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  • Last Online: 4 hours ago
  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 5,781 LV15
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Completed
Takumi-kun Series 3: The Beauty of Detail
0 people found this review helpful
by Link
Dec 10, 2021
Completed 0
Overall 6.0
Story 6.0
Acting/Cast 6.0
Music 6.0
Rewatch Value 5.0

Beaucoup d'erreurs techniques (mais la nostalgie (encore))...

Il est évident que cette série m'empêche d'être impartiale. Je ne cesse de regarder les films avec nostalgie - je me répète sur mes avis à ce sujet, mais je veux vraiment insister sur ce point. Je vois tous les défauts, mais dramavore depuis un siècle, je ne peux pas l'accuser ou le pointer du doigt comme je le fais avec des productions récentes. Je m'amuse sincèrement à les revoir et ça me replonge dans les souvenirs. Je ne me rappelle plus de comment je me sentais en les regardant la première fois, mais c'est un détail.

Ce troisième film est celui qui connaît le plus d'erreurs techniques. La lumière est terrible. Sur un plan, nous avons une lumière naturelle et chaude et le plan suivant, c'est sombre et froid, puis on revient sur le premier plan etc. C'est difficile. La caméra est tremblante sur la majorité des scènes et les angles sont parfois étranges. Ce sont les principaux défauts que je retiens.
La relation entre Takumi et Gii n'est pas au beau fixe non plus. Gii agit de façon stupide et sans qu'il ne le réalise, les vieux démons de Takumi refont surface. Dernièrement, j'ai discuté avec Fan2Dramas sur cette série et nous étions d'accord sur la relation "dominant/dominé" qui s'est installée dès le second. On ressent vraiment cette direction dans le troisième - qui étonnamment, semble être le plus apprécié de la série. En revanche, l'OST était marquant - de mémoire, c'est celui qui me plaît le plus.

Malgré ses défauts, je ne cache pas que j'apprécie toujours mes revisionnages de cette série.

Eh?

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Completed
Takumi-kun Series 2: Rainbow Colored Glass
0 people found this review helpful
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Dec 6, 2021
Completed 0
Overall 5.5
Story 6.0
Acting/Cast 6.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

De nouveaux visages pour ce nouveau volet...

Ce deuxième volet aborde un thème plus sombre. On délaisse presque la romance (Takumi/Gii) pour concentrer notre attention sur Takeshi, joué par Yuta Takahashi. La maladie et la mort vont donner le ton à ce film, tout en essayant d'offrir une vision différente. Comme dit précédemment, malgré le thème abordé, la romance n'est pas entièrement effacée et va mettre à mal la relation entre Takumi et Gii. Pourtant, on va retrouver de nombreuses scènes longues/lentes et inutiles. On voit un réel manque de communication du couple Takumi/Gii (et quand on regarde le troisième volet, le problème n'est pas réglé).

D'une certaine façon, c'était comme si personne n'avait vraiment tranché sur l'intrigue principale, vous voyez ? Les deux idées étaient bonnes alors elles se sont mélangées sans équilibre.

Ce volet est celui qui souffre le plus sur son ensemble. C'est amené avec beaucoup de maladresses.
Le nouveau casting n'est pas responsable. Bien que je regrette Tomo Yanagishita, on ne peut nier que Kyosuke Hamao reprend bien le flambeau de Takumi - mais l'écriture de son personnage fait grincer quelques dents, c'est vrai. Quant à Gii, c'est Daisuke Watanabe qui reprendra les traits - ce qui personnellement ne me dérange pas non plus. D'ailleurs, on peut noter que les deux acteurs possédaient une attraction légère, mais intéressante.

Encore une fois (et comme pour toute la série), à regarder avec un œil nostalgique. Parce qu'au final, même si j'ai quelques reproches à faire, la nostalgique l'a encore emporté (bien que la note soit légèrement salée, mais au-dessus de la moyenne malgré tout).

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Completed
Hidden Love
4 people found this review helpful
by Link
Jul 24, 2023
25 of 25 episodes seen
Completed 5
Overall 3.0
Story 3.0
Acting/Cast 7.0
Music 4.0
Rewatch Value 1.0
This review may contain spoilers

L'infantilisation de la FL à son paroxysme !

Si vous n'êtes pas capable d'avoir du recul sur une critique (notamment écrite par une personne que vous ne connaissez pas, si ce n'est un pseudo et une PP) il faut, soit faire un travail sur vous-même, soit grandir. Au cours de votre vie, vous allez rencontrer des tas de personnes, et vous savez quoi ? Elles n'auront pas les mêmes goûts que vous ! Naturellement, vous allez devoir apprendre et grandir afin de respecter les opinions différentes des vôtres. M'insulter ne vous rend pas malins ou plus matures, seulement ridicules (et pathétiques pour ceux qui reviennent avec de nouveaux comptes). Sur ce...

>>> La critique commence ici.

Hidden Love connaît une surmédiatisation démesurée. Ce n'est pas sur MDL qu'on pourra en dire le contraire avec sa collection de 10. Voilà de quoi offenser n'importe quelle romance de ces dernières années. Naturellement, j'en attendais tout un spectacle. Alors, feu d'artifice d'exception ou pétard mouillé ?

