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  • Gender: Female
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  • Contribution Points: 0 LV0
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  • Join Date: September 29, 2019
  • Awards Received: Flower Award1
Completed
The Guest
1 people found this review helpful
Jan 31, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 8.0
Rewatch Value 7.0

le démon qu'on pourchasse est en faitlemal en chacun de nous

Bon, Il apparaît tout de suite que nous évoluons entièrement dans le domaine de la possession démoniaque et de tous ses attributs,  soit des scènes plutôt gores (surtout les deux premiers épisodes) et assez violentes.
En général je ne m’intéresse pas vraiment à ce genre-là, sauf que là il semble que ce soit le premier drama d’horreur, alors qu’il y a déjà nombre de films de cette catégorie et j’étais curieuse de voir ça, d’autant que le gore, la possession démoniaque et tout ce qui s’en suit me laissent plutôt froide et ne me donnent ni cauchemars ni attirance particulière, parce qu’en général je trouve ça aussi ennuyeux que les histoires de sexe : répétitif, sans originalité et mal joué !
Sauf que …
Sauf que là ce n’est pas le cas ! D’abord les scènes de possession ne sont utilisées qu’à bon escient, elles sont bien faites (pour le genre, hein ? ) et surtout l’intérêt du drama est dans la rencontre de trois personnages très différents, dont le seul lien est un destin tragique, ce qui les dresse les uns contre les autres au début…
La recherche et la poursuite en vue de l’élimination du démon se rapporte à la recherche et l’arrestation d’un horrible meurtrier, ce sont les moyens qui changent et le recours au spirituel qui sort de l’ordinaire. Cette tension et l’approfondissement psychologique des personnages donne au drama un intérêt certain, une grande force et une belle originalité, si on supporte les scènes disons… pénibles !
Les acteurs sont très bons,  parce que rendre crédible ce qu’ils incarnent n’est pas à la portée de tous, et surtout le jeune voyant Hwa Pyung et la policière Kil Young bien que Mateo aussi soit très bien, sans oublier les seconds rôles, l’ami chaman et le détective Go, vraiment remarquables ! Je relève encore une fois une héroïne sans mièvrerie, très simple et naturelle, paraissant sortie de la vraie vie. Je crois que les Coréens ont compris que même dans les dramas une policière ne court pas dans la rue en mini jupe et talons de 12 cm avec un maquillage qui aurait demandé une heure  !!
La fin est très belle, bien que la scène dans la mer qui la précède soit un poil trop longue, même si très puissante, mais elle m’a convenu parfaitement, dans le droit fil de la logique de l’histoire. De plus j’ai beaucoup aimé les quelques lignes d’explication des scénaristes concernant le pourquoi du choix de cette histoire improbable !
Il y a deux chansons, très discrètes, bien placées, et à part ça une Bande son de circonstance, vu les scènes d’angoisse supposées !
Mon souci : l’obsession du réalisateur (déjà soulignée dans Voice) pour la couleur rouge et verte des éclairages de scènes « angoissantes » comme s’il voulait être sûr qu’on a compris ! Mais on s’y fait et le reste m’a vraiment plu !
Je le conseille pour les cœurs (et estomacs) bien accrochés !

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Completed
The Devil Judge
1 people found this review helpful
Jan 30, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 5.5

Confier la justices aux "like" sur un smatphone, est-ce une si bonne idée ?

Ce drama est présenté comme une dystopie, et il n’est pas mauvais d’en rappeler la définition :
(wikipedia)
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.

Ici, il est évident que la volonté de rendre la justice la plus transparente possible en y associant le peuple par le moyen des réseaux sociaux et des applis de smartphones démontre largement les dangers inhérents à ces idées qui pourraient paraître bonnes, avec leurs dérives dictatoriales et populistes qui vont avec !
Ce que j’en ai pensé :

Drama passionnant, qui tient en haleine par la force de l’histoire (la vision assez terrifiante d’une justice expéditive rendue par les clics des gens sur leurs smartphones, ) et par les différentes enquêtes qui s’y infiltrent, soit des enquêtes par épisodes, soit le fil rouge qui suit tout le drama concernant l’incendie de la maison du juge Kang.
Drama passionnant par la puissance des personnages principaux, aux personnalités extrêmement bien écrites, fouillées, jamais manichéennes, avec assez de zones d’ombres et d’ambiguïtés pour ne pas tomber dans ce piège. La relation amour/désir/haine entre Yo Han et Sun A est magnifiquement écrite, soutenue par le talent remarquable des deux acteurs, Ji Sung et Kim Min Jung. De tous les rôles de Ji Sung que j’aie vus, c’est celui-ci qui m’impressionne le plus, et pourtant sa carrière se caractérise par des choix de personnages difficiles ! Kim Min Jung, je ne l’ai vue que deux fois, mais chaque fois aussi impressionnante dans la diversité des choix de personnages. Jin Young fait une entrée remarquée dans le monde du drama, j’ai hâte de le revoir sur le petit écran ! Sa relation quasi filiale avec Ji Sung est une superbe bromance à la fois tragique et profondément chaleureuse. La filiation est d’ailleurs un fil rouge important du drama, recherche d’un père parti trop tôt, absence d’un frère aîné très aimé… La jeune actrice de 16 ans (l’âge du rôle !) Jeon Chae Eun est aussi à surveiller dans l’avenir, elle donne une vérité, sensibilité et fraîcheur au personnage de la jeune sœur paraplégique de Yo han.
Face à ces personnages, on voit s’agiter un groupe d’hommes et de femmes qui touchent parfois au burlesque, mais un burlesque tragique, marionnettes ridicules poussant au maximum de la caricature ce qu’un régime dystopique pourrait donner ! L’opposition entre l’exagération débridée de ces personnages et la rigueur, glacée et totalement maîtrisée du juge Kang et de la secrétaire Jung A donne une force supplémentaire au drama. Entre les deux, Ga On et son amie d’enfance policière Soo Hyun, ainsi que la jeune sœur de Yo Han, cherchent leur équilibre, quelle route choisir, qui suivre, et s’interrogent sur comment survivre et ne pas perdre son âme.
Ces trois groupes de personnes assurent un équilibre au drama, qui lui permettent de ne jamais tomber dans un genre particulier mais de rester à la limite de plusieurs…
La réalisation joue sur le côté « démoniaque » du juge Kang, qui n’est en fait qu’un art consommé de la manipulation, mais laisse entrevoir par des cadrages, des couleurs, des musiques, des décors très étudiés une atmosphère presque fantastique et surnaturelle. Cela donne un ton très particulier au drama, à la limite de plusieurs genres, sans jamais trop charger l’un d’entre eux : policier, fantastique, psychologique, satyrique, social, et même horreur… Cet équilibre des genres se maintient parfaitement presque jusqu’au bout, et c’est là qu’intervient mon bémol : les trois derniers épisodes sont alourdis par trop de flash back, en particuliers certains déjà vus et revus, et par l’abus des ralentis. C’est dommage, on passe vraiment très près du drama parfait !
Ceci dit, c’est un défaut que je reproche souvent aux dramas coréens, mais c’est peut-être justement ce qui fait que d’autres les préfèrent ! C’est une affaire de goût, et cela n’empêche pas ce drama d’être vraiment excellent !
L’OST est superbe, en plus, donc je le recommande chaleureusement !!

