
Uchronie qui remet un Roi sur le trône de Corée du Sud, avec une femme soldat de Corée du Nord.
J’ai été embarquée dans ce drama comme dans une traversée de tempête, comme quand le navire tangue et roule et menace à tout instant de couler !Je m’y suis mise dans le cadre de ma nouvelle et violente addiction à Lee Seung Ki(et naturellement il y est génial, mais j’y reviendrai) mais c’est le drama lui-même qui m’a emballée au sens propre du terme.
D’abord l’idée excellente de ce royaume constitutionnel de Corée du Sud. Ce n’était pas inédit, mais justement le souvenir d’ennui profond et de larmoiements de « Goong » m’en avait tenue éloignée malgré de nombreux avis positifs croisés ça et là. Mais pas d’ennui ici ! Le reconstitution de ce royaume fictif est excellente, on s’y croit vraiment. De rebondissements en complots, de déclaration de guerre imminente en enlèvements et assassinats divers, on n’arrête jamais !
La relation amoureuse entre le Prince et l’Officier des forces spéciales (dit comme ça, ça fait bizarre ! ) est très bien menée, pas du tout évidente au début, puis de plus en plus profonde et forte. Le Roi donne parfaitement l’image de l’homme de bonne volonté qui se heurte aux obstacles politiques et économiques d’une dure réalité.
Tous les personnages sont passionnants, le Capitaine d’une fidélité à toute épreuve, le Secrétaire général au cœur partagé, la Princesse frivole et en même temps durement touchée, sans oublier l’horrible Homme de l’ombre, vrai machiavel démoniaque, qu’on a envie de tuer tout de suite… mais alors plus de drama, car il est quand même l’élément moteur essentiel de l’histoire.
Je rajoute une bande son magnifique, des musiques variées, parfaitement adaptées aux scènes, et même les chansons sont belles et parfaitement discrètes !
Donc ce drama est parfait ! Parfait ? Non, la perfection n’est pas de ce monde !
Les défauts : Le Méchant frôle parfois la caricature et la vraisemblance de son pouvoir est parfois limite.
Les Nord-coréens sont d’une grande bonne volonté (on aimerait voir Kim Jong Eun comme ça ! ) frisant parfois le bisounours, Une certaine tragédie aurait pu être évitée, elle n’ajoute rien, sauf une obligation de pleurer (et j’ai pleuré ! )
La façon de parler bizarrement « gamine » de l’Officier !
Mais j’ai réfléchi à ces défauts minimes parce que j’ai essayé d’être objective, après avoir fini, parce que pendant, on n’y pense pas ! On fonce !
Un mot quand même sur Lee Seung Ki : encore une fois son talent dans l’émotion éclate dans les scènes émouvantes, l’expressivité de son regard est incroyable ! Frappé d’un chagrin immense, les larmes lui jaillissent positivement des yeux ! Son investissement est total, sa sincérité et sa justesse aussi !! Bref, je l’adore ! Mais maintenant j’attends de lui un rôle où il ne serait pas odieux au début pour finir dans la perfection totale !!
En conclusion, ce drama est très très recommandable !

La musique comme vecteur de la passion et de la rédemption
L'histoire de Oh Hye Won, femme de 40 ans à la brillante carrière qui tombe amoureuse de Lee Sun Jae, 20 ans, innocent (?!)et génie du piano...(merci Dramawiki) On dirait une banale histoire d'adultère, et c'est bien autre chose !!!En fait si l'histoire d'amour est très présente, il y a surtout une peinture au vitriol d'une société de la grande bourgeoisie coréenne corrompue jusqu'à la moelle, qui, sous couvert d'art et de musique, se remplit les poches.
L'arrivée inopinée de Lee Sun Jae, dans toute la pureté de sa jeunesse, de ses origines modestes et surtout de son amour inconditionnel de la musique, va provoquer un électrochoc en la personne de Oh Hye Won, captivée dès le premier moment, qui va se rappeler qu'avant elle aussi était musicienne et qui va se trouver à la croisée des chemins de son destin, devant un choix fondamental, qui ne sera pas gratuit, loin de là mais qui va la libérer. Surtout ne pas se fier aux images de pub des scènes d'amour, qu'on trouve sur Google, il n'y en a strictement aucune dans le drama, où l'histoire d'amour est traitée avec une pudeur et une délicatesse qui ne font qu'ajouter à sa force, car c'est ce qui va dynamiter cette société pourrie.
le 1er méga plus de ce drama : les acteurs, particulièrement ceux que j'ai nommés, absolument géniaux, (Yoo Ah In au piano .... d'ailleurs la scène la plus sensuelle est justement une exécution à quatre mains d'un morceau de Shubert). Le fait que Yoo Ah In soit lui-même pianiste aide beaucoup, même s'il n'a sûrement pas le niveau de celui qu'on entend, les scènes de musiques sont parfaitement crédibles, et on oublie un certain violon, ou un certain saxo... )
2ème plus : le scénario, original, et la véracité de tous les personnages, bien que j'ai trouvé la seconde partie un peu plus faible que le début, qui est d'une force et d'une intensité remarquable. On ne parle plus d'alchimie, là, mais de 100 000 volts entre les deux héros...
3ème plus mais aussi le premier si vous aimez la musique classique : une OST sublime, parfaitement interprétée, et IL N'Y A PAS DE CHANSON !!!! Shubert, Beethoven, Bach, Chopin, Dvorak et j'en passe se succèdent pour notre plus grand bonheur, avec une musique originale parfaitement en accord.
