Amour vache entre mère et fille...
Ce n'est pas un thriller ni une comédie romantique à proprement parlé. Lee Min Woo jongle continuellement en ajoutant du drame familial, mais ne reste jamais sur un seul genre à l'écran.Tout en offrant une dynamique forte à son duo principal, Eun Mi (Jeon Hye Jin) et Jin Hee (Choi Soo Young), le drama explore la relation entre une mère et sa fille alors qu'elles n'ont que seize ans d'écart. L'une est une quadragénaire kinésithérapeute, l'autre est à une année de la trentaine et policière rétrogradée. Dès le premier épisode, le ton est donné quant à la dynamique du duo.
Au fil des scènes, on voit le scénario se renforcer car il s'intéresse principalement aux deux femmes. Les autres personnages sont clairement secondaires et n'ont que pour utilité de faire avancer l'intrigue. Pour ces raisons, la romance est boudée et n'apporte que peu d'intérêt au personnage de Jin Hee. En parlant de Jin Hee, si elle est la plus jeune, elle est pourtant celle qui tient les rênes. Cela dit, Choi Soo Young assure jusqu'au bout avec son style décontracté, mais intense (et voir ses personnages péter les plombs m'amuse toujours). Et c'est là qu'un autre problème se pose, Eun Mi.
Eun Mi est une femme dans la quarantaine qui agit comme une ado rebelle. J'avais l'impression que défier sa fille était un jeu pour elle. Crise d'ado ou de la quarantaine, chacun son choix. Cependant, il est difficile de voir Eun Mi autrement que comme une femme capricieuse et égoïste qui, malgré elle, prive sa fille de sa liberté. Même le final laisse un goût amer quant aux chemins qu'elles empruntent. Jusqu'au moment où elle doit changer, mais le processus s'inverse d'un épisode à l'autre nous faisant ainsi perdre tout l'intérêt du personnage de Eun Mi au départ.
Le reste des personnages étaient excellents. De Park Sung Hoon à Ahn Jae Wook ainsi que Kim Hye Eun et le reste du poste de police. À la fois drôle et mignon.
Malgré ses défauts, Not Others est un drama coloré avec des personnages décomplexés et sympathiques ainsi qu'une jolie morale sur les valeurs et l'importance des liens (de sang ou de coeur).
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Plaisir non coupable à la communication solide !
Un podcast sur le sexe dirigé par deux femmes dans la trentaine ? C'est le topo de Hit the Spot et il y parvient brillamment. Au travers de ses huit épisodes, Hit the Spot met en scène ces divers thématiques : l’orgasme, la masturbation (tant masculine que féminine), les menstruations, les envies avec son partenaire, les exigences ou encore la communication.Le plaisir féminin est un sujet parfois sensible, notamment dans des pays encore très conservateurs et traditionnels. La femme et le plaisir ne sont pas franchement des sujets populaires et pourtant ! Hit the Spot joue des coudes et arrive à transmettre suffisamment pour délier quelques pensées et déculpabiliser des femmes qui pourraient se sentir mal à l'idée de vouloir expérimenter de nouvelles choses ou de simplement ressentir du plaisir. Là où de nombreuses séries usent d’érotisme pour vendre (parcourir le catalogue de Netflix est assez représentatif) il est toujours agréable de voir des productions graviter autour d’une telle thématique avec une vision intimiste forte.
Son Hee Jae (Ahn Hee Yeon) est en couple depuis cinq ans avec Hyeon Woo (Choi Woong) et elle commence à reconsidérer sa vie intime. Ce dernier est un homme égoïste et médisant qui a fait l'erreur de prendre sa petite amie pour acquise. Seuls ses besoins comptent, et après tout, s'il aime quelque chose, alors elle aussi (au lit ou ailleurs). Pourtant, dès la première émission du podcast, Hee Jae va remettre en question sa vie intime avec Hyeon Woo. Tandis qu'elle tente d'aborder le sujet avec douceur, Hyeon Woo prend la mouche et l'accuse d'être responsable, que si elle n'a pas d'orgasme depuis cinq ans alors c'est sa faute à elle. Dans une société patriarcale, cela ne surprend pas qu'un homme refuse de croire que sa partenaire ne ressent pas de plaisir particulier, question d'ego. Cela dit, j’y vois également un reflet intéressant de la société en générale, car devenue plutôt individualiste ces dernières années. Ainsi, sans être frileux, le drama aborde dès son premier épisode la question des jouets sexuels et de l'orgasme.