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Completed
Summer Nude
1 people found this review helpful
Jan 29, 2022
11 of 11 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 7.5
Music 4.0
Rewatch Value 4.0

Rencontres, et nouveaux départs un été sur la plage...

Des amis d’enfance se retrouvent tous les ans dans une paillote sur la plage, et arrive une étrangère qui va cristalliser les regrets, les espoirs, et amener à réfléchir sur l’avenir.

Ce que j’en ai pensé :
Premier charme : le drama est rythmé par le bruit des vagues, car tout ou presque se passe sur la plage d'une petite ville au bord du Pacifique pendant les trois mois de l'été. En ce mois de janvier gris et morose, c'est un vrai plus.
Deuxième charme : l'amitié, qui est le ressort essentiel de l'histoire.
C'est le moment charnière de la vie où il faut faire des choix, entrer dans l'âge adulte, quitter une jeunesse insouciante et le confort d'un environnement qu'on a toujours connu.
Les quatre héros se retrouvent tous les ans sur cette plage, Asahi le photographe (Yamapi) espérant toujours en vain le retour de la fille qui l'a quitté sans un mot 3 ans avant, Hanae(Toda Erika) est amoureuse en vain depuis 10 ans d'Asahi et tout semble devoir demeurer en l'état jusqu'à la fin des temps... Sauf qu'arrive une jeune femme, Natsuki, (Karina) venue se marier là et que le fiancé abandonne au beau milieu de la cérémonie. Ne sachant trop que faire elle se laisse convaincre de rester pour aider à l'ouverture de la paillotte du bord de mer, lieu pivot de tous ces jeunes gens et des touristes...Et sa présence va entraîner des prises de conscience,  et le changement radical de la vie de tous.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce drama, (les dialogues sont très bien, très justes !) et la fraîcheur de ces jeunes qui peuvent aussi bien faire une bataille de pistolet à eau pour amuser un enfant malade que réfléchir sérieusement et lucidement aux nécessités d'avancer dans la vie. C'est un peu long, je crois que 10 épisodes auraient suffi au lieu de 11,mais c'est paisible, serein, heureux  et je ne me suis pas ennuyée, et je crois que ce drama ferait un excellent drama doudou.

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Completed
Stranger Season 2
1 people found this review helpful
Jan 28, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 5.5
Rewatch Value 5.0

Retour du procureur Shi Mok, son absenced'émotion et sa justice implacable.

Dieu sait que je l’attendais, cette saison 2 de « Stranger » tant la première m’avait enthousiasmée !! C’est dire que la barre était sacrément haute, et honnêtement, je dois avouer que, même si j’aime beaucoup la saison 2, je préfère nettement la 1.
Pourquoi ? Parce que le scénario de la 2 est moins équilibré, plus confus que celui de la 1.
La saison 1 était comme un trépied dont les trois points d’ancrage (Shi Mok, Yeo Jin et Lee Chang Jun) étaient de force égale tant au point de vue personnage qu’au point de vue intrigue, et tous les seconds rôles(la jeune procureure, le coupable des crimes...) apportaient une force dramaturgique pas tout à fait au rendez-vous ici.
Ici ce n’est pas le cas. La rivalité police/parquet entraîne une dilution des liens, qui sont moins nettement affirmés, et les personnages de « méchants » n’ont ni la force ni le charisme de ceux de la saison 1…Donc au début j’ai été un peu perdue par cette histoire de droits d’enquête, que les Coréens comprennent certainement très bien, mais qui pour moi étaient assez brumeuse…
Mais un des personnages disparaît, et pour le retrouver, Si Mok reprend peu à peu le dessus, rejoint par Yeo Jin, et tous les deux vont unir leurs enquêtes, faisant fi de toutes ces rivalités internes pour ne chercher que la vérité et sauver la victime, si c’est encore possible.
Au total, c’est un très bon drama, je regrette que le réalisateur (pas le même que la 1, dommage) n’ai pas montré plus de rigueur dans les premiers épisodes, mais l’interprétation hors pair de tous les acteurs lui donne une solidité et une force de conviction réelle. Pour tout vous dire, je ne serais pas contre une saison 3, loin de là !!! Mais réalisé par celui du 1 !