L'histoire commence avec Sang Zhi (Zhao Lu Si), adolescente de 14 ans, et deux problèmes se posent. Le premier est que l'actrice n'a que 12 ans alors qu'on parle d'une adolescente de 14 ans (deux ans, ça fait une sacré différence à cet âge). Le second est qu'une grande partie de l'histoire vise seulement à mettre FL dans des situations embarrassantes. On a compris qu'elle allait être le petit chiot sous la pluie, ce n'était pas nécessaire d'en faire autant. Et même une fois à l'âge adulte, rien ne change vraiment. Sang Zhi reste une coquille vide. En réalité, c'est un schéma récurrent de la romance contemporaine chinoise : des FL insipides et moles, victimisées au possible afin de les rendre pathétiques et misérables. Je ne trouve aucun talent à Zhao Lu Si (et cela après l'avoir vu dans quatre dramas aux genres différents). Avec pour seul paramètre expressif le neutre, je ne lui trouve aucun semblant de jeu. Elle est de ces actrices dont je ne comprends pas la popularité (encore une fois, ne le prenez pas personnellement, je suis sûre que vous n'aimez pas certaines de mes actrices favorites).

En revanche, le pire du personnage reste son infantilisation. C'est poussé à son paroxysme. D'abord, sur le fait de l'assister dans tout ce qu'elle fait. Alors quoi, si elle fait ses lacets toute seule, elle explose, ou… ? Mais le dernier clou dans le cercueil, c'est le doublage. C'est simple, j'en suis arrivée au point de couper le son ! La production s'est complètement foirée. Les voix de bébés pour des femmes adultes, je ne peux plus. Si le personnage avait un potentiel, il est mort dans l'œuf.

Duan Jia Xu (Chen Zhe Yuan) est le cliché du bon gars qui se trouve souvent au bon endroit, au bon moment. Le beau mec par excellence qui coche toutes les cases du petit ami parfait. Rien de nouveau sous les cocotiers, parce qu'après tout, pourquoi essayer l'originalité quand le stéréotype bien rodé de la romance moderne chinoise fonctionne toujours autant ? Chen Zhe Yuan est un acteur qui évolue au fil de ses projets. Il est clairement l'un des plus talentueux de sa génération parce qu'il sait comment amener de l'émotion avec naturel. Ses émotions transmises par un geste ou un simple regard est fascinante. Néanmoins, Hidden Love ne lui rend pas justice.

Les premiers épisodes sont longs, car ils se concentrent sur FL adolescente. Comme mentionné précédemment, l'unique intérêt est de la mettre dans des situations gênantes. Cependant, je tiens à mentionner qu'en aucun cas ils ne se fréquentent avant que Sang Zhi ne soit majeure. A aucun moment, ML ne lui donne de faux signaux. La limite n'est jamais franchie. S'il y a bien un point à défendre dans ce drama, c'est bien celui-ci. J'ai vu pas mal de personnes outrées sans raison. N'avez-vous jamais eu le béguin pour un lycéen alors que vous n'étiez qu'une collégienne ? C'est exactement ce à quoi ça ressemble. Ils se fréquentent lorsqu'ils sont tous les deux majeurs.

Par le passé, j'ai mentionné que chaque histoire d'amour, même les plus simples, ont tout autant de mérite à être racontées. Pourtant (et cela n'engage que moi, encore une fois), Hidden Love manque sa thématique principale. ML réalise ses sentiments (ou tombe amoureux) un beau matin au chant des oiseaux, tandis que FL est aussi expressive qu'une tapisserie. C'est une romance vouée à l'échec avant même qu'elle ne commence. Quant à l'alchimie, elle n'existe tout simplement pas.

Ces deux dernières années, j'ai cumulé les déceptions dans les romances modernes, notamment chinoises. Ce n'est pas la première fois qu'un scénario médiocre est sauvé par un couple visuellement attrayant. C'est à se demander quand est-ce que le physique va cesser de primer sur le talent ou un scénario solide. Parce qu'en fin de compte, j'ai vu beaucoup de drames chinois avec de beaux visages, mais où le talent et les histoires consistantes n'ont jamais franchi la porte.

En bref, il est possible que ma vision aurait été différente en tant qu'adolescente en mal d'amour. Toutefois, aujourd'hui en tant qu'adulte ayant mes propres expériences et blessures, je ne vois qu'un drame médiocre qui ne se repose que sur l'apparence de son couple principal. Si vous l'enlevez, il ne restera rien à Hidden Love, mis à part un pétard mouillé.

PS : Non, ce n'est pas Hidden Love qui a lancé la carrière de Chen Zhe Yuan, n'abusez pas.

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Completed
The Prisoner of Beauty
2 people found this review helpful
by Link
Jul 19, 2025
36 of 36 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

L'eau connaît son chemin...

Bien que l'histoire débute sur des notes particulièrement sombres, elle évolue rapidement vers la comédie romantique, alimentée de quelques stratagèmes militaires et rancœurs passées.

Qiao Man (Song Zu Er) est une femme intelligente et réfléchie, mais exagérée. Le contraste entre la première et la seconde partie est immense. D'une femme stratège et mesurée, elle devient seulement une épouse amoureuse, bien qu'elle garde tout de même quelques bons moments (comme le barrage, par exemple). Song Zu Er manque cruellement d'expressions faciales. C'est une belle femme au visage innocent, mais à force de la voir avec la même expression 95% du temps, j'ai fini par me lasser. Avoir de bonnes répliques et élever la voix quand c'était nécessaire n'a pas été suffisant. S'il y a quelques expressions ici et là, la plupart du temps, elle conserve cette expression d'yeux de biche grands ouverts.

