Details

  • Last Online: 4 days ago
  • Gender: Male
  • Location: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Roles:
  • Join Date: August 15, 2020
Completed
Red
2 people found this review helpful
Jan 19, 2022
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 8.0

Mother, ou pas ...

Tsumabuki Satoshi acteur reconnu et populaire auprès de la gent féminine, et on peut le comprendre, vu son physique, a eu ses dernières semaines deux de ses films à l'affiche en même temps en France. Mais dans un registre assez différent puisque the Asadas est plutôt orienté comédie… pleine de sensibilité, quand même, alors que Red, sortie chez nous sous le nom tordu de The Housewife (au cas où on n'aurait pas compris) vous fera vivre une histoire d'amour passionnée, mais impossible, et cela, pour différentes raisons que vous découvrirez tout au long d'une mise en scène de haute volé qui laisse planer le mystère jusqu'à la dernière minute de ses 2 h 30.

À commencer par ce Road Trip entre les deux protagonistes à travers une tempête de neige, qui servira de fil conducteur à une histoire qui pourrait être simplement qualifiée de coucherie si on restait sur certains moments assez chauds. Passons rapidement sur ses scènes qui tout en voulant être subjectives, n'en sont pas moins trop longue pour envisager de voir ce film en famille, pour nous concentrer, si on y arrive encore, sur le sujet principal de cette œuvre. Cela tombe bien, c'est justement la place de la famille dans les relations amoureuses qui est questionnée ici, ou peut-être la place des relations amoureuses dans la famille selon l'avancé de l'histoire. Et cela à travers l'évolution d'une jeune "Mère au foyer" en la personne de l'excellente actrice Kaho. Autant je n'avais pas fait attention à elle dans de mignons dramas comme Coffee ga ikaga deshou ka, autant elle donne tout son potentiel dans les salles de cinéma et dans cet œuvre en particulier. Ses sentiments sont justes, retombant follement amoureuse à la vu de son ancien amant, se rappelant sa vie active, avant de se marier et d'avoir un enfant trop jeune, certainement.

Cette traversée, que l'on suppose du pays et sous cette tempête très anxiogène, nous fait penser à une fuite, mais une fuite de quoi. L'histoire se déroule, entrecoupée de ses scènes qui ne semblent pourtant pas être liées, ce qui donne inévitablement envie de connaitre le dénouement, qui je vous rassure aura bien lieu. Pas de fin ouverte, si vous savez interpréter les signes, évidement, mais une confrontation à une réalité brute qui ne peut pas décevoir. La vie n'est pas simple pour les femmes, comme le rappel un dialogue du film, mais elle ne l'est pas non plus pour leur entourage. Et cette vision de la réalisatrice est salutaire, loin d'un Anoko l'Aristo. Mishima Yukiko qui signe aussi le scénario, livre ici une œuvre réfléchit sans manichéisme. Une histoire ou personne ne sortira indemne. Des choix qui influenceront tout le reste d'une vie doivent être faits et on se sent vraiment embarqué dans les questionnements de notre héroïne. Certain diront que ses choix peuvent être les mauvais, mais qui sommes-nous pour juger ? Seule l'omniprésence d'alléluia par Jeff Buckley devrait vous irriter, et c'est peut-être le seul choix discutable, vu sa connotation.

Au fur et à mesure que l'histoire avance, vous les comprendrez et peut être même que vous les approuverez. Mais réfléchissez bien, une fois engager sur cette route sinueuse de montagne la tempête est telle qu'il n'y a pas de retour possible.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
The Asadas!
2 people found this review helpful
Jan 17, 2022
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 8.0
Rewatch Value 8.5

The Asaddams family

La famille, concept de plus en plus flou dans nos sociétés modernes, mais qui semble avoir tellement repris d'importance après 2 ans de restrictions de vie sociale. Fonder une famille, dernière aventure moderne, et pour ceux justement, qui préfèrent partir à l'aventure, garder des liens et prendre soin des siens est un véritable dilemme surtout quand on a été choyé par celle-ci, que c'est elle qui nous a forgé, soutenu, nourri jusqu'à la fin de nos études. C'est celui de Ninomiya Kazunari, connu pour être un des 5 membres du boys band Arashii, mais qui, à 38 ans est avant tout un acteur apprécié et reconnu au Japon. Sa gueule d'ange lui permet d'être l'antihéros de cette biographie, commençant à l'adolescence jusqu'aux funérailles de son père. Ce sont précisément les premières secondes du film qui introduise cette introspection, faite avec son grand frère. Cela nous permet de s'imprégner de l'ambiance de cette famille Asada, décrite comme atypique, mais qui finalement ressemble à la majorité des familles de la planète.

Cette œuvre est avant tout un hymne à ce noyau sociétal qu'est la famille, à l'amour porté par les siens sur les autres. Parents sur enfants, copine d'enfance sur copain, grand frère sur petit frère, et cela, même s'il dit le contraire. La place du petit dernier dans une famille semble toujours être particulière et avoir trois modèles à la maison semble être compliqué, pour se forger une personnalité. Entre la mère ayant réalisé son rêve d'être infirmière en chef, le père homme au foyer et le grand frère donneur de leçons, Ninomiya Kazunari se cherche, donc, dans une grande partie du film. Mais clairement l'hommage aux parents est aussi omniprésent et le réalisateur Nakano Ryota, qu'il faudra suivre à l'avenir, touche à chaque fois notre cœur.

En choisissant comme thème la photographie et en nous projetant dans la réalité de ses 20 dernières années, cette œuvre accentue encore la nostalgie et les souvenirs, même pour des occidentaux. Elle rappelle à quelle point l'image est important e dans la culture japonaise. Les kanjis, les mangas, la contemplation de la nature ou la photographie donc, font partie de l'âme de cette nation qui aime à se remémorer les émotions par l'image. Nakano Ryota aime l'image, pour un réalisateur cela va de soi. Mais il arrive à nous transmettre cet amour de la photographie dans ce film touchant drôle et qui prend une autre dimension à la mi-parcours. Après nous avoir fait rire durant une bonne partie du film (pas aux éclats non plus, car le héros reste irritant par sa nonchalance), il nous transporte dans un tout autre univers d'émotions et les acteurs introduit à ce moment-là, comme les situations en sont pour beaucoup. Une agréable surprise de voir, Masaki suda, toujours dans la retenue ou Watanabe Makiko dans l'énergie communicative. Ses nouveaux compagnons de jeux vont le transformer et transformer le film. Comme si Ninomiya Kazunari devenait enfin adulte et trouvait un sens à sa vie.

Les acteurs sont tous très bons et quelle joie de revoir Tsumabuki Satoshi, le vétérinaire parfait de Kiken na Venus en grand frère un peu jaloux. L'académie de cinéma japonaise ne s'est pas trompée puisqu'elle a récompensé une nouvelle fois Kuroki Haru, qui pourtant a un rôle très secondaire. Étrange, j'aurais plutôt vu un des deux frères ou même les parents avoir ce genre de récompenses. Mais l'actrice de "Dans un jardin que l'on dirait éternel" joue tellement bien les amoureuses transies, mais patientes, qu'on adhère.

