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  • Last Online: 5 hours ago
  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 5,836 LV15
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Completed
The Good Bad Mother
1 people found this review helpful
by Link
Jun 10, 2023
14 of 14 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 6.0
Rewatch Value 7.0

Drame familial, comédie et thriller...

The Good Bad Mother est sincère dans son traitement et fort dans son émotion sous couvert de sa comédie et son sérieux parfois déroutant.

Le cochon prend une grande place dans l'intrigue sur le plan social. On le retrouve sous la forme d'une métaphore, mais aussi d'une énième façon de nous rappeler que nous, êtres humains, avons beaucoup a apprendre des animaux même ceux qui semblent en apparence être les plus sales.

Ra Mi Ran et Lee Do Hyun offrent une performance mémorable et entière dans leurs rôles respectifs.
Ra Mi Ran représente la mère sévère qui passe facilement pour la méchante et mauvaise mère. Lee Do Hyun est un acteur doué qui ne cesse de surprendre. Il prend son rôle avec aisance, du procureur froid à l'adulte retrouvant une âme d'enfant.
L'ensemble du casting est excellent. Si vous êtes habitués aux dramas de ce genre (campagne et petit village), leurs mentalités et comportements ne vous surprendront pas, cela dit ils sont tous très bons. Kim Won Hae est un habitué des rôles secondaires, mais peu importe qui il incarne, il me fait toujours rire au possible.

L'intrigue est intéressante à suivre, car elle n'est pas "trop", mais "assez". Contrairement à d'autres productions qui vont abuser des surprises ou retournements de situations, The Good Bad Mother reste honnête jusqu'au bout et lui donne ce subtile goût de satisfaction.
La romance est mignonne et n'a pas besoin de prendre trop de morceaux dans l'intrigue, elle se suffit - de plus les connecteurs sont bien amenés. On se concentre franchement sur la relation mère/fils. De sa création à son évolution jusqu'à ses prises de conscience et changements.

En bref, c'est un bon drama qui possède une jolie dynamique, de belles scènes et une relation familiale forte avec un casting brillant.

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Completed
Light on Me
1 people found this review helpful
by Link
May 20, 2023
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 8.5
Music 7.0
Rewatch Value 9.0

Amitié et premiers amours...

Voir Kang You Seok dans Black Knight m'a donné envie de revoir Light On Me. De plus, je n'avais pas partagé mon avis ici, c'était aussi l'occasion de le faire. Bref !

J'aime la douceur de ce drama. Même si on peut y voir le cliché d'une romance de lycée, on y trouve bien plus d'émotion et de profondeur qu'il n'y paraît. La première fois que j'ai vu ce drama (lors de sa diffusion donc), j'étais septique. Le premier épisode ne lui rend pas honneur, les suivants sont bien meilleurs. Pour ma part, ce n'est qu'une fois arrivée aux épisodes 8/9 que je me suis rendue compte être enthousiaste dans l'attente des suivants, jusqu'à l'impatience d'être à la semaine prochaine.

Sans m'en rendre compte, je me suis prise d'affection pour les personnages. Parce qu'ils sont l'essence même de Light On Me.
Woo Tae Kyung est franc, introverti et maladroitement mignon. C'est aussi un garçon courageux qui assume ses sentiments avec une certaine réflexion. Lee Sae On donne une jolie performance bien qu'on sente qu'il n'a pas encore exploré ses talents d'acteur. Cependant, son manque d'expérience lui permet de peindre un personnage maladroit et parfois trop tiré qui est en accord avec Tae Kyung.
Le mystérieux Noh Shin Woo. J'ai aimé la façon dont il avance à son rythme. Il a conscience d'être lent, mais il reste malgré tout fidèle à ses valeurs et lui-même. Aujourd'hui, on tente toujours d'aller trop vite ou de laisser les autres nous façonner à leur manière. Shin Woo prend son temps et s'occupe sincèrement des gens qui comptent pour lui avec des actions silencieuses. Kang You Seok livre un personnage doux et fort d'émotion.
Ensuite, Shi Dan On, le président du Conseil des élèves. Sous pression par ses parents et son rôle de président, il doit être parfait en tout et partout. Choi Chan Yi dépeint un jeune homme très solitaire qui va doucement passer par une prise de conscience.
Quant à Namgoong, il incarne à lui seul la parfaite définition de l'amitié. Le genre d'ami qui réchauffe ton cœur avec son grand sourire et son affection communicative. Ko Woo Jin représente à merveille l'amitié et les rires avec son regard pétillant de malice.

