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Une curiosité aux sentiments mitigés...
C'est assez compliqué de parler de cette série parce qu'elle laisse des sentiments mitigés tout au ayant quelques points intéressants…Playboyy pue le sexe, littéralement. Le sexe, la dépravation, la sueur et la douleur. J'ai eu besoin d'un peu de temps pour arriver à la fin (je ne recommande pas de la binge-watch), mais c'était une curiosité qui me donnait envie d'aller jusqu'au bout. Et peut-être que le regard sauvage de Koawoat était aussi une raison de ma ténacité, ahah.
À mes yeux, la plus grande réussite de cette série est son ambiance. Dès le premier épisode, il y a une tension qui s'installe. C'est à la fois érotique, sexuel, sensuel, chaud, humide, mais aussi curieux. De temps en temps, ça devient plus lugubre ne serait-ce que par la direction prise par l'intrigue, pour finalement revenir à des hommes nus qui s'amusent dans les draps (ou ailleurs). Parfois, ça sonne comme un vieux porno ringard. Certaines scènes sont tellement horribles qu'elles en deviennent drôles tout en ayant une forme d'attraction... Honnêtement, c'est souvent embarrassant. Mais à titre comparatif, j'étais plus à l'aise devant Playboyy que Secret Crush on You (que j'ai abandonné après trois tentatives).
Je ne pense pas qu'il faille prendre l'histoire au sérieux. C'est tiré par les cheveux avec une enquête qui s'entremêle à des romances et à des règlements de compte. Je n'ai pas compris l'intérêt de certains personnages. La fin me laisse perplexe… Je ne l'ai pas suivi à la loupe. Cependant, je n'ai pas le souvenir que cela pouvait prendre cette direction. Je ne suis donc pas très emballée par une suite, mais après tout…
Difficile de ne pas parler des scènes de sexe. Elles sont particulièrement osées pour certaines, mais elles sont bien réalisées. Ça colle à l'univers de la série. Pour prendre un exemple, les scènes de Kiseki: Chapter 2 étaient audacieuses oui, mais elles ne dégageaient rien, contrairement à celles de Playboyy. Qu'elles plaisent ou non, elles ont une ambiance et dégagent quelque chose (un sentiment, une tension...). Pour cette raison, j'ai ajouté 0.5 à ma note globale, parce qu'on ne peut nier l'aplomb des acteurs.
Je pense qu'il est important de mentionner que vous ne pouvez pas aimer/regarder Playboyy si vous êtes mal à l'aise avec la nudité ou des actes durs. On voit beaucoup de fesses, de torses transpirants et des actes qui peuvent déranger et peut-être choquer pour les plus sensibles. Personnellement, je suis une personne très pudique lorsqu'il s'agit de mon corps et de mes sentiments, mais la nudité des autres ne me dérange pas du tout. Je n'étais donc pas mal à l'aise devant la majorité des scènes. Il faut également accepter de voir des scènes où les personnages se font malmener et où certains s'en sortent alors qu'ils devraient être en prison pour la quatrième fois en moins de trois minutes, mais bon… Comme dit plus haut, c'est une histoire qui ne doit pas être prise très au sérieux.
Pour résumer, Playboyy est une série étrange qui tangue sans cesse entre la curiosité et le ridicule. Je ne pense pas l'avoir aimé, mais je ne pense pas l'avoir détesté non plus. C'est un entre-deux bizarre qui me pousse à ne pas recommander cette série, mais à ne pas non plus la condamner. Je pense que chacun réagit de façon différente vis-à-vis d'elle. Essayez et vous verrez ?
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Divertissant !
Il est facile de le comparer avec My Journey to You. Cela dit, ce sont deux dramas sensiblement différents dans la construction de l'histoire, la production et le budget.L'histoire est globalement la même, mais son traitement est différent. En effet, la FL ne cache pas son intention de tuer le ML dès le départ. L'ambiance est moins sombre avec pas mal d'élément de comédie et il n'est pas non plus un wuxia. Cela permet de lui donner ses petites différences pour le rentre attrayant jusqu'au bout. L'histoire est facile à suivre entre deux tentatives de tuer l'autre, mais le scénario sait quand s'arrêter sur ce point (et c'est agréable).
Les acteurs sont bons, tant FL que ML au point de me donner envie de m'intéresser à leurs précédents et futurs projets. Les costumes sont de bonne qualité, ainsi que les décors. La bande son est jolie et s'accorde aux scènes. Quant à l'image, elle est très bien avec de bons plans.
En bref, contrairement à MJTY, je n'ai pas spécialement envie de le revoir, mais il reste un drama divertissant sur ses quatre heures et des poussières avec un casting sympathique et une bonne bande son.
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Un beau tournant dans le BL thaïlandais... Peut-être même le BL au sens large ?
Je ne vais pas m'éterniser sur cette critique. Vu le buzz de KinnPorsche et les nombreux avis déjà publiés, je ne suis pas certaine que le mien apporte quelque chose de plus.Cela faisait un petit moment que j'avais drastiquement diminué mes visionnages de dramas thaïlandais. Trop répétitifs, trop communs car sans originalité et profondément ennuyeux à mes yeux.