Les valeurs transmises par une famille aimante n'ont pas de prix et c'est dans cette micro société qu'on fait germer les graines qui donneront les champs qui nourriront le monde d'amour. C'est ce que ce film retranscrit à merveille par ses deux parties parfaitement liées. Si tu prends soin de ta famille, tu soignes le monde.

Read More

Was this review helpful to you?
Ongoing 3/5
Iribito
6 people found this review helpful
Dec 15, 2021
3 of 5 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 8.5
Rewatch Value 9.0

Nature mortifère


Takahata Mitsuki a le pouvoir d'éveiller ma curiosité par sa simple présence dans un drama. Rôles choisis avec soin, elle sait mettre à chaque fois une touche de folie et une grande part d'émotion dans ceux-ci, nous mettant autant le sourire aux lèvres que la larme à l'œil. Trop longtemps cantonnée aux jeunes candides aussi bien étudiante surprotégée, inexpérimentée dans la police, la médecine de campagne ou l'architecture, sa maladresse et sa fragilité l'ont rendu éminemment sympathique pour ceux qui ont un cœur et énervante pour tous les autres. Mais à maintenant 30 ans, des rôles de femmes déterminées, dans une vie active et un peu moins rose bonbon, manquaient à sa palette de couleurs. Et même, si l'ombre des couleurs de l'arc-en-ciel glisse sur ce drama portant sur l'art pictural et sa passion pour celle-ci, c'est bien des tons sombres voir noirs qui vont déborder de la toile que représente ce thriller plein de promesses.

Promesses, déjà, par la présence de vieux briscards comme les excellents Makita Sports, Moriguchi Yoko et surtout Matsushige Yutaka qui va montrer son côté le plus sombre malgré un sourire de façade. Un roman noir va se peindre devant vous avec une mise en scène digne des meilleurs primes de WOWOW pour ne pas dire film de cinéma. Même si la construction donne au début un air un peu fouillis, voir impressionniste vu d'un peu trop près, avec un patchwork de scènes entre Kyoto et Tokyo, passé et présent, les pièces s'assemblent au fur et à mesure du premier épisode, prenne du sens comme lorsque l'on s'éloigne de la peinture pour en apprécier l'ensemble pour finalement tisser des relations, on ne peut plus claires entre les personnages. Des relations toxiques, dans une famille dont les acteurs principaux se sont mariés, peut être pas pour les bonnes raisons. Ce plaçant dans le milieu très huppé des galeries ou des musées d'arts de Ginza, le thème est peu exploité, mais peut être vite écœurant vu les millions brassés et l'argent roi qui débordent de chaque scène à Tokyo.

Heureusement les œuvres sont bucoliques, les paysages de Kyoto, en particulier, ses riches maisons traditionnelles où l'intérieur est sublimé par une direction artistique qui touche au chef-d'œuvre pictural, raisonnent avec cette nature et cette simplicité. Mais le contraste en est que plus fort avec les personnalités noires des protagonistes et ce cadrage assumé d'un Tokyo froid et déshumanisé.

Tout le contraire de Sumire, actrice trop peu présente à la TV, rayonnante et mystérieuse par son côté enfantin qu'elle dégage et qui est l'autre bonne surprise de cette série en 5 épisodes. J'attendais, le retour de celle-ci, dans un rôle fort comme dans Aku no Hadou, je ne suis pas déçu. Troublante par son jeu et surtout son physique. Son regard est une plongée dans l'innocence et la pureté que dépeint ses tableaux. Ce halo de lumière dans ces pièces sombres aux couleurs sépias, font magnifiquement écho à ses œuvres dépeignant une nature originelle accrochées à des murs froids grisâtre.

Une esthétique renforcée à chaque épisode dans l'habitat, dans les jardins et dans les activités traditionnelles comme la calligraphie qui se retrouve magnifiquement mise en avant dès l'épisode 2. Ne parlons pas des costumes ou du langage honorifique présent dans chaque ligne de dialogue. Les mots accompagnent comme une douce musique les images, souvent en plans fixes rappelant la contemplation attentive d'œuvres picturales.

C'est en général, une attention particulière a été apporté aux sons. Si la musique est classique dans sa simplicité et dans son côté glaçant, les sons environnementaux ont vraiment une grande importance et apportent une deuxième couche à une ambiance déjà particulièrement étouffante.

Étouffant, onirique et surréaliste à la fois, c'est vraiment la force de ce drama d'exception au-delà de tout jugement esthétique ou scénaristique. Un coup de maitre qui doit influencer une génération de disciples dans le milieu très fermé des amateurs de séries TV.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
Giver Taker
3 people found this review helpful
Apr 27, 2023
5 of 5 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

Les méfaits de la 'Discipline Positive'

Le film Damien a profondément marqué l'imaginaire collectif. Régulièrement, des enfants maléfiques réapparaissent dans les productions nippones. C'est si prégnant dans la culture urbaine que la baisse de la natalité pourrait être expliquée par toutes ses histoires effrayantes de charmants bambins habités par le mal. En général, les histoires sont bien plus fines qu'une simple guerre du bien contre le mal, mais parfois et c'est le cas de l'adaptation en Drama du manga Life 2: Giver/Taker, le manichéisme se suffit à lui-même.

Dans la lignée du format 5 épisodes, 50 min, un drame urbain et ambiance noir, Giver or Taker est un thriller qui n'a rien d'original pour WOWOW Prime, si ce n'est ce changement radical de voie professionnel de notre héroïne. Instit dans les premières minutes, elle devient enquêtrice dans la police judiciaire pour le reste de la série. Elle sera marquée profondément par l'assassinat de sa fille de 6 ans, par l'un de ses camarades à la gueule d'ange. En détention durant 10 ans, l'histoire commence à sa libération. Si Nakatani Miki a su garder la peau-lice depuis Ring, c'est Kikuchi Fuma qui est censé resplendir de jeunesse. Le leader de SexyZone n'aura de toute façon aucun problème pour faire succomber la fan, mais peinera à convaincre par un surjeu mi-ange mi-démon. Certes, il n'y peut pas grand-chose. Ce n'est pas lui qui choisi les angles de caméra. Mais ce rictus de plaisir caché par ses cheveux devient tout aussi vite énervant que flippant. En même temps, je sors à peine de Daibyouin Senkyou où son côté démoniaque nous forçait à rire, malgré lui. Là, malheureusement, le plaisir malsain qu'il est censé transmettre, fait faux, tant il est mis en valeur à l'image. On préfèrera Furukawa Yuki (Suishou no Kodou) en Serial Killer torturé et plaisant pour ses dames. Il s'en sort quand même pas si mal avec ses airs enfantins, contant de revoir son sensei de Nakatani Miki.