La réalisation est plus proche d'un travail cinématographique que dramaesque, sobre et efficace mais là se trouve le petit défaut : il y a des scènes un poil trop longues (la balade en moto dans les rues de Séoul, entre autres;) Il n'y a que seize épisodes mais quand même par moment je me suis dit que le format japonais (11) aurait été parfait, surtout que les intrigues et magouilles financières ne m'ont pas toujours parues très claires. Mais ce n'est qu'un détail, car j'ai été tout au long fascinée par la difficile renaissance de Hye Won, et par la découverte de l'homme droit et fort qu'est et sera Sun Jae. Je le recommande chaudement, mais ce n'est sûrement pas la romance habituelle du drama coréen de base, et les scènes d'amour (peu nombreuses mais parfaites, avec certains baisers... ) sont bien autre chose que les baisers UHU traditionnels.... (ça c'est l'argument ultime, hein ???)

comédie charmante, sur un thème bateau mais qui navigue joyeusement en évitant les écueils !
Eh bien, j’ai vraiment aimé ce drama qui se joue (un peu !) des codes de la romance habituelle ! Si on a bien l’héritier riche et la fille du restaurant de poulet, les personnages se différencient des clichés psychologiques habituels. La fille riche est drôle, intelligente et pleine de bon sens, l’employée n’a rien de l’héroïne chichiteuse à laquelle les dramas/romance nous ont habituées. La psychologie des héros garçons s’est elle aussi améliorée, et l’héritier fait montre rapidement de l’originalité de ses goûts en matière de mariage ! Le grand-père chaebol est plutôt sympathique et assez marrant ! Les deux tiers ont été vraiment agréables à suivre, on ne s’attarde pas indéfiniment sur les rebondissements et Dieu merci on échappe au traditionnel « je-t’aime-mais-je-te-quitte » car les personnages ont assez de bon sens pour ne pas y tomber ! Cependant j’ai trouvé les derniers épisodes plus faibles, l’opposition du grand-père paraissant tout-à-fait artificielle (il devrait voir un ophtalmo, ne pas avoir reconnu Ha Ri !! ). De plus la toute fin est un peu en queue de poisson, tant qu’à faire de la romance, autant aller jusqu’au bout et j’aurais bien aimé un peu plus de détails sur le côté concret (réaction du milieu des affaires, des employés de la boîte, des parents de Ha Ri, et surtout leur rencontre avec le grand-père !Mais il semblerait qu’il y aurait une deuxième saison, donc ça expliquerait cette fin !
En tous cas c’est un joli drama, un bon moment à passer sans pour autant sombrer dans la cucuterie intégrale ! Les acteurs sont très bons, particulièrement les femmes !! les dialogues aussi, c’est léger et drôle, et je le recommande pour se distraire d’une actualité désolante !

Une jeunesse en déshérence confronté à la violence...
C’est un film qui ne laisse pas indifférent, au contraire, tant par sa violence que par les problèmes qu’il traite : une jeunesse en déshérence, sans repère, totalement abandonnée à elle-même. Les jeunes héros ont-ils des parents ? On n’en sait trop rien, ils sont tout à fait absents… Se Jin est non seulement livrée à elle-même mais aussi affligée d’un esprit auto destructeur qui la pousse à créer des situations de plus en plus dures pour elle. Elle se précipite tête la première dans des choix de plus en plus hasardeux, le premier étant de se faire mettre enceinte afin de demander de l’argent au géniteur… Sa rencontre avec une autre fille, Hani, qu’elle fascine absolument, et avec deux hommes plus âgés va entraîner une suite d’évènements qui la conduiront au bord du gouffre… le climat du film est fait de violence physiques et psychologiques, avec de temps en temps la pause presque poétique des balades de Se Jin sur son skate, où elle devient elfe, seul endroit où son amour de la liberté ne se manifeste que par la beauté est non par la violence. Le réalisateur, acteur lui-même, a choisi de faire éclater les couleurs en opposition à la noirceur du sujet… Les acteurs sont très justes et crédibles, particulièrement Lee Yoo Mi dans le rôle difficile de Se Ji,.Au final, film intéressant, prenant, mais dérangeant, et il m’a été difficile de me sentir en empathie avec Se Ji, et son attitude de révolte brute anarchique.

le walkie talkie magique qui communique à travers le temps
Pour donner envie :Le tout jeune profiler Park Hae Yung arrive dans l'unité du lieutenant (femme, ça a son importance) Cha So-Yun, et il y est reçu plutôt fraîchement : le profilage, c'est de la daube, il ne connaît rien au terrain, et de plus il est assez arrogant... Il se trouve aussitôt mêlé à une enquête qui dure depuis 15 ans concernant l'enlèvement d'une fillette, alors que le délai de prescription est sur le point d'être clos. Passant à côté d'un sac d'objets obsolètes destinés à la casse, il entend son nom et découvre un walkie-talkie émettant un appel "Lieutenant Park Hae-Young, vous êtes là ? " La voix lui donne alors un renseignement précieux pour l'enquête... et la radio s'éteint. Et le jeune homme se rend compte qu'il n'y a même pas de batterie dans la machine...
Et nous voilà embarqués dans un chassé-croisé entre le passé et le présent, sans qu'il y ait de vrai déplacement, (le walkie-talkie est le seul lien, s'ouvrant seulement à 23 h 30 pendant 2 minutes), dans lequel vont se mêler les enquêtes "cold-case", celles du jour, et les implications dans le passé et le présent des personnages, qui, bien sûr ont tous un passé plus ou moins douloureux.
Ce drama est passionnant de bout en bout, le réseau des actions/réactions passé/présent avec leurs conséquences sur les changement qui en découlent est mené dans une logique imparable, tout se tient, tout s'explique... sauf la fin et alors là, je ne suis pas d'accord du tout avec elle !!! Plus frustrante tu meurs ! Ce n'est pas qu'elle soit ouverte, c'est carrément un gouffre, un abîme d'ouverture !! Je me suis trouvée à trépigner en criant "NOOOOOOOOON !" devant mon écran, et pourtant, je recommande très chaudement ce drama !