Ainsi, l'arrivée de la première phase promotionnelle de KinnPorsche avait (comme une grande partie des dévoreurs de dramas) piqué mon intérêt. Cela s'est intensifié avec les trailers officiels qui étaient excellents. Le public était clairement excité à l'idée de voir ce drama dans un décor auquel nous ne sommes pas habitués - bien qu'on ne délaisse pas le récent Not Me avec Gun et Off qui s'est fait une jolie place également.
Pour tout dire, ce qui m'a sincèrement fait apprécier ce drama, c'est le changement de décor total. Adieu les lycéens, les ingénieurs et les appareils dentaires. Au revoir les clichés habituels et ces pseudos-codes venus de nulle part. Au contraire, KinnPorsche dit bonjour aux mauvais garçons assumés, au monde adulte et au bruit des balles. Et ça fait du bien d'enfin avoir un drama adulte ! C'est de là que provient de tout mon intérêt. Ce réel changement d'univers. Ce très bon mélange d'action, de mystères et de romance. Cette façon d'avoir une bande de gars qui se salissent les mains, mais se chérissent si bien. On regarde un BL qui s'assume ! Tant par ses personnages que ses acteurs qui donnent tout ce qu'ils ont.
Il est évident que KinnPorsche n'a pas démérité son succès. Sa qualité de production, son ambiance et ses personnages excellent en tous points afin de donner ce qu'on attendait. Définitivement une des meilleures séries BL de cette année.
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Une période amnésique trop longue...
Retrouver Xu Zheng Xi dans un drame romantique moderne et historique à la fois ? Il n'en fallait pas plus pour me convaincre. Pourtant, ce n'était pas comme la longue balade (ah) que j'avais imaginé.Pas de doute sur le fait que Xu Zheng Xi campe sur ses positions. C'est un acteur au style et à la prestance unique, cela le rend intriguant de plus d'une façon. Pourtant c'était comme s'il pataugeait dans la boue avec Be My Princess. Son personnage avant l'amnésie était intéressant, et puis... Il est devenu répétitif et ennuyeux. De plus, la période amnésique est beaucoup trop longue ! Ça m'a rappelé le temps infini dans The Gentleman and the Lady (신사와 아가씨). Et puis, doubler sa voix lui fait perdre tellement de charisme et de charme.
Zhou Jie Qiong donne à son tour une bonne performance, mais son personnage souffre pas mal sur le plan écriture. Elle est lisse du début à la fin, ne donnant que peu de contraste ou de matière à son personnage ce qui la rend fade. En soit, elle n'est pas spectaculaire, mais assez pour répondre à l'image de la jeune femme belle et adorable.
Concernant l'entente du duo, certains baisers sont vraiment bons et le ML n'hésite pas à prendre soin de sa princesse. Ça fonctionne pour moi et permet de mieux apprécier les personnages quand ils deviennent redondant.
Malgré deux derniers épisodes sans aucun intérêt, on retrouve les plans clairs et propres de Huang Tian Ren - et c'est plaisant. Les décors sont superbes. Les costumes (pour le drama tourné dans le drame (ah)) et les tenues sont magnifiques. Félicitations à Ai Wen pour avoir le bon goût d'habiller les personnages féminins correctement (*cœur*). La musique n'est pas marquante, mais suffisante.
Bref, c'était un bon moment. Malgré ses défauts, c'est un drame qui amène une intrigue rafraîchissante bien que cela ne tienne pas ses promesses jusqu'au bout.
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Un petit drama bonbon...
Rien ne me donnait à penser que j'allais passer un bon moment. Et pourtant… Si une grande majorité des romances contemporaines chinoises ne sont pas mes préférés, elles le sont encore moins dans un contexte scolaire en raison des intrigues trop niaises et téléphonées et des FL qui ressemblent à des bébés. Généralement, le jeu des acteurs/actrices est ce qui peut me faire rester. Ce qui est le cas de Our Secret.Ding Xian (Rainbow Xu) vient tout juste de faire ses premiers pas à l'université qu'on repart plusieurs années en arrière afin de découvrir l'histoire dans l'ordre chronologique. De ce fait, on découvre comment Dong Xian et Zhou Si Yue (Chen Zhe Yuan) se sont rencontrés. Les raisons qui font qu'ils ne s'apprécient pas et comment ils sont doucement tombés amoureux l'un de l'autre. La période collège et lycée est très bien, si bien que pour moi, le public visé est clairement adolescent. Je n'en suis plus une depuis longtemps, mais c'est resté mignon et attachant.
