensuite, la musique, elle n'est pas inoubliable mais très belle et l'OST est admirablement chanté par Jeff Satur.
L'histoire de la phobie de Nawee est intéressante et on voit ses efforts pour passer au-dessus de celle-ci juste par amour, c'était très touchant.
La photo et les décors sont magnifiques à beaucoup de moments, la maison de Aiaoon m'a énormément plu.
Passons au négatif :
Le jeu de certains acteurs est bien inégal, concernant celui de Chap, il s'est énormément amélioré sur la fin et là il était presque parfait.
La romance est géniale, je ne la remets pas en doute mais les scènes de bisous accidentels, pardon ! Déjà que c'est cliché en soi mais celui qui se passe dans la baignoire est physiquement impossible ( d'où tu tombes exactement dans cette position ?! )
Le comportement de Nawee ne m'a pas plu du tout : ce n'est pas parce que tu restes cloitré chez toi que tu dois te comporter comme une ordure avec tout le monde, je pense que la prod aurait du parler plus tôt de son père et de son frère qui auraient été, je pense, une meilleure "excuse" pour le caractère qu'il présente au début de la série.
Dans le registre des comportements idiots, Aiaoon n'est pas en reste quand on le voit agir avec sa petite amie, au secours !
Justement, parlons du père. S'il déteste autant son fils, pourquoi le laisse-t-il gérer sa société ? Désolé messieurs les scénaristes mais ça ne fonctionne pas là.
Enfin, et c'est le plus important, c'est quoi ce format ? Déjà que 15 minutes d'épisode c'est court mais sur seulement 8, on n'a pas le temps ! Ça ne fait pas un pli que ça impacte grandement sur l'effet que donne ma série au niveau global et pour le rythme, ne faisons pas dans la dentelle, ça le casse complètement quand le flux entre les scènes est coupé de telle façon.
Bon voilà, ça ne m'avance pas beaucoup et j'ai sûrement oublié des choses, mais je dirai finalement que compte tenu du budget et du travail en coulisses, la série a tout de même du mérite, son effort est louable, même si l'histoire est un peu cousue de fil blanc. Vu le peu de temps qu'elle dure, on peut donc la mettre pendant une soirée marathon de séries car elle est quand même très mignonne et agréable à regarder.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Des histoires à prendre en globalité
J'ai fini, il y a quelques jours, le visionnage de la série entière et je reviens pour donner mon ressenti sachant que je ne conçois pas de donner un avis définitif sans avoir vu l'entièreté des épisodes avant. Cette série est certes sous la forme d'une anthologie mais, à mon sens, il faut la prendre comme un tout car vous verrez que ça peut changer l'avis qu'on porte sur la série.J'ai pu voir pas mal d'avis négatifs qui refroidissaient mon envie de m'y mettre mais j'y suis allé.e pour finir et je dois dire que si on prend les épisodes un par un on peut vite être rebuté et abandonner par la suite le visionnage.
J'ai en effet adoré la dynamique présentée par chaque couples et le fait de découvrir une nouvelle histoire tous les deux épisodes puis de voir comment elles se croisent, s'entrechoquent pour finir par un excellent final était vraiment génial. La production est sympathique même si les effets sonores ont été, d'après moi, un peu trop utilisés. Les décors m'ont beaucoup plu. les vêtements choisis pour les acteurs sont superbes (surtout la garde-robe de Nuea, je rêve d'avoir la même!!!!), on sort enfin ici des traditionnels uniformes et ça fait un bien fou et on remarque que chacun a sa façon de s'habiller et de s'accessoiriser ce qui ajoute à la personnalité des personnages. Le maquillage et l'éclairage porté sur ces derniers sont particulièrement bien faits et les musiques m'ont beaucoup plu également.
Je vais maintenant traiter les doubles épisodes dans l'ordre de présentation plutôt que par préférence personnelle.
1. Tue et Ake :
Je pense qu'il y a eu un problème de scénario dans cet épisode, je ne vois pas comment l'expliquer autrement, on voit bien que les acteurs font le job comme ils le peuvent - même si leur jeu est parfois inégal - mais le fait qu'ils se haïssent pour des raisons particulièrement dérisoires et passent d'un coup aux amoureux timides et adorables... On a vraiment l'impression d'en avoir loupé un bout, ( ils on sauté des pages de scénario ^^ ).
Il y a aussi de graves manquements à la logique concernant la maladie de Tue : j'ai fait quelques recherches et en Thaïlande, les jeunes sont vaccinés contre la varicelle ou alors comment le reste de l'équipe n'a pas été contaminée ? (on va supposer que seul lui n'a pas été vacciné dans toute l'université) Sans parler de l'entraineur qui ne s'inquiète absolument pas de la dangerosité d'attraper ce genre de maladie à cet âge et le laisse simplement agoniser dans sa chambre...
