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  • Last Online: 4 hours ago
  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 5,781 LV15
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Completed
The Journey to Killing You
1 people found this review helpful
by Link
Oct 25, 2025
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 8.0

The journey to loving you…

Le milieu des yakuza fascine entre l'honneur, la loyauté, la vengeance et le sang. Y ajouter une romance ne serait qu'enflammer davantage la dévotion des membres qui composent le clan, n'est-ce pas ? Et bien, c'est une réussite, tandis que la passion intense s'est enflammée.

Odajima Ren (Takahashi Hiroto) porte sur ses épaules un lourd et violent passé. Malgré tout, il incarne la parfaite image de l'homme droit et rigide qui ronge son frein, attendant de satisfaire sa soif de vengeance. Le ressentiment qu'il nourrit envers Kataoka est intense, presque bestial. Jusqu'à ce que la réalité ne le frappe de plein fouet. Même si la chemise jaune est un mystère, elle n'a pas éclipsé l'intensité du regard de Takahashi Hiroto que j'ai trouvé juste tout au long de l'histoire.

Kataoka Kinji (Wada Masanari) est un chef yakuza apprécié, mais aussi le nouveau style de yakuza des drames romantiques. Il n'a rien de l'homme distant au visage fermé et grave. À la place, il dépasse les bornes avec des blagues douteuses et une attitude insouciante. Pourtant, derrière son sourire, on ne sait jamais réellement s'il est sérieux ou non, ni ce qu'il pense. Pour moi, la faiblesse du personnage est d'être une caricature de manga qui n'a pas été retravaillée pour l'écran. Néanmoins, Wada Masanari était formidable, affichant un regard d'une belle sincérité et d'un sourire espiègle, mais honnête, envers Odajima.

La romance n'a pas besoin de plus, bien que la première scène me laisse avec une pointe d'amertume. Je ne parviens pas à la comprendre. Celle-ci de côté, c'est une relation fluide et spontanée, qui débute maladroitement, mais où des sentiments respectifs se développent. Après tout, même le pire des hommes peut tomber amoureux, pourquoi ce serait différent pour un yakuza ? Ce n'est pas une romance tortueuse où j'avais l'impression de souffrir chaque semaine. Bien que Odajima soit face à ses démons sur six épisodes, pour moi, la tension n'a jamais été explosive au point de douter de la suite, ou de la fin. Et ça ne me dérange pas parce qu'ils ont enflammé l'écran avec une intense brute.

En bref, The Journey to Kill You est un drame sombre dans lequel deux hommes dangereux se confrontent et finissent par développer des sentiments jusqu'à s'échapper de leurs cages.

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Completed
My Secret Vampire
1 people found this review helpful
by Link
Oct 10, 2025
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.5
Music 6.5
Rewatch Value 8.0

Les vampires à croquer, et l'attachant petit humain…

Adorable ! My Secret Vampire est un KBL entraînant, sur fond de comédie fantastique légère avec un bon rythme et des personnages attachants.

Les gars ont fait des plans sur la comète avant de réaliser que le petit humain était bien plus qu'un garde-manger ambulant. L'intégration de Han Dong Ha (Park Dong Ju) s'est faite progressivement, sans essayer de forcer le destin. Personnellement, ça m'a rappelé la façon dont parfois, on fait la connaissance d'une personne pour la première fois, et on ressent une connexion immédiate.

L'aspect fantastique n'est pas exploré. Au travers d'échanges entre les personnages, quelques éléments se dévoilent. Cependant, l'histoire ne devient jamais sombre ou dangereuse. La pression ne monte pas, malgré quelques scènes de tensions. Toutefois, elles sont rapidement désamorcées. En soit, c'est une comédie romantique classique, où la nuance est que quatre des beaux garçons sont des vampires. Pour moi, il s'agit typiquement du genre de drama qui n'apporte pas grand-chose, mais qui fait du bien au moral.

L'ensemble du casting était bon, avec ce qu'il fallait d'émotion. Les quelques baisers étaient superbes. La mise en scène est ravissante (les plans en extérieur étaient sublimes (notamment ceux de nuit)). Quant à la musique, elle est restée discrète.

En bref, My Secret Vampire est une comédie romantique légère et réconfortante avec une touche de fantastique.

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Completed
Si Jin
1 people found this review helpful
by Link
Mar 27, 2025
40 of 40 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 7.0
This review may contain spoilers

Une renaissance qui ne change pas grand-chose...

C'est un énième drame de renaissance qui n'est pas si différent des cinq précédents. Néanmoins, Si Jin se maintient du début à la fin, malgré son scénario classique.