La romance est lente. Sur 24 épisodes, ils commencent à se fréquenter qu'à partir de l'épisode 21. Si la relation est présente pendant les années collège/lycée, les choses se concrétisent une fois qu'ils sont à l'université. Si la romance reste légère avec quelques baisers très brefs, elle n'est pas moins présente par des sourires, des regards ou de petites attentions. C'est la première fois que je vois Chen Zhe Yuan et il ne démérite pas, mettant en avant des émotions profondes visibles au travers de son regard passionné. Rainbow Xu est moins expérimentée et ça se voit, cependant, ça amène une forme d'innocence au personnage bien qu'encore une fois, le doublage avec une voix (souvent) boudeuse ou mielleuse a fini par m'irriter.
Certains drames semblent sonner comme si vous alliez les détester. Cependant, pour une raison quelconque, ils ont "ce" truc de nous envelopper dans une couverture confortable et offrir juste ce qu'il faut pour se déconnecter de toutes pensées. Our Secret est l'un d'eux.
En bref, Our Secret est ce que j'aime appeler un drama bonbon. Il est doux et mignon avec juste ce qu'il faut de sucre avant d'aller se coucher.
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Pour le couple secondaire et c'est tout !
Je vais rejoindre la majorité des avis ici. Ce n'est pas tout mauvais, mais ce n'est pas tout bon non plus.L'histoire avait piqué mon intérêt et nous permettait de sortir des chemins classiques du BL. Pourtant, j'ai vite changé d'avis et est décidé de ne pas réfléchir davantage et tourner mon attention sur Bank/Pitch qui ont si peu de scènes que c'en est presque offensant. Ils étaient (pour moi) l'unique motivation pour enchaîner les épisodes.
Sky (incarné par Gun) m'a rendu irritable avec son mauvais caractère en plus de ne pas me faire ressentir la moindre émotion. Quant à Sun (joué par Boat), je n'ai pas adhéré plus que ça. Le jeu n'était pas parfait, d'accord. Mais le loupé sur l'écriture des personnages n'a pas arrangé les choses.
L'intrigue est sans surprise. En soit, ce n'est pas dramatique, mais ça ne casse pas des briques non plus. On peut reconnaître que les gros trous scénaristiques ou les incohérences sont mineures (je ne dirais pas inexistantes vu qu'il m'est arrivé de jouer de l'avance rapide, oups). Côté romance... C'est tout ou rien. Y'a rien, puis soudain, nous avons tout.
J'ai fini par m'ennuyer avec comme seul espoir, voir plus de Bank/Pitch. Espoirs réduit au néant.
Pas le plus mauvais BL, mais probablement pas le meilleur. Malgré tout, le mieux reste de se faire son propre avis. Cette année, les BL thaïlandais qui me plaisent se comptent sur une seule main, alors...
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Lorsqu'un amour est entier...
Avec une narration lente et profonde, les sentiments prennent vie au travers de ce drame qui se délivre sous la forme de la réticence, de la curiosité, de l'affection et de l'amour. Our Youth, c'est l'histoire de deux lycéens qui, malgré leurs différences, vont évoluer ensemble devenant le radeau de l'autre dans un l'océan tumultueux d'une vie.Certains JBL sont sympathiques, d'autres sont adorables ou encore des plaisirs coupables. Et puis, il y a ceux comme Our Youth, les inclassables. Ceux qui viennent raconter une histoire, en apparence banale, mais qui renferme tellement plus. Et c'est toujours une expérience à part entière. Ce qui est magnifique, avec des histoires comme celle-ci, c'est qu'elles mettent en scène deux personnes ordinaires, où chacun va apprendre de l'autre. Ensemble, ils partagent plus qu'une simple relation, ils peuvent braver plus qu'ils n'oseraient penser alors qu'ils s'enferment dans cette bulle qui n'appartient qu'à eux.
C'est la première fois que je vois Motojima Junsei et Kamimura Kenshin, et quel jeu ! Tous les deux dépeignent de beaux personnages avec des émotions criantes et subtiles au travers de regards et sourires. Leur alchimie est ravissante, accentuée par des gestes qui se veulent innocents aux yeux du monde, mais pas aux leurs. J'ai notamment apprécié l'absence du stéréotype gars sûr de lui et charmeur, contre celui effrayé comme une biche à l'idée de simplement tenir la main de la personne qu'il aime.
J'ai aimé suivre l'évolution du couple, mais aussi chacun d'eux, individuellement. D'une certaine façon, Our Youth rappelle qu'on ne connaît jamais vraiment quelqu'un, à moins de réellement leur porter de l'intérêt. Hirukawa (Kamimura Kenshin) ressemble à l'adolescent rebelle qui ne porte aucun intérêt dans ses études. En réalité, c'est un garçon passionné de cinéma dont la plus grande peur est de ressembler à son père. De l'autre côté, Minase (Motojima Junsei) est un élève studieux et fils de parents aisés, mais c'est aussi un jeune homme délaissé par ces derniers aux profits de leurs carrières respectives. Entre eux, il en ressort un amour maladroit et sincère au travers de difficultés qu'un adolescent n'est pas supposé affronter. Un parent alcoolique, violent ou absent. Les attentes de la société, qui ne sont qu'une pression supplémentaire dans un monde qui en demande toujours plus. Ou encore, le fait de devoir se conformer au moule prédéfini, au risque de paraître trop différent et rejeté.