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Completed
Special Labor Inspector Jo
1 people found this review helpful
Jan 28, 2022
32 of 32 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.5
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.5

Un inspecteur dutravail qui veut vraiment inspecter ? Personne n'en veut !

J’ai beaucoup aimé ce drama qui traite de sujets importants (corruption, chantage, et autres joyeusetés allant jusqu’au meurtre) avec sérieux et aussi pas mal d’humour et des scènes qui parfois sont au bord du burlesque.
Les trois membres de l’agence de détective privé en particulier sont souvent très drôles, et leur relation avec l’ancien prof est amusante et touchante à la fois. Mais la relation que je préfère c’est celle entre Jin Gab et son ancien élève Do Ha. Jin Gab le connaît, sait d’où il vient, comprend sa soif de pouvoir et son désir de sortir de sa condition. Il va le combattre mais lui tendra sans cesse la main, dans l’espoir que Do Ha ne se perdra pas complètement. Ce lien entre eux les rend très humains, très vrais, et le jeu sensible et nuancé des acteurs, soutient solidement le propos.
La mère CEO et son fils sont si odieux qu’ils en sont risibles, d’ailleurs ce ne sont pas les pires !!
Il y a quelques romances (Jin gab et son ex, entre autre) qui apportent un humour tendre à l’histoire sans jamais effacer le propos principal.

Bref, ce drama est très recommandable !! Quand j’aurai fini de traduire « the guest » je le traduirai, sauf si une bonne équipe s’en charge, mais pas Viki qui fait des traductions innommables !!
Edit : elles sont bien meilleures maintenant, ce post a quelques années !

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Completed
Six Flying Dragons
1 people found this review helpful
Jan 27, 2022
50 of 50 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 10
Acting/Cast 10
Music 9.5
Rewatch Value 7.5

Une magnifique page d'histoire coréenne pleine de bruit et de fureur

Alors si vous voulez de la romance passez votre chemin, il n’y en a pas, ou si peu que ce n’est même pas la peine d’en parler.  
Par contre si vous voulez avoir une petite connaissance d’une page importante de l’histoire de la Corée, c’est le drama qu’il vous faut !    
50 épisodes, d’accord, mais pas une minute d’ennui, une grande clarté des intrigues politiques pourtant complexes, et surtout l’ascension et l’évolution d’un homme incroyable, Lee Bang Won, au départ adolescent dévoré par la haine de l’injustice, se mettant au service de Jeong Do jeon, avec une intelligence incroyable, une habileté innée puis s'opposera à son mentor,  esprit brillant avec des vues sur la gouvernance d’une modernité incroyable !

C'est un récit plein de bruit et de fureur, aux combats époustouflants, le sang gicle, les larmes coulent, la trahison est tapie dans l'ombre, la loyauté est un bouclier de bronze, bref c'est quasiment Shakespearien.

Les personnages autour de Lee Bang Won sont remarquables, forts, bien construits, les dialogues sont excellents, et l’interprétation totalement géniale d’un bout à l’autre ! La musique est magnifique avec une chanson sublime qu’on n’entend si peu que je me suis dit -oui, moi !- qu’on ne l’entendait pas assez !  

Je ne peux pas dire que Lee Bang Won m'enthousiasme (Brrrr... ) mais on ne peut pas nier la puissance du personnage, et c'est surtout la façon dont son évolution est décrite que je trouve magnifique de finesse et de maîtrise du sujet ! Autrement j'ai été aussi passionnée par Jong Do Jon, sa vision de l'avenir d'un pays, sa conception de la gouvernance, sa force de conviction, fascinent, bref la façon fouillée et superbement écrite dont ces deux personnages sont mis en scène m'a vraiment scotchée devant le drama ! Et bien sûr, pour le côté affectif, c'est Li Bang Ji, si blessé, douloureux, déchiré et loyal qui m'a touchée le plus !
L’histoire est prenante, palpitante même avec des scènes éblouissantes de force (le combat de Li Bang Ji avec Gil Tae Mi, le piège tendu au cours d’un banquet, Ddang-Sae chantant a cappella devant une foule silencieuse et profondément émue, et plein d’autres… ) Pour vous dire j’ai revu deux fois les trois derniers épisodes, et j’ai enchaîné avec Deep rooted tree pour retrouver certains personnages… Je n’ai pas peur de le dire, c’est un chef d’œuvre du genre !!



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Completed
Secret Love
1 people found this review helpful
Jan 27, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 6.5
Acting/Cast 8.0
Music 5.0
Rewatch Value 2.0

Quand l'amour rend bête... et l'arrivisme odieux...