En réalité, le seul personnage qui n'a pas trouvé d'intérêt à mes yeux est So Hee, interprétée par Yang Seo Hyun. Pour moi, elle est seulement là pour ajouter une petite rivalité, mais qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. Elle aurait pu simplement être autre chose que la fille amoureuse et obstinée qui ne veut pas lâcher prise.
Le triangle (le carré plutôt) amoureux n'est pas malsain ou toxique. La romance est adorable ainsi que les réflexions des personnages.

Sans trop en faire, sans artifices particuliers Lee Ji Eun nous livre une jolie histoire ainsi que d'agréables personnages. Quant à Lee Yoo Yeon, il offre de beaux plans et des mises en scènes subtiles et gérées.
Dans son ensemble, Light On Me est un moment doux et agréable avec des personnages rayonnants auquel on s'attache beaucoup trop rapidement. Il rappelle aussi que trouver sa place n'est pas facile, mais qu'il faut prendre son temps et ne pas s'oublier.

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Completed
The Secret Romantic Guesthouse
1 people found this review helpful
by Link
May 20, 2023
18 of 18 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 7.0
This review may contain spoilers

Le Club des (presque) Cinq à l’ère Joseon...

The Secret Romantic Guesthouse dévoile des personnages brillants liés à des intrigues dynamiques. Malgré quelques zones fouillis et lenteurs narratives, le quatuor rend honneur à ce sageuk léger et mystérieux sur fond d’ère Joseon.

La principale force de The Secret Romantic Guesthouse est dans ses personnages principaux. Yoon Dan Oh (Shin Ye Eun), une jeune aubergiste orpheline. Shin Ye Eun n'est pas une actrice qui me fait vivre de grandes aventures et ici, il lui manque ce petit quelque chose pour pleinement s'approprier son personnage. Malgré ses grands sourires, elle ne projette que des émotions artificielles. À ses côtés, Kang San (Ryeo Un). C’est aux côtés de ses compères, notamment son Veilleur, que le personnage déploie tout son potentiel. Cependant, son personnage souffre d’un revirement de situation inexpliquée.

Jung Yoo Ha (Jung Gun Joo) qui est le personnage le moins travaillé. Malgré sa place au coeur de l’intrigue, le portrait qui lui ait donné manque de charisme et d’épaules solides. Bien que Jung Gun Joo offre une bonne performance, on remet en doute sa place. Pour finir autour de ce quatuor, Kim Si Yeol (Kang Hoon) qui vole la vedette. Kang Hoon donne vie à un personnage mystérieux, amusant et pourtant meurtri au plus profond de lui. Son arc narratif aura suscité le plus d’intérêt au fil des semaines.

On ne peut ignorer l'intérêt du roi Lee Chang (Hyun Woo), lentement rongé par la psychose de se voir être détrôné. Le personnage n’amène aucune sympathie, cette amerturme est renforcée par la performance exceptionnelle de l’acteur qui sombre dans la folie. Quant à No Sung Gil (Lee Joon Hyuk), le chef des eunuques, il démontre une nouvelle fois son naturel quant au fait de ne pas savoir de quel côté il se trouve.

Si le drama ne possédait pas plusieurs cordes à son arc, il aurait été difficile de garder le spectateur accroché pendant les dix-huit épisodes. S’il n’est pas rare qu’un sageuk se perde avec ses sous-intrigues, The Secret Romantic Guesthouse arrive à définir chacune d’elles sans jamais s’emmêler les pinceaux bien qu’on retrouve quelques épisodes de remplissage.

Les intrigues sont bien amenées et dynamiques. On trouve quelques fausses pistes afin de perdre un peu le spectateur. Cependant, il reste malgré tout possible de démêler soi-même le vrai du faux. L'arc autour du Veilleur est fascinant. J'aime les identité cachée et les super-héros. Le Veilleur était un peu comme mon super-héros mystère en ère Joseon. D'ailleurs, ses scènes de combat sont entraînantes et lisibles, tout comme sa révélation qui reste poignante jusqu'au bout bien qu'on fini par deviner son identité. Cela arrive plus tôt que je ne l'avais pensé, c'est mon unique reproche. Quant aux romances, je n'ai pas trouvé la romance principale intéressante, contrairement à la seconde qui était beaucoup plus brute d'intensité. Elle a totalement éclipsé la première à mes yeux.

C'est un bon drama avec des intrigues bien menées. Malgré des lenteurs et scènes traînant, la paire de personnages différents qui se complètent permette de donner vie à ce sageuk plus sympathique qu'il n'y paraît.