Les voir garder leur relation pour eux et continuer à vivre dans le secret n'est pas si surprenant. Cela me semble plus réaliste que de voir les amis de Minase, ou les parents de ce dernier, être heureux de la nouvelle. Le Japon est une société qui s'ouvre de plus en plus, mais qui reste encore très conservatrice. L'homosexualité n'est pas encore acceptée, bien qu'elle soit tolérée. Au-delà du désir de mariage ou de la liberté d'être ensemble, leur amour est au-dessus de tout. Ce n'est pas un sacrifice de s'aimer en secret, c'est peut-être même le vrai sens de la liberté : « pour vivre heureux, vivons cachés ! » dit-on.
Enfin, les mots de Minase pour parler de sa relation avec Hirukawa sont magnifiques. Ils se dégagent d'eux, cette poésie si caractéristique des œuvres japonais qu'on en trouve nulle part ailleurs. La mise en scène est aussi charmante, avec une palette de couleurs propre au Japon, le tout accompagné d'une discrète bande-son.
En bref, Our Youth dépeint l'histoire d'un amour authentique entre deux personnes ordinaires. Avec leurs imperfections et leurs différences, leur amour n'en devient que plus fort, à l'abri des regards indiscrets.
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Romance profonde, personnages attachants et narration fluide...
Sur le papier, tout laisse penser à une énième romance universitaire, et ce n'est pas tout à fait faux. Néanmoins, Ballboy Tactics est un KBL rafraîchissant avec des personnages soignés, une photographie ravissante et une narration engageante.Han Ji Won (Yeom Min Hyeok) est un ancien gymnaste olympique médaillé à la retraite. Maladroit et timide, il essaie de s'adapter à sa nouvelle vie en tant qu'étudiant ordinaire. Généralement discret, il prend le temps de réfléchir et d'analyser toutes les alternatives qui se présentent à lui. C'est un personnage qui été beaucoup critiqué, et à tord ! Han Ji Won est profondément gentil et prudent, cela ne devrait pas être des défauts (ni dans ce drama, ni dans la vie). Cependant, j'ai trouvé un manque d'expression faciale chez Yeon Min Hyeok. Si son sourire est adorable, une petite larme ne suffit pas.
Kwon Jeong Woo (Choi Jae Hyeok) est un basketteur apprécié, populaire et prévenant. Il sait ce qu'il veut, sans jamais l'imposer, au contraire ! Il suffit de s'attarder sur la manière dont il a partagé ses sentiments avec Ji Won. Plutôt que de s'imposer, il l'a charmé et séduit. Kwon Jeong Woo est gentil et attentionné, n'ayant pas peur de ses sentiments. Choi Jae Hyeok m'a surprise par son jeu, me faisait doucement tomber amoureuse de son personnage. Cependant, comme pour Yeon Min Hyeok, j'ai trouvé un manque d'expression.
L'alchimie est excellente du début à la fin. Les contraires qui s'attirent reste un classique efficace. En tant qu'amis ou amants, leur relation est restée fluide et prenante. Les baisers étaient exquis (ils sont sans aucun doute parmi les meilleurs baisers dans un KBL pour moi). En ce qui concerne la scène intime, elle était incroyable. Au lieu de tomber dans du voyeurisme indélicat, c'était une scène lente, belle et sensuelle.
La célébrité de Jin Won amène des insécurités. Que ce soit de son passé de gymnaste, ou de l'homosexualité, qui reste malheureusement un sujet tabou dans le monde du sport. Et cela l'est davantage dans un pays où elle n'est pas acceptée, mais vaguement tolérée. Ji Won fait preuve de prudence, tandis que Jeong Woo agit sans réfléchir. Le passé de Jin Won amène une expérience de ce milieu que Jeong Woo n'a pas encore, et c'est intéressant de voir les rôles s'échanger sur ce point. J'ai également beaucoup apprécié le naturel du coming-out de Jeong Woo à ses amis, tout comme leurs réponses spontanées. C'était plaisant d'avoir une pensée pour les personnes bi qui sont, encore aujourd'hui, les bêtes noires sous le drapeau arc-en-ciel.
La narration est restée fluide, trouvant son rythme à partir du troisième épisode. J'adorerais avoir plus d'épisodes, mais uniquement par gourmandise. C'était un couple adorable et sain. Byeong Seung Jin (Choi Rak Yeong) et Yang Eun Oh (Kwak Geon Hee) ont aussi formé un duo mignon avec des non-dits qui ont ouvert des portes. Même si certains problèmes ont été balayés sous le tapis trop facilement, l'intrigue n'en a pas souffert plus que cela, gardant son intérêt.
La photographie était superbe avec de belles couleurs ainsi qu'un montage sympathique. En revanche, la musique était parfois trop discrète, parfois inappropriée et trop forte, mais rien qui n'a vraiment gâché les scènes.