Wei Shao (Liu Yu Ning) est un combattant redouté et porteur d'une réputation de tyran. Ayant vécu avec la haine dans le sang, il méprise le clan Qiao et attend de faire tomber les têtes. J'ai rarement vu Liu Yu Ning, mais je l'ai trouvé convaincant dans les scènes où il laisse exploser sa colère. Cependant, son personnage dépose trop vite les armes face à Qiao Man. De plus, il manquait parfois de férocité. Je n'étais pas inquiète lorsqu'il agissait avec force.

D'habitude, avec des personnages comme ceux-ci, il y a une forme de complémentarité. Ici, j'avais l'impression que c'était tout ou rien. Qiao Man manipule en coulisse en jouant l'épouse douce et domptée, tandis que Wei Shao perd la face et est incapable de répliquer. C'est un couple solide que je n'ai pas vraiment compris même s'il possédait des scènes sympathiques. Le reste du casting était bon, notamment les généraux et le conseiller de Wei Shao (Wei Liang, Wei Qu, Wei Xiao, Wei Dup et Gongsun Yang). Je pense qu'une partie de moi attendait davantage de les voir, que le reste des personnages.

The Prisoner of Beauty n'a pas de réelle intrigue. S'il existe un fil rouge qui alimente la haine, l'histoire devient vite un mélange de comédie et de sous-intrigues de maisonnée avec des schémas répétitifs. S'ils ne sont pas mauvais, ils n'ont rien de nouveau (la cousine qui veut épouser le héros, la belle-mère stupide, la super grand-mère, l'oncle véreux...). Plusieurs personnages avaient un fort potentiel, mais pour une raison quelconque le drame l'a emporté, préférant les torturer pour le simple plaisir de malmener tout le monde.

En bref, The Prisoner of Beauty est une comédie romantique qui ne se démarque pas particulièrement, mais reste divertissante avec des personnages amusants, le tout accompagné de sublimes métaphores autour de l'eau.

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Completed
As Long as We Both Shall Live
1 people found this review helpful
by Link
Aug 13, 2025
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 6.0

Un long prologue, à défaut d'une histoire entière...

Bien qu'engageante avec son mélange de fantasy, de surnaturel et sa pointe de romance, As Long as We Both Shall est une histoire qui semble trop riche pour être racontée en si peu de temps. À moins qu'il ne soit un film pour les fans de l'œuvre originale ?

Pour moi, l'histoire manque de profondeur. C'est une succession d'événements (tous expliqués), mais accolés les uns aux autres. Il manque tout le liant. Même sans rien connaître de l'œuvre originale ou avec les maigres souvenirs des premiers épisodes de l'anime (que j'ai abandonné après trois ou quatre épisodes), on sent qu'il manque des éléments importants. L'essentiel est là, mais où sont les petits détails qui font la différence ?

Kudo Kiyoka (Meguro Ren) était convaincant en tant qu'officier. Je pense que l'uniforme et sa chevelure y sont pour beaucoup, mais l'ensemble de son personnage était charismatique. Meguro Ren a fait illusion avec un personnage distant et neutre, rendant ainsi ses sourires rares et précieux. En revanche, Miyo (Imada Miyo) était d'une soumission excessive. C'est d'ailleurs la raison qui m'avait fait abandonner l'anime, et c'est le même reproche ici. Elle reste passive tout au long du film. Elle résiste un peu ? Super, mais ça ne fait pas tout. Imada Miyo dépeint un personnage faiblard et fade. Elle n'a pas mal joué, mais j'en attendais plus qu'un éternel regard de merlan frit ou qu'on veuille la pleurer en nous rabâchant toutes les dix minutes son triste sort et la mort de sa mère parfaite. Le personnage n'étant pas exploré dans le film, j'imagine que je passe à côté.

Leur relation n'est pas particulièrement approfondie. J'ai du mal à saisir les moments où ils tombent amoureux. Miyo pourrait seulement l'aimer par reconnaissance de ce que je vois. En retour, qu'est-ce qui fait flancher le cœur de Kudo ? A part qu'il est devant une belle femme ? Le manga en montre sûrement davantage. D'ailleurs, j'ai un vague souvenir que l'anime dépeignait un ML tyrannique, mais tout s'est effondré au deuxième épisode, et c'est plus ou moins similaire ici. Bref, peu importe.

En revanche, l'aspect fantasy/surnaturel était superbe. Les dons de Kudo étaient intéressants, bien que sous-exploités pour un tel univers. Malheureusement, celui de Miyo le sera encore moins. Attendre les vingt dernières minutes pour un semblant d'explication, c'est ahurissant. D'autant plus que son don est défini comme « spécial » et particulièrement « fort », avant d'apprendre qu'il serait un obstacle à leur relation. Tout est survolé, faute de temps.

De ce fait, les dernières minutes sont rapidement expédiées. La révélation du don, son utilisation soudaine, la menace, la bataille, le sauvetage et clap de fin ! Autant miser sur deux films, ou une série. Quoique, ils auraient trouvé le moyen de faire quatre épisodes de 20 minutes, alors bon… Je râle, mais malgré tous les petits détails pointés, j'ai passé un bon moment. La musique était excellente avec des bruitages intéressants (lorsque les pouvoirs s'activent), la photographie était propre ainsi que la mise en scène.

En bref, As Long as We Both Shall est un film visuellement spectaculaire avec une atmosphère plaisante et une musique subtile. Cependant, il semble davantage être un long prologue qu'une histoire complète.

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Completed
The Boy Next World: Uncut
1 people found this review helpful
by Link
Mar 10, 2025
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 4.5
Story 4.5
Acting/Cast 7.0
Music 5.0
Rewatch Value 2.0

Épier et mentir, mais avec romantisme... Humpf !