Ce n'est pas difficile de s'attacher ou soutenir Hee Jae dans ses choix. Et ça se ressent que plus encore avec l'arrivée du magnifique Kang In Chan (Park Sun Ho), un auteur populaire en sexologie. Plutôt que de rendre l'attraction immédiate, Yoon Ra Young laisse les deux protagonistes se rapprocher avec les questions et les besoins de Hee Jae. In Chan est un personnage qui fait palpiter les cœurs.
Hee Jae et In Chan forment un duo brûlant à l'écran, tandis qu'ils explorent chacun des aspects différents dans leur relation jusqu'au moment où leur relation connaît un chamboulement un peu décevant. Si le choix de Hee Jae de prendre du temps pour elle est louable (et entièrement mérité), c'est sur la durée que ça reste déroutant. Elle semblait refuser de faire quoique ce soit après cinq années de relation, on nous la montre ensuite en vacances sur un mois et soudain, In Chan revient avec son magnifique et parfait sourire et la situation se résolve d'un coup, dommage.
De l'autre côté, nous avons Mi Na (Bae Woo Hee) qui est l'opposée de Hee Jae. Elle aime les relations purement charnelles, les sentiments restent dehors. La façon dont elle gère sa vie est amusante et pleinement assumée. On aime cette femme même sans s'y identifier. Mais derrière son air de femme fatale, on découvre aussi une femme fragile qui connaît un passé douloureux. Cela explique alors ses envies de sexe, mais les problèmes en moins. Jusqu'à l'arrivée de Woo Jae (Choi Kwang Roy), un homme qui semble bourru, mais sexy comme le diable. Leur relation est à la fois amusante et tendre. Mi Na est une femme touchante qui connaît une part de vulnérabilité et qui décide de l'assumer, ce qui la rend que plus forte à mes yeux.
En bref, il n’y avait pas besoin de plus pour Hit the Spot. Malgré ses quelques défauts, on ne peut qu’apprécier les huit épisodes qui passent facilement. On prend plaisir à voir les personnages évoluer, l’amitié entre femmes briller dans chaque scène. À la fois solidaire et assumé, tandis que leurs relations sentimentales s’épanouissent sans tabou.
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Les histoires d'amour simples ont tout autant de mérite à être racontées...
Plus & Minus connaît pas mal de défauts et de critiques négatives. Pourtant, c'est une jolie façon de rappeler qu'il existe de simples histoires d'amour et qu'elles ont tout autant de mérite à être racontées.Je ne comprends pas pourquoi les gens ont trouvé ce drama si horrible. C'est comme s'il prenait pour tous les autres alors qu'il n'est pas aussi mauvais qu'on le dit (7/10 est une bonne note pour moi).
D'accord, on compte un peu trop d'épisodes ce qui rallonge l'intrigue inutilement et rajoute du drame dans l'unique but de faire du drame, justement. La musique est au bout d'un moment gênante et trop forte par rapport à certains dialogues. De plus, l'intrigue n'est pas nouvelle et n'est pas surprenante sur son déroulement. Et malgré ce sac de défauts, ça reste un drama plutôt mignon.
Le couple principal est adorable. Tous deux avocats spécialisés dans les affaires conjugales, on aperçoit subtilement leur travail. Le plupart des affaires traitées et légèrement creusées ont pour le levier la prise de conscience de la part des personnages sur plusieurs aspects de leurs vies et relations.
Je reconnais que le passage de amis à amants est un peu neutre sur le moment, mais ok. D'un point de vue personnel, je trouve ça souvent plus sensé que la relation ne change pas trop au début, plutôt que roucouler du jour au lendemain. Sur cet aspect, ils prennent leur temps et j'ai aimé ce point-là. Après tout, ce n'est pas comme s'il fallait sortir des banderoles à chaque fois. Certaines personnes aiment être discrètes et c'est l'image du couple. D'ailleurs, c'est plus au moins (héhé) l'image de ce drama. Pas de grands artifices, pas de grandes révélations ou de retournement sortie de nulle part. Juste de la simplicité.