Jiang Si (Jing Tian) est une femme courageuse qui va profiter de sa seconde chance pour changer les choses, notamment la perte de son père et de son frère. Coriace, réfléchie et patiente, elle ne va jamais hésiter à défier sa famille ou des hommes pour sa vie ou celles de ses sœurs. Yu Jin (Zhang Wan Yi) est un homme intelligent avec son propre plan en tête. Il n'y a pas tellement de surprise sur son personnage, mais Yu Jin est le ML type qu'on apprécie de suivre, parce qu'il est droit dans ses bottes, avide de justice, mais aussi en paix avec ses sentiments. Cela donne vie à un couple agréable, honnête et confiant l'un envers l'autre.

La famille de Jiang Si est exécrable. Si j'avais de la sympathie pour le père, le frère, sa sœur et une de ses demi-sœur, je n'en avais que très peu pour le reste de la famille. Elle apparaissait vénale et avait de l'intérêt pour Jiang Si seulement lorsqu'elle pouvait leur apporter un statut ou la fortune. Cette famille maudite se fichait complètement de marier ses filles aux pires hommes (infidélités, mensonges, trahisons, violences domestiques et tentatives de meurtres) du moment qu'ils avaient un statut, une réputation ou la richesse. La grand-mère était la pire ! En face, Jiang Si était prête à briser son propre cœur pour tous les sauver. Cette famille méritait-elle ses sacrifices ? Non !

Il y a une grande incompréhension autour de l'Empereur. Comment un homme de ce statut peut-il ignorer toutes les manigances ? La sœur de l'Empereur est une folle furieuse qui tient son rôle jusqu'au bout, alors que sa fille ne méritait pas moins.

Ma plus grande déception reste toute l'histoire construite autour de Namwu. Pendant plus de 38 épisodes, on nous fait miroiter une menace solide et importante. En fin de compte, elle est chassée comme un grain de poussière. Namwu n'est qu'une intrigue secondaire, alors qu'il y avait de quoi en faire une belle fresque, ne serait-ce que par son village pittoresque. De même quant à la renaissance de Jiang Si qui ne change pas grand-chose dans le fond, c'est seulement la façon dont les choses se déroulent qui est différente.

En revanche, j'ai adoré la façon dont les situations sérieuses finissaient par être désamorcées par de l'humour léger quand c'était nécessaire. De plus, l'avant-dernier épisode est l'un des meilleurs que j'ai vu depuis longtemps dans le genre. Un mélange de scènes méthodiques, épiques et vives.

En bref, Si Jin n'est pas un incontournable, notamment parce qu'il arrive après de nombreux drames de renaissance bien meilleurs (sur le plan scénaristique). Cependant, il reste entraînant avec ses épisodes dans lesquels il se passe toujours quelque chose et son couple attachant.

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Completed
Tomorrow
1 people found this review helpful
by Link
Jan 3, 2025
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 6.0
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

La chute des faucheuses de l’Au-delà...

Tomorrow aborde une thématique épineuse pour la Corée du Sud. En effet, le pays détient le triste record du plus haut taux de suicide sur le continent asiatique. Avec son genre surnaturel aux légères notes de thriller, le drama aborde différentes situations avec de nombreuses idées. Il y avait là un moyen d’envoyer un grand message d’espoir. Pourtant, la série peine à garder la tête hors de l’eau malgré sa richesse visuelle.

Au fil de la série, on découvre plusieurs intrigues – dont certaines liées aux protagonistes principaux. Bien qu’on en apprend plus sur eux et leurs passés respectifs, cela reste trop superficiel pour s’attacher sincèrement aux personnages. Tout comme l’Au-delà qui se révèle sous exploité. Malgré des couleurs sobres (blanc et noir), on reste sur une ligne de code classique qui connaît de nombreuses contradictions. Notamment sur le fait de ne pas intervenir dans les affaires humaines.

On ne peut enlever à la série les formes d’espoirs qu’elle arrive à répandre. Certains épisodes prennent aux tripes (pour ma part, celui du vétéran de guerre est le meilleur). Or, on peut aussi pointer du doigt d’autres épisodes qui se résolvent de façon incompréhensibles et même grotesques et dénote complètement avec ce que le drame représente.

Tomorrow partait avec un bon fond, mais il n'est pas parvenu à lui créer une bonne forme malgré son excellent casting.

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Completed
Kiseki: Dear to Me
1 people found this review helpful
by Link
Jan 3, 2025
13 of 13 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 7.0

Les contraires s'attirent...

Pourriez-vous aller en prison pour un(e) autre ? C'est la question subtilement explorée par Kiseki: Dear to Me. En effet, la série n'ira pas gratter plus loin que la surface, tandis que le portail se referme en un claquement sec et nous fait repartir 4 ans en arrière…

Tout commence par une rencontre entre un étudiant, souhaitant devenir médecin, et un membre de gang. Une rencontre qui débute par la haine pour l'un, l'amusement pour l'autre, mais les masques ne tardent pas à tomber… Il est aisé de se prendre d'affection pour le prudent Bai Zong Yi (Lin Yu Tong) et de l'impertinent Fan Ze Rui (Hsu Kai). Avec l'idée que les opposés s'attirent, les étincelles ne sont pas loin. L'un tente de fuir, l'autre tente de le suivre. L'animosité entre eux suffit à faire craquer quelques allumettes, tandis que Bai Zong Yi ne se laisse pas voler dans les plumes, et pourtant… Leur relation va finalement reposer sur un immense sacrifice.