Portant le deuil sur son visage comme sur ses habits, durant toute la série, elle ne fait pas dans le pathos. Même si elle a la larme facile vu les circonstances, elle se reprend avant même d'avoir pris le temps de saisir un Kleenex. Vêtu de blanc pour l'un avec sa gueule d'ange et de noir pour l'autre, l'antagonisme bien-mal est exacerbé. Mais il se heurte au wokisme ambiant. La société bien pensante et même, nous croyons à la rédemption et la réinsertion de ce jeune qui ne savait pas ce qu'il faisait. Nakatani Miki, elle, est persuadée des conséquences dramatiques de la libération de Kikuchi Fuma et pas seulement pour le monde de la musique. L'entêtement de ses supérieurs à ne pas l'écouter va vous énerver, tout en permettant de rallonger ce qui n'est qu'une simple histoire de vengeance(s). Mais pour qui ? Le manque de révélations va vous décevoir jusque dans le dernier épisode. Car, vous comme moi, êtes bien trop habitués à ce genre d'histoire et les Switch à répétition. Si bien que vous scrutez le moindre tique facial des seconds rôles, afin de trouver le retournement de situation qui va tout faire basculer.

Si l'attente peut être longue, reste tout de même une belle découverte des voies professionnelles. Je ne parle pas du métier de Jonny's, mais d'inspecteur, d'instituteur ou même de boulanger. Un espoir pour tous ceux qui cherchent leur voie et ont peur de se tromper. À tout âge et toutes circonstances, on peut repartir de 0 dans le métier qui nous plait. Au Japon tout du moins. Je propose le teaser de la série comme pub pour 'France Travail'. Certain, le chômage sera définitivement vaincu en France. Et les pouvoirs publics pourront enfin s'attaquer aux problèmes de justice des mineurs, de soins et de réinsertion. L'actualité nous rappelle tous les jours à quel point la société est démunie face à ses problèmes.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
Dr. White
2 people found this review helpful
Apr 15, 2022
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 8.0
Rewatch Value 8.0

La dame blanche

Dans les genres très codifiés des Dramas (Manga/Anime) on a parfois des crossovers inattendus, à des kilomètres d'un réalisme que nécessite une série médicale. Dr White est l'un d'eux. Adapté de romans relatant le mystère d'une (très) jeune médecin amnésique, découverte dans une forêt par un matin calme et lumineux. Alors qu'elle a oublié jusqu'à l'existence d'un distributeur automatique ou d'un smartphone, elle fait pourtant des diagnostics à la vitesse de l'éclair. Rien que par observation de la personne, en magnant le jargon médical mieux que le Vidal, si bien qu'on l'invite à exercer dès les premières minutes. Sans diplôme, vérification d'expérience ou même domicile fixe.

Un drama, par conséquent, qui aurait pu être ridicule, mais qui, grâce à des acteurs parfaits dans leur rôle, insufflent un réalisme inattendu. Et pourtant, leurs personnages sont comme souvent très caricaturaux. On croisera le beau médecin méprisant, le jeune interne sympa et surinvesti, le psy loser avec les femmes en général et la sienne en particulier. Sans oublier la jeune médecin cheffe qui doit faire ses preuves, vu quelle est la fille du directeur malade, bataillant contre le méchant chef de service de chirurgie, prêt à tout pour prendre la relève de son père. On a l'habitude de ce genre d'histoire qui veut que pour améliorer les soins de ce "petit" hôpital, on forme une équipe de personnes ne s'entendant pas. Rien d'original de ce côté, donc, et cependant, la présence des deux personnages principaux réussit à renouveler le genre.

Le journaliste médical, d'abord. Métier peu vu dans les dramas, même si on se demande quel est son rôle dans l'équipe d'analyse des cas médicaux. Le jeu de Emoto Tasuku est très intéressant, procurant de l'émotion au spectateur et s'interrogeant avec lui sur le personnage fort de la série, l'actrice Hamabe Minami. Valeur sûre pour un drama, depuis déjà de nombreuses années, alors qu'elle n'a que 21 ans ici. Minami Chan est une comédienne hors pair quand il s'agit de nous faire réfléchir, mais surtout de nous faire rire. Son joli minois cache en réalité un vrai réservoir à grimaces. Son regard, son sourire…, tout respire la perfection dans le jeu. Passant ainsi de professionnel de la médecine au regard intense, voir réprobateur envers ses collègues, à un enfant de huit ans, découvrant le monde qui l'entour.

On pense évidement à Good Doctor ou Doc, la série italienne pour la candeur ou l'amnésie. Mais ici, on est à un autre niveau. Celui de faire fi de tout réalisme scénaristique, médical ou même judiciaire, puisque la police rentre que très tardivement dans cette histoire de personne(s) disparue(s), dont les proches ne semblent pas plus s'inquiéter que ça. Et puis tant pis ! Ça fonctionne bien comme cela, même si la lourdeur de certaines scènes vues et revues dans le genre peut gâcher un peu le plaisir. Ce crossover Mystère/Médical est rafraîchissant et se regarde d'une traite.

Okazaki Sae ne joue pas de rôle médical, pour une fois, mais est très sympathique et rafraichissante en bonne copine. Alors que Takimoto Miori nous fait de la peine à peiner, justement, à faire ses preuves en tant que médecin chef et non plus fille à papa. Une sorte de rédemption après son rôle, très énervant, dans Shitteru Wife, qui la rend ici éminemment sympathique et humaine. C'est l'ambiance générale d'ailleurs, qui est vraiment enjouée et sympathique pour un mystery drama. Bien sûr, cela est dû à la présence de Minami Chan, mais également à tous ses seconds rôles habitués des situations grotesques qui les rendent précisément crédibles. Minami Chan insuffle de la joie de vivre à toute l'équipe et à nous même, confirmant son statu d'actrice majeur des comédies japonaises.

On termine sur la note musicale qui va bien, avec un Opening/Ending d'Ado. Histoire d'attirer l'oreille les éventuels jeunes restés scotchés aux vidéos TikTok alors que la série commence. De les ramener dès les premières mesures devant ce grand écran qui propose une Comédie qui vous fera réfléchir ou un Mystery Drama qui vous fera rire, c'est au choix. Finalement, au bout de quelques minutes, vous ne saurez plus ce que vous regardez, ... où vous vous trouvez et qui vous êtes. Comme perdu au milieu de cette forêt à regarder dans le vide.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
Watashi Danna o Shea Shiteta
2 people found this review helpful
Nov 1, 2020
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 7.0