Concernant le couple secondaire, la magie n'a pas opéré. C'était sympa, mais leur dynamique m'a moins emballé, c'est tout.
Quant à la BO, elle m'a un peu rendu folle. Je ne veux plus l'entendre avant longtemps ahah.
Globalement, même s'il possède un scénario classique et un peu trop de longueurs inutiles, Plus & Minus rappelle que toutes les histoires, même les plus simples, méritent d'être racontées.
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Pas exempt de défauts, mais agréable jusqu'au bout...
Pour être tout à fait honnête, je n'en attendais rien après H4. Mais je me suis surprise à sincèrement aimer les personnages et son intrigue pas originale, mais suffisante pour me donner envie de redonner une chance à cette licence.Tout d'abord, le voyage dans le temps n'est qu'une façon d'amener l'intrigue où elle le souhaite. Y'a quelques tuiles temporelles qui peuvent interpeller si on s'y attarde et où certaines sautent aux yeux. Inutile de vouloir s'y attarder trop longtemps bien que l'histoire le fasse malgré tout. Le concept est vraiment de placer son intrigue sans plus.
Les malentendus sont de la partie. Ils deviennent très récurrents maintenant (tant dans les dramas que les séries US, UK...). Ils servent à l'intrigue, mais on se retrouve avec le même schéma sur les personnages, c'est dommage. D'ailleurs, en parlant des personnages...
Le casting est bon. Sean Chang (Tai Che Ni) est choupi avec ses grandes lunettes ou ses cheveux longs. Il est comme un petit rayon de soleil, toujours souriant mais sans avoir l'air de ressembler à un chiot. Son personnage manque un peu d'assurance pour s'affirmer pleinement à l'écran.
Linus Wang (Hai Yi) est correct. Il est celui avec le moins d'expérience. Son personnage est un archétype de beau mec friqué, mais sa personnalité dénote avec son statut. S'il me laisse plutôt insensible, j'ai quand même trouvé son évolution intéressante avec de bonnes émotions.
Jason Tauh (Lin Huai En) est agréable, malgré un personnage qui avait tout d'une biche chétive. Le défaut de ces personnages est qu'on l'a trop utilisé par le passé (notamment dans les dramas thaï). On n'a jamais rien de bon quand on laisse les autres nous marcher sur les pieds, je peux en témoigner.
Pour finir, Anson Chen (Liang Wen Hsen). Bon, je dois l'avouer, j'ai un crush sur monsieur Chen. J'ai aimé son personnage par sa douceur qui s'explique grâce à son passé. Tout comme son naturel. Rien ne semble forcé tant par ses expressions que sa gestuelle. Même s'il est responsable de plusieurs situations créant des conflits, Anson Chen est lumineux dans son rôle.
Côtés romances, elles sont un peu maladroites sur leur manière de se former et évoluer. Notamment la seconde (Liang Wen Hsen & Lin Huai En). Bien que j'ai eu le syndrome du couple secondaire dès la première seconde (en même temps, on m'a jeté au visage un Anson Chen, que pouvais-je faire d'autre ?), j'ai trouvé leur romance mignonne et la chimie du couple vibrante. En revanche, les événements ne sont pas les plus géniaux. Avant de se fréquenter, puis une fois qu'ils commencent à sortir ensemble, les choses se compliquent en un clin d'œil avec des non-dits s'ajoutent les uns à la suite des autres. Liang Wen Hsen et Lin Huai En étaient craquants, mais on aura vu mieux sur le développement d'une relation.
L'autre couple (Hai Yi & Tai Che Ni) ne m'a pas emballé plus que ça. Bien qu'ils soient amusants de les regarder et qu'ils soient taquins l'un avec l'autre jusqu'au bout, je n'y croyais pas vraiment. La magie n'a pas opéré.
Bref, le contexte de H5 n'a pas aidé quant au développement des romances. Elles ne sont pas catastrophiques, mais elles auraient pu être bien meilleures avec quelques épisodes supplémentaires pour une meilleure répartition. Cependant, il me semble que le tournage avait des soucis avec la pandémie. Mais d'une certaine façon, les deux couples fonctionnent et sont appréciables.