Mame est-elle coincée dans un monde parallèle où le yaoi de 2015 est toujours tendance ? Les scènes de lit ne peuvent pas compenser la médiocrité des personnages et encore moins un piteux scénario.

Ah ! Si j'ai eu quelques doutes, c'est désormais clair comme de l'eau de roche, je n'aime pas le travail de Mame. Peu importe si certaines de ses idées sont intéressantes, elle semble n'avoir aucune connaissance de la nature humaine, et encore moins lorsqu'il s'agit de relation sentimentale. À moins que le fait d'écrire du BL lui donne l'impression de pouvoir faire tout ce qu'elle veut au point d'envoyer balader toute forme de morale et éthique ? De toute façon, avec Mame, s'il n'y a pas de harceleur, de forceur ou de personnage infantilisé, alors ce n'est pas un bon drama.

Cirrus (Boss Chaikamon Sermsongwittaya) est un beau mec (qui porte divinement les jeans). Cela dit, c'est aussi un type qui va mentir et épier pendant des années une autre personne. Il n'y a aucune bonne raison de rendre cela romantique, peu importe à quel point on veut le faire croire. Épier quelqu'un n'est pas normal. Mentir n'est pas sain, notamment lorsque les mensonges sont aussi importants. Cirrus n'a pas que des mauvais côtés, cependant, ses traits de caractères principaux font de lui une personne à fuir ! De l'autre côté, Phu (Noeul Nuttarat Tangwai), un petit gars insouciant qui porte des pyjamas pastel avec des nounours brodés dessus, tandis que sa chambre est bourrée de peluches… Je peux comprendre l'envie de créer deux contrastes et d'accentuer les deux mondes différents. D'ailleurs, certains plans sont superbes, notamment lorsqu'ils sont chacun sur leur balcon avec cette palette de teintes chaudes et froides. Cependant, infantiliser autant un personnage est tordu à ce stade.

J'ai eu beaucoup de mal avec les personnages secondaires (entendez, par-là, les amis de Phu) qui n'ont jamais cessé de le materner. Le pauvre gars est encore patraque, mais il ne peut même pas choisir son propre repas ? Bon sang, laissez-le manger une glace même s'il est fiévreux. Ça pourrait aider ! Aussi, le couple secondaire avait un potentiel, mais il n'est pas exploité. Il sert davantage de distraction lorsqu'il faut faire une transition. Et quand j'y pense, ce n'est pas plus mal, sinon le reste de l'intrigue aurait été pire.

Je ne connais pas l'œuvre de base, cependant c'est comme si Mame n'avait jamais pensé à son histoire dans l'ensemble. Elle a trouvé une bonne idée et lorsqu'il est venu le temps de conclure, elle ne savait tout simplement pas quoi faire. Encore une fois, je ne fais que supposer, et j'imagine que l'absence de scénariste signifie qu'elle était la scénariste de son propre roman.

Une fois qu'on regarde l'épisode 8, l'histoire semble (enfin) se connecter. Avant de redevenir le bordel dans l'épisode suivant… Je ne comprends pas ce principe de déconstruire ce qui vient d'être construit, notamment lorsque cela n'a aucun intérêt. La mécanique est inutilement complexe, ou alors elle se veut complexe pour donner l'impression d'être innovante ? Enfin, l'intrigue autour de la famille de Cirrus se termine d'une façon presque insultante. On donne de l'énergie à une histoire et on fini par se faire jeter ça au visage…

Pour moi, on en revient toujours au même problème que de nombreuses romances modernes chinoises. Un duo qui partage une bonne alchimie, mais qui n'est là que pour jeter de la poudre aux yeux afin d'éclipser les ratés du scénario et la médiocrité des personnages.

En bref, The Boy Next World est une déception continue tant dans son scénario, malgré quelques bonnes idées, que ses personnages insignifiants.

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Completed
My Tooth Your Love
1 people found this review helpful
by Link
Jan 3, 2023
12 of 12 episodes seen
Completed 7
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 6.0
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Un bout de sucre sans prétention...

Tout n'est pas parfait dans My Tooth Your Love. Mais le drama reste bon et généreux sur pas mal de points.
L'attraction entre Bai Liang et Xuan An est superbe (les baisers le sont aussi). Bien que je ne regarde pas pour le skinship ou les baisers en premier lieu, j'aime voir une relation saine et loin des clichés thaï avec les poissons morts ou la sensation de dégoût ancré sur le visage des acteurs.
Bref ! On est sur deux adultes (ça fait du bien), l'un est terrifié par les dentistes, l'autre est dentiste. Ça tombe bien. Les personnages sont agréables et mignons à suivre. La relation est jolie. Pas d'alcool, pas de "je vais mourir, je dois lui dire que je l'aime" etc. Bien sûr, nous avons droit à quelques scènes clichées, mais ça reste raisonnable.
Concernant les personnages d'Alex et He Qing Tian, je n'ai pas eu le syndrome du couple secondaire, mais s'il y avait eu quelques épisodes à leur sujet, ça aurait été agréable.
La sœur est également sympathique et le retour de l'ex agréable (ouais, je sais, c'est fou).