Drôles de D(r)ames

Avec une affiche aguicheuse et un pitch pour le moins racoleur, on hésite avant de pousser la porte de ce drama. Dans la tête de beaucoup de mâles japonais, le rôle de la femme étant encore trop souvent celui de rester à la maison et de s'occuper bien sagement des enfants pour accueillir avec un grand sourire son mari, le soir venu. Quand on nous dit que 3 d'entre elles vivent avec le même homme sans le savoir, sont amoureuse follement de lui, même après avoir découvert la vérité et chercheront par tous les moyens à récupérer la récompense destinée à celle qu'il aimait le plus, je dis danger, écœurement sexiste, passe ton chemin. Eh bien non ! Avec subtilité (ou pas) les scénaristes arrivent à nous faire rapidement changer de point de vue sur les nombreux stéréotypes féminins de la série. Et des stéréotypes, ça il y en aura : working girl, sportive, femme flic, maman poule, etc ... Mais loin d'être des succubes assoiffée d'argent, elles montrent leurs failles et on ne peut s'empêcher d'avoir de l'empathie pour elles. Cela est dû à une très bonne écriture et un jeu d'acteur parfait. Même si les méchants sont vraiment très, trop, méchants. Koike Eiko est merveilleuse et tient la palme des expression de visage empathique. Elle rattrape amplement son rôle catastrophique dans "Gourmet Detective". Mention spéciale aux enfants et carton rouge à Natsuki Mari qui tient le foyer pour mères célibataires comme une gouvernante d'un manoir du 19e siècle. On n'y croit pas une seconde, surtout qu'elle prend rapidement la posture trop usée des maitres de cérémonie des séries d'enquêtes à la japonaise (mais si..., celles ou détective Conan détaille ou pose les questions à la fin, par exemple)Car c'est bien une série policière, empreint de mystères et de secrets à laquelle on a affaire. Beaucoup plus morale, même pour nous occidentaux qu'il n'y parait au premier abord. On dénoue les ficelles avec les héroïnes, avec parfois un peu d'humour, pas mal de stress mais toujours beaucoup d'émotion. Des longueurs malheureusement, avec les derniers épisodes et une fin qui ne satisfera pas tout le monde, mais un sujet traité de manière assez original et avec la finesse qu'on pouvait attendre des Japonais, surtout que les mères célibataires est un vrai sujet de société là-bas et je crois que cette série participe grandement à mettre en lumière de manière positive ce problème. D'ailleurs j'encourage les hommes à regarder attentivement la série, un hymne à la femme, la parentalité, la vie ...

Read More

Was this review helpful to you?
Dropped 6/10
Fermat no Ryori
5 people found this review helpful
Dec 17, 2023
6 of 10 episodes seen
Dropped 5
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 8.5
Rewatch Value 7.0

Équations indigestes

Le pitch de cette énième adaptation épique d'un manga culinaire, vous met l'eau à la bouche tout en vous laissant sur votre faim. Un peu comme cette cuisine française qu'affectionne tant Takahasi Fumiya. Excellent acteur, festin pour les yeux par sa bogossitute, mais qui sait aussi vous régaler les papilles 'in reel life' sur les réseaux sociaux. Au menu de ces 10 épisodes culinaires, des maths, un restaurant gastronomique à faire tourner, des maths, des 'oishii' exagérés pour des pâtes au ketchup, des maths, d'excellents acteurs qui jouent mal et enfin des maths. Attention donc à l'indigestion.

En vrai, ce ne sont pas les maths qui risquent de vous donner des lourdeurs. Celles-ci ne sont qu'un prétexte cosmétique avec des chiffres qui s'envolent et de belles équations qui apparaissent en 3D CGI. Mais je cherche encore après plusieurs épisodes le rapport maths/cuisine dans cette série. Car on est plus dans la chimie de la cuisine moléculaire adaptée aux Pastas à la Napolitan qu'aux équations différentielles. Surveiller les températures des… Couverts, ou de l'eau qui bout, est loin du théorème de Fermat. On a beau nous montrer des chiffres virevoltants autour de notre héros, même dans le Numbers des années 2000, y avait plus de maths par épisode. Le petit génie remplit, en flashback, des sudokus et colorie des quadrillages au collège, ce qui reste léger pour oser citer Fermat dans le titre. Si les japonais vouent un culte à notre Pierrot national, dans beaucoup de mangas Nozonozo, la cuisine française en est pas moins sublimée dans ce média. Notre grand chef en devenir sera donc initié à la magie de celle-ci, après avoir laissé tomber celle des carrés magiques. Entouré de son mentor, le trop beau Shison Jun, qui surjoue son rôle de protecteur/mentor et d'une Koshiba Fuka
qui surjoue, elle, son rôle de rival vénère. Quelques déceptions, donc, pour ces acteurs qui généralement sont empreints de dérision sur eux-mêmes. D'ailleurs toute la série se prend trop au sérieux comme ces restaurants guindés où la Haute Société se retrouve en extase devant trois petits poids et 10 serveurs autour d'eux. Tout ce que je déteste dans la cuisine est dans ce Drama. Dommage, j'adore les maths et pour cause, je les enseigne..., mais la cuisine gâche tout.

Read More

Was this review helpful to you?
Ongoing 4/8
Coffee Ikaga Deshou
6 people found this review helpful
May 2, 2021
4 of 8 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 8.5
Rewatch Value 8.5

Pause café

J'aime le café ! Alors un drama adapté d'un manga sur ce thème principal ne pouvait que me faire titiller les narines. En rôle principal Nakamura Tomoya, au sourire ravageur et toujours aussi fin gourmet. On peut dire que les producteurs ont mis le paquet pour séduire la Working Girl trentenaire et célibataire. Et pour cause, tirée d'un Josei Manga, genre encore peu connu en France, cette histoire est destinée en particulier à la gent féminine urbaine de cette tranche d'âge, fortement célibataire et indépendante. Le premier épisode ne trompe pas. Nakamura Tomoya s'installe avec son minuscule Foodtruck sur le parvis des grands bureaux de Tokyo ou Yokohama accueillant à l'heure de la pause les offices lady au caractère les plus divers.

Assez Cheap dans la production, on retrouve l'ambiance surannée de Gourmet détective et des clichés que les Japonais adorent tant envers la bouffe occidentale et tellement Rome -Antique. Ici, c'est le café, préparé avec lenteur et classe qui fera fantasmer les papilles du spectateur.

Chaque épisode est scindé en 2 histoires de 20 min accueillant de nouveaux protagonistes à chaque fois. Le fait d'être un ambulant favorisant ce scénario. En regardant le 1er épisode on peut donc imaginer vite se lasser de ce genre de non-événement. L'héroine, power-harassée par son patron, la trouvant désuète dans son travail de secrétaire, mais trouvant réconfort auprès de Nakamura, plus désuet que lui tu meurs. Mais plusieurs indices montrent que l'histoire peut prendre de la consistance rapidement. Même s'ils sont très mal distillé (un peu lourd, dirons-nous).

Beaucoup moins rose qu'il n'y paraît le monde de Nakamura devient bien sombre au fil des épisodes. Une véritable dark story nous faisant sortir totalement de la zone de confort ouateuse mise en place émerge au bout du 3e. Voilà pourquoi il ne faut pas se priver de gouter à ses délicieuses préparations sous prétexte d'un genre littéraire réservé aux secrétaires en mal d'évasion.

Un autre atout de la série, c'est son casting, qui ne met pas seulement en avant le plus beau sourire de la Tokyo TV, mais rassemble autour d'une bonne tasse de café la crème des acteurs de la télévision japonaise. J'en dévoile pas plus, mais quel bonheur de retrouver Adachi Rika ou Kanjiya Shihori rien que dans le premier épisode. Kaho par contre qui tient le rôle féminin phare manque un peu de prestance, mais elle peut encore prendre de la consistance au fil des épisodes. Une fois de plus la performance de Takito Kenichi vous enchantera ou vous agacera, à condition d'arriver à la reconnaître.