Dans un même temps, on suit Ai Di (Louis Chiang) et Chen Yi (Chen Bo Wen). Tous les deux sont membres du même gang et amis de Fan Ze Rui. Ai Di est insolent et provocateur, tandis que Chen Yi est tempéré et calme. Le contraste est marqué et renforce la complicité du duo, mais aussi ce qui peut les opposer. C'est une relation entraînante qui se partage entre un Ai Di hyperactif et un Chen Yi calme. J'ai lu quelque part que la romance entre eux n'existait pas dans le roman original. Lin Pei Yu a sur les intégrer à l'histoire, volant souvent la vedette sur le couple principal pour moi.

L'histoire est légère, agrémentée de sa petite dose d'action. On est loin d'un thriller ou d'une mafia aux dents longues. Ce point reste secondaire, servant seulement pour alimenter les traumatismes et divers problèmes pour donner la réplique aux romances. Et c'est peut-être mon seul regret envers Kiseki: Dear to Me. Certes, j'ai apprécié ce drama, mais il m'a manqué une intrigue plus consistante.

En bref, Kiseki: Dear to Me effleure en surface les nombreux sacrifices qu'on est capable de faire dans un monde où les contraires s'attirent.

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Completed
Love and Leashes
1 people found this review helpful
by Link
Jan 2, 2025
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 6.0

Une comédie romantique aux courbes en cuir...

Un thème timide dans les productions sud-coréennes, mais pas désintéressante pour autant. C'est une comédie romantique de bureau avec un décor classique avant qu'il ne prenne une toute nouvelle dimension.

Au travers du film, Park Hyun Jin met l'accent sur de nombreux problèmes rencontrés au travail. Sexisme, harcèlement ou encore propos homophobes. Des points intéressants qui font une bonne alliance avec le monde du BDSM, car souvent pointé du doigt. Cela met également en lumière les raisons pour lesquelles Ji Hoo tenait à rester secret.

Lee Jun Young excelle dans son rôle d’employé de bureau et soumis. Seohyun est stupéfiante lorsqu’elle fait claquer le fouet. Malgré les controverses en raison du casting, le duo offre une performance honnête tout en jonglant entre apprentissage, maîtrise et simplicité.

Bien que le film ne s’éloigne jamais de sa légèreté et permettra une introduction au monde BDSM avec finesse et douceur, il sera malgré tout regrettable de voir que les émotions des personnages resteront au second plan. Nous ne pourrons avoir plus concernant la naissance des sentiments de Ji Woo à l’égard de Ji Hoo, ou inversement. Si les émotions se montrent de temps à autre, elles restent timides. Il est difficile de s’y retrouver ou même de vouloir comprendre où la relation débute et où elle se termine (bien que la frontière entre la relation homme/femme et D/s se dessine sur la fin).

En bref, malgré ses défauts, Love and Leashes offre une légère plongée dans le monde du BDSM avec finesse et respect. En abordant l’homme qui aime être soumis, Park Hyun Jin ne le rend pas moins homme/viril aux yeux de la société. Au travers d’une image lumineuse et minimaliste au bureau, contre des tons sombres et rougeâtre lors des jeux, l’ensemble ne fait qu’accentuer les tensions avec une bande-son légère, mais efficace.

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Completed
Kill Bok Soon
1 people found this review helpful
by Link
Jan 2, 2025
Completed 1
Overall 7.0
Story 6.0
Acting/Cast 10
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

L'art de botter des culs, on pensera au reste plus tard !

Kill Boksoon ne surprend pas dans son intrigue, mais tient une partie de ses promesses avec des scènes d’action entraînantes et parfaitement chorégraphiées.

Kill Boksoon est comme un bon jeux vidéo qui n’a qu’un but, se défouler. On sait ce qu’on veut, on en demande pas plus. Bien plus méritante en tueuse à gages qu’en restauratrice, Jeon Do Yeon offre pourtant un personnage insensible, voir méprisant du haut de ses valeurs discutables. Gil Boksoon est une tueuse à gage professionnelle engagée par l’agence MK. Respectée dans le milieu, on ne peut en dire autant dans son rôle de mère. Elle élève sa fille seule et leur relation ne cesse de se compliquer au fil du temps. Malgré un personnage peu aimable, elle permet de donner du corps et de la matière au long-métrage qui connaît quelques temps-morts, mais sans ruiner l’ambiance ou le rythme instauré. On apprécie également la relation entre Cha Min Kyu et Gil Boksoon qui offrent une dynamique intéressante et prenante au fil de l’histoire.