Le défaut notable reste (à mes yeux) la réaction des parents de Xun An. Sans trop en dire, c'était vraiment pour amener du mélodrame et probablement cocher la case des "détails inévitables".
Et malgré les quelques défauts, aujourd'hui, je me sens plus confiante lorsque je lance un BL taïwanais plutôt qu'un autre. J'ai beau avoir un amour unique pour les dramas coréens, une majorité de K-BL usent ma patience, car ils ne sont jamais honnêtes dans le genre qu'ils traitent, comme s'ils n'assumaient pas. Ou encore les dramas thaï qui ne sont que recyclage d'intrigues précédentes encore et encore quand ils ne frisent pas eux aussi avec le BL non-assumé (d'ailleurs, j'ai arrêté de regarder la majorité d'entre eux). Même les BL japonais sont devenus insignifiants pour la plupart, car de pâles copies des uns sur les autres parce que c'est tendance. Je m'égare encore et oui, je généralise, cependant y'a des exceptions comme toujours.

Bien qu'on note des défauts, il reste un moment agréable et nous évite un paquet de clichés que, personnellement, je n'ai plus envie de voir. Mature et mignon, je ne dis pas non pour une nouvelle collaboration entre Jiang Rui Zhi et Lin Pei Yu.

PS : qui a validé le bruit de fraise (ou peu importe l'instrument fou du dentiste) à la fin du générique d'intro ? C'est terrifiant.

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Completed
Legend of the Phoenix
1 people found this review helpful
by Link
Mar 1, 2022
41 of 41 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 5.0

Quelques plumes ont brûlées en route...

Wei Guang (Jeremy Jones Xu) est un fonctionnaire et fin stratège. Derrière ses talents de stratège et son regard sombre, on découvre surtout une loyauté sans faille et un amour sincère envers son pays. C’est également un homme intelligent et dévoué qui ne laisse pas ses émotions l’influencer dans ses actions ou ses choix. Bien qu'il soit moralement solide et sache faire preuve d'une grande patience et d’un calme fascinant, il faudra attendre un moment avant que le réalisateur tranche sur la façon de nous le montrer.

Ye Ningzhi (He Hong Shan) est une jeune acrobate intelligente qui sait faire preuve d’astuces pour se sortir des ennuis. Avec de belles valeurs morales, on pourrait croire que le personnage sortirait de l’ordinaire pour offrir un caractère unique. Au fil des épisodes, on peut noter une certaine évolution. L’atout majeur du personnage reste dans ses valeurs et ses principes. Ses motivations sont honnêtes, mais cela amène des situations ahurissantes et nous font douter sur le tempérament de Ye Ningzhi. On pourrait penser qu’après plusieurs épisodes, son caractère prendrait une forme plus mature. Ainsi, l’actrice se retrouve à devoir composer avec un personnage qui ne convient pas toujours et remet en doute sa performance – car aux côtés de Jeremy Jones Xu, He Hong Shan pourrait paraître comme une débutante.

Legend of the Phoenix connaît une belle paire de personnages. Entre le roi – jaloux, déméritant et avide. Ban Linger – mauvaise jusqu’à la racine des cheveux. Yan Kuan qui se présente comme un méchant intéressant tout au long de la série. De même pour Yan Zheng. Or, celle qu’on retiendra en particulier est l’impératrice, Zheng Shu Jun incarnée par Cao Xi Wen. Apparaissant comme une impératrice froide et sans émotions, lorsqu’elle retire son masque, c’est une personne bonne et généreuse.

Côté histoire, on reste sur les mêmes intrigues : des complots. La politique prend une énorme place, mais avec autant d'épisodes et de fossés, il y a quelques faiblesses, rendant certains épisodes confus ou inutiles. Parfois, les scénaristes se perdent et usent de facilités qui font perdre un certain intérêt. L’intrigue devient prévisible, tandis que les personnages souffrent inutilement.

La romance est torturée, sans aucune raison valable. On fait souffrir les personnages dans l'unique but de leur en faire baver. Par contre, on ne pourra qu'admirer leur fidélité. Leur amour était puissant et malgré les barrières, ils n'ont jamais cessé de s'aimer. Encore une fois, le seul reproche est qu'il n'y avait pas vraiment de but concret en les faisant souffrir. Quant à la fin. Elle est satisfaisante dans ses grandes lignes, mais extrêmement décevante sur la façon dont elle est amenée et montrée. Les choses arrivent et soudain, rideau ! J'ai eu l'impression de me faire avoir par le scénariste.

Il ne faudra pas s’y tromper. Les premiers épisodes seront une épreuve pour certains avec un personnage féminin enfantin ainsi qu’un style ringard. Au-delà, le drame gagne en maturité, bien que la plupart des choix de Ye Ningzhi soit absurde dans le meilleur des cas. Cependant, la qualité des décors et la beauté des costumes viendront renforcer l’ambiance.

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Dropped 4/20
HIStory4: Close to You
10 people found this review helpful
by Link
Apr 7, 2021
4 of 20 episodes seen
Dropped 2
Overall 1.0
Story 1.0
Acting/Cast 1.0
Music 1.0
Rewatch Value 1.0
This review may contain spoilers

Rendez-vous directement à HIStory5, ne passez pas par la case HIStory4 !

Je dois purger mes pensées pour passer à autre chose. Je ne peux pas simplement m'asseoir et ignorer la merde malsaine véhiculée HIStory4. Je ne vais pas y mettre les formes non plus, flemme !

- Le fanservice : Ce n'est pas une tendance populaire en France (même si elle s'est développée ces dernières années). Néanmoins, ça reste assez péjoratif par chez nous. À titre personnel, je n'ai rien contre la pratique du moment qu'elle est mesurée et (en quelque sorte) respectueuse vis-à-vis des concernés. Cela dit, ce qui n'est pas le cas ici. Lovely Writer avait abordé le sujet sous un angle intéressant, mais ici, c'était seulement gênant. On suit une personne qui dépasse complètement les limites morales afin de satisfaire son fantasme infondé. Et tout le monde la laisse faire, et avec le sourire en plus !