La mise en scène m'a donc parue très maladroite, le seul point qui relève un peu l'ensemble est l'alchimie entre les deux protagonistes mais ça s'arrête là. Le seul moment où je les ai vraiment appréciés était l'épisode 15.
2. Sun et Nuea :
J'ai trouvé que Nat offrait un bon jeu d'acteur pour son jeune âge (qu'est-ce qu'il est beau au passage ! ), j'ai juste A-DO-RÉ ses habits ( on peut les acheter ? où ? où ! ^^ ), l'alchimie avec Max est complètement là. Encore une fois, heureusement que les acteurs arrivent à nous offrir une bonne performance car les faiblesses du scénario sont nombreuses et les rebondissements sont bien mal amenés.
Un bon point également : il ont une relation saine car ils se respectent et ne profitent pas de la faiblesse de l'autre.
Bon, je dirais quand même que le "forcing" de Nuea m'a parfois fait dire : "euh, tu vas te calmer un peu jeune éphèbe... c'est limite du harcèlement"
Leurs épisodes sont drôles et doux, leurs rencontres sont consentantes et sensuelles ; j'ai vraiment aimé ce petit couple.
3. Mon et Team :
Mon est adorable et Gung (Team) joue tellement bien pour son premier rôle ! J'ai beaucoup aimé voir jouer tous les clichés du BL dans ces deux épisodes - serais-ce un clin d’œil car ça se passe dans le contexte de la pièce de théâtre ? - Une romance très mignonne. Les moments un peu hot sont très doux, lents et beaux. Les épisodes de tristesse et de réconforts sont également magnifiquement bien orchestrés.
Petites notes : le personnage de Team est absolument conscient du fait qu'il est un canon, il se la pète un peu, non ? Et Mon... premier personnage que je rencontre qui couine !
Le seul point un peu négatif : les moments de pause qui s'éternisent, on a envie de passer en vitesse rapide parce que ça casse le rythme de visionnage.
4. Thurs et Pao/Pae :
Alors, cet épisode me partage en deux :
D'un côté Pee nous offre un jeu époustouflant et très drôle par moments et Au joue très bien également, je veux bien un fantôme comme celui-là dans ma chambre le soir ! De plus, les petites différences qu'il présente en tant qu'humain m'ont beaucoup plu. La scène à la fête foraine est mignonne et magnifique à la fois et le travail effectué sur la séparation est phénoménal. La relation est saine et on a des moments poignants d'émotions.
D'un autre côté, j'ai l'impression désagréable d'avoir vu un ersatz de "He's Coming to Me", qui essaye de s'aligner aux grands mais se fracassent lamentablement. L'histoire est bien construite mais c'est juste trop long et on s'ennuie finalement et on se désintéresse de l'ensemble. Je n'ai pas non plus aimé la réaction que peuvent montrer les meilleurs amis de Thurs face à ses changements dans sa manière d'être, ils le rejettent tout simplement, ce sont ses amis ou pas ? J'ai parfois trouvé que certains autres acteurs manquaient un peu de naturel dans leur jeu.
Je dirai, pour résumer que c'est médiocrement mignon comme histoire.
5. Puth et Kaeng :
Mais comment ces deux acteurs peuvent n'en être qu'à leur premier rôle ?! Le jeu est juste....Wahouu ! Alors je ne parle pas des scènes hot ( enfin pas exclusivement... si vous me connaissez, vous savez que je fais partie de la team "moments croustillants" ). Leur personnalité à chacun est parfaitement construite est bien amenée à l'écran. First a une gamme d'expressions impressionnante : le rictus subjectif - qui en dit long -, le regard d'adoration qu'il a pour Puth, les scènes de pleurs déchirantes et sans oublier les fusils mitrailleurs chargés derrière ses prunelles quand il regarde Payo. J'adore également sa façon de s'habiller ( il arrive juste après Nuea ) et ses boucles d'oreilles, je les veux !!!
Quant à Puth, il est mignon quand il le faut, il incarne le Playboy à la perfection et sait se couler dans la personnalité du pur sal*ud aussi. Il sait traiter Kaeng de façon hyper blessante et l'aimer complètement, passionnément.