Il faut vraiment s’accrocher et tenir bon la rampe pour résiste à l’avalanche de catastrophes qui s’accumulent sur la tête de cette pauvre Yoo Jung, qui se retrouve en prison pour 3 ans alors qu’elle est totalement innocente !
Il faut résister à l’envie permanente celui crier « mais bon sang ! Dis que tu n’y es pour rien !!! » tellement ça paraît invraisemblable qu’une femme supporte tout ça pour les beaux yeux d’un homme ! D’un homme, qui plus est, plutôt du genre « planche pourrie » qui non seulement ne la soutiendra pas mais l’enfoncera ! Sans parler de Min Hyuk, l’héritier caractériel, qui ne pense qu’à ce qu’il peut inventer pour faire de sa vie un enfer !
Il faut aussi passer sur le scénario du début qui nous fait sauter d’années en années très rapidement, juste le temps de faire un enfant, passer deux ans en prison et en sortir et là commence vraiment l’histoire.
Mais ensuite commence ce qui fait l’intérêt majeur de ce drama : les personnages, leur psychologie et leur évolution. Parce que le « méchant » Do Hun est en fait un faible, blessé par les humiliations qu’une société de classe gérée par l’argent lui a infligées, qui veut absolument monter dans ladite société, il y perdra presque son âme. L’autre « méchant » Min Hyuk, n’est qu’un enfant qui n’en finit pas de faire le deuil de sa mère, que son père ignore ou traite comme un pion, à qui on a enlevé son unique amour, et le chemin sera pour lui difficile pour devenir un homme !
Sa fiancée officielle Se Yeon (arrangement entre fortunes) semble dure et cynique, sans pitié, mais en tant que femme elle le doit si elle veut sa place à la table du pouvoir. La moins intéressante pour moi est l’héroïne, campée dans sa stature de perfection morale persécutée, mater dolorosa et victime expiatoire, qui ne se rebelle jamais, supporte tout, est un peu lassante quand même ! Il faut remarquer qu’elle est un roc autour duquel les autres tournent et soit qu’ils s’y opposent, soit qu’ils s’y appuient, c’est elle qui va générer leurs évolutions diverses !
Donc au final, j’ai suivi ce drama avec beaucoup d’intérêt, bien que, comme toujours, je l’ai trouvé un peu trop long ! Il aurait fallu équilibrer le début trop expédié et la suite trop insistante…
Très bonne distribution, Bae So Bin excellent dans ce rôle difficile, Ji Sung parfait, Lee Da Hee aussi (cette pauvre femme, si elle continue à maigrir, un coup de vent va l’emporter sur les côtes japonaises sans qu’elle y fasse attention ! ) et une mention pour Choi Wong, l’ombre, le bras droit et l’ange gardien de Ji Sung. La musique ? Je ne m’en souviens pas donc elle doit être bien !

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Completed
Reply 1988
1 people found this review helpful
Jan 26, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.5
Music 7.0
Rewatch Value 7.5

Chronique de 3 familles dans un quartier populaire de Séoul dans les années 80.


Malgré le nombre (20) d’épisodes et leur longueur (d’1 h 30 à 1 h 52 !!) je ne me suis jamais ennuyée.
Il faut s’embarquer dans ce drama comme pour un voyage au long cours, une sorte de Transsibérien coréen, où, au lieu de steppes et de forêts de bouleaux, on voit passer les jours les mois et les années avec leur part de bonheur et de tristesse. Franchement, il y a beaucoup plus de joie que de tristesse, les scénaristes et réalisateurs ont clairement choisi le côté du verre plein ! Même si on voit bien que les fins de mois de certains sont difficiles, que les études coûtent cher, que la solitude peut être pénible et la rivalité en amour douloureuse, il y a toujours de l’humour, de la tendresse, une indéfectible amitié entre les personnages qui leur permet de franchir tous les obstacles et d’en sortir réconfortés et encore plus proches les uns des autres. Bien sûr c’est une humanité optimiste qui nous est donnée à voir, mais quel bien fou cela fait !! On voudrait avoir eu la chance de vivre dans cette impasse surtout quand nous avions l’âge des enfants, celui de tous les possible, l’adolescence !

Les personnages sont simples et pourtant originaux, comme Taek, être lunaire toujours entre deux sommeils et deux avions, champion international de jeu de Go, ou Jung Bong qui a tenté 7 fois l'Université. Les palabres des femmes autour des germes de soja à éplucher, ou des hommes autour d'une (plusieurs !! ) bouteille de shoju sont très vraies, très justes, et pourtant drôles, souvent touchantes. C'est Duk Sun, adolescente pleine de vie, qui est le chef de chœur de cette histoire, et on va vivre au rythme de ses ambitions, ses coups de cœur et ses amitiés.
Alors, embarquez-vous et laissez-vous porter jusqu’au dernier épisode, « une fête en larmes » comme dirait Jean D’Ormesson, où, entre larmichettes et sourires, on comprend que le temps passe, la jeunesse s’en va, et que les souvenirs qu’on en garde sont le vrai trésor d’une vie.

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Completed
Painter of the Wind
1 people found this review helpful
Jan 25, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 8.0

Obligée de cacher sa féminité pour avoir le droit de peindre...

J’en suis à ma 4è vision et je l’aime plus à chaque fois, je remarque plus de délicatesse et de finesse dans la réalisation à chaque fois, plus d’intelligence et de délicate ambiguïté dans le scénario à chaque fois !
Oui, parce que même s’il y a quelques scènes classiques du genre, passages obligés des dramas « fille en garçon » (quand le supposé garçon doit s’habiller en fille sous les yeux interloqués de son professeur)mais ça n’a rien de burlesque, ou de romantique dans le genre « romance »car le jeune adolescent n’a jamais l’air « fille déguisée » ni sa façon de parler, ni son langage corporel, rien ne laisse penser qu’il y a déguisement, d’ailleurs ce n’en est pas un, c’est un mode de vie imposé depuis sa toute petite enfance, son père ayant senti qu’elle pourrait lui apporter la gloire, mais pas en fille !
Il y a donc la transformation évidente de l’héroïne, mais il y a en filigrane dans tout le drama une subtile allusion à la fluidité des sentiments et des genres car la relation de Yoon Bok et de la gisaeng (merveilleuse Moon Chae Won ! ) s’intensifie peu à peu, ainsi d’ailleurs que celle de Yoon Bok et son maître(excellent Park Shin Yang) déjà fort troublé par le jeune garçon avant de savoir la vérité, ce qui d’ailleurs ne change rien, de concret entre eux, car leur lien essentiel est la peinture, et les scènes où ils peignent ensemble sont magnifiques, ainsi d’ailleurs que celles où la gisaeng joue du gayageum pour lui.