- Le stalking : Aujourd'hui, le terme « stalking » est différent. Pourtant, quelques années en arrière, ce n'était absolument pas tendance, au contraire. La source reste la même, stalker quelqu'un n'est ni « trop beau », ni « trop romantique » et encore moins « normal », peu importe la relation dans laquelle vous êtes. Le stalking, c'est le fait d'épier chaque fait et geste de quelqu'un sans aucune forme de morale ou de respect pour la personne espionnée. Ce n'est pas saint ! Vouloir savoir ce que fait son crush, c'est mignon. Traquer chaque mouvement ? Non !

- L'al-hic-cool : Ce bon vieux pote... Celui qui est l'excuse de tous les mots et gestes toxiques d'un drama. L'alcool devient l'argument phare pour se rapprocher de quelqu'un, faire une confession ou agir comme une bouse afin d'être pardonnable par la suite. L'alcool, c'est aussi le meilleur moment pour les prises de conscience des personnages. À croire qu'aujourd'hui, pour être entier et honnête, ou pour avoir conscience d'agir comme un con, il faut avoir bu. C'est triste.

- Abus & Tentative d'abus : Inutile de m'étaler des heures sur ce point. Toutefois, un abus (physique ou non) ne devrait jamais devenir une excuse pour se rapprocher de quelqu'un, et encore moins aboutir à une relation. Avoir une relation intime avec une personne incapable de donner clairement son consentement ce n'est pas normal, bon sang ! Pour être honnête, à mes yeux, seul l'univers de l'Omegaverse a la carte d'exception parce que c'est un univers de barjo complexe (si l'auteur fait bien son travail). Je ne vais pas m'attarder plus longtemps, mais cela ne devrait pas être romantisé dans des drames qui s'ancrent dans la réalité.

Je n'ai pas le courage de répondre aux quelques personnes qui disaient que de toute façon ce genre de dramas sont écrits « par des femmes hétéros pour des femmes hétéros » parce qu'il s'agit d'un des pires arguments. Peu importe qui vous êtes. Le genre et la sexualité n'ont aucun lien. Je ne comprends pas comment un tel scénario est passé. Je comprends encore moins les acteurs qui ont signé pour ça !

En bref, HIStory 4 est ce qu'il y a de pire dans le BL. C'est une production irrespectueuse envers les personnes représentées, dont le spectateur qui assiste, impuissant, à ça au profit de fantasmes tordus et immoraux.

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Completed
Tempted
0 people found this review helpful
by Link
Aug 18, 2023
32 of 32 episodes seen
Completed 0
Overall 5.5
Story 5.0
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 2.0

Les liaisons (pas très) dangereuses...

Aussi charismatique que puisse être Woo Do Hwan, il ne suffit pas à me faire oublier l'échec cuisant qu'est Tempted.

Je ne pouvais pas m'enlever de la tête cette image de trois enfants qui s'amusent avec les vêtements trop grands de leurs parents. Ces mêmes enfants qui ont des « conversations de grands » autour d'un verre, tandis qu'ils échafaudent des plans dans l'unique de tromper les gens pour se distraire. Shi Hyun (Woo Do Hwan), Soo Ji (Moon Ga Young) et Se Joo (Kim Min Jae) jouent sans cesse avec le feu, jusqu'au moment ils se brûlent. Ils pleurent le pardon, alors qu'ils riaient du chaos qu'ils semaient derrière eux quelques minutes plus tôt. Ce sont des gamins qui n'assument aucune responsabilité, parce que fuir, verser quelques larmes de crocodiles et faire preuve d'égoïsme est plus facile que d'affronter la vie de « grands », celle dans laquelle ils se complaisaient.

Eun Tae Hee (Joy (Red Velvet)) est un personnage lisse. L’amour est un sentiment puissant avec la capacité de nous rendre fort ou stupide. Eun Tae Hee en est la preuve. L'étudiante solide devient alors niaise et passive, dénuée de toutes émotions malgré quelques larmes. Le personnage n'était pas terrible, la performance non plus.

Malgré les nombreuses tentatives et le trio qui se voulait dangereux, le scénario n'avait rien de consistant, dès le départ. Tempted ne fonctionne tout simplement pas. D'autant plus qu'on ne trouve aucune forme de punition envers les personnages. Le drame délaisse complètement ce point, alimentant la frustration.

En bref, le problème de Tempted, c'est de prétendre s'inspirer des Liaisons Dangereuses alors qu'il ressemble davantage au film Sexe Intentions (1999), le style en moins.

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Completed
The Love You Give Me
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May 26, 2023
28 of 28 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.5
Rewatch Value 6.5

Légère et enjouée comédie romantique...

Bien que son intrigue ne soit pas spectaculaire, The Love You Give Me offre une tranquille romance moderne avec juste assez de mignonneries et de douceurs malgré quelques longueurs.

Min Hui est une femme indépendante, intelligente et passionnée par son travail qui élève seule son petit garçon né avec une malformation cardiaque. Rapidement, elle apparaît comme une battante malgré les problèmes qu'elle peut rencontrer. Wang Yu Wen amène naturel et modernité à son personnage. Avec ses exclamations franches et son caractère de tendre dure à cuire, elle fait illusion et on se prend rapidement d'affection pour elle.
En revanche, Min Hui ressent souvent le besoin d'être rassurée et demande un peu trop souvent à son fils qui elle préfère entre son père et sa mère.