Voyager dans les rues de Tokyo grâce au van de notre Jacques Vabre est aussi un bonheur pour le petit français de province à qui marcher dans ses rues manque tellement. Une musique ultra répétitive de style reggae semble à tout moment vouloir rappelé d'où vient le café et pourra donc irriter. Mais elle ne vous sortira plus de ma tête au bout de deux épisodes, alors pourquoi bouder son plaisir.

Read More

Was this review helpful to you?
Ongoing 5/12
Mystery to Iunakare
10 people found this review helpful
Feb 8, 2022
5 of 12 episodes seen
Ongoing 2
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 8.0
Rewatch Value 9.0

L'étrange disparition de mon coiffeur

Un drama avec Masaki Suda en tête d'affiche est toujours un événement. Et quelle tête… pour cette affiche ! Car c'est avec ce gros plan outrancier sur les flyers promotionnels que les producteurs cherchent à attirer la (le) Fan. Non pas dans la mise en avant de son charme excessif, mais dans celle de son énième expérimentation capillaire. Et elle touche, ici, au crime au fer à friser. Véritable insulte à tous les quarantenaires dont je fais depuis longtemps parti et qui n'ont pas eu besoin d'un coiffeur depuis des siècles. Cet air hautain sera la marque de fabrique de Kunou Totono, le rôle d'étudiant en psychologie détaché de tout problème matériel et physique, mais obligé de résoudre malgré lui ceux de ses congénères. Une leçon d'acting qui rendra encore plus jaloux ceux qui trouve Suda Kun vraiment trop gâté par la nature. Beaux-drôle-sympa- talentueux acteur et chanteur à tube. On aimerait tellement qu'il ait une face cachée, qu'il soit arrêté par la police pour soupçon de meurtre, par exemple.

Eh bien, votre vœu est exaucé. Car c'est exactement ce qui lui arrive dans le 1er épisode de Mystery to Iunakare. Cette adaptation d'un manga de détective n'a à priori rien d'originale. La police japonaise débordée par son incompétence habituelle, fait appel à un jeune étudiant très renfrogné, mais surtout extrêmement "donneur de leçons". Son air pompeux et sa franchise seront son Skill, puisqu'il en faut un dans tout bon drama/Manga d'enquête. Et c'est là que la série devient intéressante. Le mépris, malgré lui, que peut insuffler notre héros à son interlocuteur amène des situations d'une drôlerie sans nom. Des répliques à mourir de rire se percutent avec des réflexions profondes en psychologie et sur la nature humaine. Les leçons en longs monologues donnent l'impression que notre héros s'écoute parler, mais il touche à chaque fois en plein cœur l'accusé, la victime ou le policier aux abois.

Masaki Suda à la classe avec ses frisettes et son écharpe à la Harry Potter. D'une voix calme, et d'un regard perçant il déblatère les pires horreurs sur la personne en face de lui. Mais il redevient un enfant de 5 ans, quand il brule de jalousie envers la coupe de cheveux d'un autre personnage aux cheveux raide. Ou qu'il est dérangé à chaque fois qu'il s'apprête à faire un Curry…, son seul passe-temps. Aucun autre acteur n'aurait pu aussi bien tenir le rôle. Si bien, qu'il devient difficile pour les seconds rôles de se mettre en avant. Pourtant, le choix du casting tient la route. Quelques vieux briscards plus connus, comme Endo Kenichi (Radiation House), Morishita Yoshiyuki ou Kohinata Fumiyo font des apparitions ou jouent un rôle majeur, mais la plupart des autres acteurs ne sont pas (encore) vraiment bankable. Et vous vous surprendrez à dire tient, il joue aussi dedans celui-là. On est néanmoins en face d'une grosse production. Mais Suda-Kun à dû partir avec la caisse.

Il a dû laisser peu de yen, car certains choix budgétaire sont étranges. Ces airs de musiques classiques appartenant au domaine publique, trop connues et utilisées à outrance qui fonctionnent toutefois, par exemple. Renforçant le côté pompeux de notre héros. Certes, il y aura d'autres thèmes et un ending de toute beauté par King Gnu, mais pas d'opening, même pas un générique. Il est vrai que le montage continue dans le bon marché. Ces noms de protagonistes sur fond noir (la personnalité est dans les Kanjis, je sais) à chaque fois que Totono commence son analyse psy, par exemple. Ses images de reportages ou de journaux, genre tuto 3DMaker, dont les Japonais raffoles. Mais tout renforce une ambiance académique et on apprend un tas de chose sur la psychologie humaine. Les seconds rôles viennent demander conseil et ils tombent en analyse malgré eux. Ils sont touchants ou drôles, mais cela se termine un peu trop souvent en torrents de larmes.


Le 4e mur est régulièrement brisé, avec un mépris des Dramas pour notre héros préféré. Ce moquant des situations convenues. Et pourtant, les situations se répètent. Comme dans ses mêmes dramas. Pouvant, par la même, devenir lourdes, vu en plus les ficelles, pardon les cordes pour les amener. Des lieux communs, comme le manoir, l'interrogatoire, la bombe à désamorcer et en même temps, beaucoup de maux de la société moderne sont abordés. Suicide, harcèlement, infertilité… On passe du coq à l'âne, mais bien écrit comme un livre de philosophie

Le découpage reste déroutant pour une série. Affaire résolue à la moitié de l'épisode et la suivante commence immédiatement, alors qu'il ne reste que 10 min. Du coup difficile de s'arrêter à la fin d'un épisode. On la suivra donc en binge watching. Marque d'une grande série, piloté par un acteur qui à coup sûr est destiné à une grande carrière internationale. À condition qu'il coupe cette tignasse…

Read More

Was this review helpful to you?
Ongoing 6/9
Destiny
3 people found this review helpful
May 19, 2024
6 of 9 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.5
Rewatch Value 7.5

C'est ton destin, Manu !

Ishihara Satomi s'est faite rare sur les écrans ces derniers temps, puisqu'elle n'y est plus apparue depuis 2021. C'est dire si on attendait son retour avec impatience. D'autant plus, que sa destinée est liée aux productions japonaises prévues à l'export, et cela, depuis son apparition remarquée dans le succès international qu'a été Shin Gozilla en 2016. En voilà donc une série qui réunit tous les ingrédients qui en feront un nouveau succès pour la plateforme Netflix. Un amour hatsukoi et impossible, contre l'avis de la famille et des amis, façon Roméo et Juliette, 10 ans après. Un trauma insurmontable, de la vengeance. Bref, on n'échappe pas à sa destinée, de revoir se dérouler inlassablement les mêmes scénarios devant ses yeux. C'est le fardeau des fans de dramas, mais bon sang que c'est bon.