En bref, si Ballboy Tactics apparaît comme un énième KBL universitaire, il tire son épingle du jeu grâce à des personnages intéressants, ainsi qu'une narration entraînante. De plus, les dialogues sont inspirants avec un bon jeu de la part des acteurs.
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Les fleurs sauvages n'ont pas besoin de la main de l'Homme pour s'épanouir…
Les grandes lignes de Blossom m'ont rappelé celles de The Double. Malgré quelques ressemblances, si je devais choisir l'un d'eux, je regarderai à nouveau Blossom avec beaucoup plaisir. Dès le premier épisode, l'histoire m'a emporté avec elle, et cela jusqu'à son final.Dou Zhao (Meng Zi Yi), trahie et au bord de la mort, se voit offrir une seconde chance. Tout en renaissant (sous la même identité), elle conserve ses souvenirs et va utiliser ces derniers pour évoluer et aspirer à une vie paisible. Dou Zhao est une femme astucieuse, patiente et indépendante. Alors qu'elle profite de sa nouvelle vie, elle recroise le chemin de Song Mo (Li Yun Rui), un général. C'est un homme intelligent, mesuré et brillant combattant.
Leur relation évolue lentement. Ils tombent doucement amoureux, tout en essayant de se mettre des bâtons dans les roues. Leur romance est mature, confiante et saine. Cela dit, j'en attendais un peu plus. L'amour et la confiance sont palpables. J'ai aussi beaucoup aimé les scènes de la vie quotidienne. Je pense notamment à celle où Dou Zhao teint et coiffe les cheveux de Song Mo. C'est une scène banale, et pourtant c'est un moment de partage et d'échange dans un couple qui déculpe l'affection. Ils sont beaux et amoureux, mais ils n'ont pas cette passion que j'imaginais, malgré l'alchimie qu'ils partagent. Cela dit, ce couple a été charmant tout au long des épisodes.
Il y a plusieurs intrigues et toutes se sont terminées. J'ai eu beaucoup de peine pour Dou Ming (Li Bai Hui). Ce qui m'a fait détester la fainéantise des scénaristes quant au sort de sa mère. Elle méritait une condamnation à mort, pas la facilité de la folie. Elle méritait de payer, parce que tout était de sa faute. Le sort de Wu Shan (Quan Yi Lun) était aussi maladroit et décevant. Toutefois, j'ai eu beaucoup d'affection pour la grand-mère de Dou Zhao. En revanche, il y avait un grand déséquilibre dans les antagonistes. Certains avaient des rancoeurs profondes qui n'avaient, en fin de compte, peu d'impact. Plutôt de créer un effet de surprise, cela a plutôt donné l'impression de vouloir rajouter du drame.
Au-delà des manigances politiques, c'est aussi un drama qui remet en question la place de la femme. Cette année, j'ai l'impression d'en avoir vu beaucoup, chacun apportant sa pierre à l'édifice. Dou Zhao est une femme, oui, mais tout comme les hommes, elle est parfaitement capable de gérer des boutiques, s'assurer des finances de son foyer (et de ses commerces) et même e parier sur des parties de chasse. C'est une femme inspirante qui n'a pas besoin qu'un homme lui donne des ordres ou lui fasse plier le genoux. Elle refuse d'être "l'épouse de..." et cette valeur, elle la garde jusqu'au bout. En ce point, la relation de Dou Zhao et Song Mo trouve tout son potentiel, car il ne tente jamais de la brider, au contraire, il s'inspire et n'hésite jamais à se tourner vers elle.
La scène post-générique était sympathique avec le retour du vieil homme et son histoire déclinée sous plusieurs fins. Cela rappelle aussi que nous sommes les héros de notre propre histoire, libre à nous d'en décider la fin.
En bref, Blossom est sans aucun doute l'un de mes dramas préférés de cette année. L'histoire est cohérente et entraînante avec une belle mise en scène, ainsi qu'un brillant casting et un couple mature et honnête jusqu'au bout.
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Bière et baume au cœur...
La bière, c’est de l’amour en bouteille. Une bonne bière, ça résiste dans le temps. Plus elle est unique, plus elle est tenace dans les souvenirs, un peu comme un premier amour. Certes, Brewing Love ne connaît pas une histoire qui soit aussi percutante qu’un premier amour (ni une première cuite). D’ailleurs, les trois premiers épisodes peuvent rebuter en raison d’une comédie lourde. Pourtant, une fois ceux-ci dépassés, c’est une gentille histoire qui se raconte. Exactement comme une savoureuse bière après une longue journée épuisante.Ce que j'aime avec ce genre de dramas, c'est qu'ils mettent du baume au cœur. Ils ne sont pas bourrés de drames ou de retournements de situations larmoyants. Ils ne plombent pas le moral, au contraire. Ils sont comme une bonne bière après une journée d'enfer. Frais, léger et particulièrement satisfaisant.