Face à elle, Xin Qi le PDG d'une grosse boîte d'investissement. Il sait reconnaître les bonnes entreprises et est capable de miser sur les bons produits. Bien qu'intelligent et un tantinet arrogant sur ses premiers épisodes, Xin Qi se dévoile rapidement comme un père affectueux qui souhaite assumer ses responsabilités et avoir un rôle dans la vie de son fils. Je n'avais pas revu Wang Zi Qi depuis The Imperial Coroner où il m'avait laissé un très bon souvenir. C'était agréable de le revoir. Derrière le cliché du beau patron riche se cache surtout un homme doux avec une personnalité bien développée et amenée.

La relation de famille est une pièce centrale du drama. Les scènes de famille sont vraiment bonnes bien qu'elles sonnent surréalistes au bout d'un moment en raison d'interactions trop lisses. Cependant, sans elles le drama aurait été beaucoup plus morne et moins vivant. Cela dit, l'enfant semble plus dégourdi que ses deux parents réunis plus d'une fois...

Côté romance, les deux premiers couples (Min Hui + Xin Qi & Cao Mu & Chen Jia Jun) sont intéressants. Ils sont sur deux dynamiques complètement différentes, mais entraînantes. En revanche, le troisième couple (Yao Zi Zhu + Zhou Ru Ji) est une roue de secours qui a fini par m'ennuyer avant même d'avoir commencé.

Globalement, The Love You Give Me est un drama mignon et léger qui sait où aller malgré ses longueurs et ses quelques touches surréalistes.

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Completed
Old Fashion Cupcake
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by Link
May 22, 2023
5 of 5 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

Il n'est jamais trop tard découvrir de nouvelles choses et tomber amoureux...

Comme un cupcake nappé d’une couche de réconfort, Old Fashion Cupcake est une romance de bureau subtilement sucrée qui aborde le vieillissement et les normes sociétales avec réflexion.

Au départ, Togawa et Nozue ne sont que deux collègues de travail qui s'entendent bien. Une chose qui en entraîne une autre, Togawa se rapproche de son supérieur. En effet, le « presque quarantenaire » semble dépassé dans une vie qui ne lui convient plus. Nozue peut-il dissimuler plus qu'un simple refus d'aimer ?

Dans le premier épisode, Togawa demande à Nozue s'il est amoureux de quelqu'un. Ce dernier répond que non, qu'à presque quarante ans, il est trop vieux. C'est trop tard pour l'amour. Et si ce n'était qu'une façade ? Et si derrière ce refus de tomber amoureux, il y avait bien plus d'insécurités et de peurs dissimulées ? Viens alors la réponse de Togawa : « Vous avez peur de sortir avec quelqu’un, ainsi que des nouvelles responsabilités engendrées par une promotion. Même manger des pancakes ici vous fait peur. Vous avez réalisé qu’à votre âge, vous n’avez fait que travailler, mais vous ne savez pas quoi faire ni ce que vous voulez faire. Maintenant, que vous êtes plus âgé, vous avez peur d’admettre que vous ne savez pas. Vous avez peur de défier l’inconnu et d’échouer. Vous avez peur que votre trentaine se termine comme ça… »

La peur est un sentiment humain, mais fourbe. Elle nous pousse a agir ou, au contraire, elle nous paralyse et nous conforte dans notre routine, nous empêchant de changer quoique ce soit. Chacun connaît sa propre réaction face à une situation de peur, et ces situations sont multiples. La peur de quitter son travail, la peur de se réorienter professionnellement, la peur d'échouer, la peur de parler en public ou encore la peur de faire sortir de sa vie des personnes qui ne sont pas si amicales. Toutes les peurs sont différentes, car nous sommes différents les un(e)s des autres.

Nozue suit une routine bien rôdée. On peut voir qu'il veut amener un peu de changement, cependant, le fait d'avoir « presque 40 ans » devient une excuse toute trouvée. Et pourtant, s'il y a bien une chose contre laquelle personne ne peut se battre, c'est le temps. Peu importe les produits cosmétiques, les cures detox ou les lubies délirantes qui popent tous les trois jours sur les réseaux sociaux.

J'adore la façon dont l'histoire se concentre sur l'âge tout en dégageant un maximum d'ondes positives. Le drama met en avant le fait que vieillir est naturel, mais cela ne doit pas empêcher quiconque de faire de nouvelles découvertes, comme goûter un smoothie. Voir Nozue prendre plaisir à découvrir de nouvelles choses est rafraîchissant. Grâce à Togawa, il s'extirpe doucement de sa routine de « presque 40 ans » avec en fond une romance légère et discrète.

En bref, Old Fashion Cupcake est un drame court et agréable qui aborde des sujets peu habituels dans le BL. Si la romance reste effacée, cela reste un bon drama qui rappelle de la plus jolie des façons qu'il n'y a pas d'âge pour arrêter de vivre, au contraire. Chaque jour est une nouvelle découverte de soi et si le corps prend de l'âge, l'esprit peut rester jeune, et c'est tout la différence.

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Hold My Hand at Twilight
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by Link
May 21, 2023
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 7.0

Ambiance poétique au crépuscule...

C'est un joli moment avec ces ambiances propres aux J-Dramas. Malgré une narration parfois trop lente, les personnages sont attachants avec des évolutions intéressantes (quoique facile pour l'une d'entre elles) ainsi qu'une mignonne BO.