Un dimanche à la campagne
Oie blanche, incarnation de la pureté, Satomi-san vous énervera dans les premiers épisodes, mais révèlera tout son potentiel de jeu vers la mi-série. C'est d'ailleurs après l'épisode 5 qu'elle trouve vraiment un intérêt scénaristique, même si on pouvait se douter du déroulement des évènements, c'est bien comme cela que l'on espérait que les choses allaient évoluer pour nous surprendre. Et c'est en ça que les dramas sont passionnants. En se limitant aux premiers épisodes, on ne voyait rien d'autre qu'une romance "10 après" déjà tellement vu et revu, surtout si on ne regarde que Netflix. De plus, sur cette plateforme, toute référence à la culture japonaise est souvent réduite au minimum ou exagérément cliché par son caractère international.

Des acteurs au top
Que ce soient Ando Masanobu, Yamoto Yuma ou Nakamura Toru qui sont abonnés toujours aux mêmes types de rôles, c'est-à-dire le gendre idéal trompé, le support du héros gaffeur ou le mec en costume impec, ils réalisent tous les trois des prestations tout en retenu. Et clairement, cela peut aider à enlever cette étiquette, injustifiée, qui colle aux dramas japonais. Celle du surjeu. Malheureusement, je n'en dirai pas autant de Ishihara san. Pour sa période universitaire, elle minaude à chaque scène et nous rappelle ses premiers dramas. Heureusement, c'est dans sa phase procureure qu'on la préfère et arrive à nous faire transmettre clairement ses émotions, ses doutes et sa peur. Mais c'est Miyazawa Emma qui me bluffe vraiment dans ce drama, car elle a un naturel dans son jeu qui donne vraiment cette touche de réalisme à l'histoire. Kamenashi Kazuya est un cas à part Car avec un très bon jeu, on arrive à la fois à le détester et à avoir de la compassion pour lui. Peu de dialogue, mais alors une présence à l'écran qui impressionne. Là aussi pas dans sa période université qu'il est le moins convaincant, car cela sonne encore assez faux.

En conclusion, accompagné d'une musique épique, d'une production léchée et de rebondissement sans temps mort, c'est certainement une de mes productions Netflix préféré, malgré le classicisme des propos. Présentée comme une romance sur la plateforme française, on est plus dans Roméo et Juliette que dans Premier Baisé. Soyez prévenu, il n'y aura pas de dépôt de plainte possible.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
Himitsu: The Top Secret
1 people found this review helpful
Apr 12, 2025
11 of 11 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 9.5
Music 9.5
Rewatch Value 9.0

Ne le dis à personne... mais c'est le meilleur

J’ai un secret. Le meilleur thriller de 2025, en termes d’originalité scénaristique et de mise en scène… ne date pas de 2025. Il ne date même pas d’il y a cinq ans, comme la science nous permet de remonter dans nos souvenirs. Il est même plus ancien que cette première adaptation en film de 2016, ou que ce spin-off et anime de 2012. Non, le premier volume de Himitsu: The Top Secret, en manga, a bien été écrit en 1999.
Ce mélange des genres improbable entre Boys Love (soft, mais affirmé) et des dystopies de plus en plus réelles comme Psycho-Pass, Brazzil ou Bienvenue à Gattaca, m’a laissé un souvenir ineffaçable grâce à ses qualités d’écriture et de réalisation.
À moins que ce cerveau ne me joue des tours en par trop d'hallucinations.

Explications :

Alors que je n’avais jamais entendu parler de l’anime, en ce mois de janvier 2025, seul le titre m’avait mis la puce à l’oreille. Un titre ronflant, avec un visuel, me faisant penser à un josei assuré. Un énième triangle amoureux avec un secret honteux en filigrane.
Je lance donc le premier épisode et là... je vais de surprise en surprise pendant les premières minutes. Et ce n’était que le début. Car épisode après épisode, mon cerveau allait être imprégné de scènes toutes plus intenses et pour certaines très violentes.

Des scènes sorties d'un cerveau tourmenté
Alors que les thrillers — et a fortiori ceux d’anticipation — deviennent de plus en plus fades au fil de la multiplication des plateformes de streaming et des chaines de TV, semblant écrits par une IA, tant les personnages, situations et retournements sont prévisibles, Himitsu nous saisit dès le premier épisode.
Par sa musique, sa mise en scène, le rictus des acteurs… on assiste à une déconstruction du genre. Les trahisons arrivent dès les premières minutes, les scènes intenses aussi. Et je vous conseille vivement de ne rien lire comme résumé sur la série pour profiter pleinement du scénario retors élaboré par l'autrice.
Pas de rictus suspects pendant des épisodes pour nous indiquer qu'un personnage est bon ou mauvais. Pas, ou peu, d’amours contrariés, ou de « je te tourne autour malgré ta préférence pour l’autre, mais je ne veux pas gâcher mon amitié avec toi ». On connait d'amblé les relations qui paraissent être un statu quo amoureux. De même pour les persos secondaires. On ne tourne pas autour du pot pendant cinq épisodes Qui est un salaud, qui a fait des choses horribles.
On assiste donc à l’exact opposé d'un secret bidon révélé au dernier épisode (Kujaku no Dansu, si tu me regardes).
Pas de premiers épisodes anecdotiques où les héros résolvent des enquêtes sans lien entre elles, dévoilant lentement leurs failles et leurs secrets.
Et c’est en cela que la série est géniale : elle ne vous prend pas pour un con. Elle est sans artifice, brutale et troublante de réalisme.
Alors même qu’elle est estampillée josei, voire boys love en manga, elle est clairement SF, dystopique, et d’une noirceur désespérante. Égale à tout ce qui a été fait de 1984 à Psycho-Pass pour anticiper le monde de demain qui ressemble toujours plus à celui d'aujourd'hui. Seule la lecture des pensées des morts semble encore impossible, mais pour combien de temps...

Les garde-fous vont bientôt céder, tant l’efficacité de résolution des enquêtes semble prouvée dans la série. Mais tout cela avec une intelligence rare, soulevant des interrogations philosophiques et éthiques. Sans compter les erreurs de jugement, les mauvaises interprétations des visions, la folie des personnes décédées... mais aussi celle de ceux qui travaillent dans la Section 9, à force de pénétrer l’inconscient, parfois criminel, de leurs sujets.

On assiste donc à une série à ne pas mettre entre toutes les mains.
Même si le caractère affectif est bien marqué, la relation entre ce trop jeune (en apparence) Maki-kun et les hommes de la série trouble autant qu’elle fascine — y compris pour un hétéro. Le manga, écrit de main de maître par l’autrice Reiko Shimizu, est aussi anxiogène que sentimental, et c’est cela sa force.

Alors bien sûr, on pourra regretter le trait forcé des deux (trois, vous comprendrez en regardant) personnages principaux masculins, voulant sans doute coller au plus près du genre littéraire.
Mais la galerie des personnages secondaires — de Kadowaki Mugi à Kunimura Jun, en passant par Takahashi Tsutomu — rend la série d’un réalisme troublant.
Évitant l’écueil d’une série essentiellement masculine à destination d'une minorité genrée ou non, grâce notamment aux enquêtes à résoudre, ce boys love est à mettre entre toutes les mains de plus de 18 ans.
Très violent et désespérant pour notre avenir, l’adolescent n’en sortira qu’avec des idées noires. Mais l’adulte, lui, saura apprécier enfin un thriller de SF brut, qui ne vous prend pas pour un gosse incapable d'utiliser son cerveau pour trouver lui-même les coupables.
Inutile donc de faire semblant de cacher un secret bidon pendant dix épisodes.
Non. On vous balance tout. Et faites-vous votre propre opinion sur les actes de nos anti-héros. Et pour cela, vous serez accompagné d’une musique aussi anxiogène qu’excellente. Bien sûr, l'ending et l'opening seront assurés par des Johnny's, on en attendait pas moins, vu le casting, mais s'intègrent parfaitement à l'ambiance.