Cependant, ce n’est pas l’unique relation qui se complique. La directrice Cha Min Hee (Esom) compte bien lui mettre des bâtons dans les roues. La raison ? Son frère, Cha Min Kyu (Sol Kyung Gu) est attaché à elle, Gil Boksoon. D’ailleurs, le personnage d’Esom avait tout de la diabolique directrice avec un charisme propre à l’actrice. Pourtant, elle jongle continuellement avec son personnage et perd le spectateur ne sachant pas quoi en faire. De plus, il faudra un moment pour comprendre la nature de la relation entre Cha Min Kyu et Cha Min Hee. En effet, celle-ci est suffisamment tendancieuse pour voir un couple et non un frère et une sœur.

On retrouve également une violence dédramatisée au profit d’une économie florissante. Ceci remettant en cause les valeurs de Gil Boksoon. Pour exemple, la fille de Bok Soon agit de façon violente à l’école, pourtant personne ne semble s’en soucier. Après tout, elle a juste failli tuer son camarade de classe – et elle voulait le tuer.

C’est un film pour lequel on ne cherche pas plus loin que les images. Il ne faut pas s’attarder sur l’aspect social ou humain. On veut de la baston ? Le film nous en offre avec de belles chorégraphies et un côté gore propre aux productions sud-coréennes. Pour résumer, Kill Boksoon, c’est botter des culs dans les règles de l’art !

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Completed
Spare Me Your Mercy
1 people found this review helpful
by Link
Dec 29, 2024
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 8.0

Dignité et moralité se confrontent...

Avoir le droit de mourir dans la dignité tout en respectant la morale et la loi, c'est le fil rouge exploré par Spare Me Your Mercy. Dans une histoire tendue et dynamique avec un final d'exception, c'est un drame puissant qui chamboule la morale et la pensée.

L'euthanasie est un sujet délicat, mais important. En ce point, la série soulève de nombreuses questions. Euthanasier et commettre un meurtre sont deux actes différents, mais la finalité est la même, non ? Et si les conditions s'y prêtent ? Et si, au contraire, d'autres y voient un moyen d'assouvir des pulsions ? Pour autant, comment pouvons-nous laisser des personnes souffrir de la sorte ? Un patient, souffrant, est-il suffisamment sain d'esprit pour prendre une telle décision ? La famille est-elle vraiment bien placée et sera-t-elle capable de faire un choix ? Dans un même temps, comment un inconnu, qui ne sait rien d'un malade, peut-il statuer sur la façon dont il rendra son dernier souffle ? La loi est inégale tout autant qu'elle est supposée être dénuée de sentiments. Mais que fait-on des exceptions ?

La narration est restée neutre et c'est ce qui fait de Spare Me Your Mercy un drame aussi spectaculaire. C'est vrai, je n'ai pas attendu Spare Me Your Mercy pour m'informer et m'interroger sur le sujet. Je n'ai pas non plus changé d'avis sur l'euthanasie et c'est ce que j'ai apprécié dans ce drame. Chacun est libre d'être pour, contre ou indécis parce qu'il n'y a aucune forme moralisatrice ou culpabilisatrice.

L'enquête est plus pour la forme, bien qu'elle alimente le fond. Tout au long des épisodes, les pensées, les actes et les échanges entre personnages s'opposent. La psychologie est plus élevée que je ne l'avais imaginé, ce qui fait monter les tensions. La romance est discrète, si bien que, pour moi, Spare Me Your Mercy est avant tout un thriller. Or, elle n'est pas dérangeante, au contraire, je l'ai apprécié.

L'histoire atteint son apogée lors de la confrontation entre Kan (Tor) et Thiu (JJ). Les deux acteurs ont fait un super travail sur leur personnage. Cela dit, Tor a été le plus impressionnant. Derrière son apparence de médecin chic, il y avait des émotions si brutes et franches. Cette confrontation a offert le meilleur de son personnage. JJ avait de bonnes scènes, et le final lui a aussi rendu justice sans trop de jeu de sourcils. Aelm (Boss) était également un personnage intéressant, tout comme Gandhi (Somsak) qui était l'un des plus fermement opposé à la pratique. Il y avait de bonnes confrontations qui alimentaient sans cesse la machine de savoir si c'était bien ou mal.

Le final est exceptionnel. Cela s'est terminé exactement comme ça le devait, ce qui en fait la meilleure fin. Aussi triste qu'elle soit, l'histoire ne pouvait se terminer autrement.

En bref, Spare Me Your Mercy est un drame aux thématiques lourdes, mais où la narration neutre lui rend honneur et parvient à rendre l'ensemble fascinant. Avec sa touche romantique au cœur de ce thriller, les personnages sont malmenés sans jamais manquer de respect à la pensée de chacun.

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Completed
Outside
1 people found this review helpful
by Link
Oct 18, 2024
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 10
Rewatch Value 6.5

Et si le mal venait de l'intérieur ?