Le jeu d'acteur est bon dans son ensemble avec des personnages aux traits clichés pour certains (on ne change pas une recette qui fonctionne, je présume), mais gênants pour autant.
Soramame peut sembler à la limite du désagréable sur le premier épisode, mais il s'agit seulement d'une façon de contrer sa tristesse. Une fois qu'elle se sent en sécurité, elle révèle un caractère vif et attachant. Suzu Hirose livre une jolie performance aux émotions prenantes sans besoin de surjouer ou d'abuser des larmes.
Oto est en partie son contraire. Beaucoup plus calme de caractère et plus silencieux, il va rapidement devenir l'épaule sur laquelle Soramame va s'appuyer lorsque tout va bien, mais aussi lorsque ça ne va pas. Ren Nagase incarne à la fois la sagesse et la bienveillance, mais lors des scènes où son émotion est palpable sont les meilleures.
Difficile de ne pas mentionner Kyoko, une grand-mère / propriétaire unique en son genre. Mari Natsuki donne une femme qu'on adore immédiatement derrière ses tenues originales et son caractère vivant.
Le reste du casting est bon.

Les facilités scénaristiques sont de la partie. Notamment sur la raison originale de pourquoi Soramame est-elle si douée pour la mode. C'était prévisible. De même pour certains problèmes qu'elle rencontre. De ce fait, son évolution professionnelle n'est pas une nouveauté et se révèle plutôt facile.
Malgré tout, voir Soramame et Oto se soutenir mutuellement dans leurs rêves respectifs est la plus jolie partie de ce drama. Chacun devient le soutien de l'autre et peu importe si ça fait mal à la fin, ils refusent d'être égoïste et d'empêcher l'autre d'accomplir son rêve.

La narration est lente - et trop rapide sur son final. Si vous attendez de la romance pure, vous serez déçu.e.s. L'amour plane autour d'eux, c'est évident. Mais comme beaucoup de J-Dramas, c'est avec subtilité où les jeux de regards et les gestes seront plus importants.

Bref, Hold My Hand at Twilight est un doux moment avec des personnages attachants et à l'ambiance poétique unique des dramas japonais.

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Our Blooming Youth
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by Link
May 5, 2023
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 9.0
Music 3.0
Rewatch Value 3.0

Les fleurs n'ont pas eu le temps de fleurir...

Et bien... Our Blooming Youth avait tout pour être un merveilleux bouquet. Un bon et joli casting ainsi qu'une intrigue jonglant entre malédictions, meurtres et romance dans l'ère Joseon. Malheureusement, les fleurs ne fleuriront pas.

Le premier épisode est bon. Il met en place les personnages et les situations auxquelles nous allons être confrontés. C'était une bonne façon de nous projeter les grandes lignes. Il suffisait ensuite de relier tout ça avec des personnages, des actions et... ah ! Pas vraiment, en fin de compte.
Les personnages sont moyennement intéressants. Park Hyung Sik amène une image sympathique au Prince héritier avec un caractère sensiblement différent. Cependant, il n'est pas non plus le plus mémorable qu'on puisse avoir, son personnage manque cruellement de développement.
Jeon So Nee compose son personnage (Min Jae Yi) de façon désinvolte, si bien qu'elle devient ennuyeuse entre deux répliques. Déguisée en homme ou dans sa propre peau de femme, elle reste peu engageante.

Si on sent une franche solidarité entre femmes (notamment entre Min Jae Yi et Jang Ga Ram (incarnée par Pyo Ye Jin)) ainsi que quelques ondes de modernité, cela ne suffit pas.
L'action manque. On préfère nous la raconter. Pourquoi ? On préfère aussi nous relater des conversations plutôt que d'assister à la réelle conversation. Pourquoi, encore une fois ? Quel est l'intérêt ?

Sur le papier, Our Blooming Youth avait un incroyable potentiel (avec son lot de complot politique, cela va de soit). Mais au final ce n'est jamais devenu palpitant tant sur son intrigue que sur ses personnages.

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Warriors of Future
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by Link
Dec 4, 2022
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 7.0

C'est l'heure de la bagarre...

C'est un film qui ne va pas renouveler les univers dystopiques ni même les tréfonds du cinéma. Par contre, une production hongkongaise comme celle-ci, elles sont rares. Par rare, j'entends une production qui en impose sur tout, ou presque.

Les combats sont incroyables et surtout, ils ne lésinent pas dessus. Les scènes sont longues et évolutives. Nos héros reçoivent autant qu'ils donnent. On ne change pas soudainement de scènes pour y revenir plus tard et découvrir que le combat s'est achevé par magie. Au contraire ! Tu veux de la baston ? Tu en as ! Le slow-motion est sensationnel. Et j'insiste sur le mot, sensationnel. Ce n'est pas la première fois que je me fais la réflexion, le cinéma asiatique maîtrise clairement cette technique. Et lors des scènes de combat, autant dire qu'il est utilisé avec soin et ça fonctionne.

Le reste du film est très bon. Les costumes sont de bonnes factures, tout comme les décors et les CGI. De temps à autre, j'ai eu l'impression de voir du District 9 (film de 2009) ou sur les tenues/costumes/mécaniques de voir quelques clins d'œil au jeu Death Stranding (sorti en 2019). Son défaut ? L'image. Malheureusement, on se retrouve avec l'impression que le film est en bas débit. Ainsi, la qualité de l'image n'est pas aussi spectaculaire que prévu. Si vous souhaitez chipoter, on pourra également dire que le scénario est assez classique. Mais encore une fois, je préfère un scénario simple et correct que complexe et mauvais.

Malgré son image, le cinéma sino-hongkongais n'a pas à rougir. Bien que Warrior of Future ne casse pas les codes du genre, il possède des bases solides sur lesquelles il est plaisant de s'attarder.

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