« Je pense que la sensibilité est semblable au houblon. Je crois que chacun a son propre niveau de sensibilité. La quantité de houblon dans cette bière, mesurée en grammes, peut la rendre forte ou légère et il y a des gens qui aiment la bière forte, d’autres pas. Au final, tout est une question de goût. Je crois que la sensibilité, tout comme la quantité de houblon dans une bière détermine la personnalité unique d’une personne. »
– Yun Min Ju
Chae Yong Ju est une ancienne membre des forces spéciales à la personnalité expressive. Kim Se Jeong semble s’amuser avec son personnage. Pourtant, si la comédie lui colle à la peau, il lui a manqué un petit quelque chose pour donner plus de cœur à Chae Yong Ju, en particulier lors de scènes émotionnelles. Souvent, elle ressemblait à une bonne pote qu’à une petite amie.
De l’autre côté, Yun Min Ju est un brasseur à la personnalité ultra-sensible. Chae Yong Ju est une tornade dans sa vie, lui d’un tempérament calme, doux et reposant. Personnellement, j’ai été touchée par l’approche du personnage. Notamment sur le fait de briser cette règle quant au fait d’être un homme en allant à l’armée, en ne pleurant pas ou en étant dénué d’émotions. Si le personnage est la bienveillance et la douceur incarnée, le sourire de Lee Jong Won pourrait me pousser à regarder ce drama encore et encore. J’aime le sourire des gens, mais certaines personnes ont quelque chose de différent. Lee Jong Won est une de ces personnes.
« C’est assez étrange que personne ne dise qu’il y a un défaut dans la bière juste parce qu’elle a un arôme trop puissant à cause d’un excès de houblon. Et personne ne la jette pour ça. Mais lorsqu’il s’agit de personnes, elles sont rapidement étiquetées comme si elles avaient un défaut. Par exemple, avec un seul commentaire comme : « Cette personne semble un peu sensible », on la classe comme une personne qui n’est pas normale. Alors qui définit exactement ce qu’est la normalité ? »
– Yun Min Ju
Le couple secondaire était agréable à suivre. D’un côté, l’aspirante Bang A Reum qui réalise être du mauvais côté de la barrière et fait en sorte de changer. Shin Do Hyun était ravissante avec un jeu simple et léger, mais doux et convaincant. De l’autre, O Chan Hwi, un ancien membre des forces spéciales plein de vie, mais également atteint de stress post-traumatique. J’ai redécouvert le jeu de Baek Sung Chul avec un personnage lumineux, mais également capable de transmettre des émotions plus profondes. Leur histoire est mignonne à suivre, bien qu’elle puisse donner l’impression d’être rapide.
En bref, on suit une histoire assez classique où les situations mettent à l’épreuve l’amour des couples, mais aussi des amitiés (tant personnelles que professionnelles). Une tranquille romance pleine de bienveillance et de gentillesse.
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Trop courtepour s'en satisfaire pleinement...
Six épisodes pour trois couples. Cela suffit à savoir qu'il ne faudra pas s'attendre à grand chose au niveau du développement - tant sur l'intrigue que sur le portrait des personnages.Les trois couples sont mignons, mais seul celui de Tong Fah et Paper a retenu mon attention. D'une certaine façon, je n'avais pas envie de donner trop d'effort pour les deux autres. Peut-être parce que Tong Fah et Paper était le couple principal et qu'avec seulement six épisodes à la carte, le temps d'écran allait être difficilement équitable pour chacun d'eux. Tout comme leur intrigue était, à mes yeux, la plus intéressante.
Second Chance est un court BL qui reste plutôt sobre et mignon. Il délivre de belles émotions, mais manque de matière pour me donner le sentiment d'être pleinement satisfaite. C'est un énième BL thaï avec des acteurs convaincants pour la plupart. Cependant, il délivre un joli message, celui de croire en la vie malgré les peines et les tristesses.
« Une personnage qui regarde le ciel la nuit est une personne qui se sent seule. »
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Excusez-moi, où est passé le scénario ?
Comment une idée si simple a-t-elle vrillé de la sorte ? Un petit gars amoureux de son voisin, voisin qui n'est pas amoureux et qui n'est même pas gay. Jusqu'ici, qu'est-ce qui peut mal tourner ? Et bien… Tout, apparemment !Thonhon est supposé être un adulte. Alors pourquoi se comporte-t-il comme un stupide adolescent ? Le type ne comprend pas comment deux hommes peuvent être ensemble… Avait-il besoin d'un dessin ou quelque chose du genre ?
Chonlatee est un adorable et timide gars. Et pourtant, il vrille et devient ridicule (au point que c'en devenait gênant). Tous les plans pour faire tomber Thonhon amoureux étaient catastrophiques.
Une partie de moi (la maso, on la connaît tous) avait l'espoir (infime, même une miette) d'un changement. Mais ce n'est jamais arrivé.
En bref, c'est une histoire mauvaise de part son scénario débile et ses personnages stupide. C'est tout.
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Drame culte en devenir ou pétard mouillé ?