Dans son ensemble, H5 est une saison mignonne et légère. Je n'avais pas prévu de la regarder à cause de sa saison précédente qui ne devrait même pas exister (pour cette raison, je ne vais pas mentionner le couple de l'enfer qui fait irruption dans cette saison). En fin de compte, je me suis surprise à passer un très bon moment avec des personnages sympathiques et une histoire classique, mais sans aucune toxicité des personnages principaux.
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Le jeu du chat et de la souris...
Basé sur le roman de Miyabe Miyuki, Copycat Killer retrace l’histoire du premier cas de meurtre en série à Taïwan. À la fois sombre et tordu (rappelant souvent Saw (l’original de James Wan)) dans ses premiers épisodes, c'est un drama qui joue avec les nerfs malgré des longueurs. Pourtant, ses personnages et son ambiance sont la clé de sa réussite.Guo Xiao Qi (Chris Wu), est un procureur intègre et motivé par le sens de la justice. Traumatisé dans son enfance, ce passé alimente sa motivation pour rendre justice. Personnage marquant de la série, il est celui qu’on suit avec son envie de clôturer cette affaire par tous les moyens. Chris Wu offre un personnage intègre, porté par une émotion subtile. Face à la main de la justice, Shen Jia Wen (Fandy Fan). Tueur dangereux et manipulateur, il s’amuse avec les médias et se délecte des menaces proférées à son encontre. Si l'antagoniste est une forme de caricature, Fandy Fan montre une nouvelle palette de son jeu d’acteur dans laquelle se confronte folie et sauvagerie. Quant au reste casting, chacun participant de près ou de loin à l’enquête, permet d’ajouter une dynamique intéressante.
Comme tout drama impliquant la justice, le spectateur aussi ressent le besoin de l'obtenir et nous l'avons avec des révélations et des actions. La narration est lente, mais offre quelques récompenses avec des révélations impactantes. Cela dit, un format plus condensé aurait renforcé la tension au lieu de la distiller et perdre une partie de son effet. L'image est superbe et son ambiance offre une réelle (re)plongée dans les années 90. J'ai particulièrement aimé le montage et le jeu de caméra qui influent sur les émotions jouant avec les nerfs du spectateur. L’horreur psychologique s’associe aux scènes plus graphiques – sans que cela ne devienne gratuitement répugnant.
Pour finir, on ne peut que pointer du doigt la façon dont les médias peuvent être manipulés et délivrer des messages biaisés aux heures de grande écoute, notamment lorsque cela concerne des victimes qui n'ont plus la parole. C'était fascinant et terrifiant, mais une triste représentation de notre société actuelle. L'info avant tout, on vérifiera plus tard si c'était une intox.
En bref, Copycat Killer respecte les codes du thriller et arrive avec son ambiance et ses personnages a offrir un sacré bon moment malgré sa narration traînante.
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Qui portait réellement le masque ?
Après une période sans wuxia, j'avais besoin de m'en nourrir rapidement. Cependant, j'attendais un peu plus de ce drame, notamment vis-à-vis des personnages.Mo Yan (Zhang Hui Wen) est présentée comme une femme intelligente, maligne et forte (moralement ou physiquement, on ne sait pas). Cela dit, c'est rapidement oublié que pour son chevalier vienne à sa secours à la moindre occasion. Son air condescendant imprimé sur son visage m'a aussi poussé à ne pas l'apprécier. De l'autre côté, Zhan Zhao (Caesar Wu) qui semble être là physiquement, mais mentalement c'est une toute autre histoire. C'est comme si l'acteur avait décidé de ne fournir aucun effort. De temps à temps, on aperçoit une esquisse de sourire, mais cela ne va pas bien loin. Le couple ne dégage pas d'émotion et encore moins de sympathie. Cependant, et malgré des personnages qui m'ont laissé de marbre, Zhang Hui Wen s'en sort bien.