Je n’ai pas vu beaucoup de productions philippines. Or, j’en ai vu assez pour savoir que malgré des scénarios simples et des décors limités, il peut en ressortir du bon. Et c’est le cas pour le nouvel arrivant zombiesque sur Netflix, Outside.

L’histoire débute par une vidéo du mariage de Francis et Iris. Puis, on les retrouve en voiture avec leurs deux garçons, Josh, l’aîné et Lucas, le cadet. Il est évident que les parents se supportent à peine, tandis que la dynamique familiale se met en place. Les indices sont distillés de façon légère et claire. Tandis qu’ils s’installent dans la ferme ancestrale de Francis, la situation ne fait que se tendre. Pour finir par prendre conscience que le plus grand danger de l’histoire, ce ne sont pas les zombies…

L’Homme reste son propre ennemi, peu importe la situation. Ainsi, les traumatismes et les peurs poussent les personnages dans leurs limites. Et cela, au point de faire des erreurs qui peuvent se payer salement. La mère est égoïste. Tandis que le père s’enfonce dans une folie obsédante, laissant les deux garçons être des dommages collatéraux. L’action est mise sur la psychologie des personnages et ce qui en découle. Après tout, le zombie n’est que le catalyseur.

Il est intéressant de voir l’évolution de Francis, en particulier. La situation lui échappe au fur et à mesure, le plongeant dans une forme de désespoir, perdant doucement le contrôle. Le passé de Francis se répercute sur son présent, et l’histoire sait comment l’utiliser intelligemment.

L’ensemble de la distribution est excellent avec des performances solides et émouvantes jusqu’au bout, je pense notamment à la candeur de Marco Masa et Aiden Patdu qui contrastent avec l’ambiance. Les maquillages des zombies sont parfaits avec quelques traits uniques. La musique est efficace, malgré des dialogues peu inspirés. Le film est long (plus de deux heures), mais je n’ai pas vu le temps passer. Il m’a gardé accroché jusqu’au générique.

En bref, Outside est un bon film qui utilise le zombie comme détonateur pour laisser les choses éclater au grand jour avec intelligence et dynamisme.

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Completed
Dead Friend Forever - DFF
1 people found this review helpful
by Link
Aug 3, 2024
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 8.0
This review may contain spoilers

Les masques tombent...

Quel genre de personne êtes-vous vraiment ? C'est ce qu'explore Dead Friend Forever avec une bande de potes qui décide de passer un week-end dans une maison nichée dans les bois.

Dead Friend Forever reprend les codes du slasher en mettant en scène un tueur masqué, alimentant ainsi la paranoïa des personnages. L'ambiance est propre aux films d'horreur, renforcée par une atmosphère lugubre, aux espaces étroits de la maison, et à la mise en scène, inspirée du found footage. En l'espace de dix minutes, le cadre et les personnages sont posés.

On peut critiquer DFF, mais ce drama se démarque par son scénario et sa construction des personnages. Ils sont conçus de manière à ce que certains soient détestables dès le début, attachants pour d'autres, et le reste deviennent tout simplement méprisables. Ils ne m'ont jamais laissé indifférente. J'éprouvais constamment quelque chose pour eux. Cela n'a fait qu'accentuer l'envie de découvrir le passé qui les unit. D'autant plus qu'on parle d'une bande de potes, mais je n'ai pas cessé de me demander pourquoi ils l'étaient.

La vérité, on veut la connaître, malgré la dureté de l'histoire. En effet, le drama traite de sujets difficiles et contient des scènes graphiques qui peuvent déranger les plus sensibles. Le harcèlement scolaire, la manipulation affective envers un mineur, des abus. Il est aussi question de revenge porn (diffusion de contenu sexuellement explicite sans le consentement d'une (ou des) personne concernée), de maltraitance et de divers trafics.

La romance principale (White & Tee) est un axe important et intéressant de l'histoire. Tant dans le fil de l'intrigue que dans sa réflexion. Au rythme des épisodes, on s'attache à ce couple, pour finir par des sentiments contradictoires qui se heurtent les uns aux autres. C'est une romance utile qui a sa petite touche pimentée, mais rencontre aussi un triste sort sur son final, bien qu'il ne soit pas surprenant. La romance secondaire avait un intérêt, mais elle s'est égarée en voulant se transformer en un étrange triangle amoureux.

Si vous êtes amateurs/amatrices de films d'horreur, le fin ne sera pas une surprise. Il n'est pas rare de terminer sur une telle note, faisant ainsi douter le spectateur de la réalité des faits. Personnellement, c'est une fin que j'apprécie, et je ne juge pas une suite nécessaire, au contraire ! Laisser une fin ouverte permet aussi au spectateur de jouer de son imaginaire et d'interpréter ce qu'il vient de regarder.

En bref, Dead Friend Forever est d’un genre complètement différent dans le BL thaïlandais. Difficile de dire qu’il est rafraîchissant rien que par ses thématiques, et pourtant il livre une œuvre nouvelle et bien réalisée. Si ce drama ne correspond pas à tout le monde (l’horreur reste un genre particulier), il est agréable de changer de décor et de découvrir une version sur ce que le cinéma thaïlandais peut offrir.