Cho Jin-Wong (qui semble se spécialiser dans le rôle du mec droit, solide, loyal jusqu'au bout avec un côté nounours confortable absolument craquant) est absolument parfait, et même si tout le reste de la distrib est excellent, pour moi il domine tout le monde !
La BO est excellente (oui, je peux dire ça ! ) discrète, parfaitement adaptée, juste ce qu'il faut quand il faut, et même les chansons sont très bonnes et pas du tout envahissantes (genre I love you de DOTS.... )
Par contre j'ai eu un souci, les images changeaient de format quand on changeait d'époque, 16/9 aujourd'hui et 14/3 dans le passé) et moi qui déteste viscéralement les images déformées, ça m'a posé un vrai problème !
Mais laissez-vous embarquer, vous ne verrez pas le temps passer ! Par contre c'est un drama dur, assez noir car on évolue dans le milieu de la corruption, et l'espoir que le bien triomphera un jour est mince...

La rédemption par l'amour, classique, mais c'est jang Hyuk et Lee Da Hae !
Ce que j’en ai pensé :"Robber" est un drama coréen en 16 épisodes,qui m'a attirée par le fait que c'est Jang Hyuk (Chuno, Thank you)qui y tient le rôle principal et que c'est Lee Da Hae ( Chuno, My Girl) qui est sa partenaire. Mais tout de suite j'ai été accrochée par l'histoire et les personnages
Kwon Ho Joon (Jang Hyuk) est un petit escroc qui vit de l'argent qu'il soutire aux femmes, léger et cynique jusqu'à ce qu'il soit confronté à la réalité brutale. Au début il est pris à la gorge par des truands à qui il doit de l'argent.
Jin Dal Rae est une une jeune veuve qui a une fille de 5 ans et qui vit avec sa belle-mère (mais pas de vile morue ici, les deux femmes s'aiment beaucoup)
Bien sûr ces deux-là vont se rencontrer, il voudra l'escroquer mais Cupidon veille !! Alors il va vouloir changer de vie et là les difficultés sérieuses commencent : il n'aura pas trop de 16 épisodes pour remonter du trou de vase où il était embourbé !! Le sens général de ce drama pourrait être : rien n'est gratuit, tout se paie et parfois le prix est fort, mais la seule issue en est l'acceptation. Le personnage est très intéressant car même mauvais il ne l'est pas entièrement, aux pires moment, il nous fait sourire, et même en pleine rédemption, il ne peut s'empêcher de succomber par moment à ses démons !! Il est tout en nuances, de la dureté la plus froide à la bonté, il surprend souvent, et touche aussi beaucoup, car on sent qu'il "y a du bon en lui", comme dirait quelqu'un !!
Il y a pas mal d'humour, des dialogues drôles et touchants. Les interprètes sont parfaits : Jang Hyuk a la capacité de passer du rire aux larmes(j'en ai peu vu qui pleure aussi bien !! ) avec une sincérité étonnante, et de communiquer les émotions et les douleurs (ou les mauvaises intentions) de son personnage avec finesse, dans un regard ou un sourire. Il a un charisme incroyable. Il incarne très justement les personnages torturés en quête de rédemption, ou de sacrifice !! Lee Da Hae est parfaite aussi, belle, touchante (la scène où elle rêve de la mort de son mari)partagée entre les sentiments qu'elle ne peut renier et la colère et la déception, soutenue par sa générosité et sa bonté naturelle.
D'autres intrigues viennent se nouer avec celle de Ho Joon et Da Rae,
Spoiler:
(Jin Gu et son père le gangster, le retour de l'amour pour la belle-mère, et surtout Man Du, l'ami)
qui rajoutent peu à peu des épaisseurs d'humanité et de complexité. Ce drama à tiroir est tout sauf évident, et en plus du thème du pardon et de la rédemption d'autres thèmes importants sont abordés très finement,
Spoiler:
comme l'homosexualité,(et là on aperçoit sa réalité sociétale d'une façon tout à fait forte) l'épouse battue, le banditisme.
Mais il y a toujours ou presque un clin d'œil, un sourire qui vient contrebalancer la dureté d'une scène, car la violence est souvent là, et sans fard.
Jin Gu, homme froid et dur va s'humaniser, et apprendre à aimer, mais là aussi il y aura un prix à payer (cela m'a rappelé le Petit Prince et le Renard : même si on souffre on gagne à se laisser apprivoiser)
Les rapports de Dal Rae et de sa belle-mère, (vraiment extraordinaire de sincérité et de tendresse) sont très finement analysés, et laissent entrevoir les rapports familiaux en Corée, entre le devoir et l'amour sincère.
Il y a d'ailleurs dans ce drama des touches de réalisme peu rencontrées en général, et sauf la collection incroyable de manteaux de Ho Joon supposé être SDF, on oublie bien souvent la vraie vie des dramas pour la vraie vie tout court !
Une mention à Man Du, l'ami de toujours, loin de n'être que le faire valoir de Ho Joon, et surtout à la gamine Sondae, tout à fait craquante (les gamins coréens sont incroyablement talentueux !!)
Et la fin, et bien à mes yeux elle est parfaite !!
Spoiler:
Pas de guérison miraculeuse, pas de coup de théâtre genre conte de fée, mais la vie, simplement le choix de la vie avec l'acceptation que nul ne sait le jour ni l'heure où le destin sonne à la porte.
La bande son est très belle, pas du tout intrusive, de très jolies chansons que l'on peut apprécier jusqu'au bout car elles ne nous saoulent pas !
Un (petit) bémol : les épisodes 13,14 et 15 auraient gagné à n'être que deux au lieu de trois, car on tire un peu trop sur la corde sensible, mais vraiment c'est un défaut mineur.