Avec sa popularité croissante et le webtoon en tendance partout, mes attentes ont été faussées. S'il n'est pas mauvais dans son genre, il reste un drame plutôt sage avec une prise de risque au ras des pâquerettes.Les personnages ne sont pas originaux, et s'ils fonctionnent pendant un temps, ils s'essoufflent également. Im Ju Gyeong (Mu Ka Young) est loin des critères de beauté. Souffrante d'une acné sévère et harcelée par ses camarades, elle change de lycée et en profite pour mettre à profit ses compétences en maquillage. Le vilain petit canard devient un beau cygne. De la fille harcelée et moquée, elle devient enviée, mais garde sa nature de fille gentille et agréable. Cependant, le scénario tire tellement sur la corde de la pauvre fille malheureuse qu'au bout d'un moment, elle s'est rompue et je suis devenue hermétique à ses malheurs.
Du côté des deux rôles masculins. Lee Su Ho (Cha Eun Woo) est le parfait beau garçon riche, populaire et solitaire au visage impassible. Il ne m'a donné l'impression d'être différent que son personnage dans My ID is Gangnam Beauty. Peu de surprise le concernant. Puis, Han Seo Jun (Hwang In Yeop) qui endosse le rôle du mauvais garçon charismatique qui tombe sous le charme de la jolie fille. Si j'apprécie l'acteur, j'attends de le voir dans un autre genre. En réalité, on est sur des personnages classiques et peu risqués.
Et c'est peut-être le principal problème de True Beauty. La production s'est-elle seulement reposée sur les beaux visages de son triangle amoureux ? True Beauty tente des choses comme pointer la cruauté du harcèlement scolaire ou la pression d'être toujours dans les normes avec une peau parfaite. Pourtant, j'ai eu le sentiment que l'histoire ne savait pas quoi faire.
True Beauty souffre de scènes brouillonnes, mal amenées et embarrassantes pour la plupart. Le triangle amoureux n'a de triangle que son nom, car il ne remet jamais en doute la finalité des choses. FL devient une fille à fuir, et la rivalité des deux ML n'atteint jamais son plus haut potentiel. Pour cette raison, je pense que j'en attendais trop. Avec des attentes plus ordinaires, j'imagine que j'aurai pu passer un bon moment.
En bref, malgré son casting, True Beauty ne décolle jamais pour moi, malgré sa photographie.
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Les pensées sont les mots qu'on s'interdit souvent de prononcer...
Les couples sont mignons, mais l'excitation de Me and Who ne m'a pas tenu autant que je l'imaginais. Plutôt que d'être un rendez-vous incontournable le vendredi soir, c'est devenu un grignotage du dimanche après-midi.Suriya (Big Thanakorn Kuljarassombat) et Apo (Park Anantadej Sodsee) sont un couple sympathique. À l'aise avec l'un et l'autre, Big et Park dégagent un joli mélange d'insouciance, d'ordinaire, d'amour et une touche sexy. Avec des personnages plus matures que leur projet précédent, le duo se révèle plus convaincant, même si l'espièglerie aurait mérité plus de place.
Tailah (Jeng Chotipat Suthadsanasoung) et Janjak (Pan Bhumintr Saingam) sont mon couple chouchou. Un amusant mélange d'absurde, de taquinerie et de pensées crues que l'autre entend, créant des moments à la fois gênants et touchants. Drôles, mignons et attachants, ils ont été mon véritable coup de cœur.
En revanche, l'histoire n'a pas su me captiver autour que je l'espérais. Le concept était prometteur, mais il n'a jamais atteint son plein potentiel. L'intrigue m'a rappelé La Pluie, où la perte de l'audition lors des pluies était présentée comme une fatalité, mais sans conséquences réelles. Ici, le fait que Suriya puisse lire les pensées d'Apo ne génère pas de véritable enjeu, se limitant à quelques moments amusants. J'en attendais davantage, d'autant plus que nos pensées sont nos jardins secrets. Un espace intime dans lequel quelqu'un d'autre accède soudainement. Pour cette raison, l'histoire m'a légèrement déçue, malgré la sympathie des couples.
Le format est idéal, tant sur la durée que sur le nombre d'épisodes. L'histoire est rythmée et dynamique, tout en évitant de s'encombrer de longueurs indigestes. Cependant, la partie professionnelle me semble maladroite et inutile, créant un litige pas si menaçant. J'ai hésité un moment sur ma note. J'aurais plaisir à revoir les scènes de Tailah et Janjak, mais pas le reste, aussi sympathique que soient Suriya et Apo.
En bref, Me and Who est une romance mignonne qui ne connaît pas de réelles tensions, préférant une ambiance légère et amusante avec deux couples attachants.