En revanche, les autres personnages volent la vedette, notamment Qiao Zhen Yu, Yvon Rui, Niu Zi Fan et Yu Xin Tong (son look était tellement bon) et Si Li Hong Yi. Et tant mieux, parce qu'en réalité, il y a beaucoup de bruit pour rien. L'enquête ne vise qu'un complot principal. Cependant, si les personnages mènent bien les enquêtes, elles ne sont pas non plus très compliquées. Les effets ne sont pas mauvais, mais ils ne sont pas les meilleurs. En revanche, la 3D est mauvaise, mais ça a tendance à mal vieillir de toute façon.
En bref, il est évident que j'en attendais trop de ce wuxia qui m'a fait aller de déception en déception. S'il n'est pas complètement mauvais, il n'a rien d'exceptionnel non plus si ce n'est ces personnages secondaires.
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Déroulement décevant, mais un casting brillant...
De mon point de vue (donc cela ne va engager que moi, téléspectatrice), il existe une chose cruciale dans un drame comme celui-ci : obtenir justice. Pas seulement pour les personnages, mais également pour le téléspectateur. Au fil des épisodes, on nourrit ce besoin de vengeance/justice et on espère y avoir droit quelque part entre deux infidélités. Et bien, cela n'arrive pas. Oh, bon sang, c'était la pire chose à faire. C'était décevant de voir un tel enchainement et une telle conclusion. Je ne vais pas m'étaler pour réduire un maximum les spoilers, mais urg ! Une autre fin avec plus d'impact aurait été tellement meilleure.Par contre, Inukai Atsuhiro était incroyable dans le rôle de Noburu. S'il ne m'avait pas spécialement marqué dans Zetta BL ni Naru Sekai VS Zettai BL ni Naritakunai Otoko, ici, la donne change. Il était stupéfiant. À la fois gaga de sa femme, profondément amoureux pour finir par être perdu avec une pointe de rage grondante. Il ne devient pas vengeur fou comme il ne pardonne pas entièrement, mais il reste gentil et, je dirais que c'est humain. Pourtant, la façon dont il incarne le rôle était prenant. D'une certaine façon, c'était réelle donc ça fonctionne (même si je regrette un peu trop de gentillesse de sa part).
Hori Miona (Aiko) est... J'ai imaginé tant de fois la gifler, je me sens mal à ce sujet, mais c'est la preuve que son personnage m'a mise à mal un paquet de fois. A la fois angélique et diabolique, sa voix mièvre (qui m'a donné envie de la secouer comme un prunier aussi), mais chaque faits et gestes avec un but précis. Calculatrice et juste mauvaise, en fin de compte. Aiko était juste la pire, mais si bien interprétée.
Idem pour Iwaoka Toru dans le rôle de Kazumasa. Il était le portrait type du bel homme convoité par de nombreuses femmes qui veulent croquer un bout. C'est un playboy (pour rester polie), mais encore une fois, ça fonctionne. D'une certaine façon, Kazumasa est juste un homme à femme qui est incapable de voir sa propre épouse et il n'en prendra jamais conscience (ou peut-être dans 30 ans). J'ai aimé son personnage, comme je l'ai détesté.
Quant à Takanashi Rin jouant Kozue, j'ai aimé voir son évolution. D'une femme timide/fébrile, elle s'élève doucement, c'était superbe.
Finalement, si je n'ai pas apprécié le déroulement de l'intrigue et le fait que pour moi il manque cruellement ce sentiment de satisfaction. Comme mentionné par Eric dans son commentaire, tout du long on est sur le principe du fusil de Tchekhov, mais il n'arrive jamais, c'est déroutant, frustrant et tellement dommage. Cependant, performance des acteurs était superbe et sauve le drame à mes yeux.
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Romance sur piste glacée...
To Fly With You ne vient pas révolutionner le genre. D'ailleurs, sa trame peut faire penser à Skate into Love. Cela dit, il reste un drama entraînant malgré quelques longueurs.La partie sportive apporte une matière au drama, tandis que la romance sert plus pour amener le côté mignon. Cette dernière est jolie. Pour ma part, la partie sport est celle qui avait tout mon intérêt. Cela dit, si vous ne voulez que de la romance, ce n'est peut-être pas le drama idéal pour ça.