En arrivant au bout de ce préambule, vous allez dire, que c’est un drama ennuyeux, il ne s’y passe rien ! Mais que nenni !

Nos deux héros vont, en plus de leur travail de peintre pour le Roi, se changer en enquêteurs, puis découvrir peu à peu le passé secret de Yoon Bok, affronter la haine des envieux, et surtout la froide cruauté de la Loi qui interdit aux femme d’être différentes ! Il y a beaucoup d’émotion, parfois de l’humour et de l’ironie dans les dialogues entre Hong Do et les peintres officiels qui le haïssent ! Il y a le suspens d’un concours qui opposera maître et élève ! Non, parole, vous ne vous ennuierez pas !

Le drama s’ouvre sur l’image de fin, donc il n’y a pas mystère : la fin n’est pas gaie, sans pour autant être tragique.
De plus la bande son est absolument magnifique, avec de nombreux morceaux de gayageum, de très belles chansons, qui n’entravent jamais l’histoire.

L’interprétation est plus que bonne, excellente. Les duels verbaux tout en sous-entendus vinaigrés entre Bae So Bin (le Roi ) et Lim Ji Eun (la Reine Mère)sont un régal, d’ailleurs les échanges verbaux en général sont très bien écrits, alliant le langage populaire et le langage de cour et son hypocrisie…

C’est vrai qu’il y a 20 épisodes, et qu’ils dépassent souvent l’heure, mais c’est vraiment pas un défaut, et de plus au point de vue historique, il est proche de la réalité, Hong Do ayant été réellement un peintre célèbre, Yoon Bok aussi, mais on n’a jamais trop su si c’était réellement une femme déguisée ou un homme, car le peintre a disparu sans qu’on sache exactement ce qu’il/elle était devenu(e).
Le Roi Yeong Jo a réellement passé son règne à vouloir rendre justice à son père le prince Sado et il est considéré comme le modèle confucianiste de l’amour filial. La forteresse et la ville de Suwon furent créés par lui pour y venir et y rester proche du tombeau de son père.

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Completed
My Holo Love
1 people found this review helpful
Jan 23, 2022
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 5.0

Dès qu'il est en vente j'en commande un, parce que cet hologramme.... Mmmmm !

En un mot, je me suis régalée !!!
Le format court évite les habituels retours en arrière, atermoiements et autres étirement de l’histoire jusqu’à son ramollissement complet. L’histoire, à bien y regarder, n’a d’original que l’arrivée d’une AI aussi performante que séduisante qui réveille un peu l’habituel triangle amoureux. Autrement on retrouve les habituels ressorts familiaux (orphelinat, adoption, syndrome de l’abandon etc etc…)
A cela vient s’ajouter un méchant vraiment très méchant, un vrai salopard qu’on aimerait piétiner, et rien de tel qu’un bon méchant pour faire une bonne histoire ! La belle idée du scénario montrant à la fois Holo et Nan Do sous les mêmes (très agréables à regarder) traits de Yoon Hyun Min permet de mieux comprendre la personnalité cachée de ce fantôme au demeurant fort peu aimable !
Il y a tout ce qu’il faut de romance (pas ridicule) de suspense(pas trop téléphoné) d’humour et d’émotion (pas feinte, on voudrait ne jamais perdre Holo de vue !) pour que la mayonnaise prenne parfaitement, et encore une fois, si les Coréens comprennent que les histoires interminaaaables c’est dépassé, on va pouvoir avancer ! « My Holo love » est un drama Netflix, c’est peut-être pour ça !
La bande son est très sympa, même pour moi !
Les acteurs : ils sont très très bien dans leurs personnages. Bien sûr la palme au double rôle de Yoon Hyun Min (qui devrait changer de maquilleuse, mais c’est une autre histoire…) qui est parfait tout autant en charmant hologramme qu’en fantôme épineux. Mais c’est un acteur déjà croisé dans des rôles autres que le héros romantique qui épouse l’héroïne à la fin, et il s’en était fort bien tiré. Dans Beating again, par exemple, ou Heartless city…

C’est léger, frais, pas bête (on évoque même en passant les dangers que pourrait apporter une IA trop …intelligente ! ) et je le recommande chaleureusement !

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Ongoing 52/52
My Father Is Strange
1 people found this review helpful
Jan 23, 2022
52 of 52 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 5.5
Rewatch Value 6.5
This review may contain spoilers

Une histoire de famille, de filiation, d'amour filial, chaleureuse et tendre...