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Completed
Extraordinary Attorney Woo
1 people found this review helpful
by Link
Dec 28, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 7.0
Rewatch Value 6.0

Extraordinairement touchant...

Lorsqu'on s'attaque à des sujets comme celui-ci, il est facile de tomber dans l'insulte en un tour de main. C'était également ma crainte principale. Celle de voir un personnage tourné au ridicule.
Cependant, dès les premières minutes, le ton est donné. On est loin d'une caricature grossière ou insultante. Yu In Sik aborde avec respect chaque situation, mettant en avant son personnage atteint d'autisme avec en prime une photographie lumineuse et soignée.

Pièce maîtresse du drama, Park Eun Bin est spectaculaire dans son rôle. Elle amène un profond travail sur sa voix et sa gestuelle. C'est une actrice talentueuse, elle l'a démontré plus d'une fois. Cela ne fait que lui ouvrir de nouvelles portes. De la musicienne à la manager d'une équipe de base-ball en faisant un crochet par l'incarnation d'un prince hérité, elle aiguise ses couteaux et il semblerait qu'aucun rôle ne lui résiste.
Le reste du casting est également important. Chaque personnage apporte une dynamique. On reprochera seulement le manque de présence de Kang Tae Oh qui aurait mérité un peu plus d'attention. Bien que, en toute honnêteté, la romance n'était pas vraiment ce qui m'intéressait le plus, étant plus focalisée sur les affaires traitées.

Chaque épisode (voir deux) traire une affaire. On ne tombe jamais dans le sensationnel ou le mélodrame. Young Woo ne remporte pas chaque affaire, cela amenant ainsi que plus de réalisme. Mieux encore, la série ne se targue pas d'une quelconque leçon de morale. À aucun moment nous avons cette impression, le drama nous laisse libre et en proie avec nos propres réflexions.

C'est un drame humain qui nous partage de belles valeurs au travers de différents personnages avec une petite pointe de romance (si vous souhaitez seulement de la romance, cela ne vous satisfera pas, sachez-le).

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Completed
Dance of the Phoenix
1 people found this review helpful
by Link
Mar 16, 2022
30 of 30 episodes seen
Completed 0
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 7.0
Music 4.0
Rewatch Value 4.0
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Ne renaîtra de ses cendres...

Malgré les avertissements sur la fin, je tenais à vraiment le terminer. L'ai-je regretté ? Oui, mais pas uniquement à cause de la fin.

J'aime croire que les scénaristes avaient dans l'idée de faire une suite étant donné qu'il s'agit d'une adaptation. Cependant, n'ayant pas lu l'œuvre originale, ce n'est qu'une supposition.

Niveau personnage, on reste sur des portraits qui fonctionnent plus ou moins bien. Le problème au niveau des personnages c'est le manque total d'unité du couple principal, Feng Wu (incarnée par Yang Chae Yun) et Jun Lin Yuan (interprété par Xu Kai Cheng).
Yang Chae Yue ne m'avait pas laissé une bonne impression dans l'unique drama que j'avais vu la trouvant beaucoup trop théâtrale Ironiquement, c'est tout le contraire pour Dance of the Phoenix. Elle manque d'expression au point de rester stoïque la majeure partie du temps et donne l'impression de ne pas aimer son amant, Jun Lin Yuan.
En parlant de ce dernier, Xu Kai Cheng n'est pas exempt de défauts. Sa performance n'est pas mémorable et il semble faire acte de présence pour la forme.
Ils sont aussi raides l'un que l'autre et ne dégagent aucune source de sympathie.
Quant aux personnages secondaires, certains sont bons d'autres sont les clichés des méchants, mais cela reste agréable.

Côté histoire, le drama est agréable et possède de bonnes idées avec des effets spéciaux au-dessus de la moyenne pour la plupart (je rappelle qu'il date de mi-2020, certains effets d'aujourd'hui sont moins bons). L'intrigue prend son temps au point de trop le prendre...
Dès la seconde moitié, tout devient si lent ! Tout au long du drama, on sait que Feng Wu doit réveiller son maître - ce maître ultra-puissant qui peut sauver tout le monde. La libération arrive tellement tard. Et le maître... bah il ne sert pas à grand chose en fin de compte...
Et c'est ainsi jusqu'au dernier épisode qui est clairement le pire de tous. On reste avec des tas de questions et ça se termine avec une telle coupure que c'est à se demander si les scénaristes ont vraiment une fin ou si c'est une blague de mauvais goût. Pourquoi en arriver là ? Aucune idée...