En revanche, il est dommage de voir qu'encore une fois les stylistes semblent cultiver un mépris envers les personnages féminins. On peut très bien s'habiller de façon sportive et être élégante. Cela ne semble pas être l'avis des stylistes qui offrent des tenues peu flatteuses (tant sportives que dans la vie de tous les jours) aux personnages féminins.
Mention spéciale à la BO qui s'avère dynamique et prenante. Il est rare que la musique soit mauvaise dans les dramas sportifs - dont ceux traitant de l'esport.
En bref, c'est un joli drama sportif avec sa pointe de romance et un casting agréable.
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Si vous n'attendez rien d'original...
Cette critique est saupoudrée de quelques grains de sarcasme. Toutes mes frustrations sur les romances contemporaines sont ressorties ici.Bon ! Le topo habituel. Mariage contractuel, patron beau, riche et autoritaire. Jeune femme qui s'habille comme une adolescente et toujours positive, pleine de vie avec un peu de caractère, mais pas trop quand même, qui n'a aucune gêne/manières et est probablement aveugle.
Il s'agit du premier rôle de Yan Zhi Chao et ça se sent. Pas (peu) de charisme à l'écran, bien qu'elle soit capable de mieux s'en sortir que d'autres actrices qui ne savent tout simplement pas jouer. Son personnage est sans saveur et assemble tous les clichés du genre. C'est "la" fille qui va faire une différence, c'est la fille toute gentille qui va de temps en temps donner une tape sur la main. Elle a de grands rêves, mais croule sous les dettes. Ce mariage tombe à pic, mais attendez, elle a une fierté. Ah... Fierté qui semble mise de côté moins de 24h plus tard, ok ! Le personnage est horrible et je pense honnêtement que le manque d'expérience de l'actrice a juste rajouté une couche.
Quant à Cheng Jing Ke, son personnage n'a rien d'attrayant. Ok, c'est un beau mec, mais... Prenez deux/trois c-drama modernes au hasard et faites un mélange des ML et vous aurez une idée du bonhomme.
Côté histoire, c'est pas folichon. Après tout, y'a un beau mec et une jolie jeune femme, ça devrait suffire pour contenter le spectateur non ? En plus y'a un baiser accidentel, c'est parfait. Ce n'est pas comme si cette scène ne frôlait pas l'insulte maintenant... Celà dit l'image est agréable et le générique bien sympa.
Tout dépendra de vos attentes. Si vous êtes amateur/amatrice de ce genre de romances, vous allez adorer. Quant aux autres...
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L'un des pires films de requins…
Horror Shark tente de s'inspirer de Deep Blue Sea, mais échoue lamentablement. Pire encore, il insulte ce dernier de la pire des façons. Ce film cumule tous les défauts du genre (films de requins et de monstres).Les effets spéciaux pitoyables donnent des requins immondes, tandis que les scènes sous-marines défient toute logique : les personnages ne nagent pas, ils marchent. Les décors se limitent à de simples piscines sans aucun travail sur la profondeur ni l'éclairage. Autant dire que l'immersion est inexistante. La distribution n'est pas terrible (certains ne savent pas jouer). De plus, le doublage rend les personnages encore plus insupportables (et stupides pour quelques uns).
En bref, Horror Shark est un désastre qui s'enfonce dans sa nullité. À éviter, même par curiosité.
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Social. Sexe. Secret.
S Line part d'une idée intéressante, mais sous-exploite son potentiel avec un épisode final étrange qui laisse sur le carreau. Je n'ai pas détesté ce thriller, mais il m'a laissé avec plus de questions que je n'en ai besoin.Il me donne l'impression d'avoir été prévu pour, au moins, huit épisodes avant de se faire couper l'herbe sous le pied. Les épisodes se suivent dans leur trame, traitant différentes affaires qui permettent à Han Ji Uk (Lee Soo Hyuk) de suivre la bonne piste, avant que l'épisode final n'arrive. Et là, c'est l'incompréhension.