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Completed
Fox Spirit Matchmaker: Red-Moon Pact
1 people found this review helpful
by Link
Jul 3, 2024
36 of 36 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 6.5
Acting/Cast 8.0
Music 8.0
Rewatch Value 5.0

Le pétard mouillé de Tushan…

Et bien, c'était sacrément décevant ! J'ai hésité un moment sur ma note. Idéalement, c'est un 6.8. En fin de compte, j'ai décidé de l'augmenter pour les CGI qui sont magnifiques. Quant au reste…

Malgré la simplicité de l’histoire, il est tout à fait possible d’attirer le spectateur. Malheureusement, il n’y a pas grand chose qui vaille le détour. En temps normal, la romance est ce qui m’intéresse le moins dans un xianxia, car ce n’est généralement pas la thématique principale. Ici, l’amour est présenté comme ce qui peut vaincre la haine. Or, la romance n’existe pas ou seulement sur le papier. En réalité, les romances secondaires sont bien plus palpitantes.

Yang Mi est une actrice qui sait incarner des personnages aux destins tourmentés, mais son jeu manque toujours de vie pour moi. Si sa froideur est plausible, après dix premiers épisodes, ça devient pénible. Certains mettent son impassibilité sur le compte de la direction des acteurs ou sur le portrait du personnage. Je ne suis pas d’accord. Elle tirait déjà la tronche dans Ten Miles of Peach Blossoms et ça n’a pas changé sept ans plus tard.

De l’autre côté, Gong Jun. C’est un acteur à l’aise lorsqu’il s’agit de jouer des personnages solaires et espiègles dans les drames costumés (c’était notamment le cas dans Word of Honor). Son personnage est sympathique, mais loin d’être mémorable. Malgré son amour et ses sacrifices, c’est une romance froide qui ne fonctionne tout simplement pas. Comme beaucoup, je n’avais que peu d’intérêt pour le duo principal.

Les drames (surtout lorsqu'il est question de romance) aiment nous servir des personnalités opposées (le personnage sombre et ténébreux VS le personnage solaire et souriant à s'en décrocher la mâchoire). C'est toujours un contraste amusant, mais la mayo n'a pas prise ici. Le couple ne fonctionne pas pour moi. Même la controverse mise de côté, on ne croit pas à leur romance. Plutôt ironique dans un drame où le message est simple : l'amour est plus fort que la haine. À mes yeux, la production s’est reposée sur son casting (tout en misant sur le risque avec Yang Mi qui est une actrice qui divise facilement le public par son jeu stoïque).

Et puis, les personnages secondaires étaient mieux intégrés et amusants à découvrir. Tant dans leur intrigue que dans leur arc romantique respectif. Ils ont amené du dynamisme et du contraste à l’histoire.

En revanche, les CGI sont magnifiques et d’une qualité irréprochable. Plutôt qu’un fond vert, l’équipe de production s’est tournée vers un écran incurvé géant. Cela change complètement l’esthétique des paysages. Malheureusement, c’est bien l'un des rares atouts de ce drama.

Au-delà des héros, les antagonistes sont des stéréotypes du genre, au point que l’un d’eux pourrait tout aussi bien être prétendant au titre de bouffon. Plusieurs points de l’intrigue m’ont rappelé les dramas où les Immortels doivent passer par des Tribulations afin d’acquérir un savoir et se cultiver. Mais juste après, ils boivent un thé de l’oubli… Et bien, c’est exactement pareil, ici. On nous raconte l’impossible qui devient soudainement possible. L’intrigue repose sur la lutte du Bien contre le Mal, mais elle reste trop sage avec un tel univers déployé et sans effort pour lui donner de quoi y croire.

Bref, Fox Spirit Matchmaker: Red-Moon Pact est un xianxia riche dans ses visuels, mais pauvre dans son histoire. Le scénario est médiocre avec des facilités scénaristiques, les méchants sont ridicules tandis que les personnages principaux ne partagent pas grand chose si ce n’est un joli cachet.

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Completed
In Blossom
1 people found this review helpful
by Link
Jun 7, 2024
32 of 32 episodes seen
Completed 5
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 5.0

Une croque-mort mène l’enquête de sa propre mort !

L'idée d'une croque-mort qui enquête sur sa propre mort est séduisante, et c'est ce qui m'a poussé vers In Blossom. En plein milieu, j'ai eu une baisse de motivation en raison des mini enquêtes qui se ressemblent et suivent le même schéma. Cela dit, la plupart des personnages sympathiques m'ont donné envie de le terminer.