À l'occasion, si j'ai la possibilité de lire le roman, je le ferai. En attendant, je reste avec mes frustrations.

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Completed
In Your Heart
1 people found this review helpful
by Link
Mar 6, 2022
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 6.0
Music 5.0
Rewatch Value 3.0

Étonnamment décevant...

Quand je pense à la façon dont des scénaristes sont capables de tisser des bromance, je ne peux qu'imaginer ce que pourrait être un vrai boyslove de la part de la Chine.

In Your Heart est arrivé avec quelques enjeux. Allait-il prendre le même chemin que Addicted ? Ça avait bien débuté. Un joli générique, deux acteurs qui passent plutôt bien à l'écran. On sent un manque de moyens, mais ce n'est pas le pire que nous ayons vu dans un BL. L'histoire était banale. Juste deux amis d'enfance dont l'un est amoureux et l'autre, on ne sait pas vraiment. C'est tout ! Ni plus, ni moins. C'est assez pauvre. J'attendais plus de matière sur l'intrigue. Le temps passe et les personnages sont là. Ils manquent de développement, mais avec 8 épisodes au tableau, on accélère. Les personnages secondaires servent-ils vraiment à quelque chose ? On pourra dire qu'ils n'éclipseront jamais le duo principal, mais à quoi bon les ajouter à l'intrigue s'ils ne sont qu'une partie du décor ?

In Your Heart ne révolutionne rien. Le jeu d'acteur est passable, rien de bien vivant, mais nous dirons que ça fait le travail. J'ai déjà vu bien pire dans les drames chinois, alors. Et lentement, les amis deviennent cette vapeur toxique avant que l'un des personnages prenne le mauvais filon et ça y'est. On s'engouffre dans la brèche du dernier épisode qu'on avait évité jusque là.

L'épisode final est une déception. Sur 20 minutes, on retire les génériques et les flash-back (dont il est composé à 80%) on se retrouve avec 20% (15% ?) de scènes inédites dont une scène sur laquelle on aurait aimé faire l'impasse. Non, forcer la main de son/sa partenaire pour faire des roulades dans les draps n'est pas correct. Mais à force, je fini par penser qu'en Chine ces comportements sont acceptables et plus ou moins dans les normes.

Le montage n'est pas agréable. Le son est parfois mauvais (bruit ambiant). La musique ne marque pas (ou du moins, elle ne m'a pas interpelé).

J'étais enthousiaste à l'idée de ce drame simplement parce que « Chine + boyslove » ne sont pas communs dans la même phrase. Il est évident que la Chine a encore du chemin à faire pour nous offrir de jolies romances entre garçons - ce qui est assez fou quand on voit le succès des couples gays chinois sur les réseaux sociaux. En attendant, ils maîtrisent la bromance et c'est déjà un grand pas.

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Completed
Shadow Beauty
1 people found this review helpful
by Link
Feb 27, 2022
13 of 13 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 5.0
This review may contain spoilers

Quand la beauté physique se confronte à la beauté du cœur...

Si vous êtes dans un mauvais état d'esprit, moralement fragile ou ultra-sensible, Shadow Beauty n'est pas pour vous. Ce n'est pas un drame qu'on regarde pour se détendre et se changer les idées. Sa cruauté morale pourrait en affecter plus d'un.

Le drame pointe deux sujets qui ont une place importante aujourd'hui. Tout d'abord, le harcèlement scolaire. Ces dernières années, de plus en plus de victimes osent sortir de l'ombre et témoigner. Une injure, une bousculade et même l'irréparable. C'est un phénomène tristement courant en Asie. Si vous suivez un peu l'actualité ou même l'industrie du divertissement au sens large, alors vous n'ignorez probablement pas que plusieurs personnalités étaient victimes ou bourreaux. Contrairement à une majorité des drames traitant du sujet, Shadow Beauty ne fait pas qu'effleurer la surface. Les choses sont montrées de façon choquante et cruelle, tandis que personne ne bouge, renforçant un peu plus la « normalisation » de ce phénomène.