Accomplir une tâche dont on veut pas paut parfois aider à s'accomplir soi-même
J’ai bien aimé ce drama, pourtant assez prévisible dès le début et assez classique dans son scénario. Ce qui le sauve, c’est que la réalisation ne tombe jamais dans le pathos et reste simple, sans l’insistance sur le côté larmoyant qu’on aurait pu craindre.Ce qui le sauve aussi c’est l’interprétation excellente des acteurs, qui n’en font jamais trop, ni le boxeur dans le genre mauvais garçon illuminé par la grâce, ni l’entourage de Geu Ru dans l’excès de protectionnisme ! La jeune Na Mu est parfaite, aucune ambiguïté dans son amitié protectrice pour Geu Ru ! Et surtout c’est le jeu très naturel, très juste et simple de Tang Joon Sang (17 ans ! et déjà 5 films et 5 dramas !)qui maîtrise très bien le personnage et se tire avec les honneurs du rôle assez piégeux de cet autiste asperger !
De plus le format du drama est court : 10 épisodes de 52 minutes !! Grâce à ça les pièges du mélo larmoyant sont très bien évités !
Je conseille fortement ce drama si vous voulez reposer vos neurones (je l’ai vu après Vincenzo !!) sans pour autant vous ennuyer ou vous noyer dans le sirop ou la guimauve ! On en garde un joli sentiment heureux et réconfortant.

Une grossesse inattendue est un séisme...
Mi‑rae poursuit avec ambition sa carrière de développeuse de jeux vidéo dans une start‑up. Déterminée et indépendante, rien ne semble pouvoir arrêter son ascension... jusqu’au jour où elle découvre qu'elle est enceinte. Cette grossesse accidentelle va bouleverser sa vision du monde, mais aussi radicalement changer la façon dont la société la perçoit.Le film est un adroit mélange de réalisme social et de comédie. La réaction incrédule et outrée de Mi Rae découvrant sa grossesse donne une pétulance amusée au début du film. Puis l’accumulations de problèmes que rencontre la jeune femme nous fait percevoir et même ressentir avec elle le poids énorme et le bouleversement profond qu’entraîne cette grossesse. Ces 10 mois ( sans doute comptés en mois lunaires, normalement c’est 9 mois ^_^) vont être un véritable séisme (un « chaos », comme elle appelle le futur bébé) dans la vie de Mi Rae. Et pour nous, pour moi en tous cas, une plongée dans la réalité de la condition féminine en Corée. Il y a déjà toute une zone de flou autour de l’avortement dont il est difficile de savoir s’il est vraiment légal comme déclaré officiellement. Certes une grossesse inattendue génère toujours des changements profonds même chez nous, mais là elle se fait carrément virer de son travail où pourtant elle réussissait et avait un poste important. Ensuite la tradition familiale entre en jeu : la belle-famille voit très bien son arrivée comme employée à plein temps et gratuite dans la ferme … La naissance de l’enfant va être en même temps une renaissance de sa mère. Mi Rae est forte, et très lucide, elle sait que son enfant et elle devront affronter une société qui n’est pas conçue pour son cas, et que ce sera difficile, mais il n’y a jamais de misérabilisme dans ce film, jamais de pathos ou de victimisation. Au contraire on a confiance en Mi Rae, elle va s’en sortir !
Au final j’ai beaucoup aimé ce film, plein de vie et d’énergie, et une fois de plus, comparant mon expérience d’ancienne mère célibataire en France il y a presque 60 ans avec celle contemporaine de Mi Rae, je me trouve chanceuse d’être née dans mon hexagone français !

Comment retrouver un travail quand on s'est arrêté des années ?
Ce qu’on ressent à regarder ce drama se rapproche du confort agréable et chaleureux d’une tasse de thé en hiver, au coin du feu, dans un fauteuil profond et confortable avec un bon livre et un chat qui ronronne à côté. On suit avec plaisir la relation amoureuse qui s’installe entre Dan Yi et Eun Oh, relation qui se construit paisiblement, sans crise, sans « je t’aime mais je te quitte » qui s’accepte et qui se manifeste ensuite au quotidien, ce qui est bien sympa : en effet, dans les dramas, le plus souvent, les héros s’avouent leur amour, s’en suit un baiser et (parfois)une nuit plus ou moins passionnée et ensuite… plus rien ! plus de bisous, plus de gestes de tendresses, comme si on avait dit : « l’amour, c’est fait, passons à autre chose ! » pas ici, Eun Oh n’arrête pas de montrer ses sentiments et si Dan Hyi a quelques instants de surprise, elle les accepte plutôt facilement et y répond avec bonheur ! Bref, ça ressemble aux débuts d’une vraie relation amoureuse.Mais heureusement il n’y a pas que ça dans ce drama ! Il y a la maison d’édition et son équipe de direction, composée de personnages pittoresques et très attachants, autant les hommes que les femmes, qui ne sont pas que des faire-valoir et c’est bien agréable ! Les liens qui se créent, les personnalités qui se découvrent créent un univers chaleureux et prenant. Et il y a tout ce qui concerne le travail de l’édition depuis le manuscrit jusqu’à la sortie et l’attente du chiffre des ventes, des commandes de réédition et le passage mélancolique au « pilon » où les livres retournés sont détruits. Et quel plaisir de voir et d’entendre des personnages qui aiment les livres, la littérature, les auteurs et qui en ont fait le centre de leur vie !
Autre aspect intéressant du drama, le rapport entre le travail et les femmes en Corée du Sud. Dan Hyi se trouve dans une impasse totale : elle a arrêté de travailler pendant 11 ans, et elle se heurte à la muraille invisible car elle ne rentre plus dans aucune des cases qui correspondent à la hiérarchie du travail en Corée du Sud. C’est plus qu’un plafond de verre, c’est une boîte en verre et c’est ahurissant à voir tout en étant plutôt anxiogène !