Ne vous détrompez pas : peu d’effets spéciaux accompagneront votre ego trip.
Au contraire, tout est dans la retenue et le dystopisme, à commencer par cette technologie en ronce de noyer et acajou.
Mais bon sang… qu’est-ce que c’est bon de se concentrer sur l’essentiel dans un drama. Chaque épisode est une révélation, sur le monde qui nous entoure et vers où il va.
Bien sûr, il faudra peut-être regarder vingt minutes d’Alice-san Chi no Iroribata pour se remettre d’une heure de Himitsu: The Top Secret.
Mais vos neurones en ressortiront grandis.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
Futari Solo Camp
1 people found this review helpful
Mar 28, 2025
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.0
Acting/Cast 7.5
Music 7.0
Rewatch Value 10

Dummi Camp

Les concepts les plus fous naissent au Japon, et on peut dire que celui de Futari Solo Camp est extrême. Alors que le beau, mais sauvage trentenaire Morisaki Win nous promet des aventures de campeur solo dans les forêts chatoyantes de l'automne, le voilà embarqué dans une expérience de camping solo… à deux.

À deux, c'est toujours mieux, à deux
L'aventure humaine prend alors une tournure sentimentale. C'est en tout cas ce qu'on attend des dix épisodes mettant presque exclusivement en scène Morisaki Win et Honda Miyu. Ce qui passe dans un shōjo manga pourra rebuter ici, même si l'adaptation est aussi fidèle que l'a été Yuru Camp en drama. En réalité, cette histoire laisse peu de place aux sentiments. L'âge bien plus avancé du protagoniste par rapport à l'héroïne oriente plutôt leur relation vers une dynamique de mentorat ou de filiation, même si tout reste possible jusqu'au dernier épisode.

Le konbini en mode survie
Si on met de côté la romance, il faut bien dire que ce manga est avant tout informatif : Comment faire du camping solo pour les nuls. Le matériel et les magasins visibles sentent le sponsoring à plein nez, et on est clairement incité à utiliser des produits tout prêts, notamment pour la cuisine, plutôt que de fabriquer un arc et des flèches pour se nourrir. Ahhhh, la bouffe ! Le grand thème de ce manga. Comme dans Izakaya Isekai, Shinkansen, on retrouve cette grande tradition du n'importe quoi lorsqu'il s'agit de nourriture : la préparation, la cuisson et surtout la dégustation sont mises en scène avec des images évocatrices ou ultra-exagérées. Vous passerez donc un bon moment si vous appréciez le camping sauvage… mais proche d'un konbini et d’une rivière qui peut déborder à tout moment (on est au Japon, n’oublions pas !). Et bien sûr, on picole de la bière à tout-va, emmitouflé dans une doudoune, en soufflant de la buée. C’est ça, le solo campyu.

En regardant la série en entier, je me rends compte que je ne ferai sans doute plus jamais ce genre de camping. Mais cela m’a détendu et apaisé, comme si j’avais moi-même passé un week-end au pied du mont Fuji avec mon apprenti Jedi, lui enseignant toutes les subtilités de la survie de bord de lac… à 20 mètres du parking et cela sans pêcher. Dommage que les personnages soient si caricaturaux, cela risque d’en rebuter plus d’un… tout comme les 5 degrés à l'extérieur.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
Hokago Karte
1 people found this review helpful
Dec 31, 2024
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 8.5

L'infirmerie, après les cours

Le genre médical, comme le genre school life - GTO like sont exploités depuis des décennies sans jamais que le succès n'en démord. Après tout, on est tous malades et on va tous à l'école. Alors bien sûr, quand on tente de réunir les deux, toute la dramasphère est en émoi. Bon d'accord, c'est surtout moi qui frisonne à découvrir quel angle d'attaque ou quelle originalité va-t-on voir surgir de ce combo... Sauf que tout, dans Hokago Karte respire-le "excusez-moi d'être là, je ne voulais pas déranger". La production, accompagnée de sa musique plan plan, les décors d'une école primaire très commune et des acteurs avec à peine plus de cachet (j'y reviendrai, ne criez pas au scandale tout de suite). Mais cela, tout du moins en façade. Car cette histoire de punition pour médecin trop peu empathique recèle des trésors que seuls les vrais savent déceler et apprécier.

Soyons honnête, les débuts sont poussifs. On est loin du punch d'un GTO ou d'un choc à la 3 Nen A Gumi. Matsushita Kouhei n'est pas seulement mal à l'aise face aux enfants, il semble mal à l'aise dans son rôle. Comme si ses trop nombreux dramas passés à faire le joli cœur avaient dépeint sur sa réelle personnalité. L'empêchant, de fait, de faire le méchant. Il est censé être exécrable avec tout le monde, mais on ne nous la fait pas à nous, on sait qu'il est trop chou, malgré ses lunettes de prof de maths de manga. Début poussif aussi parce que (entre autres) Morikawa Aoi surjoue aussi un peu trop le double bénéfique du médecin. Trop gentille avec les enfants et les collègues, elle ira jusqu'à mettre en danger sa santé par servitude. Bref pas vraiment Gen Z comme ambiance, mais plutôt manga des années 80.

En réalité, la bonne surprise viendra des enfants qui sont au centre de(s) l'histoire(s). Alors que, situé la trame dans une école primaire pourrait faire craindre l'ennui (ils ont où les ados rebelles), cette prise de risque va vous prendre droit au cœur. Les élèves ne sont pas seulement attachants, ils sont de très bons acteurs et respire la joie de vivre et honnêteté dans le jeu. Forçant les adultes à améliorer leur jeu au fur et à mesure des épisodes. Chacun met de l'eau dans son vin et s'éloigne des caricatures qu'ils étaient dans le premier épisode. Se développe alors des histoires entre élèves, parents, professeurs... et ce médecin, toutes plus touchantes les unes des autres et qui sonnent justes. Rien d'exceptionnel. Des histoires de tous les jours, imprégnées parfois de la maladie, de l'absence, du rejet ou du handicap que l'on voudrait tellement éviter à nos enfants. Mais qui les rattrape dans la réalité et dans cette série qui devient une vraie leçon de vie, sans nous faire la morale