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Phuvivor…
Zomvivor avait tout du projet abandonné après plus de trois ans sans nouvelles. Jusqu'à ce qu'un teaser relance la machine… Dans l'idée, ce n'est pas tout à fait ce que j'avais imaginé. Mon niveau de satisfaction zombiesque n'est pas à son maximum, cependant, j'ai passé un bon moment.Les histoires de zombies peuvent être redondantes, car elles finissent souvent de la même façon : les survivants survivent (pour la plupart) et les zombies se font botter le cul. Naturellement, l'enjeu est dans la façon dont les survivants vont faire face aux situations merdiques à venir. Le problème de Zomvivor, c'est le nombre de personnages : 24 étudiants séparés en 3 groupes. En temps normal, on préfère les petits groupes qui se rencontrent, s'allient pendant un temps et se séparent, au fil des épisodes. Cela permet de changer les dynamiques et le rythme. De créer de nouveaux liens et développer certains personnages. Ici, il est question de deux groupes principaux (qui se tirent dans les pattes), et d'un troisième qui n'est qu'une transition comique malgré son potentiel. Pour faire court, il y a trop de monde pour exploiter le potentiel de chacun.
Certains réfléchissent, d'autres sont bêtement idiots et le reste est un danger public. L'autre débile qui court partout et garde le téléphone sur elle ? … C'est une invasion de zombies, on sait qu'ils réagissent au bruit, et il existe une fonction formidable depuis des années : le mode silencieux. C'est quoi ton problème ? Elle m'a énervé, parce qu'elle était la représentation parfaite de l'imbécile égoïste ! Quoiqu'il en soit, en raison du trop grand nombre de personnages, on n'a pas le temps de s'attacher à eux. Lorsqu'ils meurent, et bien… Ils meurent, voilà tout ! Il n'y a pas d'implication émotionnelle, c'est dommage.
Toutefois, ce casting cinq étoiles vaut la peine ! Boss Chaikamon Sermsongwittaya (Phu) m'a prise au dépourvu. C'est celui qui tire son épingle du jeu, pour moi. Je ne le considère pas comme un mauvais acteur, mais il n'a jamais eu de chance avec ses personnages (bien qu'il ait prouvé (malgré la nullité de l'histoire) être plus qu'un beau visage dans The Boy Next World). J'ai vraiment eu le sentiment d'enfin saisir son talent. Il n'était pas réduit à un énième beau brun ténébreux qui porte divinement les jeans.
Yim Pharinyakorn Khansawa (Thi) et Tutor Koraphat Lamnoi (Win) ont aussi été une surprise. J'ai réalisé que je n'avais jamais terminé un seul de leur projet respectif. C'est agréable d'enfin apprécier une série entière. De plus, j'ai apprécié revoir Tommy Sittichok Pueakpoolpol (Jean) que je n'avais plus vraiment vu depuis Why R U?. Par contre, tous les non-dits autour de NuNew & Zee sont fatigants à ce stade. Il n'y avait pas besoin de tricoter quelque chose autour d'eux, laissez-les respirer bon sang ! Ils ne vont pas faire chuter les actions de Mandee s'ils sont dans un même projet sans être impliqués, sentimentalement. Cela dit, NuNew a livré une performance intéressante, tranchant avec ses rôles habituels de minets au sourire niais.
Malheureusement, il y a un déséquilibre avec les personnages féminins. Ning (Janistar Phomphadungcheep) n'a rien d'une héroïne, si ce n'est le titre et le fait d'être la fille d'une scientifique. Prao (Praew Chaisang Narupornkamol) est seulement méchante. Lily (Nink Chanya McClory) est morte avant d'avoir eu son heure de gloire (la tentative n'était pas terrible). Quant à Fah (Pang Buntarika Singpha), elle est une idiote égoïste (oui, elle m'a vraiment énervée). En soit, les gars sont solides et cool, les nanas sont vaguement utiles, sauf l'héroïne.
La temporalité est claire, mais la narration, qui fait mumuse avec des flash-back, n'est pas nécessaire. La cause de l'épidémie est toujours intéressante à connaître. Toutefois, elle n'a pas besoin d'être complexe, et encore moins d'être si mystérieuse lorsqu'elle n'est pas le centre de l'histoire. En tout cas, dans cette première saison, elle ne l'est pas. Un court prologue suffisait, d'autant plus que l'invasion est déjà en place. D'une certaine façon, le développement des personnages a été sacrifié pour alimenter un mystère connu de tous.
Malgré tout, j'ai passé un bon moment. Je suis contente de voir la Thaïlande créer de tels projets, en particulier avec des acteurs/actrices qui peuvent montrer davantage de leur talent, alors qu'ils peuvent sortir des rôles habituels. Seuls deux semblent réduits à être une paire. La musique était sympathique. Les effets étaient bons avec des maquillages efficaces, bien que quelques choix grossiers. Cela dit, rien d'irregardable. Le gore était mesuré, mais si vous n'aimez pas ça, évitez.
En bref, Zomvivor m'ouvre l'appétit, mais ne me rassasie pas complètement en raison d'un nombre trop important de personnages, dont plus de la moitié sont dispensables, ainsi que son final quelconque. Néanmoins, je retiens avec plaisir la photographie, la réussite des zombies et d'un excellent casting.
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