Tous ces fils s’entrelacent dans une intrigue harmonieuse, légèrement pimentée par le mystère de l’auteur disparu;
Les décors sont beaux, les images aussi, la garde-robe de Lee Jong Sun est une incroyable collection de manteaux !
et c’est pour ce genre de détail que j’aime les dramas tournés en hiver. De jolies trouvailles de réalisation, comme ces phrases aux changements d’épisodes, qui donne à entendre les pensées des personnages… Et quelle très jolie conclusion avec la citation de Sôseki : La lune est magnifique !
Les acteurs sont parfaits, naturels et chaleureux, touchants, ou drôles ou les deux. Un bémol pour le couple de débutants, surtout la fille, qui collectionne les clichés de la gourde de service dans les dramas ! Mais c’est un détail !
Donc, en conclusion, on n’en sort pas bouleversés, mais confortés, charmés, et c’est bien agréable.

L'amour rencontré une nuit de printemps franchira tous les obstacles
J’ai adoré !!Au point de dire : on s’est trompé quelque part ce n’est pas un drama ! Où sont les clichés ? Où est la romance? Parce que de l’amour, oui, il y en a, et pas qu’un peu, mais de la romance, point du tout !! Pas mièvrerie, pas de guimauve, pas de vile morue qui vient se mettre en travers, enfin rien de ce qui fait le drama de base ! Même pas l’habituel « je t’aime mais je te quitte » d’ailleurs les héros se l’interdisent : ne te sers pas de ça pour me quitter ! j’étais aux anges !
L’histoire est ancrée solidement dans la réalité, les personnages sont parfaitement crédibles, les situations tout à fait vraisemblables et réalistes… en Corée !!
Parce que chez nous personne ne considérerait comme une tare horrible d’être un papa célibataire qui élève parfaitement avec l’aide ses parents un amour de petit garçon de six ans ! Mais il semble qu’en Corée, il aurait mieux valu qu’il le largue dans le premier orphelinat venu ! Alors si quelqu’un qui connaît la Corée passe par là et peut m’expliquer cet étrange phénomène je suis preneuse !!
L’histoire est donc ancrée dans le réel coréen, car le pouvoir de la volonté paternelle sur des enfants adultes et indépendants financièrement nous paraît à peine croyable, et la force contraignante de l’opinion des autres et la puissance de la norme que cette opinion génère est quand même difficile à comprendre pour nous, même si c’était comme ça chez nous…au XIX siècle!
Mais ce drama est avant tout une histoire de femmes ! Ce sont elles les moteurs puissants de l’histoire, les trois filles qui, chacune à leur manière, se battent pour pouvoir vivre leur vie et non celle qu’on veut leur imposer, (d’ailleurs peut-être que la 3ème a ramené sa liberté de parole de France !! ), les mères, qui, gardiennes de la tradition et du « comme il faut » vont laisser leur amour maternel prendre le dessus et leur ouvrir le cœur. N’oublions pas les amies de l’héroïne, drôles et solides au poste, comme la pharmacienne patronne de Ji Ho, une une sorte de vraie grande sœur, à la fois sage, encourageante et lucide !
Par contre, on ne peut pas dire que l’image donnée des hommes soit à leur avantage : bornés, butés, lâches, brutaux, vaniteux, arrogants, que ce soit les pères ou les jeunes, ils sont affreux, mais heureusement il y en a trois qui sauvent l’espèce. Le père de Ji Ho, plein de bon sens et de générosité, le copain que se fait Jae In, capable aussi de voir plus loin que « ce qui se fait » et de comprendre que « c’est l’amour, idiot !" comme il le dit à un copain , et le troisième le meilleur, c’est Ji Ho, l’homme qu’on voudrait toutes pour amoureux ou pour fils, ou pour gendre suivant les âges !!
Alors pendant 16 épisodes on va voir Jeong In et Ji Ho se battre contre les autres mais aussi contre eux-mêmes, car on leur a appris que leur amour ne pouvait être qu’impossible, ils doivent commencer par se convaincre eux-mêmes avant d’affronter les autres !
En même temps on découvre la problématique du divorce, de la violence conjugale (et j’ai bien l’impression que les Coréens sont en avance sur nous quant à pénalisation de ladite violence ! ).
Les dialogues sont excellents, avec ce qu’il faut d’humour, les personnages parfaitement écrits, parfaitement interprétés, les situations sont prenantes, touchantes, émouvantes, attendrissantes… car pour une fois ils s’aiment, et ça se voit !! Il n’y a pas juste le premier baiser et après c’est à peines on se prend la main pendant 16 épisodes. Non, l’amour est là, bien là, on le voit et on sourit malgré soi tant c’est communicatif !
L’OST est superbe, il y a même Carla Bruni-Sarkozy, donc pas de hurleuse (ha ha ha ! )
Que dire de plus que : REGARDEZ « ONE SPRING NIGHT » de toute urgence !!

Jirisan, montagne sacrée de la Corée, pleine de mystère.
Ce que j’en ai pensé :Ce n’est pas innocent que les scénaristes aient choisi la montagne de Jirisan pour y planter leur histoire, car Jirisan est par excellence et par essence le cœur de la Corée, la montagne magique où les esprits se promènent, où on pratique encore le chamanisme, et des rituels réguliers.
Extraits d’un article de Géo magazine :
« C’est par ailleurs l’un des endroits du pays les plus riches en qi [l’énergie positive] et en spiritualité », analyse l’anthropologue "Benjamin Joinau, professeur de civilisation à l’université Hongik de Séoul.