Matsushita Kouhei ne joue pas les super-héros et remet même ceux qui voudraient le faire à leur place. Il tente de résoudre les problèmes sans artifice, tout comme la production qui s'acharne à des mises en scène cheap, à la "soap opéra". Cela pourrait qui pourrait rendre fade l'ensemble, mais c'est dans sa simplicité qu'on apprécie ce drama. Les sentiments sont ressentis au plus profond de notre cœur, jusqu'au dernier épisode. On comprend alors à quel point les acteurs adultes ont voulu mettre les enfants en avant dans leur retrait. Et les émotions deviennent alors le seul point d'intérêt de l'histoire. Pas de romance, pas de vengeance, mais 10 épisodes qui vous transforment comme cette année scolaire, trouvant évidemment son point d'orgue à la remise des diplômes. On se prend alors pour le professeur quittant ses élèves pour toujours. Clairement, si un ministre de l'Éducation nationale ou de la santé me lit (je sais qu'il y en a, ils sont tellement nombreux) regardez cette série ! vous saurez alors comment donner l'envi à la Génération Z de devenir enseignant/médecin.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
Ano Ko wa Dare?
1 people found this review helpful
Nov 17, 2024
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

Avantgardey ou pas

Le film horrifique nippon n'a plus rien à prouver depuis longtemps. C'est plutôt sa difficulté à se renouveler qui pourrait poser un problème. Cela dit, on apprécie toujours une bonne dose de frissons à la japonaise, à partir d'images suggérées, même maladroitement, comme peut le faire Ano Ko wa Dare ?. Un collège désert durant les vacances d'été, une mort violente 20 ans plus tôt, des uniformes et des jeunes filles quasi jumelles, façon Avantgardey, mais qui ne figurent évidemment pas sur la liste de classe. Du déjà-vu qui augure du meilleur comme du pire.

Peu d'avant-gardey cinématographique
Le meilleur, c'est avec l'introduction de Sometani Shota, dès les premières secondes, qui justifie, en général, le visionnage de n'importe quel nanar rien que par sa présence. Malheureusement, je ne sais pas si son cachet a été élevé, mais son rôle est extrêmement secondaire, sans vouloir dévoiler plus sur l'intrigue. Intrigue très classique, donc. Menée, comme il se doit dans les horror movie d'été, par une Idole bankable, en la personne de Shibuya Nagisa. ultra-remplassable, à mon sens, par des dizaines d'autres membres de AKB48 et consœurs. Pas sûr que ce film fera décoller sa carrière d'actrice. C'est malheureusement le même constat pour les Lycéens, même si Hayase Ikoi du haut de ses 17 ans commence à avoir un bon CV en tant que second rôle dans les dramas des années 2020.

La peur... du maquillage qui coule.
Passons sur le make up qui est loin d'être à la hauteur, pour s'attarder sur la mise en scène horrifique. Et là, effectivement, vous allez flipper votre race, et cela, malgré le grotesque des situations. Les longs plans sur les personnages écoutant la cassette (ha..., maudite, évidement, ... que de souvenirs) ou les histoires orales d'il y a vingt ans autour d'un canapé. Toute l'horreur suggérée par la magie des mots et de l'ambiance et toujours avec très peu de violence ou de scènes gores. Une violence présente, dûe à la situation. Surtout dans un contexte familial, par le mal fait à ses affiliés. L'horreur vient dès les premières secondes, mais il est dommage qu'elle prenne pour contexte un énième suicide du haut d'un toit de lycée. Va-t-on enfin placer des barrières sur ces toits. À priori non, puisque 20 ans après, on peut toujours y accéder et s'y jeter. Et on n'est pas à une incohérence près comme ce magnéto jamais analysé, resté dans la voiture d'une casse durant 20 ans. Les scènes d'horreurs deviennent presque plus réalistes que celle de la vie de tous les jours du coup.


Un film sans prétention, qui fait le Job au niveau frisson. Décevant par le manque d'ambition pourtant possible par la seule présence d'acteurs pas si mauvais. Mais décevant également par une horreur surjouée pour endiguer un faux suspense dont les ficelles sont dénouées dès la première demi-heure. Reste quand même ces jump scare, qui vous feront vérifier que vous êtes bien seul en allant aux toilettes, avant d'aller vous coucher. Vous savez ? Celles où il y a déjà la mamie assise quand vous ouvrez la porte.

Read More

Was this review helpful to you?
Completed
Umi no Hajimari
1 people found this review helpful
Oct 26, 2024
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 8.0

l'enfant de sa mer

C'est un sentiment d'amour autant que de rejet qui m'unit, depuis des années maintenant, à Meguro Ren. Le leader des Snowman, Johnny's qu'on entend trop souvent à l'approche de l'hiver, afin de vendre des hottes entières de CD de Noël insipides, m'a agacé pendant des années avec sa posture de beau gosse au sourire "Ultrabright" (les vraies savent). Et pourtant, il m'a bluffé une première fois en 2022 par la retenue d'un jeu qui n'avait d'égal que son petit rire étouffé, qu'il maitrise désormais à la perfection (attention quand même de ne pas en abuser). Va-t-il réussir à transformer l'essai de Silent dans une série une nouvelle fois extrêmement ambitieuse sur le plan émotionnel et avec, encore une fois, si peu de lignes de texte à déclamer. Mais c'est comme ça qu'on l'aime, me direz-vous.

En effet, après avoir été insupportable (comme tous) dans Trillion Game, me forçant à abandonner la série au 3ᵉ épisode, il se rattrape haut la main dans le genre qui lui va si bien. Sa bouille, qu'il prend avec naturel, colle tellement bien au personnage et à la sidération de celui lorsqu'il apprend sa paternité. L'actor studio ou un travail de titan sur les grimaces, l'attitude, le regard a été fait pour jouer ce rôle qui touche au mutisme. Un chaud et un froid émotionnels qui se lisent sur son visage, comme dans les nombreuses scènes d'une tension lacrymale rarement atteinte dans des moments banales de la vie quotidienne. Une maman qui vient chercher sa fille à l'école, une virée à la bibliothèque…. Un quotidien bouleversant par le contexte et une mise en scène de haute volé.

Les acteurs qui accompagnent Ren sont évidemment des supports sans faille. À commencer par la dualité entre Arimura Kasumi et Furukawa Kotone représentant les amours passé et présent de celui-ci dans un maelström de flashback d'une fluidité impressionnante à l'image. Si la paternité de Ren est le fil conducteur, la vie de nos deux femmes qui ont fait des choix radicalement différents n'est pas en reste. C'est la parentalité en général qui est au centre de la série et c'est pour cela qu'elle nous touche tant.

Mais celle qui vous touchera le plus, vous vous en doutez, c'est Umi-chan. Une fois de plus, une étoile du drama est née en la personne de Izutani Rana qui, à seulement l'âge de sept ans, crève l'écran autant que notre petit cœur. Les grands-parents, les amis, les amours, tous devront faire des choix et certains épisodes dépeindrons l'histoire de personnage auquel nous trouverons à nous identifier à un moment de notre vie. Sans donner de leçon, en prenant le temps de détailler tous les points de vue. Un mélodrame parfait, car il touche autant à notre bon sens qu'aux sentiments, sans jamais faire l'apologie des bons. Certains trouveront 12 épisodes trop longs pour développer une histoire dont on connaît la fin dès le début, mais quel kif, d'avoir son petit cœur serré ainsi.

Read More

Was this review helpful to you?