Le second point, c'est la culture de la beauté. Lorsqu'on pense à la Corée du Sud (et même, l'Asie en général), on y voit des personnes aux apparences parfaites. Je regarde des dramas depuis des années, il est évident que la beauté est devenue une obsession. Les maquillages parfaits, les peaux si lisses qu'elles n'ont plus rien de naturelles, les physiques toujours plus minces (et même maigres). Qui a décrété que cette personne était belle, mais que celle-ci ne l'était pas ? Qui a décidé que « ceci » était la norme en beauté ? Sur les réseaux sociaux, Ae Jin devient Genie. Une personne tellement différente, qu'en réalité elle n'existe physiquement pas. Elle devient populaire, parce qu'elle est socialement belle pour la société. Cela remet également en question la vérité des réseaux sociaux et la façon dont il est facile de manipuler l'image affichée.

Le casting est excellent. Shim Dal Gi dépeint un personnage touchant dans un monde qui la déteste pour la simple raison qu'elle n'est pas un canon de beauté. Choi Bo Min est intéressant, bien que je n'ai pas capté toutes les subtilités de son personnage. Quant à Hong Seok, il reste discret, mais confirme son style pour le drame. Certaines zones de l'histoire sont brouillonnes, tandis que la romance n'a pas trouvé d'intérêt à mes yeux. Cependant, la réalisateur m'a vraiment fasciné par sa froideur. C'était comme voir la lumière se faire lentement avaler par l'obscurité. Car on le sait, plus la lumière est grande, plus les ténèbres le sont aussi.

En bref, Shadow Beauty porte bien son titre. Cependant, on oublie souvent que la beauté physique n'est qu'une image qu'on projette au reste du monde. Elle ne pourra jamais égaliser la beauté du cœur.

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Completed
All of Us Are Dead
1 people found this review helpful
by Link
Feb 7, 2022
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 8.0
This review may contain spoilers

Fin avortée malgré son délicieux arôme d’hémoglobine !

All of Us Are Dead démarre avec de nombreuses promesses et nous plonge dans les sources (inconnues à ce moment de l’intrigue) du virus. En effet, cet adolescent victime d’un harcèlement dur et violent est également cobaye pour son père, professeur de sciences. En réalité, la source même du virus est intéressante et amène tout au long de la série d’étonnantes réflexions sur la nature humaine. Un peu dans les traces de Happiness, c’est un fil rouge qui nous laisse penser que peut-être le virus agit différemment chez chacun.

Au cours des premiers épisodes, il est évident que le drama nous embarque avec lui avec ses pressions sociales et la place de chacun dans la société. Au fil des minutes, on découvre nos personnages principaux, on s’attache à eux – comme on aime en détester d’autres. En plus du lycée, la série offre également une vision extérieure du lycée dans le monde politique et militaire qui apporte que plus d’intérêt (et de frustration quant aux choix de chacun). Jusqu'à son dérapage…

All of Us Are Dead possèdent des failles. Tout d’abord, les romances entre les personnages. Elles n’apportent rien de particulier et n’auront même pas les qualités d’émouvoir. Pire, elle ne font que déséquilibrer le rythme. Certaines morts sont plus émouvantes que des adieux entre deux personnes supposées s’aimer. Avec cela, on ne pourra que se sentir frustré par les sacrifices et morts inutiles. Après tout, il reste 10 minutes et le quota de morts n'est pas atteint. Alors qui y passe ? … Au travers des es sacrifices que fallait-il voir ? L’espoir ou la sagesse ? Il était dommage de prendre les chemins habituels, d’autant plus que le contexte avait de quoi remettre en cause ce qui est déjà fait. Faire mourir une majorité des personnages dans les derniers épisodes est un code qui ne fait plus ses preuves aujourd’hui.

Il est difficile de trouver une satisfaction totale dans un survival, notamment quand s’annonce la fin. Il n’est pas rare que les fins soient ouvertes. De plus, Netflix possède deux failles récurrentes (et pas seulement dans ses productions sud-coréennes) : des fins précipitées et ouvertes. All of Us Are Dead ne fait pas exception et les deux nous sont offertes sur un plateau. Entre un épisode final qui s’accélère et une fin qui n’est qu’une occasion pour une suite…

Malgré les défauts mentionnés (et ceux non mentionnés), All of Us Are Dead est un excellent moment porté par un casting excellent, des zombies convaincants et esthétiquement sublimes avec de l'action à revendre. Non sans oublier cet humour tordant dont on avait absolument besoin en dépit des choix scénaristiques.

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Completed
Rinko-san Wants to Try
1 people found this review helpful
by Link
Jan 14, 2022
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 7.0
Music 5.0
Rewatch Value 3.0

Tout dépendra de vos attentes...

Un drama qui se regarde, mais se révèle pauvre dans son intrigue et son développement. En revanche, si vous venez pour du skinship vous serez servis.