« Nulle part ailleurs dans le pays, la symbiose entre le peuple et la montagne n’est aussi forte, insiste David Mason, professeur à "l’université de Sejong et spécialiste du sujet. C’est un haut lieu de syncrétisme entre bouddhisme, chamanisme et animisme. »
"En Corée, on naît, on vit et on meurt dans la montagne », assure un adage. Une exagération sans doute. Mais le trekking reste "quand même, et de loin, le loisir préféré de la population, malgré un temps disponible restreint – entre cinq et onze jours de "congés annuels. D’après une étude de 2016, 30 % des 51 millions d’habitants seraient d’ailleurs des randonneurs chevronnés. « Nous avons des vies très stressantes, il faut toujours être performant : c’est pour cela que nous aimons tant côtoyer les "sommets ! » rigole Kim Euy Gon, 50 ans, croisé sur l’un des innombrables sentiers du massif sacré.
Une fois qu’on a bien tout ça en tête, le drama prend un tout autre sens, car Jirisan est partie prenante autant que les gardes forestiers de l’histoire. Le réalisateur s’en est donné à cœur joie en vues époustouflantes des sommets, des forêts, des incendies, ou des inondations, nous faisant bien sentir que l’homme n’est que toléré parmi cette nature sauvage et grandiose. D’ailleurs on peut lui reprocher d’en avoir fait parfois un peu trop en cadrage bizarre et en allongement un peu excessifs de certaines prises de vues… Mais j’étais si heureuse de retrouver un lieu qui m’avait enchantée que je ne m’en suis pas plainte !
Le garde forestier Kang Hyun Jo a vécu un drame personnel dans la montagne, et depuis il ressent une communication particulière avec Jirisan…
Le réalisateur a privilégié les changements de temps , on passe très souvent du présent à un passé récent, ou plus ancien, ou encore plus ancien, et cela demande un peu d’entraînement au début. Je pense que le récit aurait gagné en clarté à être un peu moins haché et un peu plus linéaire, sans cependant abandonner complètement les changements d’époques qui sont indispensables vus les changements d’état des héros principaux.
L’histoire est très prenante, les soupçons se portent sur divers suspects, qui, peu à peu éliminés, nous mènent au final à la découverte du coupable. C’est une part du scénario que j’ai beaucoup aimée, car tout au long de l’histoire le fantastique et la réalité triviale ont été mêlés avec habileté, et la résolution de l’énigme nous ramène à ce qui a toujours justifié le crime : l’argent, la vengeance, terriblement humaine, jusqu’au moment où c’est la montagne elle-même qui va conclure le destin du coupable !
Donc en conclusion, je devrais dire que j’ai beaucoup aimé ce drama… sauf que les 10 dernières minutes ont tout fichu par terre ! ça ne m’étonne pas du réalisateur de Descendants of the sun » ou « Mr Sunshine », mais la (le ?) scénariste de Kingdom et de Signal aurait pu nous épargner cette fin ridicule !
Attention SPOILER :
Que Hyun Jeo se mette à respirer seul au moment où on le débranche, on peut passer, mais qu’on nous laisse croire tout un épisode qu’il est mort alors que … Oh ! mais qui est là ? Contemplant le lever de soleil ? mais c’est lui ! Bien vivant (hop un petit flash-back de 10 s montrant l’infirmière expliquant le retour à la vie ), cette vieille ficelle de faire croire à la mort de quelqu’un pour le montrer bien vivant ça a été usé et archi usé ! Mais le pire c’est Yi Kang, paraplégique depuis des mois, sans jamais parler de la moindre rééducation, ni d’un quelconque espoir de remarcher, hop !! la voilà debout, bien costaud ! Comment ??? Pourquoi ??? Ben on n’en saura jamais rien !
Et à côté de ça on accumule des flashbacks inutiles au lieu de donner un minimum d’explication à ces « miracles » !
En plus du ridicule achevé de ce happy end forcé, toute l’atmosphère du drama, de la puissance de la montagne qui peut faire du mal, du lien très spécial que s’est créé entre les personnages et cette entité magnifique qu’ils servent jusqu’au péril de leur vie, tout disparaît dans cette fin de romance à l’eau de rose !
Donc si vous regardez « Jirisan » arrêtez-vous 1/4 d’heure avant la fin !

L'éternité c'est long... surtout vers la fin...
Donc, j’ai fini Gobelin (oui je l’écris à la française ^^)et j’ai vraiment bien aimé.Alors, j’avoue que sans l’aura magique de Gong Yoo, sa grâce, son élégance, sa voix vibrante, son talent riche et varié, je ne sais pas si j’aurais tenu jusqu’au bout, le début était vraiment broussailleux et labyrinthique et il a bien fallu tout le drama pour finir par comprendre les tenants aboutissants de tout ce petit monde magique !
Bref, une fois franchis ces buissons épineux la suite m’a vraiment plu ! Toute une bonne partie du drama est tressée de tragique et de comique, avec la relation excellente et tordante du Gobelin et de l’Ange de la Mort jusqu’au moment où les réincarnations se révèlent et où la tragédie prend le pas sur la comédie, sans pour autant qu’elle disparaisse complètement : (les adieux de Wang Yeo, si bouleversants, qui se terminent sur le conseil de ne pas oublier d’étendre la lessive...)
L’histoire de l’Âme perdue, épouse du Gobelin m’a vraiment touchée, de sa naissance à sa mort, sa capacité à assumer un destin implacable, sa force et sa clarté d’âme, j’ai trouvé que c’était un très beau personnage et une belle idée scénaristique.
Mais l’actrice m’a souvent tapé sur les nerfs par son ton pleurnichard ou « petite fille », parlant toujours comme si elle était enrhumée… enfin, je suis très difficile avec les actrices coréennes, je l’avoue !
L’idée de la punition divine changeant les pêcheurs (graves, hein, pas les voleurs de poule ! )en Ange de la Mort, qui doit exister dans la mythologie coréenne parce que déjà vue, jumelée avec la problématique de la réincarnation, ça m’a aussi énormément plu ! Un bon point pour Lee Dong Wokqui est beaucoup remonté dans mon estime, surtout après l’avoir vu dans Life !