Mon avis général est que je l’ai beaucoup aimé, malgré le nombre d’épisodes. Parfois j’aurais aimé que ça s’accélère, mais en fait le rythme du drama ne fait que reproduire le rythme de la vie, il n’y a pas un évènement extraordinaire chaque jour.
Donc il faut s’embarquer sur ce fleuve tranquille, mais qui ne manque ni d’écueils ni de remous, et quant à moi, j’étais triste de les quitter. J'aurais aimé partager encore un peu leur vie, surtout après le final, débordant de joie, de gaîté, de bonheur (un peu eau de rose, mais ça faisait tellement de bien ! )
Il faut laisser le temps à l’histoire de se mettre en place et surtout à la quantité de personnages de nous dévoiler leurs personnalités diverses (La propriétaire est un personnage incroyable d’arrogance et d’orgueil stupide comme seuls les dramas en ont le secret, elle forme avec son mari ne vivant que pour Chicot, son chien, un couple en parfait négatif avec le couple principal.) Il y aura des rencontres, des amours, des mariages, des ruptures, la vie, quoi…
Il y aussi un aspect sympathique, c’est la vision des coulisses du tournage d’un drama, de la vie interne d’une maison de production, comment les costumes des acteurs sont choisis en fonction des collections et des sponsors… J’ai regretté que cet aspect disparaisse au fil du déroulement de l’histoire, mais c’était dans la logique du scénario.
Les acteurs sont très bons, très justes, on sent que le rôle de mère est une habitude pour Kim Hae Sook, elle s’en tire toujours avec les honneurs. En passant, chapeau à Lee Jon, absolument remarquable dans tous les registres du personnage ! Je l’avais trouvé impressionnant dans « Gapdong » et là il entre tout droit dans mon top d’acteur, et pour un boy's band, ce n’est pas du tout habituel ! Je vais éplucher sa filmo !
Le reste de la distribution est parfait ! Le scénariste a un peu trop joué sur la corde sensible dans la dernière partie (du 45 au 52 à peu près) pour le personnage du père, je n’en pouvais plus de l’entendre s’excuser et demander pardon…
Chaque couple, chaque branche de la famille apporte sa touche à cette fresque de la société coréenne dans une ambiance touchante, souvent drôle, émouvante parfois où même les méchants sont plus ridicules que méchants !
Pour en finir, je le recommande, on y passe d’excellents moments, et il se peut que je le revoie dans 1 an ou 2 !


La partie suivante est un spoiler donc, à ne pas lire, sauf si, comme moi, vous adorez les spoilers !
Parmi les histoires qui s’entremêlent, celle qui m’a le plus touchée, émue, à laquelle je me suis le plus attachée, ce n’est pas l’histoire d’amour (très mignonne) entre An Jung Hui et MieYoung, mais celle entre Jung Hui et son « père » ! Les plus belles scènes à mes yeux sont celles en relation avec cette histoire : l’arrivée du jeune acteur arrogant, prétentieux et en même temps dévoré de manque de confiance en soi, dans la famille dont l’accueil est glacial. Puis la façon dont au fil du temps il va s’intégrer, comprendre ce que c’est qu’une vraie famille, s’attacher à son père et peu à peu perdre sa carapace d’arrogance, s’humaniser et du coup, effet secondaire, devenir enfin un bon acteur ! La révélation de la vérité sera un véritable effondrement, la colère, la douleur sont à la hauteur de l’amour qu’il avait commencé à donner à la famille. La scène où il pardonne au père pour l’amour des enfants et de la famille est extrêmement émouvante, car il renonce à la fois au père et à son amour !! Cette partie de l’histoire, donne une grande profondeur au drama, par son approche des problèmes de la filiation, de la famille. Les liens du sang ont-ils plus de valeur que les liens du cœur ?
J’avais bien plus envie de voir le « père » et le « fils » se retrouver et construire une nouvelle relation que de m’intéresser à l’histoire d’amour, assez banale, en fait, une fois la relation frère/sœur évacuée.

Les réflexions des filles de la famille sur le mariage sont intéressantes, surtout l’aînée qui ne veut pas en entendre parler et fait preuve d’une belle maturité en étant consciente que le mariage ne lui convient pas ! Elle se connaît parfaitement et sait qu’elle est ambitieuse et égoïste, et ce qui change de la tradition dramaesque c’est que les parents ne bassinent pas leurs enfants (largement trentenaires pour les 3 premiers) pour se marier !
Même le couple improbable de la belle-famille apporte une réflexion intéressante sur la relation d’un couple dans le mariage !
La mention du harcèlement scolaire de la 3è fille amène un sujet qui semble vraiment revenir très régulièrement dans les dramas, l’intérêt ici, c’est que son bourreau se retrouve entrer dans sa famille, on la déteste, on finit par la connaître et par comprendre que c’était son propre malheur qui la rendait odieuse…
Et la fin, dans une explosion de bons sentiments, de joie et de gaîté m’a énormément plu, moi qui, en général, déteste ce genre de « prolongations » sentimentalo-lacrymales !! Mais pas cette fois ! Il m’a semblé que les acteurs avaient créé des liens d’amitiés (52 épisodes, remarquez, ça fait une bonne année ! ) et qu’ils ont pris un vrai plaisir à tourner cette scène de mariage !

Bon, je m’arrête là, j’espère que je vous aurai donné envie !



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Completed
The Master's Sun
1 people found this review helpful
Jan 17, 2022
17 of 17 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 9.5
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 6.5
This review may contain spoilers

Voir les fantômes n'est pas drôles mais peut déboucher sur une belle rencontre !

Mes commentaires au fil du drama :

1 - Je viens de voir le 2 et 3 de Master's sun et ça me plaît beaucoup plus ! Je sais bien que les dramas coréens, faut leur donner leur chance au moins jusqu'à l'épisode 5 ...  et je n'oublie pas que j'avais abandonné Chuno après l'épisode 1 pendant des mois, pour ensuite le dévorer et le placer définitivement dans mon top 5 !!!    Gong Yoo Jin, que j'aime beaucoup par ailleurs, en fait quand même un peu beaucoup question minauderies et manières, et ça me gave un peu (j'ai peu de patience avec ces dames ...  ) par contre, So Ji Sub, si je vous le laisse volontiers question swoon, me rappelle un peu Mr Playmobil ( Cha Seung Won et croyez bien que c'est un compliment  ) dans son personnage de mec détestable et dont on sait depuis la première minute comment il va basculer ...   Il a une belle présence et il arrive très bien à faire passer un personnage assez cliché quand même ! Et les fantômes, ça ne fait pas peur, on voit très bien que ce sont des acteurs maquillés ...  