On attend pas qu'il nous offre la lune sur un plateau d'argent. Cependant, on pouvait espérer un peu plus de matière, tant sur le scénario que le portrait des personnages.
S'il possède de jolies scènes de skinship, elles deviennent rapidement futiles lorsqu'on se retrouve avec des personnages qui n'ont pas grand chose à se raconter entre deux envolées de vêtements.
L'intrigue aurait pû être amusante, mais elle est amenée pauvrement ce qui ne l'aide en rien.

Malgré tout, les acteurs sont plutôt bons et à l'aise dans les scènes de peau. Je regrette que les personnages soient si peu développé. D'une certaine façon je m'y attendais.

Ça se regarde rapidement et ça s'oublie tout aussi vite.

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Nov 27, 2021
Completed 2
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 7.0
Music 6.0
Rewatch Value 7.0

Pour la nostalgie...

Nous serons tous d'accord pour dire que ma note est plus élevée que ce qu'elle devrait être. Je le reconnais. Ce premier volet n'est plus très jeune (bientôt 15 ans), pourtant c'était avec une pointe de nostalgie que j'ai revu ce premier film avec à sa tête Tomo Yanagishita et Keisuke Kato après... Et bien, après des années depuis mon premier visionnage.

L'image est vieille (c'est difficile de trouver une version regardable, car introuvable à l'achat en streaming alors en DVD, je n'en parle même pas). L'intrigue est clichée à souhait, les actions sont rapides pour ensuite devenir trop lentes, c'est parfois confus et laisse le téléspectateur ahuri pendant de longues secondes. Tout s'enchaîne. D'ailleurs, le film cumule les clichés et manque de réalisme. Même les personnages sont de l'ancienne époque. Et pourtant... Si ce n'est pas crédible, on y trouve un certain réconfort et des vagues de souvenirs qui reviennent. Les "nouveaux dramavores" n'apprécieront peut-être pas ce film (ni les suivants de la licence). Pour les autres, la nostalgie l'emportera sûrement.

Au final, j'ai aimé le revoir et redécouvrir l'histoire malgré les défauts. Il m'a rappelé mes premiers amours du drama avec son intrigue maladroite, ses mauvais plans et ses dialogues niais au possible.

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Completed
Given
1 people found this review helpful
by Link
Sep 26, 2021
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 4.5
Story 6.0
Acting/Cast 5.0
Music 6.0
Rewatch Value 1.0
This review may contain spoilers

Comment avoir l'air de souffrir pour délivrer une émotion ? Leçon n°1 de Sanari...

Given est une adaptation décevante, car tournée comme on pense un manga ou animé, et non comme un drame à part entière. La photographie est belle, sublimée par une lumière subtile et ravissante. Cependant, je ne retiens rien de plus dans cette version…

Sanari est mauvais ! Mafuyu est un personnage particulier, à la fois intime et délicat. Cependant, Sanari a été incapable de produire une émotion correcte. Tout au long des épisodes, j'avais l'impression de voir le gars souffrir pour transmettre ne serait-ce qu'un soupçon d'émotions. Dans le manga, on s'attache, on épaule, on aime et on accompagne Mafuyu. Ici, on voit Sanari essayer, mais être incapable d'offrir quelque chose qui en vaille la peine.

Suzuki Jin est un acteur sympathique (je ne connais pas toute sa filmographie), cependant, il s'est avéré plutôt décevant dans la peau de Uenoyama. En réalité, c'est comme si son personnage n'avait aucune attraction autre que celle de vouloir prétendre être cool. Les opportunités ne manquaient pas, mais elles échouées.

Il est également dommage d'avoir laissé au bout de la scène Akihiko (Inowaki Kai) et Haruki (Yanagi Shuntaro). Dans le manga, ils ont un rôle, mais ici, ils existent, faute de mieux.

Given aborde différents thèmes forts comme le suicide, l’auto-accusation et le regret. Et si, au milieu de tous ces maux, l’amour était une bonne réponse ? Pourtant, la romance est forcée. Elle manque de surprise, de fluidité et surtout de temps. Elle manque de profondeur et ne dégage aucune émotion. On sait qu'ils finiront ensemble, mais c'est tellement appuyé qu'elle perd son naturel. C'est effleuré, sans rien de développé. Pourquoi tombent-ils amoureux ? Pourquoi se rapprochent-ils, d'ailleurs ? On ne sait pas. Ça arrive, parce que c'est supposé arriver.