Il faut dire que je baigne dans la mythologie japonaise, et que chez eux aussi les yokaï et autres monstres peuplent le quotidien et les fantômes ne sont jamais loin ! Donc ça aide !
Je n’ai donc pas eu de mal à suivre tout ça et particulièrement le tout dernier épisode, où, je pense qu’il s’est passé bien plus de trente ans quand reviennent Sunny et Wang Yeo, enfin réunis grâce aux nombreuses lanternes magiques envoyées par Kim Shin ! On sent bien que le temps passe, dure, s’éternise pour Kim Shin, qui erre et traine sa solitude douloureuse, puis apaisée.
Et bien sûr que la nouvelle Eun Tak le reconnaît ! N’a-t-elle pas refusé le thé de l’oubli ? Ne le cherche-t-elle pas ? ça c’est une idée qui me plaît, et qui est bien consolante ! (cependant ça ne durera qu’une vie, ou même 3, et ensuite, la solitude éternelle pour Kim Shin… ça c’est moins drôle, mais peut-être remplira-t-il son éternité de bonnes actions ! )
J’aime beaucoup le personnage de Sunny,bien dans la ligne de Kim Sun, qui refuse l’oubli salvateur, mais qui maintient la punition de Wang Yeo jusqu’au bout, bien que Kim Shin ait fini par lui pardonner.
Toujours dans les compliments, la musique, vraiment belle, les chansons très supportables et même belles pour certaines, la beauté des images, l’élégance des effets spéciaux, … et la magnifique garde-robe de Gong Yoo, d’une classe et d’une élégance peu courante dans les dramas (d’ailleurs il doit avoir un costumier attitré, depuis longtemps, je m’étais fait la même remarque déjà pour Coffee Prince !)
Bon, les défauts : la longueur des épisodes, avec des review longs et inutiles, des pauses-regards, des ralentis excessifs (surtout dans les deux premiers épisodes), l’usage du bruit sonore des pas trop répété, une prise de son qui ne laisse rien passer des bruits secondaires (papier froissé par exemple) mais tout ça n’est pas grand chose, et surtout une fin un peu décevante après la magnifique, flamboyante et déchirante fin de l’épisode 13 !
Il fallait pourtant régler des questions, mais là il y avait un choix à faire :
retour ou pas pour Kim Shin ? moi, je suis radicale,ma fin :
il ne revient pas, la vie continue pour les autres, qui ont tout oublié (sauf L’Ange) le dernier départ de l’Ange aurait été celui de Eun Tak très longtemps après…. pour terminer sur la rencontre d’une autre Eun Tak, d’un autre Kim Shin, qui bien que ne se connaissant pas et n’ayant aucun souvenir l’un de l’autre, ne peuvent s’empêcher de tomber amoureux au premier regard…ce qui évite au malheureux Gong Yoo une éternité de solitude inéluctable, ce qui est long, surtout vers la fin, comme chacun sait !
La fin, je lai trouvée mollassonne jusqu’au départ de l’Ange et de Sunny, très réussi et touchant, alors que celui de Eun Tak ne m’a pas convaincue, trop long et surtout l’air de ravie de la crèche permanent de l’actrice me gênait, malgré le talent de Gong Yoo dont le chagrin était déchirant et profond.
Pourquoi fallait-il la faire mourir à ce moment-là ? je n’en vois pas trop la raison ! ça leur fait perdre 50 ans sans raison !

Il ne faut rien remettre à plus tard, la vie est courte !
j’ai beaucoup aimé !Bon, je reconnais que je ne sais pas résister à une bonne histoire de fantôme ! Ici on est servi, car, en bon Japonais, le scénariste a inclus vraiment le principe fantomatique dans la vie, il n’y a pas que le héros, mais qu’élues autres qui se promènent parmi nous, et la famille de Yuruzu qui les voit depuis toujours, ça ne paraît pas si extraordinaire que ça ! Ici, le fait que Yuruzu doive toujours servir d’interprète donne lieu à des scènes parfois drolatiques, ou quelques fois touchantes et à une jolie bromance assez originale ! . L’enquête sur l’assassinat de Naoki sert de fil rouge et elle est bien faite, écrite avec assez de soin pour ne pas devenir trop insignifiante par rapport à la romance Yui/Naoki. J’avoue que j’ai deviné assez vite qui était l’assassin, mais ça ne m’a pas dérangée !
Les acteurs sont très bons, notre chère Makino (INOUE Maou)toujours à la hauteur, et j’ai retrouvé avec plaisir après « first love » SATOH Takeru qui, en plus de bien jouer, est quand même très beau ! MATSUYA Kenichi est excellent dans le rôle du policier au cœur tendre ! La fin est très jolie, je m’y attendais aussi mais elle est traitée avec suffisamment de finesse, de délicatesse pour rester dans le ton doux-amer (spécialité japonaise) du drama.
J’ai passé un excellent moment, j’ai avalé les 10 épisodes en très peu de temps !

Plus que récit choral, suite de duos ou trios...
Je l’ai beaucoup aimé, avec pourtant un bémol sur la fin !Nous sommes sur l’île de Jeju, mais pas dans les sites des décors de sageuks ou de romance de luxe ! Non, nous avons des pêcheurs(et pêcheuses), des marchands de poissons, des commerçants, des gens dans l’ensemble comme vous et moi, mais en Corée, donc ça peut brailler pas mal ! C’est assez méridional comme ambiance. Le groupe le plus exotiques pour nous est sans doute celui des haenyeo, ces femmes qui gagnent leur vie en pêchant des coquillages en plongeant en apnée, tradition séculaire de Jeju, que l’on retrouve d’ailleurs aussi au Japon !