2 - Je continue "master's sun", qui me plaît vraiment beaucoup parce que c'est pas mal barré et vraiment drôle !!! Même si je ne swoone toujours pas sur l'immonde coiffure de So Ji Sub, ses pantalons trop courts et ses pieds nus dans les chaussures bicolores, sa veste rose et son pantalon bleu ciel (mais QUIIIIII crée la mode en Corée ???    ) bref, je l'apprécie quand même beaucoup comme acteur, et c'est l'essentiel, non ???   Le couple qu'il forme avec Gong Yo Jin fonctionne à merveille et heureusement qu'il y a les fantômes, ce qui nous évite la sempiternelle romance mec riche imbuvable/fille pauvre sympa, en tout cas ça la pimente bien et surtout c'est fort drôle ! La nuit que ce pauvre garçon passe a voir défiler les différents personnages qui "possèdent" la fille vaut son pesant de cacahuètes !!!    L'épisode avec le petit garçon et la poupée était fort émouvant, et heureusement que la scène en prison redonne un sourire bienvenu !

3 - J'en suis au 7, j'espère que ça va continuer comme ça, mais ... c'est la Corée, n'est-ce pas, donc méfiance ...     

4 - Après deux épisodes de master'sun et je suis un peu déçue, le coup de la fiancée qui débarque, depuis HYD, on nous l'a quand même refait souvent et en plus là ça vient comme un cheveu sur la soupe, et quand même se faire l'aller-retour Incheon/Seoul le temps de chasser le fantôme, c'est un peu gros !!
Mais dans l'ensemble c'est plutôt pas mal ...   

5 - Je continue avec plaisir "the master's sun" dont j'aime beaucoup les aspects humoristiques
(voir le CEO assis su un banc parlant à un supposé fantôme qu'il ne voit pas par couvercle de poubelle interposé est tout à fait réjouissant !!)     
D'ailleurs j'aime beaucoup son personnage, assez classique mais bien ficelé quand même. Par contre j'aimerais que Gong Yoo Jin arrête de se mordiller les doigts et de se repousser les cheveux (sans vraiment les repousser, d'ailleurs) parce que c'est devenu si répétitif que ça agace !! et surtout ça sonne faux ... dommage ...   
La fiancée n'était qu'un prétexte pour faire un cliffhanger de fin d'épisode et elle a disparu aussi vite qu'apparue (je crois qu'elle jouait dans SKKS, de même que le CEO dont le père s'habille en femme jouait le traître dans Chuno …)
J'adore reconnaître des acteurs ... quand je ne me trompe pas !!  

6 - Il me reste 4 épisodes à voir pour finir Master's sun, et bien que l'intérêt ne faiblisse pas (encore ...   ) j'ai moyennement apprécié l'arrivée de la jumelle, et de l'amnésie, on se croirait tout à fait dans le dernier épisode HYD, manque plus que la tempête de neige !!!    
Mais ce que je me suis gondolée devant les trois mecs chantant une comptine sur les trois ours à un fantôme de gamin qu'ils ne voient pas !!! Scène excellente !!!      

7 - Je suis à la fin du 15 de Master's sun, normalement ça devrait finir là, ce serait une fin logique, mais il y a encore 2 épisodes, je me demande bien ce qu'ils (elles ??  ) ont bien pu inventer pour forcer le happy ending !!!   


Conclusion :
J'ai fini "Master's sun" et à part un ramollissement sur le 15 et le 16 (je pars, tu restes, tu pars, je reste   ) c'est quand même un drama qui m'a beaucoup plu.  
L'histoire des fantômes rend l'intrigue, au départ fort banale, bien plus intéressante et originale et surtout cela ne se prend jamais au sérieux, malgré quelques moments d'émotion touchants. De plus j'ai retrouvé avec bonheur le héros de reply 97, que je trouve toujours aussi chou et So Ji Sub est vraiment excellent dans son rôle de protecteur malgré lui.
Le voir discuter avec une poubelle est un grand moment !!
Il y a nombre de trouvailles humoristiques qui font passer la traditionnelle intrigue amoureuse, sans parler du "petit soleil" essayant en vain de séduire le garde du corps, ce qui donne là aussi des dialogues très drôles.
C'est le drama parfait pour passer un bon moment de détente !!
par contre énorme bémol : la chansooooonnn !!!!!    qui revient sans arrêt, avec en plus les paroles dessous pour qu'on n'en perde rien !!! ... mais ça, c'est le prix à payer avec les dramas coréens !  

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Completed
Mad Dog
1 people found this review helpful
Jan 17, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 5.5
Rewatch Value 5.5

Le crash d'un avion détruit bien des vies, et entre autres celles des personnages du drama.

Ce que j’en ai pensé :

J’en ai pensé beaucoup de bien, car ce drama réunit ce que j’aime vraiment : de beaux personnages charismatiques, une enquête tout à fait passionnante et par dessus tout ce qui me met en joie : la bromance !! Et ici on en a une de première classe !
Il y a aussi une belle amitié entre les membres du groupes, qui ont une confiance sans faille en Kang Woo.