Si on veut parler des scènes hot (je sais que vous n'attendez que ça, bande de canaillous !), alors il y a eu grand battage et il faut avouer qu'elles sont nombreuses et mémorables mais ça ne s'arrête pas à cette vision superficielle selon moi. Je pense que ces scènes montrent également la confiancer aveugle de Puth en Kaeng, il se donne entièrement à lui, il se laisse totalement aller même si, par la suite, il ne parvient pas à s'avouer que ce n'est pas qu'un sex-friend. Leurs ébats intimes sont si naturels et si bien réalisés qu'on s'y croirait totalement.
Cette histoire est - et de loin - ma préférée en termes de rythme, de développement des personnages et d'interprétation des rôles. Un magnifique moment.
6. Sat et Chok :
J'ai bien aimé cette histoire un peu à la "30 Ans Sinon Rien" version étudiante. La romance de Sat et Chok nous montre que nos épreuves et nos expériences nous construisent et qu'il faut savoir laisser le passé où il est mais aussi apprendre de ses erreurs.
Bon, j'ai quand même trouvé l'histoire de l'amnésie surprise un peu capillotractée tout de même mais ça passe vite avec la suite de l'histoire. J'ai pu voir aussi que Sat perd son tatouage dans l'épisode 13, c'est normal ?
Le jeu d'acteur n'est pas inoubliable est la romance est hyper soft après les épisodes précédents, on retombe d'un coup et quand on voit la série comme un tout, le soufflé retombe.
7. Masuk, Jia et Tir :
Au début, quand j'ai vu trois noms, je me suis dit : "chouette une histoire de trouple !".
Ah, ben non en fait...
J'ai aimé l'histoire mais j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de moments où on développait l'attirance entre Jia et Masuk, ou alors que c'était assez mal dirigé. La romance est mignonne, le thème du deuil est intéressant mais... le rythme est lennnnnnt ! J'en pouvais plus ! Des moments où ils se regardent très... très... TROP longtemps, des flashbacks sur des trucs qui se sont passé y'a 2 minutes, arrêtez !
C'est très dommage car le fond est génial et les acteurs sont à tomber (team Masuk !) mais l'emballage est mal fait ( on dirait moi qui emballe les cadeaux de noël : on sait que ça vient de moi ).
J'ai très vite passé l'épisode 13 en vitesse x1.5 puis l'épisode 14 en vitesse x4 (j'ai ralenti pour les sous-titres), ça m'a appris que je pouvais lire très vite quand je voulais ^^
Voilà, comme vous le voyez, pris un par un c'est pas génial mais ils forment un tout qui est à voir surtout pour les connexions entre les épisodes et les personnages.
Finalement l'épisode 15 : un magnifique final, très émouvant, très mignon, une conclusion parfaite en tout point selon moi.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Amour et natation
J'ai décidé de me lancer dans l'aventure Water Boyy et j'ai commencé par le film.Bon, le film n'est pas parfait car j'ai eu un peu de mal avec les scènes qui paraissaient parfois s'enchainer un peu n'importe comment brouillant par là les liens de cause à effet, d'un autre côté, j'ai eu l'impression de regarder un film indépendant, plus intimiste que peuvent l'être les grosses productions, ce qui m'a beaucoup plu.
Le film n'ayant pas le temps d'une série, l'intrigue va à l'essentiel mais cette façon de faire est à double tranchant : d'un côté, on ne se concentre que sur la relation de Nam et Meuk, au détriment des autres interactions comme le lien d'amitié qui lie la bande de copains que j'ai trouvé excellente mais j'aurai voulu plus de scènes de fraternité pour approfondir ce sentiment de partage et d'amitié. D'un autre côté, le film prend le temps de construire les scènes d'émotions qui en ont besoin mais j'aurai préféré plus de dialogues pour nus faire passer les sentiments des personnages que des scènes de silence trop simple à mon goût.
Si on parle des personnages, c'est juste génial ! Ils sont crédibles, naturels, le jeu d'acteur est excellent, ils parviennent à créer une véritable alchimie qui parait si vraisemblable qu'on est complètement immergé dans le film comme si on regardait la vie de personnes réelles. Alors Beam est (était malheureusement...) très bon acteur, je n'en disconviens pas mais je trouve qu'on oublie un peu vite Ngern qui est lui même particulièrement excellent et qui ne se cantonne qu'à des rôles secondaires depuis lors ce que je trouve bien dommage.
Le scénario me parait assez solide, la musique n'est pas mémorable mais les morceaux collent bien aux scènes en général. Enfin, la photographie est très bien réalisée, très colorée et les décors sont vraiment magnifiques.
En résumé, je pense que le film mérite d'être vu, il accorde un temps à chaque chose que ce soit l'émotion, la rigolade ou les questionnements. En somme, il est fort agréable à regarder.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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