Le début démarre sur les chapeaux de roues avec le retour à Jeju d’un enfant du pays, directeur de l'agence bancaire du village, interprété par Cha Seung Won, qui y retrouve à la fois son premier amour (Lee Jung Eun)et ses amis d’enfance, et cela nous donne une très jolie histoire de tendresse, d’amitié mais sans aucune mièvrerie, car les retrouvailles ne sont pas toujours aussi simples… Puis on passe à une autre histoire, mais certains personnages clés restent pour nous guider : la marchande poisson, le marchand de soupe de boudin, celui de glace, et les haenyeo, dont le groupe et les plongées sous-marines donnent lieu à des séquences géniales !
Cependant ce qui fait la qualité du drama en fait aussi son défaut, les histoires personnelles prennent de plus en plus le pas sur le groupe,quand on avance dans le drama, et j’aurais aimé que le chœur accompagne un peu plus souvent et un peu mieux les solistes, comme dans la très belle séquence qui fait intervenir une jeune actrice trisomique.
Mais je me suis régalée avec chacune des histoires, celle des deux amies qui règlent enfin un vieux compte, celle de la sœur handicapée d’une haenyeo qui débarque soudain, celle des deux adolescents amoureux, dont les pères se détestent, bref, chacune d’entre elles m’a plu car elle ouvrait une fenêtre sur la vie coréenne, et tout simplement sur le cœur humain.
Mon bémol, c’est la dernière de ces histoires, la réconciliation difficile entre Lee Byung Hun et sa mère Kim Hye Ja, que j’ai trouvée trop longue, qui m’a laissée avec des questions sans réponse, et surtout qui a rendu le retour final au groupe trop court, trop superficiel. On s’est trop éloigné des autres personnes qui méritaient tout autant notre attention. D’un autre côté, si je l’avais vu d’une seule traite je n’aurais peut-être pas ressenti ça, mais je pense que 20 épisodes c’est trop, 18 auraient été très bien !
La réalisation classique et solide soutient bien l’histoire, et les acteurs sont tous parfaits !! Les scènes de plongées sont superbes, et il y a un juste mélange d'humour, et d'émotion, au moins pendant les 3/4 du drama.
Je ne peux m’empêcher de souligner le vrai retour de Kim Woo Bin, son sourire chaleureux intact et rayonnant !
La bande son m’a plu, elle est très agréable, souligne bien les atmosphères, n’est pas envahissante.
Au final c’est un drama tout à fait recommandable, quand on aime les scénarios fondés sur le sociétal, le cœur humain et ses trésors secrets.

Les gens qui bossent dans l'ombre peuvent devenir des héros.
Je viens de voir (et revoir pour le 1) trois épisodes de Woman with a suitcase, et j'y suis complètement entrée, mais le démarrage est quand même confus, les flash-backs pas toujours évidents, les intrigues croisées nombreuses et par scènes très courtes, la deuxième vision du 1 n'a pas été inutile ! !Ceci dit c'est très intéressant, pour les personnages (particulièrement l'héroïne dont je n'étais pas sûre de pour voir l'endurer au début ! Heureusement elle change ! )les acteurs très bons.
L'intrigue je ne sais pas encore je n'ai vu que 3 épisodes je sens bien que l'essentiel est à venir !! Et la relation entre Hamburger et Cha machin est tout à fait réjouissante, elle me rappelle ces comédies américaines des années 40/50, avec Cary Grant et Katharine Hepburn, avec une relation d'opposition complice chien/chat pétillante d'esprit et d'humour !
j'aime beaucoup l'héroïne Geum Jo, (c'est assez rare chez moi !! ) bien qu'au tout début je l'ai trouvée parfaitement détestable ! Elle me fait penser à Mae Ri (Princess Prosecutor) sauf que là, heureusement, elle ne met pas 8 épisodes à évoluer !! mais elle a un grand courage et une belle faculté à se remettre en question et reconnaître ses erreurs !
Mais l'espèce d'horrible bonhomme, le président Lee, qu'on a envie de piétiner joyeusement, c'est bien lui aussi qu'on aurait volontiers étripé dans Signal, non?
Il faut que cet acteur fasse gaffe : il va y en avoir qui vont lui faire sa fête au coin d'une ruelle sombre un soir de nuit sans lune !!
Avis final :
J’ai fini hier Woman with a suitcase, et j'avoue que le dernier épisode a fortement tempéré mon enthousiasme pour ce drama ! Non à cause de l'absence de conclusion évidente entre les deux principaux acteurs (au contraire, j'aime assez que ce soit le travail et la force d'indépendance de cette femme qui soient mis à l'honneur, plutôt que la recherche acharnée d'un mari ! )non pour ça donc, mais pour le côté brouillon de l'évolution des personnages...
Spoiler:
Le Président Lee est en prison... et 20 s plus tard il s'entraîne au golf... l'implication du NIS est vraiment floue et peu crédible (ou alors je n'ai pas tout compris ) le départ de Ma chez les procureurs n'est pas expliqué (encore une fois il y a eu des moments où, même en français, je ne voyais pas à quoi cette suite de mots correspondait ! )et surtout le retour de la jeune sœur du côté lumineux de la Force, s'il est sympa, est aussi un peu rapide, parce qu'on survole assez vite les galères (méritées ! ) qu'elle traverse après sa chute !
Tout ça pour dire que cette fin me laisse un sentiment mitigé de légère déception ! Mais malgré tout les 15 autres épisodes sont très bien (avec quand même des trucs vraie vie des dramas : Hamburger qui devrait être menotté à son lit d'hôpital et qui s'y balade tout à fait librement !! , où les manifestations bruyantes du public dans le prétoire sans que le juge dise quoi que ce soit... ) mais cela ne rompt pas le rythme, ni ne nuit à la tension de l'intrigue !
Au total je ne sais pas si je le mettrais dans mon top 10, mais il pourrait être à la 11è place !!