Ceci n'est qu'une hypothèse, mais le dernier épisode me fait penser aux sectes. La plupart des sectes sont sujettes aux dérives sexuelles. Lee Gyu Jin (Lee Da Hee) en est la cheffe/gourou et ceux pouvant voir les fils depuis leur naissance sont les disciples. J'ignore s'il est possible de se fier aux nombreux fils rouges de Lee Gyu Jin. Elle peut très bien les partager avec ses disciples ou toutes autres personnes portant des lunettes. Le partage dans les sectes, c'est l'une des règles récurrentes. Mais le partage non équitable. Tout pour les hauts placés, rien pour les autres. Lee Gyu Jin serait une porte parole . Celle qui met un terme aux secrets des uns et des autres, notamment lorsque cela implique le sexe. Après tout, qui n'a jamais eu envie de connaître les petits ragots ?
Cependant, pourquoi la mort de Sin Hyeon Hop (Arin) permettra au monde de voir les lignes de chacun ? Est-ce que l'unique but était que tout le monde voit les lignes afin que les secrets n'en soient plus ? Je ne veux pas condamner ce drama, mais il manque tellement de réponses que son final est décevant.
Néanmoins, S Line met le doigt sur un sujet intéressant dans la vie de tous les jours : les secrets. Ont-ils vraiment besoin d'être révélés ? Avons-nous envie de connaître tous les détails de nos voisins, de nos amis, de nos collègues ou de notre boulanger ? Dans un monde où les gens partagent sur les réseaux sociaux sans y réfléchir à deux fois, S Line pointe les jardins secrets qui n'ont plus rien de secrets, bien au contraire. Ils deviennent visibles au grand public, laissant quiconque y entrer et faire des dégâts. L'amour tue. La trahison tue. Les secrets tuent.
Quoiqu'il en soit, je me suis triturée les neurones à cause du dernier épisode. Pourtant, je suis sûre qu'il veut vraiment dire quelque chose, mais qu'on (enfin, je) passe à côté. Ce côté mystique doit avoir une raison, reste à savoir laquelle. Est-ce que je recommande S Line ? Oui, si vous n'avez rien contre quelques frustrations.
En bref, S Line est un thriller mystérieux qui soulève un sujet intéressant, mais s'emmêle dans ses propres fils, rendant sa compréhension difficile et confuse.
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Entraînant jusqu'à son avant dernier épisode...
Même si le voyage dans le temps n'est pas aussi utilisé et qu'on peut reprocher un manque de changements avec les perturbations qu'implique des changements, My Perfect Stranger est entraînant et connaît un développement émouvant au fil de ses épisodes.L'ensemble du casting était formidable. Il y avait une certaine chaleur venant de chacun d'eux - même ceux qu'on voudrait jeter au feu. Si la romance du couple principal s'explique mais n'engage pas, celles des parents de Baek Yoon Young est mignonne à découvrir et suivre.
L'écriture est impeccable jusqu'à l'épisode 15. D'une certaine façon, l'épisode 16 est bon, mais pas nécessaire, j'y reviendrais après.
L'histoire est bonne et arrive à créer du suspense et du mystère jusqu'au bout. Il n'est pas facile de trouver le coupable, car le doute est constant jusqu'à l'épisode 12/13 où le schéma prend forme. Il y avait quelques vagues de Beyond Evil (en moins macabre (tout est relatif)) dans la façon dont le mystère reste entier avec quelques pointes de tensions intéressantes. Et c'est ce qui m'a autant fait aimer ce drama, tout le mystère et tous les doutes autour du tueur.
Bien que la scénariste semble avoir gardé une petite ouverture pour une seconde saison, j'espère que ça restera à l'état d'entrebâillement. J'ai aimé cette histoire qui m'a fait vivre de superbes aventures pendant sa diffusion, mais j'aime aussi l'idée de la refermer et ne plus y toucher afin de ne pas l'abîmer.
Concernant l'épisode 16, il n'est pas complètement inutile, car il permet de conclure l'histoire, mais son déroulé est moyennement convaincant. D'accord, j'ai poussé mon petit cri en voyant Jung Jin Young apparaître sur mon écran (j'ai mes propres faiblesses, ok ? ahah), mais c'est comme vouloir terminer un travail rapidement avec une conclusion en deux lignes et hop, c'est terminé. Pour cette raison, je ne suis pas très amatrice de l'épisode final, même s'il reste correct dans son ensemble.
Malgré les quelques défauts notables, j'ai adoré ce voyage. Cela faisait longtemps qu'une intrigue de ce genre ne m'avait pas emporté avec elle pendant ses semaines de diffusion.