En bref, cette adaptation de Given est mauvaise pour la lectrice du manga que je suis. Cette version vivra dans l'ombre de son œuvre originale, car incapable de jouir et forger sa propre identité.

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Completed
A First Love Story
1 people found this review helpful
by Link
Sep 26, 2021
2 of 2 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 8.0
Rewatch Value 7.0

Simple, franc et suffisant...

Doux, réconfortant et mignon avec une émotion légère et subtile qui donne le sourire.

Kim Hyeong Won et Jung Jae Won sont parfaits dans leurs rôles. Aussi attachants l'un que l'autre. On devine les questions muettes et les non-dits. Le premier épisode se concentre davantage sur Mingyu, tandis que le second s'axr sur Jaesung nous permettant ainsi de découvrir davantage de l'un et l'autre.

La photographie est simple, mais jolie. L'audio est bon, ainsi que les musiques discrètes. La douceur qui se dégage de ce court-métrage fait que la relation semble unique et précieuse.

C'est doux et honnête. Et personnellement, ça me suffit.

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Completed
Short
1 people found this review helpful
by Link
Mar 10, 2021
4 of 4 episodes seen
Completed 0
Overall 5.5
Story 6.0
Acting/Cast 7.0
Music 5.0
Rewatch Value 3.0
Short mêle le patinage de vitesse sur distance courte et la vie sentiment de Eunho et Hoyeong. Je regrette le manque de place pour le sport étant, au départ, la raison de mon intérêt. Bref.

Court dans sa durée (4 épisodes d'en moyenne 50 minutes chacun), il place rapidement une rivalité entre les deux protagonistes. Bien que les deux zozos ne s'apprécient pas, à aucun moment ils ne deviennent foncièrement mauvais l'un envers l'autre. Au contraire, on y trouve une forme de respect (dégagée par les valeurs sportives) et un équilibre (dû à une bonne écriture).

Un drama sympathique et regardable dans la soirée, cependant si le sport est le seul argument, il lui fait défaut.

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Completed
TharnType Season 2: 7 Years of Love
1 people found this review helpful
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Feb 18, 2021
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 3.5
Story 2.0
Acting/Cast 7.0
Music 3.0
Rewatch Value 1.0

Aussi décevant que sa première saison…

Malgré un avis négatif sur la première saison, j'avais un infime espoir pour cette suite. En particulier parce qu'on avait une ellipse de sept ans. J'imaginais donc des personnages plus matures qui sont dans la vie active et tout le tralala… En fin de compte, ce drame reste dans sa lignée originale. Décevant dans les intrigues, malgré des acteurs sympathiques.

Sept ans plus tard, les choses n'ont pas changé. Tharn et Type sont toujours incapables de communiquer et immatures. Type agit toujours comme un con, et Tharn veut toujours accéder à son pantalon. La plupart des intrigues sont réchauffées de la première saison ou inutiles et mal amenées, tandis que certains personnages ont tout simplement changé du tout au tout. Oui, les gens changent avec le temps, mais comment Techno est-il devenu aussi lourdaud et ennuyeux.

Oui, le couple principal fonctionne toujours bien que le scénario soit médiocre. Mais j'ai presque l'impression que les personnages sont moins matures sept ans plus tard…

En bref, le naufrage de TharnType Season 2: 7 Years of Love est sauvé par le casting, alors que l'histoire n'est rien qu'un assemblage sans intérêt. En fin de compte, on est sept plus tard, mais rien n'a changé.

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Completed
Perfect 10 Liners
2 people found this review helpful
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Apr 6, 2025
24 of 24 episodes seen
Completed 1
Overall 6.5
Story 7.0
Acting/Cast 7.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

24 dimanches soirs…

Il s'agit d'une romance universitaire classique, rien que GMMTV n'ait pas déjà fait. Bien qu'elle ne soit pas particulièrement mémorable, elle m'a accompagné lors de mes dimanches soirs avec des personnages attachants à leur façon.

Je n'aime pas les séries construites comme Perfect 10 Liners. Plutôt que d'être fluide dans les intrigues avec un équilibre entre les couples, on se retrouve avec un drame de 24 épisodes partagé en 3 parties - chacune correspondante au couple désigné. Autant faire trois séries dérivées d'un même univers, mais ce n'est pas si important. En revanche, l'avantage de Perfect 10 Liners, c'est que chaque partie est plus ou moins indépendante. Certes, ne pas regarder dans l'ordre peut amener quelques incohérences, mais elles sont mineures.