L’histoire en elle-même est archi classique, on sait clairement où sont les méchants et qu’ils vont certainement payer la facture à un moment ou un autre, (le plus logique serait que ce soit la fin !) Mais les enchaînements d’évènements sont très bien agencés, le suspens est toujours maintenu (malgré un petit ralentissement ver les 13/14 mais pas au point qu’on veuille accélérer ! ) et tenu jusqu’au bout ! Les personnages sont bien campés, certains mauvais depuis le début, (et quels mauvais, de plus en plus mauvais, on va dire !) d’autres vont se poser des questions et hésiter, d’autres franchiront par amitié des barrières qu’ils n’auraient jamais osé sauter…
Les dialogues sont bien écrit, particulièrement les échanges piquants entre Min Jun et Ha Ri, ou Kang Woo et Min Jun, mais par dessus tout l’intérêt est maintenu par l’excellence de l’interprétation !! Je n’ai vu Yoo Ji Tae que dans Healer, où déjà il avait un peu ce personnage protecteur, et ici il est excellent, dans la douleur extrême, dans l’émotion, ou dans la ténacité du chien enragé qui ne lâche pas sa proie ! Le duo avec Woo Do Whan fonctionne à la perfection. Woo Do Whan incarne avec talent un personnage ambigu, plutôt cynique et sans trop de scrupules cachant un cœur profondément blessé et un remord constant. Chacun des deux hommes va donner à l’autre le moyen et l’occasion de sortir de la spirale du regret et de se rouvrir à la vie. Il y a deux personnages féminins, chacun bien en place aussi, Ryu Hwa Yung est l’agent qui n’a peur de rien, qui maîtrise sa vie et son passé, et elle ne s’en laisse pas compter par le beau Min Jun ! L’autre femme, Hong Soo Hyun donne une belle crédibilité à une personne tiraillée un moment entre deux positions puis découvrant peu à peu sa vraie nature.
Alors oui, il y a une petite romance, petite mais plutôt jolie, qui ajoute une fleur au bouquet d’humanités que forme cette équipe disparate qui a su créer entre ses membres un fort sentiment d’appartenance à une sorte de famille de substitution.


Au total, c’est un drama qui laisse le sentiment chaleureux de l’amitié, triomphant du malheur et du désespoir. Moi qui déteste l’idée même d’une seconde saison pour les dramas, je retrouverais à l’occasion avec plaisir cette fine équipe de chasseurs d’escrocs parce que j’ai eu de la peine à les quitter !

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Completed
The Man from the Sea
1 people found this review helpful
Jan 16, 2022
Completed 0
Overall 8.5
Story 9.0
Acting/Cast 8.5
Music 5.5
Rewatch Value 3.5

Vint à passer un bel et sombre inconnu...

J’ai aimé ce film, son incertitude, sa beauté plastique, la jonction délicate entre le fantastique (léger, à peine perceptible) et la réalité (le souvenir indélébile du tsunami et la façon éternelle dont l’adolescence découvre l’amour…) Le film se passe en Indonésie, on y parle donc la langue locale, l’anglais ou le japonais et déjà la fluidité de ce mélange de langue est un premier aspect de la fluidité du récit. Un homme est découvert inanimé sur une plage… on le pense japonais… Il ne parle pas… il a des pouvoirs étranges… Sont-ils bons , on peut le croire, sont-ils mauvais? Sans doute, mais c’est surtout que le Bon et le Méchant de nos habitudes ne lui vont pas du tout, il agit d’après sa propre règle que personne ne connaît. Il pourrait ranimer une fleur ou tuer quelqu'un… Certains critiques y ont vu la figuration d’une entité de la Nature qui agit sur l’Humain sans aucune empathie ou sentiment (on revient aux tsunami indonésien ou japonais…) je trouve cette définition forcée, c'est seulement quelque chose d'étrange qui arrive ...
Ce film laisse dans l’interrogation, et cependant sans la frustration de l’incompréhension.

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Completed
Kazoku no Katachi
1 people found this review helpful
Jan 15, 2022
10 of 10 episodes seen
Completed 2
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 2.5
Rewatch Value 3.5

Famille je vous hais, comme disait Gide !

Alors j'ai adoré ce drama, parce que j'adore les dramas "tranche de vie".
Bien sûr, les deux égoïstes antipathiques du début, vont peu à peu se "déboutonner", on saura pourquoi ils ont fait ces choix de vie, et bon gré mal gré ils vont réapprendre à se frotter aux autres.
Le père de Daisuke et son sans-gêne donne lieu à des scènes cocasses, et à travers les accrochages avec son fils, on en apprend toujours plus sur ce dernier.
L'évolution des personnages, les liens qui se créent, les frontières qui s'ouvrent, les barrières qui tombent, petit à petit on est pris dans l'atmosphère chaleureuse et en même temps très réaliste du drama.
Les acteurs sont tout très bons, et particulièrement les quatre principaux protagonistes. Shingo Katori n'est pas du tout la "crevette traditionnelle" et il assume parfaitement l'originalité du personnage, Ueno Juri, eh bien on sait déjà qu'elle réussit tout ce qu'elle entreprend !
Maintenant que j'ai vu la fin, je dirais qu'elle n'est ni mauvaise ni ratée, mais que j'aurais pu m'en dispenser. En quelque sorte elle enfonce le clou, ne nous apprend rien et j'aurais bien préféré rester sur la fin de l'épisode 9, tellement fine et intelligente dans la description délicate du chemin parcouru par Daisuke et Hanako.
Enfin c'est aussi un drama d'adultes, qui travaillent (leurs boulots existent vraiment, ce n'est pas qu'un décor). Par contre, la musique et la chanson : non !! je pensais que les Japonais n'avaient pas de chanson, ben ils en ont, hélas !!




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