L’histoire se met en place au fil des différentes enquêtes, tandis que l’antagoniste principal s’active dans l’ombre. Bien que leur structure soit similaire et qu’il y ait une certaine répétition, ces dernières restent simples et utiles. Chaque résolution permet de débloquer un nouvel indice, se rapprochant ainsi de l’antagoniste. En revanche, mon regret quant à ce dernier est qu’il sort de l’ombre que tardivement dans l’histoire. Si au début le secret autour de lui est entier, après vingt épisodes, le mystère s’est dissipé.

Un point essentiel de l’histoire est le changement de corps de Yang Cai Wei. Par jalousie, Yang Cai Wei est enlevée par Shangguan Zhi (Ju Jing Yi). Celle-ci use de sorcellerie pour échanger leurs corps. Yang Cai Wei prend alors le corps de Shangguan Zhi et inversement. Cependant, le soir du mariage, Shangguan Zhi (dans le corps de Yang Cai Wei) est assassinée. Ainsi, la vraie Yang Cai Wei (dans le corps de Shangguan Zhi) décide de mener sa propre enquête grâce à sa nouvelle identité. Et tout le problème est dans la façon dont Ju Jing Yi dépeint l’héroïne.

Au fil des épisodes, l’illusion ne prend pas. J’ai un merveilleux souvenir de Ju Jing Yi dans In a Class of Her Own, car elle est une des rares actrices ayant fait illusion dans la peau d’un homme. Malheureusement, on ne parvient pas à voir Yang Cai Wei au travers du personnage de Shangguan Zhi, car elle manque de poigne et de fermeté Deux caractéristiques dominantes de Yang Cai Wei interprétée par Zheng He Hui Zi. La nouvelle Yang Cai Wei ne projette rien de cela. Au contraire, elle apparaît comme une jeune femme gâtée et choyée, n’ayant jamais rencontré une quelconque difficulté dans sa vie. Ainsi, je pense que l’actrice n’a juste pas été capable de s’immerger dans son personnage. De plus, passer après la Yang Cai Wei de Zheng He Hui Zi n’a fait qu’accentuer les différences.

Cela dit, le bon point sur l’échange de corps reste la façon dont Pan Yue tombe amoureux de Shangguan Zhi avant de comprendre l’échange de corps. D’ailleurs, la romance est présente, mais personnellement, elle ne m’intéressait plus au-delà des premiers épisodes passés. En revanche, j’ai apprécié la romance secondaire. De plus, elle permet aussi de casser un peu le cercle des scènes et des enquêtes du couple principal, bien qu’elle arrive, elle aussi, assez tard dans l’histoire.

En cours de route, l’histoire perd de son rythme en raison d’enquêtes qui donnent l’impression de tourner en rond. Pour moi, il y a huit épisodes en trop. Le format de 24 épisodes aurait été parfait, permettant ainsi de ne pas avoir une baisse d’intérêt dans sa moitié. On peut également remettre en question certains sacrifices qui n’étaient pas nécessaire.

Globalement, c’est un bon drame qui suit son histoire, malgré ses baisses de rythme et ses enquêtes similaires. Les enquêtes sont claires et logiques, tandis que les couples fonctionnent. Les décors sont superbes, ainsi que la musique discrète, mais efficace.

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Completed
Kiseki Chapter 2
1 people found this review helpful
by Link
Jun 5, 2024
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 6.0
Music 5.0
Rewatch Value 3.0

Sans ambiance...

Kiseki Chapter 2 me fait penser à ces dramas qui ne sont pas totalement mauvais, mais qu'on regarde en cas de dernier recours, comme un grignotage un dimanche après-midi.

Pour ma part, mon plus gros problème est son macque de caractère. Il n'a aucune identité qui lui soit propre. Il existe, voilà tout. La photographie est jolie, mais elle n'a aucune ambiance. Si l'histoire avec un petit potentiel, l'absence d'ambiance brise rapidement le charme. Encore une fois, ce n'est pas un drama mauvais ou à bannir, mais il ne dégage rien qui puisse le rendre mémorable.

J'applaudis les acteurs pour le dévouement des scènes intimes. Néanmoins, le fait de n'avoir aucune ambiance m'interroge sur leur intérêt. De plus, elles manquaient de subtilité et d'élégances. Tout montrer n'a pas été une brillante idée. La gestuelle n'était pas nécessaire.

En bref, Kiseki Chapter 2 est un drama qui tombera dans l'oubli, bien que je ne doute pas que les réseaux sociaux en tireront avantage grâce aux scènes intimes. Malgré le travail passable des acteurs, l'absence totale d'ambiance reste son principal défaut.

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Completed
Love Is Better the Second Time Around
1 people found this review helpful
by Link
Apr 11, 2024
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 10
Music 6.0
Rewatch Value 10
This review may contain spoilers

Coup de cœur pour cette seconde chance laissée à l'amour...

