où l' amitié est dévoyée par l'argent, la soif de pouvoir et la mocheté de la nature humaine
Alors j’ai adoré !!!
Il y avait longtemps que je n’avais pas accroché à un drama comme à celui-là !
Pas de « ventre mou », un scénario tenu d’un bout à l’autre de l’histoire, on est suspendu jusqu’à la toute fin !
Les acteurs sont absolument bluffants, dans des rôles pas faciles, demandant des nuances et navigant entre le noir, le blanc, et tous les gris !
L’histoire nous fait faire de nombreux retours en arrière au temps du lycée, car c’est là que tout s’est construit !
Ce qui rend ce drama remarquable c’est la grande intelligence du scénario, qui, partant d’une banale amitié adolescente, réussit à construire une relation toxique de liens d’inter-dépendance entre des gens qui sont quasiment prisonniers de l’obéissance jurée sur les bancs de l’école.
En filigrane on ressent le pouvoir de l’argent, du statut social, de la séniorité, dont on sait bien que ce sont les moteurs essentiels de la société coréenne. La mort de l’un d’eux sera le gravier dans les rouages qui amènera au démantèlement d’un trafic de drogue et à l’effondrement d’une grande société. L’amitié qui semble être le thème central est montrée là comme un moyen de manipulation, de contrainte, qui les conduira à des actes extrêmes.
Alors, bien sûr c’est un drama noir, très noir, même, mais cependant, même si les « gentils » ne le sont pas vraiment, ayant leurs propres failles et faiblesses, tout le monde, même ceertains "méchants", n’a pas perdu son humanité, même si parfois elle semble bien lointaine !
Malgré la noirceur, la fin n’est pas sombre, et s’ouvre sur une espérance : les liens(les « connections ») qui ont survécu à la tempête seront, eux, le socle d’une véritable amitié.
Finissons en parlant des acteurs, vraiment excellents ! Ji Sung en tête, spécialiste des rôles border-line, parfaitement maître du personnage de ce flic luttant contre une addiction, infligée pour le faire quitter l’enquête, Kwon Yool, le procureur qui ne vit que pour faire oublier qu’il est fils de paysan, Kim Yung Nam, pourri malgré lui par la richesse et le pouvoir de son père, Jeon Mi Do, la journaliste qui lutte pour récupérer la garde de sa fille avec des moyens pas toujours éthiques… Et tous les autres sont à la hauteur, maintenant ce drama de bout en bout dans un climat étouffant et pourtant palpitant. Je trouve l'œuvre à la hauteur du cinéma coréen que nous connaissons, et que nous admirons, comme Parasite, ou The Housemaid, et je le recommande fortement ! Ah ! J’oubliais !! 2 énormes « plus » : pas l’ombre d’une romance et pas de chanson !!
Il y avait longtemps que je n’avais pas accroché à un drama comme à celui-là !
Pas de « ventre mou », un scénario tenu d’un bout à l’autre de l’histoire, on est suspendu jusqu’à la toute fin !
Les acteurs sont absolument bluffants, dans des rôles pas faciles, demandant des nuances et navigant entre le noir, le blanc, et tous les gris !
L’histoire nous fait faire de nombreux retours en arrière au temps du lycée, car c’est là que tout s’est construit !
Ce qui rend ce drama remarquable c’est la grande intelligence du scénario, qui, partant d’une banale amitié adolescente, réussit à construire une relation toxique de liens d’inter-dépendance entre des gens qui sont quasiment prisonniers de l’obéissance jurée sur les bancs de l’école.
En filigrane on ressent le pouvoir de l’argent, du statut social, de la séniorité, dont on sait bien que ce sont les moteurs essentiels de la société coréenne. La mort de l’un d’eux sera le gravier dans les rouages qui amènera au démantèlement d’un trafic de drogue et à l’effondrement d’une grande société. L’amitié qui semble être le thème central est montrée là comme un moyen de manipulation, de contrainte, qui les conduira à des actes extrêmes.
Alors, bien sûr c’est un drama noir, très noir, même, mais cependant, même si les « gentils » ne le sont pas vraiment, ayant leurs propres failles et faiblesses, tout le monde, même ceertains "méchants", n’a pas perdu son humanité, même si parfois elle semble bien lointaine !
Malgré la noirceur, la fin n’est pas sombre, et s’ouvre sur une espérance : les liens(les « connections ») qui ont survécu à la tempête seront, eux, le socle d’une véritable amitié.
Finissons en parlant des acteurs, vraiment excellents ! Ji Sung en tête, spécialiste des rôles border-line, parfaitement maître du personnage de ce flic luttant contre une addiction, infligée pour le faire quitter l’enquête, Kwon Yool, le procureur qui ne vit que pour faire oublier qu’il est fils de paysan, Kim Yung Nam, pourri malgré lui par la richesse et le pouvoir de son père, Jeon Mi Do, la journaliste qui lutte pour récupérer la garde de sa fille avec des moyens pas toujours éthiques… Et tous les autres sont à la hauteur, maintenant ce drama de bout en bout dans un climat étouffant et pourtant palpitant. Je trouve l'œuvre à la hauteur du cinéma coréen que nous connaissons, et que nous admirons, comme Parasite, ou The Housemaid, et je le recommande fortement ! Ah ! J’oubliais !! 2 énormes « plus » : pas l’ombre d’une romance et pas de chanson !!
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