- Arm & Arc (6/10)
Book et Force ont une dynamique sympathique sans être renversante. En tant qu'amis, ça fonctionne, or, je ne crois jamais complètement à leur romance. Force est aussi stoïque qu'une planche de bois au sourire narquois, tandis que Book est si expressif qu'il frôle régulièrement le surjeu. Ils ne sont pas mauvais. Après tout, ils m'ont tiré quelques rires, les interactions avec Arm et ses amis sont bonnes. Cela dit, c'est le couple qui traîne. J'ai l'impression d'avoir déjà vu ces personnages dans leurs projets précédents. Le problème est que Book et Force ne sont pas différents de d'habitude, ils restent dans un même registre. Bon, à partir du moment où s'est estampillé GMMTV, j'imagine qu'il ne faut pas trop s'attendre à des surprises. Mais peuvent-ils évoluer en termes de jeu s'ils restent cantonnés à ces personnages ?

En soit, le torse bien taillé de Force et le rire enjoué de Book ne m'ont pas complètement convaincu.

- Yotha & Gun (6/10)
C'est un couple qui semblait être drôle. Il ne fait aucun doute que Santa et Perth partagent une bonne alchimie. En revanche, Perfect 10 Liners ne leur rend pas service. Leur histoire tente d'être mature, traitant de divers problèmes, mais la gaminerie ambiante est une épine dans le pied. Le comportement de Gun est enfantin, tandis que le montage n'aide pas, utilisant une quantité indécente de bruitages (c'en était insupportable). Comme le premier couple, ils ne sont pas mauvais, cependant, leur relation ne m'a pas donné envie de m'investir plus. De plus, le fait de voir des traumatismes traités aussi vite que Statham qui botte le cul d'un mégalodon m'a fait rouler des yeux trop de fois en peu de temps.

En un mot, le joli sourire de Perth et l’amusant rire de hyène de Santa n'étaient pas suffisants non plus.

- Faifa & Wine (8/10)
Nous y voici ! Le dernier couple, celui qui a piqué ma curiosité au fur et à mesure et m'a fait rester. La maturité de leur histoire et les personnages sont bien construits sans pour autant délaisser le ton léger de la série. Ce sont les personnages les plus aboutis avec des passifs concrets qui permettent de relier les points entre eux. Faifa est une personne qui se préoccupe tant des autres qu'il finit par s'oublier, tandis que Wine lutte contre lui-même ignorant comment gérer ses sentiments. Puis vient le moment où ils commencent à avancer ensemble. Ils sont honnêtes avec leurs sentiments, ils se confient l'un à l'autre en toute transparence, ils se sentent en sécurité. Une sécurité qu'on peut voir. Ils se questionnent, se répondent et réfléchissent. Le tout avec un baiser les yeux ouverts qui est le plus réussi que j'ai vu. C'est un couple à la fois adorable, sain, doux et honnête. Junior et Mark forment un duo solide à l'écran.

En réalité, je suis venue sans attente et je suis restée pour la gentillesse de Faifa et la douceur de Wine, avec quelques couinements de satisfaction.

Malgré tout, j'ai trouvé dommage de voir les deux premiers couples empiéter autant sur le troisième. De toute évidence, ils ne servaient qu'à alimenter la boîte à rigolades. Aussi, je ne comprends pas le temps de Pond/Sang et Klao/Warit. Le premier (Pond/Sand) est seulement pour rappeler que les couples tertiaires avancent plus vite que les principaux. Le second (Klao/Warit), mis à part créer une perturbation, il n’avait aucun intérêt de tricoter davantage autour d'eux. En revanche, l’intrigue fraternelle (bien que discrète) est adorable.

Le seul réel intérêt du groupe des 10, c’est d’avoir l'occasion de recycler l’idée des bracelets pour les trois couples. Enfin, les deux derniers épisodes sont un condensé de clichés qui aurait pu être évité, mais après tout, je savais où je mettais les pieds. J’hésite rarement sur mes notes, mais ici il m’a fallu un petit moment pour trancher sur le demi-point. Est-ce que j’avais envie de le donner ou pas ? En fin de compte, non ! Même s’il est resté un BL distrayant, il n’a jamais pris de risque tant dans ses intrigues que ses personnages ou ses dialogues.

En bref, Perfect 10 Liners n'a rien de nouveau pour le genre. C'est une banale romance universitaire reliant trois couples entre eux. Le premier est sympathique, le deuxième est enfantin, pour finir par le troisième qui relève le niveau. Un BL léger, parfois stupide, qui, malgré tout, est resté le bienvenu les dimanches soirs.

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