Mature. Honnête. Maladroit. Réaliste. Intense. Voilà quelques mots qui peuvent résumer Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto. En son cœur, une histoire d’amour qui se voit offrir une seconde chance. Parfois, la seconde fois est bien meilleure que la première…

La vie tranquille de Miyata Akihiro est soudainement chamboulée lorsqu’il pousse la porte du bureau de Iwanaga Takashi. Ce dernier est un professeur d’université populaire, mais ils sont aussi un premier amour partagé. Malgré les années passées et les quelques rancœurs, chaque scène sonne comme une retrouvaille plaisante. Leur relation est fluide, taquine et complice. Cela ne tarde pas avant que les choses ne se mettent en place. Iwanaga Takashi séduit. Miyata Akihiro résiste. L’amour appelle l’amour.

C’est un drama chargé d’une tension qui s’étire au fil des épisodes. Une tension qui se ressent à partir du moment où ils se retrouvent. J’adore la ténacité de Iwanaga Takashi et la résistance de Miyata Akihiro. Cela dit, ce refus n’est pas seulement pour tourmenter son partenaire. Les blessures de Miyata Akihiro sont toujours vives, il ne veut plus être blessé. Leurs sourires sont d’une douceur réconfortante et d’une chaleur enivrante. Hasegawa Makoto et Furuya Robin possèdent une magnifique alchimie. Cela donne ainsi des baisers exceptionnels ainsi que de belles scènes intimes.

Il y a dans ce drama une franchise étonnante. Loin des non-dits de My Personnal Weatherman, par exemple. Nul doute que nous sommes dans un JBL, mais il résonne avec liberté. Avec sa pudeur japonaise, les personnages sont ouvertement francs sur leurs sentiments. Tellement que c’en devient étourdissant de les voir s’entremêler émotionnellement. De même quant aux scènes intimes qui sont d’une intensité puissante. Du début à la fin, c’est une histoire d’amour entre deux hommes qui se sont aimés, et qui s’aiment encore aujourd’hui. On ne sacrifie pas la romance comme dans Perfect Propose, ou elle ne devient pas secondaire comme I Became the Main Role of a BL Drama.

Ils étaient amoureux la première fois, et ils sont toujours amoureux pour la seconde fois. À noter que nous suivons les deux points de vue. Leur histoire commune est le fil conducteur. La musique est discrète, mais entraînante. Celle du générique connaît des notes amusantes, presque saugrenues. En revanche, l’épisode final est un peu trop précipité pour pleinement l’apprécier. Tandis que la tension s’est installée depuis le début, c’était comme jeter un seau d’eau glacée sur l’histoire. C’était mignon et ça faisait plaisir, mais ce n’était pas aussi émotionnellement fort que les épisodes précédents. Encore une fois, le défaut de ce BL japonais est sa durée. Beaucoup trop court pour développer chaque sujet avec profondeur.

Pour résumer, Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto est un peu trop court sur sa durée pour développer chaque sujet avec profondeur. Cependant, il connaît une forte tension qui crépite au fil des épisodes, tandis qu’il nous laisse découvrir une seconde chance laissée à l’amour avec des personnages matures et francs.

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Completed
My Lovely Boxer
1 people found this review helpful
by Link
Nov 22, 2023
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.0
Acting/Cast 8.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

Vaincu par K.O !

J'aime l'énergie dégagée par les œuvres sportives, ainsi que les messages qu'ils peuvent véhiculer. Cela dit, je n'avais pas de grandes attentes envers My Lovely Boxer, car la boxe est l'un des rares sports qui ne me plaît pas. Cependant, voir Lee Yang Seob en tête d'affiche était une bonne motivation pour enfiler une paire de gants et monter sur le ring pour quelques temps.

Il n'est pas complètement mauvais, mais l'ensemble n'a pas fonctionné pour moi. J'avais toujours l'impression de le voir volontairement traîner pour gratter plus de minutes et plus d'épisodes inutiles. C'était comme s'il fallait absolument mettre en place un tas d'intrigues secondaires toutes aussi dramatiques les unes que les autres. Et cela en comptant sur une panoplie de personnages ayant peu d'intérêts, mais qui peuvent essayer de combler les trous ici et là.

Dès le deuxième ou troisième épisode, il n'y avait plus aucune surprise sur la finalité des événements. Je crois que ce qui m'a le plus fait secouer la tête est le fait que ML découvre toute la vérité à la fin, comme si le grand méchant pas du tout original n'était pas un néon publicitaire agressif depuis son entrée au premier épisode…

Le casting était bon, mais les personnages n'étaient pas franchement spectaculaires. La romance du couple principal est sans intérêt. Elle existe parce qu'il faut donner un fin louable, mais elle n'est pas nécessaire et sonne fausse. Elle ne vibre pas, ne crépite pas, rien. C'est le genre de romance qui existe seulement sur le papier, elle ne prend jamais vie et peu importe le temps passée dessus, elle est vouée à l'échec.

Bref, My Lovely Boxer n'est pas complètement mauvais, il sait être distrayant, mais c'est aussi celui qui sera oublié quelques heures après le dernier épisode visionné.

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