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Petite et mignonne balade sentimentale...
Our Dating Sim est un adorable drama qui ne révolutionne pas le genre, mais possède une narration fluide avec des personnages attachants. Une tranquille balade sur fond de comédie romantique.Sa plus grande force se trouve dans ses personnages. Tout d'abord, Lee Wan. Un jeune homme tranquille et travailleur qui dans un élan de courage va assumer ses choix et ses envies. Le personnage va évoluer tout au long des épisodes, jusqu'à comprendre ses propres sentiments. Lee Jong Hyuk livre un personnage timide et mignon, mais d'une grande force de caractère.
Face à lui, Gi Tae. Taquin, mais bienveillant, c'est un homme confiant qui ne cache plus ses sentiments à l'égard de Lee Wan. Lee Seung Gyu nous offre un jeune homme confiant, mais sans l'autorité habituelle.
Entre taquineries, sourires et souvenirs, ils offrent une belle chimie à l'écran avec une douce sensibilité.
Le drama est court, mais Lim Hyun Hee nous livre les bons moments afin de donner une petite saveur sucrée à l'ensemble. Le montage est fluide et les scènes post-générique sont agréables en plus de ne pas casser le rythme.
En bref, Our Dating Sim possède un bon rythme avec des personnages sympathiques et mignons tout en évitant les situations embarrassantes du genre.
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Un drama guérison qui manque de vie...
Au début, Summer Strike me vendait du rêve. Il promettait un éloignement des tracas quotidien, une grande bouffée d'air frais - dont j'avais personnellement besoin. Et pourtant...On retrouve bien une partie du dépaysement promis. Mais aussi du meurtre, du complot, des personnages antipathiques et toxiques au possible ainsi que l'éternel policier qui ne sert pas à grand chose.
Im Si Wan est rayonnant dans son rôle, mais tristement fade. Kim Seol Hyun est chaleureuse, mais étonnamment distante. Shin Eun Soo et Bang Jae Min sont mignons. Tous les personnages souffrent d'un manque de développement les rendant ainsi vides de sens. On va jusqu'à se demander si Lee Yeon Reum (Kim Seol Hyun) et An Dae Beom (Im Si Wan) sont les personnages principaux.
L'histoire peine a décoller. Les personnages ne changent pas vraiment - pour ne pas dire qu'ils ne changent pas du tout. Le scénario est un condensé sans saveur.
Tout est relatif et personnel. Pour ma part, Summer Strike est un drama qui manque de vie.
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Mais qui payera la facture ?
Welcome to Wedding Hell est un drame médiocre dans son scénario et ses personnages vides, laissant sous-entendre qu'un mariage, c'est avant tout une question d'argent.Avec une telle thématique, les idées ne manquent pas. Le stresse, la frustration, la peur, la remise en question, les traditions, les hésitations, les imprévus, l'excitation, le bonheur, les rires ou encore les souvenirs. Des idées, il est facile d'en trouver parce que même si un mariage, c'est un nid à stresse, c'est aussi deux personnes qui se sont rencontrées, qui sont tombées amoureuses et qui ont décidé de s'unir. C'est beau dans l'idée, non ? Et bien, Welcome to Wedding Hell n'explorera qu'une seule : l'argent ! Peu importe le moment, l'épisode, la scène ou le personnage, tous les moyens sont bons pour revenir à l'argent. Toute l'histoire est basée sur la thune au point que c'en devenait insultant pour les personnes qui se marient par amour. Alors oui, en Corée, l'argent c'est toute une histoire, mais voir une romance tourner exclusivement autour de ça... Humpf !
Derrière les billets, on y trouve des personnages mal travaillés et absolument pas sympathiques pour un rond. On ne croit pas en leur future union, encore moins à leur amour. Le futur marié est totalement déconnecté de la réalité au point de me demander pourquoi il veut se marier. Quant à la future mariée, elle est insupportable avec son tempérament passif/agressif qui ne se remet pas en question une seule seconde.
En bref, Welcome to Wedding Hell est un drame qui peine avec sa comédie, sa romance et ses personnages et où l'argent semble être le seul moyen d'un mariage heureux. C'était triste à voir.
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